Vous êtes sur la page 1sur 26

Montage financier d’un projet

I. ETUDES FINANCIERES

 Cf première partie
II. MODES DE FINANCEMENT
Autofinancement

L'autofinancement est le financement d'un investissement par des moyens


internes. La capacité d'autofinancement est égale au montant dégagé, pour
financer des investissements.

La capacité d'autofinancement peut être augmenter en faisant appel à de


nouveaux actionnaires qui entreront dans le capital si c’est une entreprise.

Cette opération conduira à une dilution du pouvoir des actionnaires actuels et,
si elle se renouvelle, à la prise de contrôle de l'entreprise par ces nouveaux
acteurs. De plus, une augmentation de capital n'est envisageable que pour une
entreprise en bonne santé, très peu d'actionnaires (sauf pour des raisons
stratégiques) n'entreront dans le capital d'une entreprise en difficulté.
II. MODES DE FINANCEMENT
Emprunt

Il consiste à trouver des capitaux auprès de tiers, pour une durée déterminée.
L'emprunt peut être souscrit auprès d'un organisme financier (banque,
organisme de crédit, ...) et peut être soumis à des conditions (garanties, ...).

L'emprunt peut également être souscrit auprès d'autres agents économiques


(emprunt obligataire), il consistera alors à proposer au public, des obligations
à rendement déterminé, pour une durée déterminée.

Les obligations sont généralement émises par des grandes entreprises qui
présentent des garanties suffisantes pour obtenir la confiance du public.
II. MODES DE FINANCEMENT
Le crédit-bail (aussi appelé leasing en anglais)

C'est un crédit permettant l'acquisition d'un bien en échange de


redevances (loyer) et avec option d'un droit de propriété à l'échéance
(option de rachat).

Le système est particulièrement utilisé pour l'achat de véhicules, le


matériel informatique et industriel, notamment parce que ce type de
contrat permet d'inclure des garanties de maintenance et le financement
de la TVA.
Le crédit-bail permet aux entreprises et aux particuliers de disposer de
biens, sans s'endetter, en présentant un bilan équilibré
II. MODES DE FINANCEMENT
Subventions
il existe une multitudes d'aides publiques ou subventions susceptibles
d'accompagner un projet d'investissement. Ces aides évoluent dans le temps
et l'espace ; une veille réglementaire est donc nécessaire.
Ces aides peuvent être déclinées selon leurs origines :
-Les aides locales (communes, départements, régions)
-Les aides de l'état prennent des formes voisines de celles des collectivités
territoriales, mais comportent des aides spécifiques notamment pour les projets
innovants (crédit d'impôt recherche, aides à l'innovation, ...) ainsi que pour le
recrutement de certaines catégories de personnels.
- Les autres aides (Union Européenne), peuvent compléter les aides
précédentes dans des circonstances précises. Les financements possibles
sont accessibles par le lien suivant
II. MODES DE FINANCEMENT
Maturation d’un projet / financement par le PTIP

NATIONAL MINISTERE
 DOCUMENT
 PSE POLITIQUE SECTORIEL
Planification  Projets et réformes (Ex: LPS) MLT
prioritaires  PLAN D’ACTIONS
SECTORIELS
 PROGRAMMATION:  PROGRAMMATION:
Programmation Triennal
DPBEP DPPD
 BUDGETISATION :  BUDGETISATION :
Projet de loi de finances Projet de loi de finances
Budgétisation
dont PAP dont PAP
et Suivi  Suivi-Evaluation : Loi de  Suivi-Evaluation : Loi de Annuel
évaluation
règlement dont règlement dont Rapports
Rapports annuels de annuels de performance
performance (RAP) (RAP)
L’évaluation ex-anté est conduite la soumission du
projet et devrait présenter les éléments suivants :

l’articulation et la cohérence entre l’objectif global, les


objectifs stratégiques, les RI, les activités et les intrants;
l’existence et la pertinence des indicateurs de suivi, de
résultat et d'impact pour chaque niveau d'intervention ;
la fiabilité du degré de chiffrage des objectifs (réalisable
et atteignable dans les délais prévus);

MASTER II ESMP 2016


II. MODES DE FINANCEMENT
PPP
DEFINITION
 Capitaliser une somme, c’est renoncer à le percevoir. Il devient alors capital et
productif à son tour de revenus pour les périodes suivantes.
 La capitalisation permet de déterminer la valeur future d’une somme.
 Actualiser une somme future, c’est déterminer sa valeur d’aujourd’hui, que l’on
appelle valeur actuelle, compte tenu de l’exigence de rentabilité de
l’investisseur.
 L’actualisation, en calculant la valeur actuelle de toute somme future, permet
de rendre comparables des flux qui ne sont pas perçus à la même date.

