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Projet de FERME AGRO PASTORAL
Projet de FERME AGRO PASTORAL
Porteur :
SARA SEYDI
Mai 2007
PRÉSENTATION DU PROMOTEUR............................................................................................................................2
LE PROJET.............................................................................................................................................................3
1. DESCRIPTION..............................................................................................................................................3
1.4 Résumé....................................................................................................................3
1.5 Objectifs..................................................................................................................4
1.6 Justification.............................................................................................................4
2. RÉSULTATS ESCOMPTÉS....................................................................................................................................1
2.4 Viabilité...................................................................................................................2
Présentation de FODDE......................................................................................................5
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Présentation du promoteur
Sara Seydi vit actuellement en France ou, Il est ouvrier qualifié chez Ford
(Blanquefort- France) depuis son émigration en 1974. A présent, Il est en attente
d’une décision de mise en retraite anticipée.
Monsieur Seydi veut en effet se réinstaller dans son terroir à la fin de son contrat et
d’y créer une agro entreprise au village de Sinthiang ousmane où il bénéfice de 20
ha de terres déjà affectées.
Expériences
Par contre, Monsieur Seydi a une expérience en gestion. En effet, avant son départ
en émigration, il a été gérant d’un commerce pendant une année à Dakar puis
chauffeur pendant 2 ans sur la ligne Dakar Kolda.
C’est pourquoi, Monsieur Seydi bénéficiera dans le cadre de son projet de l’appui de
l’IFAID Aquitaine et de l’ONG FODDE basée à Kolda.
Localisation du projet
Le site des 20ha est localisé à proximité du fleuve Casamance. Ce qui permettra de
d’obtenir facilement l’eau pour l’abreuvement des animaux et le maraîchage. Une
partie du terrain est localisée sur le plateau où seront installées les infrastructures et
la partie attenante au fleuve servira aux activités de maraîchage.
LE PROJET
1. Description
Le projet est une ferme agropastorale comprenant deux volets : un volet principal de
production animale et un volet secondaire de production horticole.
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1.6 Justification
En ce qui concerne le lait et les produits laitiers, le Sénégal fait partie des pays de
l’Afrique au Sud du Sahara dont le déséquilibre de l’offre par rapport à la demande est
très important. Les importations couvrent 60 % des besoins de consommation en lait
et ont atteint plus de 30 milliards FCFA de dépenses consacrés à l’achat de lait et
produits laitiers.
Des vaches sont mises en stabulation entravée pour leur permettre grâce à une
alimentation convenable de maintenir leur potentiel de production de lait sur toute
l’année. A partir de la quatrième années des produits issus de l’insémination artificielle
entrent en production avec de capacité moyenne de 10 litres jour contre 1.5litres pour
la vache Ndama. La semence de tarentaise sera utilisée du fait de ses bonnes
performances de production laitière en race pure et en croisement d’une part et d’autre
part ces génotypes sont rencontrés au niveau de certains producteurs dans la zone
d’implantation du projet et sont adaptés aux conditions d’élevage du milieu.
La demande en viande rouge des populations est très élevée et ne peut être
couverte par la production nationale. De ce fait des efforts importants sont à
consentir dans ce secteur en vue de maintenir par la modernisation des activités
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d’embouche le niveau actuel de viande rouge importé qui reste relativement faible
par rapport à la production locale contrôlée estimée à 43 130 tonnes en 2004 (Direl,
2004).
Le maintien du niveau des importation en viande rouge s’explique par ailleurs par la
forte augmentation des importations de viande blanche notamment les découpes de
poulet de 504 tonnes en 1996 à 16 600 tonnes en 2002 (Duteurtre et al., 2005). Ces
découpes de poulet constituent ainsi le principal produit concurrent de la viande
bovine.
C’est pourquoi, face à une forte demande sur les marchés nationaux, de
nombreuses initiatives sont en cours pour améliorer les niveaux de production et
contribuer à l’approvisionnement des marchés en produits laitiers et carnés. Les
actions portent sur l’amélioration des niveaux de production par la stabulation,
l’insémination artificielle, l’installation de fermes laitières dans les zones périurbaines,
la mise en place d’ateliers d’embouche bovine.
