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Cours de Psychologie Générale LI PED ISTM G1 ORIGINALE
Cours de Psychologie Générale LI PED ISTM G1 ORIGINALE
B.P.99
MBANDAKA
Par
PLAN DU COURS
Introduction.
CHAPITRE I : HISTOIRE ET GRANDS DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE ;
Importance;
OBJET DE LA PSYCHOLOGIE ;
Définition;
ORIGINE ET DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE
Origine;
Développement de la psychologie : courants ou doctrines
DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
Méthodes en psychologie;
CHAPITRE II. LA PSYCHOLOGIE DANS LE DOMAINE DE SOIN
Place de la psychologie dans le soin
Le soin en
CHAPITRE III. SENSATION ET PERCEPTION
1. A la sensation
2. Définition.
CHAPITRE II : LA PSYCHOLOGIE DANS LE DOMAINE DE SOIN
PLACE DE LA PSYCHOLOGIE
.le soin en ;
Le langage ;
LE COMPORTEMENTS DE
CHAPITRE III SENSATION ET PERCEPTION
LA SENSATION
DEFINITION
Différentes sensibilités
Psychophysique
La perception ;
1. Définition
2. Perception du temps ;
3. Perception de l’espace;
4. Organisation primitive dans la perception des formes ;
5. Perception des objets
Chapitre IV : LA MOTIVATION
Définition ;
Méthode de psychologie de la motivation ;
Df:?
3
INTRODUCTION
Nul n’ignore que l’homme est un être social qui doit vivre avec ses semblables et
ce nécessite avant tout de s’intéresser aux comportements des autres.
C’est pour cette raison que la psychologie permettra à l’homme de connaitre les
manières de réagir, d’agir, d’être, de raisonner, de penser de la personne vivant
dans son environnement,
I.1. DEFINITION
D’où la psychologie est définie présentement comme une science, un art qui
étudie le comportement humain et animal.
I .3 IMPORTANCE
I.4.1. ORIGINE.
La psychologie est un terme un peu assez récent qui ne date que du 19é s mais la
science comme la philosophie considérée aujourd’hui comme étant la mère des
sciences ou Aristote en est l’ancêtre des autres sciences.
5
6
1. FONCTIONNALISME.
Le point de vue fonctionnel est celui du rôle joué par tel ou tel processus dans la
vie de l’individu, sa valeur pour son adaptation au milieu physique social.
2. STRUCTURALISME.
3. MENTALISME.
Pour les tenants de ces courants ;il existe des processus mentaux d’origine non
physique qui constituent la source des phénomènes comme la télépathie ,le
magnétisme curatif ,les perceptions extra SENSORIELLES et le premier à avoir
utilisé le terme mentalisme est C. GRAHAM, S.
4. ASSOCIALISME.
NB. : Tous ces courants ont travaillé sur base de l’âme comme objet d’étude et
utilisaient des
5 .BEHAVIORISME.
L’importance de l’apprentissage ;
Elle peut aussi être appelée gestalthéorie soit psychologie de la forme; ce courant
s’intéresse à l’étude d’une perception globale.
Les gestaltistes ont trouvé que les autres courants ont donné des explications
trop simplistes sur la perception et les autres formes du comportement et ils ne
tiennent pas compte de l’environnement dans sa totalité.
Parmi les gestaltistes, on peut retenir les noms de ces trois promoteurs
WERSTHEIMER, KOFFKA et KOHLER.
C’est S. FREUD (1856_1947), Médecin Autrichien qui a fait des recherches sur le
développement et le maintien de la personnalité.
7. LE SENSUALISME
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9. LE POSITIVISME.
Doctrine philosophique fondée par Auguste Comte qui explique une disposition de
l’esprit à ne pas s’attacher qu’aux biens les plus concrets.
10. LE RATIONALISME
11. L’EMPIRISME.
Désigne l’ensemble des théories philosophiques qui font que l’expérience sensible
soit à l’origine de toute connaissance valide et de tout plaisir esthétique ; et
s’oppose généralement au rationalisme qui soutient à priori la raison à la base de
toutes connaissances, idée ou principes, et parmi les grands empirismes ; il y a
DEWEY, HERBART, JOHN LOCKE …
IL y a :
Nous citons :
Psychologie utilise plusieurs méthodes dont les unes sont objectives et les autres
subjectives.