11
La capitalisation
La capitalisation repose sur la technique des intérêts
composés :

est la valeur initiale du placement, t le taux de


placement, n la durée du placement en années.

 est le coefficient de capitalisation.

12
L’actualisation
L’actualisation est l’inverse de la capitalisation, c’est
chercher la valeur d’aujourd’hui d’une somme future

 est le coefficient d’actualisation.

NB:
 Tout calcul financier précis exige de tenir compte des flux au
moment où ils sont effectivement touchés, et non pas au moment
où ils sont acquis ou dus.

13
Le prix du temps
Actualisation et capitalisation sont les deux faces d’un
même phénomène : le prix du temps.

14
L’évolution de la valeur actuelle nette en fonction du taux d’actualisation nous
montre qu’il existe en général un taux d’actualisation qui annule la VAN.

On appelle taux de rentabilité actuariel (TRA) le taux d’actualisation qui annule


la valeur actuelle nette.

Dans l’investissement industriel celui-ci pourra être remplacé par le TRI (Taux
de rendement interne), ces deux termes recouvrant le même concept, l’un
s’adressant aux titres financiers, l’autre aux investissements industriels.

15
On utilise la formule de calcul de la VAN en en changeant l’inconnue. On
cherche en effet le taux t tel que:

VAN = 0, soit = V0

Autrement dit le taux de rentabilité actuariel d’un titre est celui pour lequel
la valeur du marché de ce titre est égale à la valeur actuelle de ses flux futurs.

C’est un critère de choix des investissements car si le taux de rentabilité


actuariel est supérieur au taux de rentabilité exigé par l’investisseur, ce
dernier se portera acquéreur du titre. Dans le cas contraire la vente s’impose.

Un investissement dans un titre financier est rentable lorsque son taux de


rentabilité actuariel est supérieur ou égal au taux de rentabilité exigé par
l’investisseur. Il n’est pas assez rentable lorsque son taux de rentabilité est
inférieur au taux exigé par l’investisseur.

16
Les limites
La VAN et le taux de rentabilité actuariel conduisent aux mêmes décisions lorsqu’il
s’agit simplement de savoir si un investissement peut être entrepris ou non.
En revanche, le problème est différents lorsqu’il faut choisir entre plusieurs titres
financiers, ce qui est souvent le cas dans la pratique. On analyse des titres avec des
échéanciers de flux différents et la décision à prendre n’est pas d’acheter ou de ne
pas acheter le titre, mais de comparer plusieurs titres entre eux et de choisir le plus
intéressant.
Notons qu’il existe un certain de cas assez particuliers où l’usage du TRA conduit à
une impasse.
Ce n’est pas parce qu’un investissement a un TRA supérieur à celui d’un
investissement qu’il doit être préféré.
Le critère de TRA ne permet pas de classer des projets d’investissement entre eux,
mais simplement de dire si tel investissement a une rentabilité au moins égale à
l’exigence de rentabilité. Lorsque le critère de taux de rentabilité actuariel ne
permet pas de porter un jugement sur l’investissement (existence de plusieurs taux
ou aucun), la valeur actuelle nette doit être retenue comme critère de choix
d’investissement.

17
Critères d’appréciation
● Taille de l’entreprise et implantation géographique
● Type d’activité
● Actionnariat
● Analyse de l’activité
● Analyse du bilan consolidé
● Analyse des résultats financiers
● Engagements financiers
● Conclusions
Critères d’appréciation du projet
● Les éléments préalables : autorisations administratives purgées, cadre juridique, étude commerciale
● La pré-commercialisation
● Le budget et la marge
● La structuration du montage financier

