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PFAS / E P

Projet d’une ferme Agropastorale


Au village de Sinthiang Ousmane

Dans le département de Kolda


Région de Kolda, Republique du Sénégal

(Soumis à l’appui financier de la coopération Française)

Porteur :
SARA SEYDI

Mai 2007

Promotion des Initiatives privées pour le retour au bercail 1


SOMMAIRE

PRÉSENTATION DU PROMOTEUR............................................................................................................................2

LE PROJET.............................................................................................................................................................3

1. DESCRIPTION..............................................................................................................................................3

1.1 Titre « Projet d’une ferme Agro pastorale ».........................................................3

1.2 Lieu : Au Sénégal, dans le département de Kolda , région de Kolda,...................3

1.3 Coût du projet et contribution de la coopération Française...................................3

1.4 Résumé....................................................................................................................3

1.5 Objectifs..................................................................................................................4

1.6 Justification.............................................................................................................4

1.7 Groupe cible, partenaires impliqués,........................................................................7

1.8 Méthodologie et moyens.........................................................................................9

1.9 Description détaillée des activités.........................................................................11

2. RÉSULTATS ESCOMPTÉS....................................................................................................................................1

2.1 Impact escompté sur le(s) groupe(s) cible(s)..........................................................1

2.3 Effets multiplicateurs..............................................................................................2

2.4 Viabilité...................................................................................................................2

3. BUDGET POUR LE PROJET............................................................................................................................2

5. LE DEMANDEUR 5.1 Identité................................................................................4

INFORMATIONS SUR FODDE................................................................................................................................5

Présentation de FODDE......................................................................................................5

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Présentation du promoteur

Statut juridique et motivations

Le promoteur du projet est Sarah Seydi, un Franco-sénégalais âgé de 57 ans,


originaire du village de Samtoulou dans la région de Kolda.

Sara Seydi vit actuellement en France ou, Il est ouvrier qualifié chez Ford
(Blanquefort- France) depuis son émigration en 1974. A présent, Il est en attente
d’une décision de mise en retraite anticipée.

Monsieur Seydi veut en effet se réinstaller dans son terroir à la fin de son contrat et
d’y créer une agro entreprise au village de Sinthiang ousmane où il bénéfice de 20
ha de terres déjà affectées.

L’entreprise agropastorale à créer, mènera des activités de productions laitière et


horticole avec application des techniques modernes. Ainsi, Sara seydi compte tirer
les leçons des échecs de ses investissements précédents dans le transport et le
commerce piloté à distance à partir de la France. Il compte ainsi lui même gérer cette
activité à plein temps avec l’appui de ces deux frères qui sont au niveau du village.

Expériences

Sara seydi, le promoteur du projet, ne possède pas d’expériences en matière


d’élevage moderne mais possède une trentaine de vache dans le troupeau familial
géré de manière traditionnelle.

Par contre, Monsieur Seydi a une expérience en gestion. En effet, avant son départ
en émigration, il a été gérant d’un commerce pendant une année à Dakar puis
chauffeur pendant 2 ans sur la ligne Dakar Kolda.

C’est pourquoi, Monsieur Seydi bénéficiera dans le cadre de son projet de l’appui de
l’IFAID Aquitaine et de l’ONG FODDE basée à Kolda.

Localisation du projet

Le projet sera installé dans le terroir du village de Sinthiang Ousmane située à mi


chemin à une quinzaine de Kilomètres entre Kolda et Diana Malari sur la route
nationale. Le site est très accessible par la route à partir de Kolda mais également
Ziguinchor (les deux villes capitales des régions du même nom).

Le site des 20ha est localisé à proximité du fleuve Casamance. Ce qui permettra de
d’obtenir facilement l’eau pour l’abreuvement des animaux et le maraîchage. Une
partie du terrain est localisée sur le plateau où seront installées les infrastructures et
la partie attenante au fleuve servira aux activités de maraîchage.

Promotion des Initiatives privées pour le retour au bercail 1


1.4
1.2
1.3 Résumé
Lieu :du
Coût Au1.5
projet
Sénégal,
Objectifs
et contribution
dans le département
de la coopération
de KoldaFrançaise
, région de Kolda,
1.1 Titre « Projet d’une ferme Agro pastorale »

LE PROJET

1. Description

Coût total du projet : 21 660 000 F CFA 33020 EUR

Montant demandé 17 328 000 F CFA 80 % du coût total Apport promoteur


à la Coopération 26 416 euros du projet 4 332 000 F CFA
Française 6604 euros

Le projet est une ferme agropastorale comprenant deux volets : un volet principal de
production animale et un volet secondaire de production horticole.

Le volet production animale comprend un atelier d’embouche bovine et un atelier de


production laitière. Le projet permettra d’emboucher et de mettre sur le marché 50
bovins à viande par année. L’activité de production laitière démarrera lors de la
première année avec un noyau de 15 vaches ndama. Cependant, les vaches
métisses qui seront issues de l’insémination artificielle ne pourront entrer en
production de lait qu’à partir de la cinquième année. L’activité maraîchère débutera
cinq (5) mois après le démarrage des activités de la composante élevage.
Les groupes cibles bénéficiaires du projet sont : (i) le promoteur et ses associés, la
population du village,( ii) les propriétaires de troupeaux (iii) les opérateurs
économiques (iv) les services étatiques, projets et ONGs d’appui sous la coordination
de l’ONG FODDE
La mise en ouvre de ce projet permettra d’atteindre son objectif global de création des
sources de revenus additionnelles et l’amélioration de la qualité de l’alimentation des
populations

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1.6 Justification

L’objectif global du projet est :

La création des sources de revenus additionnelles et l’amélioration de la qualité de


l’alimentation des populations

Le projet vise les trois objectifs spécifiques suivants :


 Contribuer à la satisfaction des besoins en protéines animales des
populations par la production et vente de bovins de boucherie et de produits
laitiers de qualité.
 Diversifier et générer des revenus additionnels pour le promoteur dans le
cadre de sa réinsertion professionnelle.
 Contribuer au développement des micro-entreprises et à la création d’emplois
dans le secteur agricole en milieu rural.