La méthode est une voie optée par un chercheur pour atteindre facilement
l’objectif ; et il y a lieu de citer celles-ci :
1. METHODES D’OBSERVATION.
Observer, c’est appliquer ses sens ou sa conscience à un objet afin d’en acquérir
une connaissance claire et précise ; il y a lieu de distinguer généralement deux
sortes d’observation :
a. Avantages.
b. DESANTAGES.
Elle n’est pas praticable, quand il s’agit d’observer des émotions fortes
comme; la colère la peur; etc…
2. OBSERVATION EXTERNE(EXTROSPECTION)
a. avantages.
Elle a un champ d’application plus large, elle permet une plus grande
précision dans l’observation, entre autre par l’usage d’instruments, tout en
fournissant des données plus facilement mesurables.
b. désavantages.
- Elle peut être entachée des préjugés des interprétations personnelles aux
faits observés ;
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2. METHODE EXPEIMENTALE.
L’Expérimentation peut être définie comme l’étude des faits provoqués par
l’expérimentateur en laboratoire.
Son but est de vérifier les rapports qui existent entre les faits observés.
Elle est la méthode la plus indiquée en recherche scientifique suite aux preuves
tangibles, usage de l’instrument efficace qui est le test; à travers les résultats
objectifs ainsi que de la neutralisation de certains variables dites » parasites ».
3. METHODE DE TESTS.
Le test étant une épreuve standardisée qui permet d’apprécier les individus d’une
manière objective (test d’intelligence, d’aptitude, de personnalité…).
Son but est d’arriver à apprécier objectivement les individus pour créer la
différence, cette méthode garantie l’objectivité ; fait gagner du temps et constitue
un instrument efficace pour apprécier certains traits psychologiques.
Le test seul ne suffit pas pour recueillir toutes les informations désirées et exige
du temps, de moyens matériels et financiers pour son élaboration.
4. METHODE STATITIQUE.
Qui est une technique basée sur l’analyse des résultats chiffrés ou quantifiés.
5. METHODE D’ENQUETE.
Celle-ci à construire les faits ou récits en ressemblant les avis et les témoignages,
et elle peut se réaliser aussi par le moyen d’un questionnaire.
Cette méthode permet de réunir les faits sur un problème étudié, Donc ; elle
permet de poser le diagnostic en vue de trouver un solution à un problème.
6. METHODE CLINIQUE.
Cette expression fait allusion aux malades. Donc ; l’étude de cas. La méthode
clinique vise une étude approfondie d’un cas pour arriver à poser un diagnostic
pour aboutir à la solution du problème.
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De manière générale, la psychologie est une science humaine qui étudie les
conduites, attitudes, paroles et pensées d’un sujet.
En tant que science humaine elle a pour objet le soin dont elle enrichit la
pratique dans une optique de prise en charge individuelle.
Peut- on envisager une prise en charge soignante qui ne tiendrait compte que
d’une seule dimension.
Si oui ; cela donne une prise en compte de ces trois dimensions lors d’un
entretien initial qui aboutira à une prise en charge soignante qui pourra conduire
à une hospitalisation avec des soins multidisciplinaires.
Donc ; c’est ainsi qu’on demande aux soignants de connaitre leurs patients,
niveau de connaissances du quel va découler des soins de qualité. C’est à dire un
soin adapté aux problèmes du moment, soin réfléchi et personnel.
Pourtant les liens sont possibles pour ne pas dire inévitable ; car :
Le langage est au centre des sciences humaines tous les grands courants de la
psychologie l’abordent :
II.23.A LE COMPORTEMENT ;
Désigne les attitudes les plus manifestes de la personne. Ce qui est exprimé,
extériorisé l et fait.
II.2.3.B. LA CONDUITE.
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A.SENSATION.
1. DEFINITION.
Schémas : S---R.
a. SENS.
Est une faculté qui permet à l’homme et à l’animal d’éprouver les impressions à
travers un organe de sens déterminé.
2 .CRITERES DE SENSIBILITES
2.3. EXCITATION ;
2.4. SENSATION.
3. SORTES DE SENSIBILITES.
Est une sensibilité générale sur la sensation générale rependue dans tout le corps
sans localiser la partie précise.
Exemple :
On distingue :
Cas de la position de la tête équilibrée qui permet à l’oreille interne de saisir avec
précisions des informations.
4. MESURE DE SENSIBILITE.
B.PERCEPTION.
B.1.DEFINITION.
