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AUTO-IMMUNE
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I- INTRODUCTION:
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II- ÉPIDÉMIOLOGIE:
Audessus de 50 ans:
Prédominance masculine.
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III- PHYSIOPATHOLOGIE:
Au cours de la myasthénie, il y’a
production d’anticorps qui vont
« bloquer » les récepteurs de
l’acétylcholine.
L’acétylcholine est un neurotransmetteur
nécessaire à la transmission de l’influx
nerveux.
Le thymus joue un rôle dans la
stimulation de la production de ces
anticorps. En effet, les lymphocytes T
helper stimulant la production de ces
anticorps par les lymphocytes B ;
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IV- LES SIGNES CLINIQUES:
A- Les signes cliniques: syndrome myasthénique
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IV- LES SIGNES CLINIQUES:
Les troubles de la mastication:
apparaissentau cours du repas,
Peuvent rendre la fermeture de la bouche impossible.
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IV- LES SIGNES CLINIQUES:
La faiblesse des muscles extenseurs du cou:
responsable d’une chute de la tête en avant.
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IV- LES SIGNES CLINIQUES:
Au total
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IV- LES SIGNES CLINIQUES:
B- L’examen neurologique:
de l'accroupissement
1- Myasthénie oculaire:
Parmi les myasthénies initialement limitées aux muscles
oculaires, 50% restent purement oculaires.
2- Myasthénie néonatale:
Elle est due au passage transplacentaire des Ac anti-
RACh.
Elle est reconnue dès la naissance sur l’hypotonie
musculaire, le ptôsis, la faiblesse du cri, les troubles de
la succion, les troubles respiratoires.
L’évolution est favorable dans un délai de 2 à 4 sem
avec guérison
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V- DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL:
Le diagnostic différentiel de la myasthénie auto-
immune se pose avec les autres causes du syndrome
myasthénique:
1- Le test pharmacologique :
Amélioration rapide après injection d’un mdt
anticholinestérasique d’action rapide
(Prostigmine intramusculaire).
Toutefois, une réponse négative ne permet pas
d’éliminer le diagnostic.
2- EMG:
permet de mettre en évidence le bloc
neuromusculaire postsynaptique.
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VI- LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES:
3- Le dosage des Anti-R Ach:
Il apporte la confirmation du diagnostic dans 85%
à 90% des cas.
La présence de ces anticorps est spécifique de la
myasthénie.
4- Autres:
TDM thoracique à la recherche d’un thymome
(un thymome= tumeur au niveau du thymus)
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VII- ÉVOLUTION:
L'évolution est chronique, faite le plus souvent
d'une succession irrégulière de poussées et de
rémissions, est difficile à schématiser et à
prévoir.
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IIX- PRINCIPES DU TRAITEMENT:
1- Traitements symptomatiques:
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IIX- PRINCIPES DU TRAITEMENT:
La survenue d’une poussée avec:
- troubles de la déglutition ou
- de la respiration:
nécessite une hospitalisation avec mesures de
réanimation.
La mise en place d’une sonde gastrique est parfois
indispensable pour administrer les médicaments et
l’alimentation.
La ventilation mécanique si atteinte respiratoire.
Lorsque ces mesures ne suffisent pas pour obtenir
une amélioration:
les échanges plasmatiques deviennent nécessaires, en
général en association avec des corticoïdes.
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Traitements de fond:
- La Corticothérapie: à doses lentement progressives.
- l’Immunosuppresseur : azathioprine (Imurel®) surtout,
mycophénolate mofétil (Cellcept®).
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IIX- PRINCIPES DU TRAITEMENT:
2- La thymectomie:
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IIX- PRINCIPES DU TRAITEMENT:
3- La place de la kinésithérapie:
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X- CONCLUSIONS:
La myasthénie auto-immune est une maladie de la
jonction neuro-musculaire.
L’ensemble des symptômes constitue le syndrome
myasthénique.
Le diagnostic positif fait appel à: clinique, EMG,
dosage des Ac anti-Rach.
Le traitement est à base des anticholinestérasiques.
L’évolution est imprévisible: aggravation avec
nécessité des mesures de réanimation.
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