L’agriculture est un secteur stratégique pour le développement économique du


Sénégal. Les investissements dans ce secteur sont prioritaires comme le soulignent
la stratégie de croissance économique accélérée (SCA) ainsi que le document de
stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP). Dans cette optique, le gouvernement
du Sénégal ambitionne le développement de l’agriculture dans sa vision de lutte
contre la pauvreté. Dans la mise en œuvre de cette vision, le développement du
sous secteur élevage à travers sa modernisation occupe une place prépondérante.

En effet, les objectifs assignés au sous secteur de l’élevage dans le cadre de la


sécurité alimentaire, portent sur l'accroissement de la production et de
consommation de lait et de viande, la génération d'emplois et l'accroissement des
revenus en milieu rural.

En ce qui concerne le lait et les produits laitiers, le Sénégal fait partie des pays de
l’Afrique au Sud du Sahara dont le déséquilibre de l’offre par rapport à la demande est
très important. Les importations couvrent 60 % des besoins de consommation en lait
et ont atteint plus de 30 milliards FCFA de dépenses consacrés à l’achat de lait et
produits laitiers.
Des vaches sont mises en stabulation entravée pour leur permettre grâce à une
alimentation convenable de maintenir leur potentiel de production de lait sur toute
l’année. A partir de la quatrième années des produits issus de l’insémination artificielle
entrent en production avec de capacité moyenne de 10 litres jour contre 1.5litres pour
la vache Ndama. La semence de tarentaise sera utilisée du fait de ses bonnes
performances de production laitière en race pure et en croisement d’une part et d’autre
part ces génotypes sont rencontrés au niveau de certains producteurs dans la zone
d’implantation du projet et sont adaptés aux conditions d’élevage du milieu.

Pour la production de viande rouge, les bovins contribuent à 45 % de la fourniture


carnée des besoins globaux en viande au niveau national. Les importations pour
compléter l’offre ont connu une forte augmentation en passant de 180 tonnes en
1998 à 600 tonnes en 2002.

La demande en viande rouge des populations est très élevée et ne peut être
couverte par la production nationale. De ce fait des efforts importants sont à
consentir dans ce secteur en vue de maintenir par la modernisation des activités

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d’embouche le niveau actuel de viande rouge importé qui reste relativement faible
par rapport à la production locale contrôlée estimée à 43 130 tonnes en 2004 (Direl,
2004).

Le maintien du niveau des importation en viande rouge s’explique par ailleurs par la
forte augmentation des importations de viande blanche notamment les découpes de
poulet de 504 tonnes en 1996 à 16 600 tonnes en 2002 (Duteurtre et al., 2005). Ces
découpes de poulet constituent ainsi le principal produit concurrent de la viande
bovine.

La demande globale en viande s’accroît de plus en plus avec la croissance


démographique, l’urbanisation et les changements dans les modèles de
consommation alimentaire notamment le développement de la restauration hors
foyer.

C’est pourquoi, face à une forte demande sur les marchés nationaux, de
nombreuses initiatives sont en cours pour améliorer les niveaux de production et
contribuer à l’approvisionnement des marchés en produits laitiers et carnés. Les
actions portent sur l’amélioration des niveaux de production par la stabulation,
l’insémination artificielle, l’installation de fermes laitières dans les zones périurbaines,
la mise en place d’ateliers d’embouche bovine.
La production laitière au niveau des différents systèmes de production est saisonnière,
d’habitude, les bovins sont en liberté après la période d’hivernage. Elle est abondante
en saison des pluies tandis qu’en saison sèche la production est interrompue. Il s’y
ajoute la faiblesse des niveaux de production laitière des races locales avec 1 à 2 litres
pour la Ndama au Sud.
La mise en place d’ateliers de stabulation pour l’embouche bovine et l’élevage de
métis pourra permettre d’améliorer d’une manière significative les niveaux de
production obtenus avec les races locales et le système d’élevage extensif.

Le promoteur du projet compte ainsi contribuer à l’amélioration de l’offre en viande et


produits laitiers de qualité par la mise en place d’innovations centrées sur des
ateliers de stabulation.
La proximité de la clientèle constitue un atout important de ce projet (coûts de
commercialisation et de transaction pas trop élevé à cause de la proximité des
marchés). La ville de Kolda est ainsi le premier marché ciblé. Durant les fêtes de fin de
ramadan, Les autres pôles de consommation en viande les plus importants et proches
de la zone d’implantation du projet sont ceux de Ziguinchor. Le projet pourra
également ciblé les marchés de Dakar.

En effet, la ville de Dakar avec l’urbanisation galopante, l’évolution des modèles de


consommation notamment la consommation hors foyer constitue le plus important
pôle de la demande en viande du pays.
Pour le marché des viandes rouges, la viande bovine est plus accessible pour les
populations à revenus intermédiaires. Elle constitue 63 % de la production totale
contrôlée, la viande des petits ruminants généralement plus cher demeure un produit
de luxe et sa consommation est variable en fonction des revenus.
Le marché de la viande est très fortement segmenté avec des prix variant en fonction
des espèces, de l’origine, de la découpe (viande sans os ou avec os…).