La perception est une fonction mentale qui consiste en une prise de conscience
d’un objet ou d’un fait par la que s’élabore la connaissance.
B.2. IMPORTANCE.
La perception est plus parfaite, plus riche, plus complexe que la sensation.
SENSATIONS PERCEPTON
2. Floue 2. Claire
La perception en soi n’a pas de défauts (inconvénients), mais a des limites cas
de :
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-L’interprétation peut être influencée par sentiments, des préjugés, des partis-pris
(hallucination) qui est une perception dans l’objet réel. Ce phénomène se passe
souvent chez les malades au cours de sens visuel, auditive etc.
N .B. IL faut bien veiller à la bonne santé de l’individu et à l’hygiène des organes
de sens.
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4.1. MOTIVATION.
4.1.1. DEFINITON.
Selon OVIDE FONTAINE (1978), l’effet motivationnel ne dérive pas un but en lui-
même mais bien d’une auto évaluation de notre comportement dirigé vers un but.
Un gestionnaire sait motiver les membres de son personnel lorsqu’il est à mesure
de leurs besoins et désirs afin que ceux-ci travaillent efficacement.
La motivation fonctionne sous forme d’un cycle qui comprend trois phases :
Dans ce cas ; l’individu devra adapter son comportement pour que les déférentes
réponses instrumentales soient produites et que le cycle puisse se compléter.
Pour satisfaire une motivation’ individu ne considère pas tous les moyens de la
même façon, il peut choisir parmi plusieurs moyens celui qui convient le mieux.
Exemple : On peut choisir entre la viande et les légumes pour satisfaire la faim.
1) la motivation sexuelle ;
2) le comportement maternel.
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a) La théorie humaniste.
La théorie humaniste est fondée sur la hiérarchie des besoins proposes par le
psychologue ABRAHAM MASLOW.
Selon MASLOW note aussi que la motivation intervient dans plusieurs domaines
de la vie de l’homme. C’est ainsi qu’il signale ce qui suit :
B) LA THEORIE PSYCHANALYTIQUE.
C) LATHEORIE DE L’APPRENTISSAGE.
D) LA THEORIE D’ACTIVATION-EXCITATION.
a. Définition
On parle de conflits quand les motivations ne sont pas compatibles les uns avec
les autres.
Le conflit est déclenché lorsqu’il observe toutes situations dans laquelle l’individu
ou groupes des individus dont les objectifs sont incompatibles et les conduisent à
s’opposer ou à un désaccord.
IV.2. L’IMAGNATION
A. DEFINITION
Selon GUILLARD PSYCHOLOGUE soutient qu’il existe une relation étroite entre la
créativité l’intelligence mais la différence réside du fait que l’intelligence est une
pensée convergente que l’ individu donne qu’une seule réponse au problème,
tandis que la créativité qu’est une pensée divergente du fait que devant le
problème l’individu donne plusieurs réponses variées.
Ce pouvoir ou faculté est double, non seulement elle fait revivre en quelques
sorte, nos sentiments et nos perceptions antérieures mais, elle combine et
transforme les éléments perçus en constructions neuves et originales
EXEMPLE : Vous n’avez jamais été à Paris mais vous en faites une image dans
votre lit.
B. IMPORTANCE
C. SORTES D’IMAGINATION.
1. IMAGINATION REPRODUCTRICE.
Fait vivre les choses perçues par les sens dans le passé ; et ce pour cette raison
que les autres l’appellent (mémoire imaginative) l’imagination reproductrice ne
constitue qu’une forme de la mémoire
3. IMAGINATION CREATRICE.
EXEMPLE :
MEMOIRE. IMAGINATION.
a. L’hallucination; qu’est une perception sans objet ou encore image prise pour
la réalité.
4.3.1. DEFINITION.
Elle est un phénomène mentale par lequel les images, les idées, les actes
s’évoquent, s’enchaine, se succède les uns les autres
4.3.2. IMPORTANCE.
4.5. L’ATTENTION.
4.5.1. DEFINITION.
4.5.2. IMPORTANCE.
N.B. Dans la vie courante la capacité d’attention aide l’individu à éviter des
conduites maladroit (accidents); elle est aussi d’une grande importance chez les
conducteurs, les techniciens…
N.B. EN réalité, il ne nous est pas possible de maintenir d’une façon aussi
arbitraire notre attention sur un objet dépourvu de tout intérêt soit direct ou
indirect ; l’attention volontaire reste chez tous un état plutôt exceptionnel.