La production laitière au niveau des différents systèmes de production est saisonnière,
d’habitude, les bovins sont en liberté après la période d’hivernage. Elle est abondante
en saison des pluies tandis qu’en saison sèche la production est interrompue. Il s’y
ajoute la faiblesse des niveaux de production laitière des races locales avec 1 à 2 litres
pour la Ndama au Sud.
La mise en place d’ateliers de stabulation pour l’embouche bovine et l’élevage de
métis pourra permettre d’améliorer d’une manière significative les niveaux de
production obtenus avec les races locales et le système d’élevage extensif.
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En dehors des variations liées à la saison, la période de la fin du ramadan et du
début de l’année musulmane (tamkharite) correspondent à des pics de la demande
en viande bovine. Les besoins en bovins embouchés s’étalent également au cours
de l’année avec les différentes cérémonies familiales mais également les cérémonies
religieuses, Le projet ciblera ainsi deux types de marché : le marché de proximité par
un approvisionnement régulier du marché de Kolda, celui de Ziguinchor en bovins de
qualité et à des prix concurrentiels et le marché de Dakar pendant le début
d’hivernage afin d’améliorer la disponibilité.
Cette évolution est liée à la très forte demande en lait et produits laitiers des grands
centres urbains comme Dakar du fait de la forte urbanisation et du pouvoir d’achat
plus élevé des populations.
Parmi les produits laitiers, le lait fermenté reconstitué à partir du lait en poudre est le
plus consommé. Le lait fermenté est plus ancré dans les habitudes de consommation
des populations avec une utilisation dans diverses occasions (baptême, restauration
rapide…).
Les prix élevés des produits laitiers locaux surtout à Dakar constituent également un
facteur expliquant l’utilisation plus importante de la poudre de lait. En équivalent litre
de lait, la poudre de lait demeure le produit le moins cher, 249 F CFA l’équivalent litre
contre 500 F CFA pour le lait cru. En 2007, le litre de lait frais est vendu au marché
de Kolda à 200 FCFA en hivernage et 250 FCFA hors saison. Ce qui le rend très
compétitive, parce que mieux apprécié par rapport au lait en poudre importé
Le principal marché visé durant les cinq premières années par le projet est celui de
Kolda. Il s’agit de développer une niche de marché de produits laitiers frais locaux en
mettant l’accent sur la qualité et l’origine. En fonction de l’évolution de la production,
le promoteur pourra envisager de mettre en place une laiterie pour la transformation
de la production.
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Quant à l’activité maraîchère, le projet visera les périodes de fortes baisse de l’offre
qui coïncident avec les 2/3 de l’hivernage (Juin juillet août). Période pendant laquelle,
l’offre en légumes au niveau des marchés de Kolda et Ziguinchor est quasi nulle. Le
projet mettra en place les cultures en début avril et ainsi avoir ses premières récoltes
en juillet. A une période où les prix des légumes de types africain passe du simple
au double voire triple. Les activités de maraîchage démarreront dés la première
année de vie du projet ; 5 mois après le début des activités d’élevage, ainsi les
matières organiques obtenues sont compostées et prêtes à l’utilisation au démarrage
des activités maraîchères. Ce qui constituera un parfait exemple d’intégration et un
cas de démonstration au bénéfice des populations dont la réplication dans leur
propre exploitation leur assurera un accroissement de revenus.
Cibles directes
Cibles indirectes
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Figure 1 : Zone du projet
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1.8 Méthodologie et moyens
La méthodologie de mise en œuvre repose sur le partenariat qui permet aux acteurs
du projet de bénéficier d’un accompagnement et la maîtrise des techniques et
technologies au fil du temps. Le projet fera appel à des prives pour la mise en œuvre
de certaines infrastructures requérant une expertise et un professionnalisme hors de
portée des possibilités des acteurs de l’entreprise.
Le projet est une ferme agropastorale comprenant deux volets : un volet principal de
production animale et un volet secondaire de production horticole. L’aménagement
de la ferme se fera de façon progressive en fonction des activités.
La ferme sera aménagée sur une superficie de 5 hectares durant les cinq premières
années avec une possibilité d’extension en fonction des performances techniques et
économiques.