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En dehors des variations liées à la saison, la période de la fin du ramadan et du
début de l’année musulmane (tamkharite) correspondent à des pics de la demande
en viande bovine. Les besoins en bovins embouchés s’étalent également au cours
de l’année avec les différentes cérémonies familiales mais également les cérémonies
religieuses, Le projet ciblera ainsi deux types de marché : le marché de proximité par
un approvisionnement régulier du marché de Kolda, celui de Ziguinchor en bovins de
qualité et à des prix concurrentiels et le marché de Dakar pendant le début
d’hivernage afin d’améliorer la disponibilité.

La contribution de la région de Kolda à l’approvisionnement en viande des marchés


est très appréciable. En 2002, les effectifs transférés pour abattage hors de la région
s’élèvent à 21992 bovins, 34388 ovins et 6396 caprins. Quant aux exportations en
direction des pays limitrophes, elles ont été de 3220 bovins, 3294 ovins, 4714
caprins et 1015 porcins (IRSV, Kolda, 2002). Ces effectifs représentent l’équivalent
de 6033 tonnes de viande destinées au marché national (Kolda, Dakar) et 450
tonnes exportées au niveau des pays limitrophes à la région.
Malgré la faible commercialisation de la production locale, la disponibilité per capita en
lait et produits laitiers a quant à elle connue une très forte évolution en baisse durant
les trente dernières années. Cette baisse s’est accentuée après la dévaluation du F
CFA de 1994. La consommation moyenne est passée de 51.7 kg/habitant/an en 1993
à 31.8 kg/habitant/an en 1995 selon les statistiques de la FAO.

Cette évolution est liée à la très forte demande en lait et produits laitiers des grands
centres urbains comme Dakar du fait de la forte urbanisation et du pouvoir d’achat
plus élevé des populations.

L’approvisionnement se fait essentiellement à partir du lait en poudre importé. En


1993, 40 % des importations de lait en poudre étaient vendus à Dakar aux
transformateurs et aux détaillants gérants de boutiques (Broutin et Diokhané, 2000).
Cette forte consommation du lait en poudre pourrait être liée à son utilisation
diversifiée et sa conservation plus facile.

Parmi les produits laitiers, le lait fermenté reconstitué à partir du lait en poudre est le
plus consommé. Le lait fermenté est plus ancré dans les habitudes de consommation
des populations avec une utilisation dans diverses occasions (baptême, restauration
rapide…).

Les prix élevés des produits laitiers locaux surtout à Dakar constituent également un
facteur expliquant l’utilisation plus importante de la poudre de lait. En équivalent litre
de lait, la poudre de lait demeure le produit le moins cher, 249 F CFA l’équivalent litre
contre 500 F CFA pour le lait cru. En 2007, le litre de lait frais est vendu au marché
de Kolda à 200 FCFA en hivernage et 250 FCFA hors saison. Ce qui le rend très
compétitive, parce que mieux apprécié par rapport au lait en poudre importé

Le principal marché visé durant les cinq premières années par le projet est celui de
Kolda. Il s’agit de développer une niche de marché de produits laitiers frais locaux en
mettant l’accent sur la qualité et l’origine. En fonction de l’évolution de la production,
le promoteur pourra envisager de mettre en place une laiterie pour la transformation
de la production.

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Quant à l’activité maraîchère, le projet visera les périodes de fortes baisse de l’offre
qui coïncident avec les 2/3 de l’hivernage (Juin juillet août). Période pendant laquelle,
l’offre en légumes au niveau des marchés de Kolda et Ziguinchor est quasi nulle. Le
projet mettra en place les cultures en début avril et ainsi avoir ses premières récoltes
en juillet. A une période où les prix des légumes de types africain passe du simple
au double voire triple. Les activités de maraîchage démarreront dés la première
année de vie du projet ; 5 mois après le début des activités d’élevage, ainsi les
matières organiques obtenues sont compostées et prêtes à l’utilisation au démarrage
des activités maraîchères. Ce qui constituera un parfait exemple d’intégration et un
cas de démonstration au bénéfice des populations dont la réplication dans leur
propre exploitation leur assurera un accroissement de revenus.

1.7 Groupe cible, partenaires impliqués,

1.7.1 Groupes cibles

Cibles directes

L’entreprise emploiera 6 personnes à plein temps 3 dans le volet élevage et 2 dans


celui du maraîchage et 1 coordinateur, Au total la cible directe du projet sera
constituée par les membres des familles des employés soit environ 50 personnes en
suivant un ratio de 8 personnes par ménage.

Cibles indirectes

Le projet servira d’exemple de micro entreprise et va positivement influencer les


propriétaires de troupeaux, les groupements de femmes actives dans les activités
maraîchères et se mènera avec l’implication des services étatiques, ONG et Projets
intervenant dans département de Kolda. A ce titre la population du département de
Kolda bénéficiaire des interventions des partenaires impliqués dans la mise en
œuvre du projet peuvent être considérée comme indirectement touchée.

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Figure 1 : Zone du projet

1.7.2 Structures impliquées


 l’IFAID Aquitaine

 Services déconcentrés de l’Etat : DRDR, Eaux et Forêts, élevage, le


service régional du commerce

 Collectivités locales : Conseil régional (ARD),

 Services parapublics : ISRA, ANCAR

 Les ONG intervenant dans le domaine de l’élevage et du maraîchage

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1.8 Méthodologie et moyens

La méthodologie de mise en œuvre repose sur le partenariat qui permet aux acteurs
du projet de bénéficier d’un accompagnement et la maîtrise des techniques et
technologies au fil du temps. Le projet fera appel à des prives pour la mise en œuvre
de certaines infrastructures requérant une expertise et un professionnalisme hors de
portée des possibilités des acteurs de l’entreprise.

