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Périartérite
noueuse
Présenté par: Encadré par :
Dr I.Saîh Pr K.Mesghouni
Plan du cours
1. OBJECTIFS DU COURS
2. DEFINITION
3. HISTORIQUE
4. EPIDEMIOLOGIE
5. PHYSIOPATHOLOGIE
6. DIAGNOSTIC POSITIF :
7. FORMES CLINIQUES
8. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
9. EVOLUTION ET PRONOSTIC
10. TRAITEMENT
11. CONCLUSION
12. BIBLIOGRAPHIE
1)-OBJECTIFS DU COURS
01 02
Périartérite noueuse Périartérite noueuse
1990 1993
Critères classifications La nomenclature de
ACR chapel hill
4)-ÉPIDÉMIOLOGIE
01 02 03
Age Sexe-ratio
Fréquence
Rare Pas de prédominance
Tout âge, mais surtout
entre 40 et 60 ans. entre les 02 sexes
Prévalence : 22.3 / million d’habitants.
(Était de 34 par million)
5)-PHYSIOPATHOLOGIE
01 02
Les cytokines
PAN-VHB
Les mécanismes : Certaines cytokines interviennent dans la
pathogénie de la PAN .
Dépôt de complexes immuns, entrainant des lésions
inflammatoires vasculaires endothéliales .
Notamment d’interféron-α, d’interleukine-2
Épuration insuffisante des complexes immuns par le mais aussi tumor necrosis factor et
système réticuloendothélial . d’interleukine 1β .
1. Difficile et retardé.
2. Signes généraux , atteinte
polysystémique (cutanées,
neurologique , rénale..)
3. Biologie.
4. Confirmé sur l’anapath ++ et
l’angiographie.
Critères de l’ACR 1990 :
Présence de 3 des 10 critères permet le classement comme périartérite noueuse.
(Sensibilité : 82,2%, spécificité : 86%)
01 ● Amaigrissement > 4 kg
● Pression diastolique > 90 mm
Hg
06
02 ● Livedo reticularis
● - Insuffisance rénale (urée > 0,40
g/l ou créat > 15 mg/l)
07
03 ● Douleur ou sensibilité testiculaire ● Marqueurs sériques de l’HB (Ag 08
HBs ou Ac anti-HBs)
● Un amaigrissement
● Une amyotrophie est fréquente avec une perte de poids qui peut dépasser
une vingtaine de kilos.
Arthralgies
● L’atteinte du système nerveux central est plus rare mais engage le pronostic
vital.
● Les nerfs concernés sont les sciatiques poplité et aux membres supérieurs:
les territoires médian, cubital et radial
1- Purpura 2- Nodules
vasculaire +++
L’infiltration est inconstante mais les Fugaces, petite taille (0.5-2cm), généralement
éléments infiltrés sont les plus typiques indolores.
et doivent être siège de biopsie.
Profondément enchâssés dans l’hypoderme.
3-Le livedo 4- Lésions ulcéronécrotiques et
gangréneuses
2 Formes
● Racemosa (réseau de maille violacé
cyanotique, affectant surtout les jambes ● Lésions ischémiques artérielles qui siègent
et les bras.) le plus souvent aux orteils (partie distale) et
doigts
● reticularis suspendu (réseau de mailles
de couleur violette/ rouge, sous forme
réticulée) ● diagnostic différentiel se fait avec les
suspendu sur les membres ou touche embols de cholestérol
le tronc.
Biopsie :
Importante pour le diagnostic (bien que non spécifique).
Elle doit être suffisamment profonde pour étudier le derme.
Manifestations uro-génitales :
1) néphropathie vasculaire
(L’obstruction vasculaire induit des infarctus rénaux et des anévrismes de taille variable)
• Classique de la PAN
• pronostic redoutable
• Les lésions des artères de moyen calibre et lésions glomérulaires, conséquence d’ischémie
pouvant nécessités des séances de dialyse
• Angiographie artérielle: objective de multiples sténoses artérielles et
des microanévrismes des branches des artères rénales, ainsi que des
infarctus rénaux à l’origine de l’insuffisance rénale.
● Atteintes oculaires
Une sclérite peut traduire une artérite des artères ciliaire splénique
02 CRP élevée.
03 Fibrinogène
élevé
Anémie inflammatoire, hyperleucocytose
(avec hyperéosinophilie > 400/mm3)
Immunologie
02 Hypocomplémentémie.
Indications :
Sténoses
Anévrismes artériels artérielles Hématomes
Autres virus
02 Hépatite C, parvovirus,
CMV, VIH
01 02
A la phase aiguë
A la phase de cicatrisation
Nécrose fibrinoïde du média.
Fibrose conduisant à l’oblitération artériolaire.
Infiltration cellulaire pléomorphe (PNN +++/
lymphocytes /éosinophiles). Les dilatations anévrismales régressent.
● Les manifestations cliniques sont comparable avec les formes non liées à l’HVB avec une
fréquence plus importante d’une hypertension artérielle maligne, des infarctus rénaux,
une orchi-épididymite et forme digestives.
● PR dite maligne.
● Faible (<10%).
● La base du traitement (sauf la PAN en rapport avec une infection au HBV où on donne pour
une courte durée).
● Traitement d’attaque : 1-2 mg/kg/j en 1 ou 2 doses quotidiennes, pouvant être précédé par
un bolus à 15 mg/kg/j pendant 3 jours dans les formes sévères.
● Diminution des doses : dès que l’état du malade s’améliore, on diminue jusqu’à une dose
d’entretien de 5-10 mg/j au bout du 12ème mois de traitement.
Cette décroissance sera interrompue si survenue d’une poussée.
Corticoïdes
Précautions :
Efficacité :
Ils doivent être associés aux immunosuppresseurs dans les formes graves.
2- Immunosuppresseurs :
● Cyclophosphamide ++.
● Effets secondaires : troubles digestifs, myélotoxicité, alopécie transitoire, azoospermie, aménorrhée, cystite hémorragique,
risque oncogène.
● Autres agents : méthotrexate, azathioprine,(si contre-indication au cyclophosphamide avec une durée entre 18 mois a 2ans )
3- Echanges plasmatiques :
La corticothérapie : Il doit être administré par bolus toutes les deux semaines durant le premier mois, puis toutes les trois
semaines jusqu’à obtention de la rémission qui doit intervenir en moins de quatre mois (six bolus)
L’association corticoïdes + cyclophosphamide est contre-indiquée car risque de pérennisation de l’infection virale, favorisant
la survenue ultérieure d’hépatopathie chronique (cirrhose).
Corticothérapie initiale courte : contrôler rapidement la maladie et les manifestations cliniques les plus sévères.
Echanges plasmatiques.
Autrefois constamment mortelle, elle a bénéficié des progrès thérapeutiques et est aussi
devenue plus rare lorsque des mesures visant À réduire le nombre de patients infectés
par le virus de l’hépatite B ont été prises .
Des critères pronostiques ont permis des progrès thérapeutiques et une amélioration de la
survie .
REFERENCES
● EMC MEDECINE INTERNE 2021