Deux bassins surélevés d’une capacité de 13 000 litres chacun sont construits et
approvisionnés en eau du puits par une motopompe,. Chacun des bassins
alimentent sur une ligne trois autres bassins d’une capacité de 5000 litres, alignés
tous les 25 centimètres à partir desquels l’eau est recueillie pour l’irrigation des
planches.
Tout le périmètre est protégé par une ligne de plants d’anacardiers pour consolider et
protéger le domaine et les cultures maraîchères mises en place.
L’embouche sera l’activité de base durant les cinq premières années. Le projet
permettra une production de 50 bovins à viande par année. La production se fera
selon deux cycles de production. Le premier cycle de production cible en priorité les
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fêtes de fin du ramadan et la vente occasionnelle lors de fêtes familiales. Le second
cycle de production porte sur une embouche déguisée et se fera en saison des
pluies. Il s’agira de cibler les bœufs de trait qui seront achetés à la fin des travaux
agricoles (labour, semis) et commercialisés au niveau de Dakar.
L’activité de production laitière démarrera lors de la première année avec les vaches
ndama. Cependant, les vaches métisses qui seront issues de l’insémination
artificielle ne pourront entrer en production qu’à partir de la quatrième année. Ces
deux options complémentaires de production permettront :
i) le maintien et l’amélioration de la production laitière de saison sèche par la
stabulation des femelles ndama en lactation chaque année ;
ii) l’augmentation des quantités de lait obtenu par l’élevage de métis F1 issus de
croisement entre les races ndama et tarentaise.
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1.9 Description détaillée des activités
Les locaux techniques comprennent deux magasins dont un pour le stockage des
fourrages et un pour les autres intrants et les matériels, un bureau pour la gestion,
une chambre pour le gardien.
Cette option de planification de la production permettra ainsi d’amortir une partie des
investissements mais également de maîtriser la gestion technique et financière avant
de développer d’autres activités de diversification après les cinq premières années
du projet.
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Description détaillée des activités
Pour la production laitière, 15 vaches ndama prélevées parmi les 50 vaches du noyau
sont sélectionnées mises en stabulation pour assurer la production pendant les sept
premiers mois de lactation. Ces vaches sont choisies sur la base de leur capacité
physique et de production de lait par rapport au reste du troupeau. Ces vaches
assureront une production journalière moyenne de 30 litres jour
à partir de la quatrième année 16 métis F1 croisés tarentais ndama entrent en
production ce qui va sensiblement améliorer l’offre en lait qui passe à la cinquième
année de 30 litres à 190 litres jour. Les vaches inséminées sont celles appartenant au
promoteur complétées par celles de ses associés.
L’option retenue est une reproduction regroupée avec utilisation des chaleurs
synchronisées. La reproduction est organisée sur 8 semaines avec un double
passage d’insémination. Ce système permet un regroupement de la période de
production. Tous les autres mâles seront isolés pour éviter le contact avec les
femelles. Les produits croisés mâles seront également isolés au sevrage avec les
taureaux d’embouche, nourris à l’étable puis vendus à l’âge de trois ans.
Une étable sera construite et entretenue par le personnel du projet qui assure aux
animaux des conditions optimales de production. L’étable sera cimentée avec un abri
à double pente en tôles ondulées. Elle comprendra trois compartiments situés de
chaque côté de la longueur. Chaque compartiment est bordé par une aire d’exercice
abritant un abreuvoir. Le premier compartiment est celui du noyau de production
laitière. Il comprend deux box : un pour les vaches suitées avec un espace
d’isolement des veaux avant la traite, un box servant de salle de traite. Le second
compartiment comprend un box pour les veaux sevrés. Le troisième compartiment
sert d’atelier d’embouche des taureaux. Chaque compartiment comprend une
mangeoire disposée de chaque côté de la longueur. La superficie par animal dans
l’aire couverte est de 5 m² par bovin et 6 m² dans l’aire d’exercice. La superficie de
l’étable est de 100 m² tandis que chaque aire de divagation a une superficie de 200
m². L’étable sera isolée par une clôture en mur bordée par une plantation d’arbres.
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Figure 1 : Plan de masse de l’étable
Magasin
Aire Local des Local
découverte taurillons d’embouche
et génisses
Local
gardien
Les deux puits à foncer serviront l’un pour l’abreuvement du bétail et le second pour
l’irrigation du périmètre maraîcher. Un appel d’offres restreint sera lancé et un
puisatier expérimenté détenant la meilleure offre, technique et financière sera
sélectionné pour réaliser les travaux sur une période de trois mois. Le contrôle de la
qualité s’effectuera par le service régional de l’hydraulique de Kolda.