La mise en œuvre des activités s’effectuera sous la responsabilité du promoteur qui


fera appel à des services de privés en cas de besoin et sous la coordination de
l’ONG FODDE

Le personnel du projet sera composé de :


 Un Directeur de la ferme responsable moral du projet
 Quatre techniciens ayant acquis des expériences en matière d’agriculture et
d’élevage ou des personnes de confiance soutenues par des techniciens
expérimentés
 Un gardien chargé de la sécurité de la ferme dans son intégralité

Le projet est une ferme agropastorale comprenant deux volets : un volet principal de
production animale et un volet secondaire de production horticole. L’aménagement
de la ferme se fera de façon progressive en fonction des activités.

La ferme sera aménagée sur une superficie de 5 hectares durant les cinq premières
années avec une possibilité d’extension en fonction des performances techniques et
économiques.

Pour le volet production horticole, il s’agira de mettre en place à partir de la première


année, un périmètre maraîcher de 10 000 m2 installée en bordure du fleuve, irrigué
avec l’eau tirée d’un puits amélioré d’une profondeur maximum de 10 m du fait de la
proximité du fleuve.

Deux bassins surélevés d’une capacité de 13 000 litres chacun sont construits et
approvisionnés en eau du puits par une motopompe,. Chacun des bassins
alimentent sur une ligne trois autres bassins d’une capacité de 5000 litres, alignés
tous les 25 centimètres à partir desquels l’eau est recueillie pour l’irrigation des
planches.

Deux employés seront nécessaires pour s’occuper de l’entretien des planches et au


besoin sont aidés par des journaliers pour les activités à forte main d’oeuvre
(exemple sarclo-binage, récolte etc.).

Tout le périmètre est protégé par une ligne de plants d’anacardiers pour consolider et
protéger le domaine et les cultures maraîchères mises en place.

Le volet production animale comprend un atelier d’embouche bovine et un atelier de


production laitière.

L’embouche sera l’activité de base durant les cinq premières années. Le projet
permettra une production de 50 bovins à viande par année. La production se fera
selon deux cycles de production. Le premier cycle de production cible en priorité les

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fêtes de fin du ramadan et la vente occasionnelle lors de fêtes familiales. Le second
cycle de production porte sur une embouche déguisée et se fera en saison des
pluies. Il s’agira de cibler les bœufs de trait qui seront achetés à la fin des travaux
agricoles (labour, semis) et commercialisés au niveau de Dakar.

L’activité de production laitière démarrera lors de la première année avec les vaches
ndama. Cependant, les vaches métisses qui seront issues de l’insémination
artificielle ne pourront entrer en production qu’à partir de la quatrième année. Ces
deux options complémentaires de production permettront :
i) le maintien et l’amélioration de la production laitière de saison sèche par la
stabulation des femelles ndama en lactation chaque année ;
ii) l’augmentation des quantités de lait obtenu par l’élevage de métis F1 issus de
croisement entre les races ndama et tarentaise.

En effet, en milieu villageois, les productions laitières moyennes journalières


extraites rapportées sont très faibles de 0.7 à 2 litres avec de fortes variations en
fonction de la saison et du mode de conduite. Cette production obtenue en saison
des pluies est par contre arrêtée durant la saison sèche pendant une durée de sept
mois. Ce projet d’amélioration de la production laitière va ainsi contribuer non
seulement à maintenir le niveau de production laitière mais à l’augmenter pendant
toute l’année.

La production se fera avec un noyau de production de 15 vaches qui seront


inséminées avec la semence de tarentaise. Le choix de la tarentaise s’explique par
son gabarit plus proche de la ndama ce qui permet de réduire les risques de
mortalité liés aux poids des produits mais également par sa rusticité et son bon
niveau de production laitière. La production laitière des vaches ndama en moyenne
de 1.5 litres/j de lait de la première à la quatrième année sera ainsi améliorée à partir
de la cinquième année avec l’entrée en production des produits métis avec une
moyenne de 10 litres/j.

Les infrastructures (Figure 1) à mettre en place sont l’étable, l’aménagement de deux


puits, les locaux techniques et de gestion, la clôture du périmètre maraîcher, la
plantation d’une ceinture verte d’anacardiers pour la protection du domaine.
L’étable sera cimentée avec un abri à double pente en tôles ondulées. Elle
comprendra trois compartiments situés de chaque côté de la longueur. Chaque
compartiment est bordé par une aire d’exercice abritant un abreuvoir.

Le premier compartiment est celui du noyau de production laitière. Il comprend deux


box : un pour les vaches suitées avec un espace d’isolement des veaux avant la
traite, un box servant de salle de traite. Le second compartiment comprend un box
pour les veaux sevrés. Le troisième compartiment sert d’atelier d’embouche des
taureaux.

Chaque compartiment comprend une mangeoire disposée de chaque côté de la


longueur. La superficie par animal dans l’aire couverte est de 5 m² par bovin et 6 m²
dans l’aire d’exercice. La superficie de l’étable est de 100 m² tandis que chaque aire
de divagation a une superficie de 200 m². L’étable sera isolée par une clôture en mur
bordée par une plantation d’arbres.

