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21syndrome Des Antisynthetases
21syndrome Des Antisynthetases
Introduction-définition :
Intérêt de la question
Syndrome rare
Le diagnostic positif est clinico-biologique mais reste parfois difficile
Le traitement est male codifie
Le pronostic est essentiellement lié à l’atteinte respiratoire, œsophagienne et à la présence d’un
cancer.
Epidémiologie :
Rare
Prévalence 1,5 cas/100 000 personnes.
Incidence 1,2 à 2,5 nouveaux cas/million d’habitants/ans
Sex-ratio:3/1
Age moyenne : 50 ans
Physiopathologie :
Diagnostic positif :
1. Critères diagnostiques pour le SAS :
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2. Cliniques :
Les signes cliniques sont très hétérogènes, de ce fait le diagnostic positif est très difficile
Les signes généraux
sont inconstants et dominés par la fièvre
L’atteinte pulmonaire
(75% des cas)
Souvent au premier plan et conditionne le pronostic,
Il s’agit dans la majorité des cas d’une PID.
Deux modes d’installation sont possibles ; aigu ou progressif avec des pronostics différents :
o Dans la forme aiguë :
Les patients présentent une dyspnée sévère associée à une fièvre, elle
s’accompagne d’un «dommage alvéolaire diffus».
Cette forme nécessite souvent une prise en charge en réanimation
Elle est de mauvais pronostic.
o Dans la forme progressive :
La dyspnée est principalement d’effort.
Associée à une toux sèche et persistante
Des râles crépitant et
Plus rarement un hippocratisme digital
Sur le plan fonctionnel :
o les EFR renseignent non seulement sur la sévérité de la PID mais également sur son
pronostic,
o Le paramètre le plus fiable et la diffusion du monoxyde de carbone (DLCO).
Sur le plan radiologique :
o Trois principaux tableaux radiologiques sont décrits :
La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS),
La pneumopathie interstitielle commune
La pneumopathie organisée
Le LBA :
o Permet d’identifier le type d’atteinte histologique pulmonaire
o Préciser son stade évolutif.
Les facteurs de mauvais pronostics :
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Diagnostic différentiel :
Dermatomyosite
polymyosite
Pneumopathie interstitielle commune
Polyarthrite rhumatoïde
Autres myopathies :
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Traitement :
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d’AZA seuls, une combinaison des deux traitements avant de passer à un traitement
plus cytotoxique peut être essayée.
Traitements de deuxième ligne :
Immunoglobulines intraveineuses (Ig IV):
Posologie2 g/kg sur deux jours, une fois par mois pendant trois mois
Indication:
- Lors d’intolérance due aux effets secondaires des autres immunosuppresseurs ou
lorsqu’ils sont contre indiqués
- En première intention dans les atteintes
œsophagiennes sévères entamant le pronostic vital associé en plus de hautes
doses de CS
- Dans les DM réfractaires aux corticoïdes (études ouvertes dans les PM
réfractaires corticoïdes/IS)
Ciclosporine (CSP) et Tacrolimus:
Indication: 35 mg/kg/j de ciclosporine pour une pneumopathie interstitielle résistant
au traitement aux CS
Cyclophosphamide (CYC)
Les données quant à l’utilisation du CYC dans les PM et DM sont controversées et il
devrait être réservé aux atteintes pulmonaires interstitielles sévères liées aux PM et
DM.
Mycophénolate mofétil (MMF):
Efficacité: une étude rétrospective a retrouvé une efficacité du MMF lors d’atteinte
pulmonaire interstitielle au stade précoce.
Echange plasmatique
Une étude randomisée contrôlée par placebo a montré
l’absence de bénéfice à l’échange plasmatique pour les
patients atteints de DM ou PM.
Biothérapies
1- Anti-TNF : Inflixumab
Son utilisation reste controversée
Il n’est pas recommandé d’utiliser l’anti TNF alpha chez les patients avec une DM/PM
résistant au traitement.
2- Rituximab (RTX)
Il y a un esprit récent à traiter les atteintes pulmonaires interstitielles avec cet
anticorps monoclonal ciblé sur les lymphocytes B. certains études ont montré une
amélioration de la force musculaire et la pneumopathie interstitielle chez des malades
ont des myosites réfractaires
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Pronostic
Conclusion
Le SAS fait partie des myopathies inflammatoires. Cependant, il est important de noter qu’il ne
se résume pas uniquement à une atteinte musculaire.
Plus encore, certains patients, selon l’anticorps en présence, peuvent ne pas avoir d’atteinte
myositique, ce qui peut d’ailleurs retarder le diagnostic et péjorer ainsi le pronostic.
Il faut ainsi penser à rechercher un syndrome des antisynthétases en présence, par exemple,
d’une pneumopathie interstitielle
d’origine peu claire, même sans atteinte musculaire.