La ferme sera aménagée sur une superficie de 5 hectares durant les cinq premières
années avec une possibilité d’extension en fonction des performances techniques et
économiques.
Les infrastructures (Figure 1) à mettre en place sont une étable, deux puits, les
locaux techniques et de gestion dont deux magasins un pour le stockage des
fourrages et un pour les autres intrants et les matériels, un bureau pour la gestion,
une chambre pour le gardien.
Les équipements nécessaires sont constitués de quatre brouettes, quatre fourches
pour l’alimentation des animaux, deux fauchons et deux faucilles pour la constitution
de réserves fourragères, des cordes et une charrette bovine, des tank à lait pour la
collecte et le transport, du petit matériel (seaux, tuyau, )., une motopompe, 10
arrosoirs, 4 pelles , 3 râteaux,
Le fourrager en quantité suffisante est collecté juste après les récoltes et en période
d’hivernage pour constituer le stock fourrager de l’année. Ce stock est complété par
des aliments minéraux et des médicaments
L’atelier d’embouche se fera suivant deux cycles de rotation de 30 et 20 taureaux
chacun. La première rotation permettra de cibler les périodes de fêtes musulmanes
notamment la fin du ramadan et les fêtes familiales. Les animaux ciblés sont des
mâles âgés de 3 à 5 ans qui seront en stabulation semi permanente pendant 120
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jours. Ces bovins ont un poids moyen à l’entrée de 150 kg variable entre 140 et 170 kg
(ISRA, 1996) auront un poids moyen final de 210 kg.
La seconde rotation cible la période du mois d’août coïncidant avec la fin des travaux
agricoles. Cette période est également très favorable à l’écoulement des bovins
ndama au niveau des marchés urbains comme celui de Dakar. Dans ce cas, il s’agit
d’une embouche déguisé en ciblant les bœufs de trait qui sont mis en condition et
vendus après les travaux agricoles.
Les bovins à emboucher seront nourris à l’étable avec une alimentation de base
constituée de réserves fourragères (paille de riz et foin fauché enrichi à l’urée)
complétée avec de la fane d’arachide, des sons de céréales et de la graine de coton.
La ration ciblée doit permettre d’assurer les besoins d’entretien et de croissance un
gain moyen quotidien de 500 g/j correspondant à un gain total de 60 kg.
Le personnel sera formé afin de lui doter des connaissances et savoirs faire
nécessaires pour une bonne conduite des activités d’élevage. Les animaux seront
vaccinés avant leur entrée à l’étable contre les maladies dominantes dans la zone.
Un déparasitage interne et externe sera effectué deux fois par an : en fin de saison
sèche et en fin de saison des pluies. Le suivi mensuel par FODDE permettra de
procéder aux diagnostics des différentes pathologies et à leur traitement.
Les activités maraîchère démarrent en fin mars par l’installation des pépinières de
diakhatu et de piments, après 40 jours passés en pépinières, la transplantation se
fait à compter du 10 mai, de même que le semis du gombo qui occupera à lui seul
5000 m2. Le diakhatu et le Piment sont plantés sur des surfaces de 2000m2 et enfin
l’oseille de guinée installée en même temps que les pépinières sur une surface de
1000m2.
Les agents chargés de la conduite des activités de maraîchage sont formés dans les
meilleures pratiques de mise en œuvre de cette activité la première année, un
recyclage est fait à la seconde année. Les formations pour les années suivantes se
font à la demande
Les activités maraîchères sont planifiées de manière à positionner l’offre en phase
avec les périodes de fortes demandes de ces produits sur les marchés de Kolda et
Ziguinchor.
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durée et plan d’action
A ceslepériodes,
Pour lesprix
piment, le prixdupassent généralement
kilogramme pour
qui se vend le gombo et leà diakhatu
habituellement de 100
500 F passe à F
1000 FCFA même plus. L’oseille de guinée dont les prix passent de 50 FCFA, le
kilogramme à 300 F/kgs.