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1.9 Description détaillée des activités
Les locaux techniques comprennent deux magasins dont un pour le stockage des
fourrages et un pour les autres intrants et les matériels, un bureau pour la gestion,
une chambre pour le gardien.

Les équipements nécessaires sont constitués de quatre brouettes, quatre fourches


pour l’alimentation des animaux, deux fauchons et deux faucilles pour la constitution
de réserves fourragères, des cordes et une charrette bovine, des tank à lait pour la
collecte et le transport, une (1) motopompe, du petit matériel (seaux, tuyau), 10
arrosoirs, 4 pelles, 3 râteaux.

Le personnel impliqué dans la conduite des activités de la ferme sera au nombre de


six, deux bouviers pour l’alimentation des animaux, l’entretien des locaux et la traite,
un gardien pour la sécurité du domaine, un responsable de la gestion administrative
et chargé de la commercialisation et deux chargés des activités maraîchères.

Le projet bénéficiera de l’appui accompagnement de l’ONG FODDE dans le cadre


d’un contrat de prestations de services pour le suivi zootechnique et sanitaire du
troupeau, la formation et l’appui à l’organisation et la commercialisation.

Le suivi zootechnique et sanitaire sera bihebdomadaire durant les trois premiers


mois du projet puis mensuel du quatrième au douzième mois. Les formations qui
porteront sur les techniques d’alimentation, la santé, la gestion financière et
comptable ainsi que la planification et l’organisation des activités de la ferme se
feront durant les trois premiers mois. Des sessions de recyclage se feront en fonction
des contraintes observées et des nouvelles activités mises en place.

Cette option de planification de la production permettra ainsi d’amortir une partie des
investissements mais également de maîtriser la gestion technique et financière avant
de développer d’autres activités de diversification après les cinq premières années
du projet.

Les activités principales du projet sont :

A.1. Choisir les sujets du noyau de vaches laitières


A.2. effectuer l’insémination de vaches Ndama
A.3. construire les locaux
A.4. Foncer deux puits
A.5. Mettre en place des Infrastructures et certains équipements
A.6. conduire les activités d’embouche
A.7. conduire les activités de production laitière
A.8. Former le personnel pour le suivi zootechnique
et sanitaire
A.9. former le personnel sur les meilleures pratiques en culture maraîchère
A.10. assurer le suivi évaluation du projet

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Description détaillée des activités

A.1. Choisir les sujets du noyau de vaches laitières

Pour la production laitière, 15 vaches ndama prélevées parmi les 50 vaches du noyau
sont sélectionnées mises en stabulation pour assurer la production pendant les sept
premiers mois de lactation. Ces vaches sont choisies sur la base de leur capacité
physique et de production de lait par rapport au reste du troupeau. Ces vaches
assureront une production journalière moyenne de 30 litres jour
à partir de la quatrième année 16 métis F1 croisés tarentais ndama entrent en
production ce qui va sensiblement améliorer l’offre en lait qui passe à la cinquième
année de 30 litres à 190 litres jour. Les vaches inséminées sont celles appartenant au
promoteur complétées par celles de ses associés.

A.2. effectuer l’insémination de vaches Ndama


Il s’agira à partir de la première année d’inséminer 50 vaches ndama permettant ainsi
avec un taux de reproduction de 80 % et un sexe ratio de 50 % de disposer d’un
noyau de vaches laitières métis F1 en production d’au moins de 16 vaches à partir de
la cinquième année. L’utilisation de l’insémination artificielle permettra d’obtenir des
produits croisés qui seront nés sur place et vont s’adapter aux conditions avant leur
entrée en production. La semence de tarentaise sera utilisée du fait de ses bonnes
performances de production laitière en race pure et en croisement.

L’option retenue est une reproduction regroupée avec utilisation des chaleurs
synchronisées. La reproduction est organisée sur 8 semaines avec un double
passage d’insémination. Ce système permet un regroupement de la période de
production. Tous les autres mâles seront isolés pour éviter le contact avec les
femelles. Les produits croisés mâles seront également isolés au sevrage avec les
taureaux d’embouche, nourris à l’étable puis vendus à l’âge de trois ans.

A.3. construire les locaux

Une étable sera construite et entretenue par le personnel du projet qui assure aux
animaux des conditions optimales de production. L’étable sera cimentée avec un abri
à double pente en tôles ondulées. Elle comprendra trois compartiments situés de
chaque côté de la longueur. Chaque compartiment est bordé par une aire d’exercice
abritant un abreuvoir. Le premier compartiment est celui du noyau de production
laitière. Il comprend deux box : un pour les vaches suitées avec un espace
d’isolement des veaux avant la traite, un box servant de salle de traite. Le second
compartiment comprend un box pour les veaux sevrés. Le troisième compartiment
sert d’atelier d’embouche des taureaux. Chaque compartiment comprend une
mangeoire disposée de chaque côté de la longueur. La superficie par animal dans
l’aire couverte est de 5 m² par bovin et 6 m² dans l’aire d’exercice. La superficie de
l’étable est de 100 m² tandis que chaque aire de divagation a une superficie de 200
m². L’étable sera isolée par une clôture en mur bordée par une plantation d’arbres.

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Figure 1 : Plan de masse de l’étable

Local de Aire couverte


gestion

Magasin
Aire Local des Local
découverte taurillons d’embouche
et génisses

Local
gardien

A.4. Foncer deux puits

Les deux puits à foncer serviront l’un pour l’abreuvement du bétail et le second pour
l’irrigation du périmètre maraîcher. Un appel d’offres restreint sera lancé et un
puisatier expérimenté détenant la meilleure offre, technique et financière sera
sélectionné pour réaliser les travaux sur une période de trois mois. Le contrôle de la
qualité s’effectuera par le service régional de l’hydraulique de Kolda.