La distraction n’est pas l’absence d’attention comme on le croit, mais c’est une
orientation des facultés mentales vers un objet autre que celui qui est visé.
N.B. : L’attention qu’on appelle (attention distribuée) ou (multiple) est celle qui
peut se diriger sur plusieurs objets à la fois, Donc ; c’est une disposition
d’inattention.
4.6. L’INTERET.
4.6.2. IMPORTANCE.
4.6.3. SORTES.
CHAPITRE V :. LA MEMOIRE.
5.1. DEFINITION.
D’emblée, il est difficile de donner une définition complète suite aux différents
fonctions que joue la mémoire (acquérir, retenir, conserver, répéter, stocker…)
suscitent beaucoup de confusion, mais ; il y a lieu de schématiser la définition de
la mémoire de la manière suivante : A-c-R. Donc, la mémoire se définie comme
une faculté de fixer, de conserver, de reproduire des connaissances ou des
souvenirs ou images antérieures.
3. La paramnésie : qui est une fausse reconnaissance; donc, on prend des faits
nouveaux... Pour des faits passés ;
CHAPITRE 6. : L’INTELLIGENCE.
6.1. DEFINITION.
DIFFICILE : puisque trouver une définition qui couvre tous ces aspects n’est
pas chose facile; mais malgré les divergences de vues entre les auteurs sur ce
terme; ils définissent l’intelligence comme une faculté d’inventer de s’adapter aux
situations nouvelles; soit encore, capacité de réfléchir, de comprendre, et de
résoudre des problèmes nouveaux; selon BINET.
A l’aide d’un moyen appelé (test) que l’on peut différencier les individus de leur
intelligence.
Intelligence sensori-motrice : qui est une intelligence liée aux sens et aux
mouvements.
On distingue ;
D. SELON LE CONTENU
E. Selon les efficiences ; qui n’est que l’insuffisance des incapacités intellectuelles
et dont les causes sont souvent héréditaires et aussi de certains accidents
biologiques survenant avant, pendant et après la grossesse.
6.3.1.AGE MENTAL; qui n’est déterminé que par la réussite au test d’intelligence
correspondant à un niveau intellectuel donné qui est soit égal, inférieur,
supérieur à l’Age chronologique.
AM 150 1500
Q .I= X 100= X 100= =104
AC 144 144
2. Un enfant de 8 ans a réussi à toutes les épreuves de son âge, à 4 épreuves des
enfants de 9ans et à 2 épreuves de ceux de 10 ans. Calculez le Q.I de cet enfant.
Q.i = 108
Q.I = AM
108 4 ans 48
Q .I= X 100=112 , 5=2 epreuves sur 6 de 10: 2 X 2=4= = =0 , 4
96 108 108
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7.1. AFFECTIVITE.
Les affects constituent l’un des fondements de la vie psychique. Elle détermine
notre humeur, nos sentiments toutes nos réponses aux stimulations du monde
extérieur. Donc, réaction peut être soit positive, soit négative.
Notre vie active est déterminée dans certaines mesure par notre vie affective; cas
de la joie, le bonheur, le plaisir… sont des stimulus de notre activité, tan disque
la douleur, la tristesse…nous handicapent. La psychologie de conscience
(introspective) distingue principalement les étapes effectives ou affects suivants:
Les émotions, les sentiments et les passions
7.1.1. DEFINITION
Aise et malaise ;
Plaisir et douleur
Joie et chagrin.
l’émotion : est un état affectif violent qui se produit en nous dans les
circonstances graves; il est passager, peu durable et se présente en nous comme
un choc qui trouble la vie normale d’un individu.
N.B. Les émotions ont des effets sur les fonctions physiologiques; cas de
circulation du sang, rythme cardiaque respiration…
Sentiment : est un état affectif relativement peu violent mais plus durable et
plus stable que l’émotion.
La passion est une tendance qui s’est hypertrophié au point d’absorber à son
profit exclusif toutes nos énergies intellectuelles et affectives :
7.1.4. STRESS.
7.1.4.1. DFINITION.
Pour qu’il ait stress, il faut une situation comportant une pression pendant une
période prolongée et d’une façon inadéquate de réagir à cette situation.
Selon CHRISTINE MONNONI ; le stress apparait comme une émotion d’un genre
particulier.