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NB / le calendrier de production est unique et est pour les autres années la
répétition des actions de la première année sauf les investissements
2. Résultats escomptés
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2.1Résultats
Impactconcrets
escompté sur le(s) groupe(s) cible(s)
L’impact sur les groupes cibles se traduira par l’amélioration des pratiques et partant
l’accroissement de revenus pour le promoteur, les propriétaires de troupeaux de la
zone et les femmes actrices dans le maraîchage. Ce renforcement de capacités
entraînera l’adoption de nouveaux comportements en fonction de la demande du
marché. Il y a aussi la création de quelques emplois permanents et des emplois
temporaires au profit de la population locale.
Aussi, l’insémination bien que connue dans la zone, se fait de façon très lâche de
sorte que le regroupement de vaches inséminées en un lieu (50 vaches inséminés)
va amener sans conteste l’adoption de la pratique du fait de la présence de cas de
réussites (amélioration du gabarit des bêtes et de leur capacité à produire du lait).
ainsi les propriétaires de troupeaux auront tendance à inséminer davantage leurs
bêtes pour mieux les rentabiliser
D’autre part, l’embouche est une pratique courante mais qui se fait sur un ou deux
individus rarement plus. L’embouche groupée (plusieurs individus à la fois) de même
que la pratique de conservation du fourrage passeront plus facilement dans les
habitudes grâce au projet
Quand au promoteur et ses associés, le projet leur permettra non seulement d’avoir
plus de revenus pour satisfaire leurs besoins propres mais va servir d’exemple de
réussite et contribuer favorablement au retour de beaucoup d’émigrés qui seront
davantage convaincus des possibilités de réussite en restant sur place au pays. De
même, il va aussi inverser la tendance à l’émigration clandestine au moyen des
embarcations de fortunes et ainsi contribuer à épargner beaucoup de vies tout en
donnant au pays les moyens de son développement. D’autre part ce projet permettra
aux nombreuses femmes pratiquant le maraîchage de gagner plus d’argent, une
grande confiance en elles mêmes et en leurs possibilités et partant rendre possible
leur participation dans le processus de prise de décisions au sein de la communauté.
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2.3 Effets multiplicateurs 2.4 Viabilité
3000 kgs de diakatu, de la 1 à la 5ième année
ère
La production de lait sur toute l’année sera rendue possible et les éleveurs détenant
quelques vaches lac tantes choisiront de mettre à l’étable une ou deux pour assurer
une production en continue pour la famille et aussi pour le commerce.
Les activités maraîchères qui se font plus en saison, seront davantage développées
en culture décalée et ainsi produire en fonction de la demande du marché.
Toutes les actions du projet reposent sur des technologies simples facilement
réplicatives au sein de la communauté.
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5. LE DEMANDEUR
5.1 IDENTITÉ
SARA SEYDI
Dénomination juridique
complète :
Acronyme
(le cas échéant) :
Nationalité : SENEGALAISE
Numéro de TVA
(le cas échéant) :
No de téléphone : 996 12 73
No de fax : 996 14 48
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INFORMATIONS SUR FODDE
Présentation de FODDE
Date de Fondation : 20 / 12 / 1997 (reprise activités programme local de l’ONG
belge VREDESEILANDEN 1989 -1997)
Activités principales:Agriculture irriguée –Santé Communautaire, hygiène
assainissement –Hydraulique – Renforcement des capacités des populations –
Allégement des travaux des femmes
Affiliation à des réseaux ou plates formes : Membre du CONGAD - de la Cellule
régionale du CONGAD- de la Cellule de Coordination Inter-projet et ONG de la région
de Kolda – Membre de RESSIP (Réseau Santé Sida et Population)- Réseau SADIO
(réseau sous régional Sécurité alimentaire Développement Institutionnel et
organisationnel)
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Figure 1 : Organigramme de FODDE
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Pour la durabilité et la pérennisation de ses programmes sur le terrain FODDE
s’appuie sur l’expertise locale avec l’utilisation maximale des ressources humaines et
matérielles.
La structuration de FODDE comprend un conseil d’administration et un Secrétariat
Exécutif composé d’une équipe pluridisciplinaire. FODDE est présent dans plusieurs
réseaux dont certains agissent au niveau de la sous–région, grâce également à la
qualité de ses moyens informatiques et logistique.
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