A.5. Mettre en place des Infrastructures et certains équipements

La ferme sera aménagée sur une superficie de 5 hectares durant les cinq premières
années avec une possibilité d’extension en fonction des performances techniques et
économiques.
Les infrastructures (Figure 1) à mettre en place sont une étable, deux puits, les
locaux techniques et de gestion dont deux magasins un pour le stockage des
fourrages et un pour les autres intrants et les matériels, un bureau pour la gestion,
une chambre pour le gardien.
Les équipements nécessaires sont constitués de quatre brouettes, quatre fourches
pour l’alimentation des animaux, deux fauchons et deux faucilles pour la constitution
de réserves fourragères, des cordes et une charrette bovine, des tank à lait pour la
collecte et le transport, du petit matériel (seaux, tuyau, )., une motopompe, 10
arrosoirs, 4 pelles , 3 râteaux,

A.6. conduire les activités d’embouche

Le fourrager en quantité suffisante est collecté juste après les récoltes et en période
d’hivernage pour constituer le stock fourrager de l’année. Ce stock est complété par
des aliments minéraux et des médicaments
L’atelier d’embouche se fera suivant deux cycles de rotation de 30 et 20 taureaux
chacun. La première rotation permettra de cibler les périodes de fêtes musulmanes
notamment la fin du ramadan et les fêtes familiales. Les animaux ciblés sont des
mâles âgés de 3 à 5 ans qui seront en stabulation semi permanente pendant 120

12
jours. Ces bovins ont un poids moyen à l’entrée de 150 kg variable entre 140 et 170 kg
(ISRA, 1996) auront un poids moyen final de 210 kg.
La seconde rotation cible la période du mois d’août coïncidant avec la fin des travaux
agricoles. Cette période est également très favorable à l’écoulement des bovins
ndama au niveau des marchés urbains comme celui de Dakar. Dans ce cas, il s’agit
d’une embouche déguisé en ciblant les bœufs de trait qui sont mis en condition et
vendus après les travaux agricoles.
Les bovins à emboucher seront nourris à l’étable avec une alimentation de base
constituée de réserves fourragères (paille de riz et foin fauché enrichi à l’urée)
complétée avec de la fane d’arachide, des sons de céréales et de la graine de coton.
La ration ciblée doit permettre d’assurer les besoins d’entretien et de croissance un
gain moyen quotidien de 500 g/j correspondant à un gain total de 60 kg.

A.7. conduire les activités de production laitière

Pour la production laitière, il y aura les 15 vaches ndama de la première à la


quatrième année et en cinquième année en plus des vaches ndama, s’y ajouteront,
16 métis F1 croisés tarentais ndama.
Les femelles en lactation et leurs produits sont nourris en saison sèche à l’étable avec
une alimentation de base constituée par les réserves fourragères (paille de céréales et
foin fauché et stocké) complétée avec de la fane d’arachide, les sous produits de
récolte (sons de céréales) et la graine de coton. Les besoins d’entretien et de lactation
d’une vache laitière de 300 kg sont de 8.3 UF, 1.1 kg de MAD, 60 g de calcium et 45 g
de phosphore.

A.8. Former le personnel pour le suivi zootechnique


et sanitaire

Le personnel sera formé afin de lui doter des connaissances et savoirs faire
nécessaires pour une bonne conduite des activités d’élevage. Les animaux seront
vaccinés avant leur entrée à l’étable contre les maladies dominantes dans la zone.
Un déparasitage interne et externe sera effectué deux fois par an : en fin de saison
sèche et en fin de saison des pluies. Le suivi mensuel par FODDE permettra de
procéder aux diagnostics des différentes pathologies et à leur traitement.

A.9. former le personnel sur les meilleures pratiques en culture maraîchère

Les activités maraîchère démarrent en fin mars par l’installation des pépinières de
diakhatu et de piments, après 40 jours passés en pépinières, la transplantation se
fait à compter du 10 mai, de même que le semis du gombo qui occupera à lui seul
5000 m2. Le diakhatu et le Piment sont plantés sur des surfaces de 2000m2 et enfin
l’oseille de guinée installée en même temps que les pépinières sur une surface de
1000m2.
Les agents chargés de la conduite des activités de maraîchage sont formés dans les
meilleures pratiques de mise en œuvre de cette activité la première année, un
recyclage est fait à la seconde année. Les formations pour les années suivantes se
font à la demande
Les activités maraîchères sont planifiées de manière à positionner l’offre en phase
avec les périodes de fortes demandes de ces produits sur les marchés de Kolda et
Ziguinchor.

13
durée et plan d’action

A ceslepériodes,
Pour lesprix
piment, le prixdupassent généralement
kilogramme pour
qui se vend le gombo et leà diakhatu
habituellement de 100
500 F passe à F
1000 FCFA même plus. L’oseille de guinée dont les prix passent de 50 FCFA, le
kilogramme à 300 F/kgs.