La différence entre émotions et stress sur le plan physiologique est du faite que
les réactions émotionnelles sont à court terme, les stress peuvent s’installer plus
durablement et entrainent des modifications unitaires ou baisse la défense de
l’organisme.
Les principaux s causes de stress sont: les changements de vie, les stress
chroniques (tension), les tracs, la frustration les conflits.
Les événements importants qui ponctuent une vie, par exemple mariage, décès
d’un membre important de famille, changement de résidence…sont porteur de
stress.
C) LE TRACAS.
c) FRUSTRATION
E) DES CONFLITS.
B.COMBAT OU FUITE.
Pour sortir d’une situation de stress on nous enseigne à ne pas combattre ni fuir,
mais à conserver notre sang froid et à résoudre les réactions physiques aux
changements physiologiques occasionnés par les agents stressants.
De plus elle provoque des changements physiologiques qu’à long terme peuvent
s’avère néfastes pour la santé et contribuer à des graves maladies qui sont celles
du cœur et de cancer.
stress interne, alors que le stress intense peut préparer le terrain à l’évolution des
maladies graves comme le cancer ou les maladies de cœur.
Les stress ou les altérations organiques entrainent aussi une série d’effets qui ont
un rapport avec le processus mentaux et comportementaux ; ce sont les réponses
psychologiques. Voici les principaux :
Irritabilité
Dépression.
IL n’est pas fréquent de trouver toutes ces manifestations à la fois chez la même
personne.
7.2.2.3 LE CARACTERE.
7.2.2. 3.1.DEFINITION
Le caractère est l’ensemble des traits permettant à distinguer un sujet d’un autre.
Donc c’est la physionomie psychique d’un individu, sa marque
EXEMPLE : Un parent qui refuse la main la main du fiancé de leur fille mais
puisqu’il est impoli, ivrogne, paresseux… Ceux –ci montrent qu’il a un mauvais
caractère.
Unité, puisque l’être humain agit à tout moment comme un tout solidement
unifie et non comme des éléments éparpillés.
N.B .Le caractère est modifiable grâce à la volonté et aussi parce que les éléments
qui constituent le caractère peuvent être modifiés.
7 .2.2.3.3.TYPOLOGIE DE CARACTERES.
Les caractères et la personnalité varient d’un individu à l’autre, ce pour cela que
les psychologues vont démontrer l’existence de quelques types de caractère.
A. LE PASSIONNE (E.A.S.)
1 .CARACTERISTIQUE.
les plaisirs sexuels, indifférence pour le sport et les arts, absence de la vanité,
l’honnêteté patriotique, l’économie; la bonne foi, la ponctualité, manque de
courage devant le danger.
Nous précisons ainsi que les passionnés accentués sont plus impulsifs, plus
impatients, s’isolent du reste de la société; ont l’esprit critique, intolérant, fermé
sur leurs idées ou leurs doctrines. La personnalité se forme d’une manière très
précoce et leur entêtement apparait dès l’âge de trois ans; ils sont d’une très
grande intelligence et travaillent avec méthode.
1 CARACTERISTIQUES
Très agité mais non réellement actif, le nerveux remet volontiers à plus tard des
travaux urgents, trouvent des excusent pour faire ce qui lui plait et esquiver les
taches des longues haleines qui ne correspondent pas) son gout de la vérité.
Sa primarité lui fait tout envisager sous l’angle de l’immédiat, désirant le prestige
et les résultats présents.
C. LE SENTIMENTAL(ENAS).
1. CARACTRISTQUES.
Le sentimental est beaucoup blessé quand on profère devant lui les paroles
vulgaires, on le menace des gestes brutaux à reprendre la phrase
Barrée.
Les sentimentaux ont de grandes possibilités qui reposent sur leur conscience
professionnelle. Avec eux on ne heurte pas à des manifestations de vérité. C’est
une température sympathique, mais ceux qui le possèdent ne sont pas toujours
heureux.
D. LE COLERIQUE(EAP)
1. CARACTERISTIQUE.
Le colérique est actif il ne faudrait pas s’imaginer cependant qu’il passe sa vie en
colère et en éclats. Certes il s’emporte et il est susceptible et ceci est du surtout
au fait qu’il vit dans le présent, en tant que primaire.IL cherche des impressions
toujours nouvelles poussées en cela par son émotivité; il aime des résultats
immédiats mais se console vite s’il ne les obtient pas, car son attention est
immédiatement retenue par autre chose.