Analyse spécifique des opérations de bureaux


● Montage juridique et financier
● Méthodes de valorisation des actifs
Négociation d’un projet
La négociation est un art qui se travaille. Que
ce soit pour conclure un contrat ou
convaincre un client, il est impératif de
connaître les techniques de base de la
négociation afin de ne pas être déstabilisé au
premier argument contrariant et d’éviter que
la discussion ne se transforme en
conversation de marchands de tapis.
Une négociation, ça se prépare. Comment ? En se fixant des objectifs
clairs, réalistes et en étant précis. Inutile de s’éparpiller sur des thématiques
généralistes avec de grandes expressions toutes faites. Une bonne négociation
exige donc une préparation minutieuse du terrain et des points que l’on
pourrait vous opposer. Il est, en effet, primordial de savoir que ces points
d’achoppement existent et de préparer une réponse adaptée afin qu’ils ne
soient plus envisagés comme un problème ou un frein à la négociation.

Savoir à qui vous vous adressez, qui est en face de vous. Renseignez-vous
sur la ou les personnes concernées, sur l’entreprise, sur son activité, sur la
façon dont il est perçu, sur les relations que la personne entretient avec ses
collaborateurs, sur ses habitudes, etc. Ayez une vision aussi claire que
possible de sa personnalité, de ses intérêts, mais aussi de ses limites et de ses
contraintes.
La présentation des objectifs. Elle doit être structurée et
hiérarchisée. De sa clarté dépend souvent la signature d’un
accord. En étant précis sur vos objectifs et en ayant une
connaissance pointue de votre sujet, vous faites sentir à l’autre
que sa marge de manœuvre est très réduite.
Prévoir des solutions alternatives. Si l’objectif initial ne
retient pas l’attention de votre interlocuteur, il est bon d’avoir
sous le coude, des solutions alternatives qui pourront être
valorisées, même si vous devez toujours lui faire sentir qu’elles
sont finalement moins intéressantes pour les deux parties. Sans
lui donner l’impression qu’il fait une erreur.
Savoir faire des concessions. Cela revient, en gros, à disposer
d’une marge de manœuvre. Cette technique commerciale très
répandue consiste, en réalité, à partir de très haut dans vos objectifs
pour arriver au point que vous vous êtes fixé, et ce, en donnant
l’impression que vous avez fait des concessions.

Être à l’écoute. Ne cherchez surtout pas à convaincre votre


interlocuteur. Nous avons tous notre propre sensibilité, nos
croyances, nos peurs et nos valeurs, et personne n’est obligé de les
partager. Lors d’une négociation, il est donc important de savoir que
l’interlocuteur ne sera a priori pas d’accord avec vous. Il faudra
cependant prendre le temps de l’écouter, sans l’interrompre,
d’acquiescer à ses arguments et de respecter ses positions. Sans
chercher à le convaincre du bien-fondé ou de la valeur de vos
objectifs. Ce n’est qu’en ajustant vos positions à ses propos que vous
aboutirez à un accord avec lui. L’objectif étant de s’entendre sur un
point précis et pas de la convaincre qu’il a tort et que vous avez
raison.
Être prêt à marchander. Contrairement à ce que l’on
pourrait croire, une négociation même si elle est bien
menée vise à servir au mieux les intérêts des deux
parties. Il y a donc différents curseurs à ajuster en
permanence. Si vous faites une concession, faites le
remarquer de manière habile à votre interlocuteur afin
que lui aussi en fasse une. Le rapport doit être équilibré.
Une négociation, c’est du donnant-donnant.

Faire fi des ultimatums. Certains interlocuteurs


n’hésiteront à vous placer au pied du mur, n’en tenez
pas compte. Beaucoup aiment se sentir et se placer en
position de force. Laissez-les croire qu’ils le sont et ne
faites pas la même erreur qu’eux.
Demander à votre interlocuteur s’il est satisfait. «
Cet accord vous convient-il ? ». Voilà la question que
vous pouvez poser à votre interlocuteur à la fin de
négociation en lui tendant la main. Vous saurez
immédiatement s’il est sincère ou non dans sa réponse.

Être prêt à renoncer. Si toutes les conditions ne sont


pas remplies et si vous ne vous retrouvez pas dans la
proposition faite par votre interlocuteur, soyez prêt à
cesser la négociation. Inutile de forcer les choses par
péché d’orgueil. Vous pouvez néanmoins laisser la
porte ouverte à une nouvelle entrevue
FIN PREMIERE
PARTIE

Vous aimerez peut-être aussi