A.10. assurer le suivi évaluation du projet

La mise en œuvre de ce projet et la réalisation de ses objectifs se feront en


s’appuyant sur un système de suivi impliquant plusieurs acteurs partenaires.
Le suivi sera assuré par l’ONG FODDE dans le cadre d’un contrat de prestations de
services, avec l’implication d’autres partenaires selon leurs spécificités en ce qui
concerne : le suivi zootechnique et sanitaire du troupeau, la formation et l’appui à
l’organisation et la commercialisation.
Le suivi zootechnique et sanitaire sera bihebdomadaire durant les trois premiers mois
du projet puis mensuel du quatrième au douzième mois.
Les suivis zootechnique et sanitaire ainsi que de la gestion seront réalisés par l’ONG
FODDE selon un rythme bimestriel durant les trois premiers mois de mise en place du
projet et selon un rythme mensuel du quatrième au douzième mois. Au delà de la
première année, le promoteur pourra solliciter l’ONG pour des appuis ponctuels. Le
travail de supervision portera sur un appui conseil et des formations pour le promoteur
et le personnel de la ferme sur les techniques de confection des étables, la constitution
de réserves fourragères, la conduite de la stabulation.
L’évaluation interne se fera sous forme d’autoévaluation à travers des rencontres
semestrielles de bilan des activités.

 La durée du projet sera de 60 mois.

 Date de démarrage prévue : 01/11/2007

14
NB / le calendrier de production est unique et est pour les autres années la
répétition des actions de la première année sauf les investissements

Tableau 1 : Calendrier de production

Activités Période (en mois)


1 2 3 4 5 6
Construire les locaux * * * *
Mettre en place des équipements * * *
Foncer deux puits * * * *
Constituer le stock fourrager * * *
Acheter les intrants (aliment, médicaments, semence etc ;) * * * * *
Choisir les sujets du noyau de vaches laitières * *
Effectuer l’Insémination des vaches * *
Produire et Commercialiser le lait * * *
Commercialiser les sujets embouchés et taurillons réformés *
Conduire les activités d’embouche * * *
Conduire les activités de production laitière * * * * * *
Former le personnel pour le suivi zootechnique *
et sanitaire
Former le personnel sur les bonnes pratiques maraîchère * *

2. Résultats escomptés

15
2.1Résultats
Impactconcrets
escompté sur le(s) groupe(s) cible(s)

R1. Les revenus du promoteur et de ses associés sont améliorés


R2. Les techniques d’embouches sont maîtrisées
R3. L’élevage en étable entravé est maîtrisé
R4. Les meilleures pratiques de maraîchage sont connues et appliquées
R5. L’alimentation des populations est améliorée
R6. Le périmètre de la ferme est planté d’anacardes

L’impact sur les groupes cibles se traduira par l’amélioration des pratiques et partant
l’accroissement de revenus pour le promoteur, les propriétaires de troupeaux de la
zone et les femmes actrices dans le maraîchage. Ce renforcement de capacités
entraînera l’adoption de nouveaux comportements en fonction de la demande du
marché. Il y a aussi la création de quelques emplois permanents et des emplois
temporaires au profit de la population locale.

La forte demande en période de baisse nette de l’offre entraîne du coup la flambée


des prix. Ce qui accroît les revenus et est un gage de succès et de pérennité du
projet

Aussi, l’insémination bien que connue dans la zone, se fait de façon très lâche de
sorte que le regroupement de vaches inséminées en un lieu (50 vaches inséminés)
va amener sans conteste l’adoption de la pratique du fait de la présence de cas de
réussites (amélioration du gabarit des bêtes et de leur capacité à produire du lait).
ainsi les propriétaires de troupeaux auront tendance à inséminer davantage leurs
bêtes pour mieux les rentabiliser

D’autre part, l’embouche est une pratique courante mais qui se fait sur un ou deux
individus rarement plus. L’embouche groupée (plusieurs individus à la fois) de même
que la pratique de conservation du fourrage passeront plus facilement dans les
habitudes grâce au projet

Quand au promoteur et ses associés, le projet leur permettra non seulement d’avoir
plus de revenus pour satisfaire leurs besoins propres mais va servir d’exemple de
réussite et contribuer favorablement au retour de beaucoup d’émigrés qui seront
davantage convaincus des possibilités de réussite en restant sur place au pays. De
même, il va aussi inverser la tendance à l’émigration clandestine au moyen des
embarcations de fortunes et ainsi contribuer à épargner beaucoup de vies tout en
donnant au pays les moyens de son développement. D’autre part ce projet permettra
aux nombreuses femmes pratiquant le maraîchage de gagner plus d’argent, une
grande confiance en elles mêmes et en leurs possibilités et partant rendre possible
leur participation dans le processus de prise de décisions au sein de la communauté.

 50 Bœufs embouchés et vendus par an


 15 vaches sélectionnées pour la production laitière
 30 litres de lait produit par jour de la 1ère à la 4ième année
 190 litres de lait produit par jour à la 5ième année
 50 vaches inséminées
 16 vaches métisses sélectionnées pour la production laitières
 10 000 kgs de gombo produits de la 1ère à la 5ième année

16
2.3 Effets multiplicateurs 2.4 Viabilité
 3000 kgs de diakatu, de la 1 à la 5ième année
ère

 1000 kgs de piment, de la 1ère à la 5ième année


 200 kgs feuilles par semaine pendant 2 mois (1600 kgs)
 20 personnes formées (10 pour le suivi zootechnique dont 3 femmes et 10
personnes sur les techniques maraîchères dont 7 femmes)

Le projet en améliorant le système d’élevage et au vu des bénéfices tirés va


s’accroître et servir d’exemple dans la région, ce qui entraîne la multiplication de
projets de ce type dans son espace de réalisation et au-delà. Par exemple
l’embouche est faite désormais de façon professionnelle et rapporte plus d’argent.
De ce fait les éleveurs qui avaient l’habitude d’emboucher 1 ou 2 bêtes vont passer
plus facilement à plus de sujets à emboucher par an.