Pour que le colérique ne perde pas de vue, le grand but de sa vie, il est bon de lui
présenter des buts successifs, mais très rapprochés. IL est bon que le colérique se
connaisse lui-même afin qu’il puisse agir en conséquence et éviter des
incohérences aux quelles l’entraine son tempérament ; il doit chercher à se
stabiliser par de bonnes habitudes des lectures bien documentées, des
fréquentations suivies.
Les jeunes colériques parlent beaucoup indépendance, veulent « vivre leur vie » et
partir au loin.
E) LE SANGUIN(NEAP)
1. CARACTERISTIQUES
Le sanguin est extraverti: c’est le type pur, la vie intérieure est inexistante, ne
sentant aucune infériorité, le sanguin demande aux événements et aux hommes
de meubler sa vie et de donner prise de son activité.
Le colérique ne s’oppose pas à l’éducation qu’il recevra; il est souvent parmi les
meilleurs élèves, car son émotivité permet l’effort continu et empêche la
sensibilité de créer des entraves ses travaux.
Le sanguin a d’avantage à l’avenir à créer chez lui une espèce de secondarité une
discipline ferle est nécessaire, les soupçons lui font du mal; i l faut essayer de
l’intégrer à son milieu familial d’une manière heureuse, vivante, mais faiblesse.
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Le sanguin a une présence d’esprit et un bon sens qui l’aide à se débrouiller seul
même très jeune; il est doué que d’une volonté moyenne, mais il a le gout de ce
qui est logique et objectif.
F) L’APATHIQUE(NENAS)
1 .CARACTERISTIQUES.
L’apathique est un individu sans ressort qui affiche une certaine indifférence aux
causes qui provoquent des émotions et dont les réactions affectives et l’activité
sont au-dessous du niveau de moyen. Les apathiques vrais sont rares dans
l’enfance car, par nature, les enfants ont une tendance primaire.
Les apathiques sont fermés, secrets, énigmatiques, mais mènent une vie
intérieure intense, ils sont sombres, taciturnes vers eux-mêmes, solitaires, aussi
honnêtes, véraces et honorables.
G) FLEGMATIQUE(NEAS).
1. CARACTERISTQUES
Le flegmatique est froid, lent méthodique d’une physique assez net et fragile. Son
regard est curieux, attentif mais d’une curiosité calme et posée; ILest ni bavard,
ni un grand penseur de questions et fait preuve d’une sorte d’entêtement sans
ténacité.
IL ne consomme pas beaucoup d’énergie, son activité est bien réglée, méticuleuse,
mais il est salis d’enthousiasme.
H) L’AMORPHE(NENAP)
1. CARACTERISTIQUES.
L’amorphe est un individu mou, sans marque personnelle, sans trait saillant et
dont le caractère sans unité, et sans cesse de reflet du milieu. Il est porté à la
paresse et à la négligence quand on le laisse travailler seul. Il a des aptitudes
pour la musique et le théâtre.
L’état préféré des amorphes est la vacuité, mains vides, tète vide, bras branlants,
les amorphes profitent des occasions qui s’offrent, mais ne savent ni les créer, ni
les organiser. L’amorphe n’est pas né pour l’abstrait.
Sa modeste personnalité se laisse gagner par un groupe qui de muni d’un rôle ou
d’une tache; cela montre que sa paresse n’est pas le refus de tout travail mais du
labeur solitaire et autonome.
Pour lutter contre leur paresse on les placera devant deux issues possibles,
conséquences avantageuses d’un côté désagréables de l’autre.
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Montrons- lui le tort qu’il fera par l’inaction, la négligence qu’il met à faire son
travail, sa tendance à différer continuellement.
Faisons- lui voir que ce sont là des tentations inhérentes à son tempérament qu’il
doit surmonter.
Ce chapitre propose des données sur la façon dont s’organisent différents modes
relationnels, avec une illustration dans les champs du soin pour s’intéresser par
la suite au relationnel de couple, domaine particulier qui peut être une possible
source d’épanouissement comme des liens pathogènes à l’autre et pour soi.
Une face qui est de l’ordre de l’être E, très en relation avec une personne, c’est
vivre cette personne d’une certaine façon;
Une face qui est l’ordre de l’avenir (dans le sens de ce qui est acquis commun)
c’est-à-dire le partage d’une même structure de communication comme le
langage.