La production de lait sur toute l’année sera rendue possible et les éleveurs détenant
quelques vaches lac tantes choisiront de mettre à l’étable une ou deux pour assurer
une production en continue pour la famille et aussi pour le commerce.

Les activités maraîchères qui se font plus en saison, seront davantage développées
en culture décalée et ainsi produire en fonction de la demande du marché.

Toutes les actions du projet reposent sur des technologies simples facilement
réplicatives au sein de la communauté.

Les activités du projet se justifient par :


(i) une forte rentabilité sur le plan économique un TRI égale à 24%,
(ii) leur accessibilité au plus grand nombre dont les femmes et les jeunes,
(iii) l’impact positif sur l’environnement.
Pour ce dernier aspect, la matière organique contribue à fertiliser le sol et à le
rendre plus apte à exprimer son potentiel de production ce qui est un moyen de
sauvegarde de la biodiversité.

A la fin des cinq premières années, le projet sera à mesure de s’autofinancer et de


s’agrandir grâce aux bénéficies tirées et surtout à une bonne maîtrise du marché.
Par ailleurs, le projet est de petite taille et couvrira à peine la demande au niveau
des marchés de Ziguinchor et Kolda ; de plus Kolda abrite le grand pôle commercial
qu’est devenu le marché hebdomadaire sous régional de Diaobé qui accueille des
commerçants de tout le pays et ceux de la sous région..

3. Budget pour le projet

Voir document Excel attaché

4. Sources de financement escomptées

La source de financement escomptée est la coopération Française

17
18
5. LE DEMANDEUR

5.1 IDENTITÉ

SARA SEYDI
Dénomination juridique
complète :

Acronyme
(le cas échéant) :

Nationalité : SENEGALAISE

Statut juridique : EXPATRIE

Numéro de TVA
(le cas échéant) :

Adresse officielle : En France


Au Sénégal :
Adresse postale :

Personne de contact SEYDOU WANE


pour le projet proposé :

No de téléphone : 996 12 73

No de fax : 996 14 48

Courrier électronique : fodde@sentoo.sn

Site internet : www.fodde.org

19
INFORMATIONS SUR FODDE

Nom complet: Forum pour un Développement Durable Endogène


Nom en abrégé: FODDE
Adresse: Saré Moussa, Kolda
BP 78
Téléphone: 996 12 73
Fax: 996 14 48
Email: fodde@sentoo.sn
Page Web: www.fodde.org
Structure sur place
Kolda/Sénégal
à:
Adresse: Saré Moussa, Kolda,
BP 78
Téléphone: 996 12 73
Fax: 996 14 48
Email: fodde@sentoo.sn

Relations bancaires de FODDE


Bénéficiaire: FODDE – ASSOCIATION
Relations
Société Générale de Banques au Sénégal, agence de Kolda
bancaires:
Code bancaire: K0011
Numéro de compte: 1400 145006/7
IBAN: K0011 06046 14001450067 27
BIC:

Présentation de FODDE
Date de Fondation : 20 / 12 / 1997 (reprise activités programme local de l’ONG
belge VREDESEILANDEN 1989 -1997)
Activités principales:Agriculture irriguée –Santé Communautaire, hygiène
assainissement –Hydraulique – Renforcement des capacités des populations –
Allégement des travaux des femmes
Affiliation à des réseaux ou plates formes : Membre du CONGAD - de la Cellule
régionale du CONGAD- de la Cellule de Coordination Inter-projet et ONG de la région
de Kolda – Membre de RESSIP (Réseau Santé Sida et Population)- Réseau SADIO
(réseau sous régional Sécurité alimentaire Développement Institutionnel et
organisationnel)

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Figure 1 : Organigramme de FODDE

Description sommaire de la structure sur place : le Forum pour un


Développement Durable Endogène (FODDE) est une Association constituée en
décembre 1997. Il est le fruit d’un processus de collaboration entamé depuis 1990
entre des femmes, des hommes et des ONG engagés dans la bataille du
développement, dans le cadre du programme de l’Ong Belge Vredeseilanden. Sa
mission est d’oeuvrer au renforcement des capacités individuelles et
communautaires pour un développement durable endogène dans une Afrique
orientée vers la paix et l'intégration, pour un monde d'équité, de solidarité,
respectueux de l'identité culturelle de chacun. FODDE intervient au Sénégal et dans
la sous région dans :
- Le renforcement des capacités des populations à s’organiser et à gérer leurs
activités ;
- La promotion de l’auto développement des populations locales ;
- Le développement de relations de solidarité Nord/Sud et Sud/Sud.
Aujourd’hui elle a capitalisé un savoir-faire et s’est faite une référence dans les
domaines dans lesquels elle intervient. Son action s’est traduite par un impact sur les
populations des zones d’intervention, comme entre autres :
- l’appropriation de systèmes de production ;
- le développement d’organisations de gestion des actions d’auto
développement ;
- l’amélioration de la situation alimentaire ;
- la diversification des sources de revenu et leur augmentation ;
- l’appropriation des approches méthodologiques ;

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Pour la durabilité et la pérennisation de ses programmes sur le terrain FODDE
s’appuie sur l’expertise locale avec l’utilisation maximale des ressources humaines et
matérielles.
La structuration de FODDE comprend un conseil d’administration et un Secrétariat
Exécutif composé d’une équipe pluridisciplinaire. FODDE est présent dans plusieurs
réseaux dont certains agissent au niveau de la sous–région, grâce également à la
qualité de ses moyens informatiques et logistique.

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