Même si l’hôpital qui est une institution dans ce cadre qui n’est pas un lieu de
production financière, alors qu’on oublie pas qu’il existe une réalité financière à la
pratique soignante qui s’éloigne de son idéologie; et cette condition devient de
plus en plus nécessaire à son existence(cout des soins, d’un examen, du matériel,
etc…), ainsi la relation soignant-soigné s’inscrit dans un cadre plus large ou se
mêle intérêt du patient, intérêt du soignant mais aussi intérêt de l’institution.
Le secteur hospitalier est très hiérarchisé, on peut donc penser que les relations
d’autorité ont une place importante dans le domaine du soin. Mais, en fait il
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n’existe pas d’autorité «en soi», car cette relation n’existe que par la présence
d’autrui.
Une autorité qui s’appuie sur des valeurs reconnues d’une part et d’autre comme
fondamentales à leur propre existence. Ce sont de création de sens humain (par
le savoir être) et la création de sens social (par le savoir-faire).
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La relation se fonde donc sur l’idée d’un savoir qui mène à une forme de pouvoir
(l’autorité) d’un individu sur un autre.
Cette relation apparait comme dangereuse, lorsqu’elle donne lieu à une puissance
ressentie et exercée par le soignant (sous couvert d’une autorité nécessaire, en
fait normative, anormale). La relation d’aide peut se transformer en relation
maltraitante.
La recherche de notre propre identité se fait toujours qu’au contact des autres;
c’est au contact des autres que l’on apprend à connaitre nos réactions et que l’on
accède à notre propre identité.
Face à face fait intervenir différents facteurs qui vont chacun déterminer une part
de type de face à face qui va s’instaurer.
Les croyants des interlocuteurs et les valeurs auxquelles ils croient vont
orienter aussi ce lui va être dit et comment cela va dit (en fonction de ses
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propres mais aussi idéalement en tenant compte de ce que l’on sait des
convictions de l’autre).
Comment manier ces notions dans une face à face avec le soigné ! C’est la notion
de professionnalisme; qui est un ensemble de caractéristiques, précises et une
position particulière à maintenir par le soignant de son activité.
Les règles du métier sont donc les premières garanties de la bonne utilisation du
pouvoir sur le patient, le professionnalisme est le fait de ne pas sortir du cadre
qui est importé au soignant.
8.3.4 LA COMMUNICATION.
SOIGNANT ----------------------P
MALADE ---------------------- A
----------------------E
Dans toute communication on distingue le contenu (ce qui est réellement dit,
appelé aussi sens manifeste ou signifié) et le type de relation qui unit les
personnes en communication (la façon dont s’établit la communication appelée
également sens ou signifiant).
Le déni; lorsqu’il semble exister un pseudo accord sur ce que l’on a dit alors
qu’il existe, plus fondamentalement un refus d’établir réellement la relation
avec d’autres individus.
Cette relation à deux particularités qui implique deux sujets dont la position et
les points de vue sont différents.
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Certaines conditions sont inhérentes à tout acte médical; nous avons déjà précisé
que le patient est nécessairement un individu qui vient chercher l’aide auprès
d’un autre qui possède nécessairement un savoir et un savoir–faire ; et cela créer
un climat de confiance et d’aide thérapeutique.
8.3.4.3. LE TRANSFERT.
II n’est donc pas surprenant que l’un des éléments dynamiques de la relation
entre soignant et soigné s’appuie sur des données passées, le recours à des
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affects anciens pour faire face à une situation présente. C’est ce que l’on nomme
le transfert qui pourrait se définir comme une répétition actuelle de modalités
relationnelles vécues dans le passé, voire (pour les adultes), durant l’enfance.
Le transfert peut être positif si le patient trouve dans le soignant les qualités qu’il
souhaitait trouver, ou négatif (des affects sont projetés, d’où méfiance, voire
agressivité).
Ils vont réagir avec leur propre vécu antérieur, c’est ce que l’on appelle le contre-
transfert.IL peut être en fonction de la personnalité du patient, de son sexe, de sa
présentation, de son comportement, de l’idée qu’ a le soignant du patient
idéal( images préétablies ,issues d’expériences passées) de sa pathologie ou
encore de facteurs personnels contingent (fatigue, humeur, etc…)
Pour autant, bien que le transfert et le contre transfert soient des processus
automatiques, et non statiques et immuable.
Quatre étapes sont nécessaires pour se faire ces étapes sous forme de questions,
n’ont pas à être posées à chaque patient.
4. Conséquences comportementales.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.