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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MEDICALES DE MBANDAKA

B.P.99
MBANDAKA

COURS DE PSYCHOLOGIE GENERALE

Par

Ass2 Jean MBOLIASE BOTULI

Année Académique 2021– 2022


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PLAN DU COURS
Introduction.
CHAPITRE I : HISTOIRE ET GRANDS DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE ;
Importance;
OBJET DE LA PSYCHOLOGIE ;
Définition;
ORIGINE ET DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE
 Origine;
 Développement de la psychologie : courants ou doctrines
DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
Méthodes en psychologie;
CHAPITRE II. LA PSYCHOLOGIE DANS LE DOMAINE DE SOIN
Place de la psychologie dans le soin
Le soin en
CHAPITRE III. SENSATION ET PERCEPTION
1. A la sensation
2. Définition.
CHAPITRE II : LA PSYCHOLOGIE DANS LE DOMAINE DE SOIN
PLACE DE LA PSYCHOLOGIE
.le soin en ;
Le langage ;
LE COMPORTEMENTS DE
CHAPITRE III SENSATION ET PERCEPTION
LA SENSATION
DEFINITION
Différentes sensibilités
Psychophysique
La perception ;
1. Définition
2. Perception du temps ;
3. Perception de l’espace;
4. Organisation primitive dans la perception des formes ;
5. Perception des objets
Chapitre IV : LA MOTIVATION
Définition ;
Méthode de psychologie de la motivation ;
Df:?
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INTRODUCTION

Nul n’ignore que l’homme est un être social qui doit vivre avec ses semblables et
ce nécessite avant tout de s’intéresser aux comportements des autres.

C’est pour cette raison que la psychologie permettra à l’homme de connaitre les
manières de réagir, d’agir, d’être, de raisonner, de penser de la personne vivant
dans son environnement,

CHAPITRE PREMIER : HISTORIQUE ET GRANDS DOMAINES DE LA


PSYCHOLOGIE.

I.1. DEFINITION

Etymologiquement ; le concept psychologie est tiré de deux termes grecs :

 Psyché : âme, esprit.

 Logos : Science, étude.

A travers cette définition étymologique la psychologie se définit comme science ou


étude Del ‘âme; Etant donné que l’âme est une réalité immatérielle, invisible,
insaisissable et métaphysique, cette définition a été l’objet de beaucoup de
critique et rejetée.

Apres beaucoup de débat et discussions entre les psychologues un compromis a


été dégagé en soutenant que toutes les réactions tournent sur ce qu’on appelle :
AME qui manifeste en comportement.

D’où la psychologie est définie présentement comme une science, un art qui
étudie le comportement humain et animal.

I.2 OBJET DE LA PSYCHOLOGIE.

La psychologie est un domaine qui connait de profondes transformations au


cours de son histoire de la pensée humaine et dont on peut distinguer trois
périodes essentielles dans son histoire selon lesquelles font l’objet même de la
psychologie diffère.

I.2 .1 LA CONNAISSANCE DE L’AME.


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Le terme psychologie a apparu au 18 Siècle et introduite par le philosophe


allemand WOLF 1679-1754 qui a proposé à la psychologie de servir à l’étude de
manifestation de l’âme et le terme « métaphysique » qui n’implique que l’étude des
propriétés essentielles de l’âme ; c’est ainsi que WUNDT proposera que toute
psychologie commence par l’introspection qu’il parle même d’une métaphysique
scientifique.

I.2.2 SCIENCE DU COMPORTEMENT.

Les changements radicaux de psychologue américain WATSON vers les années


1920 qui seront fondés sur la conception qui soutient la psychologie scientifique
dans son principe d’étudier l’homme avec les mêmes méthodes objectives que
celles utilisées pour l’anima c’est ainsi qu’il considère la psychologie comme
l’étude scientifique du comportement de l’homme et de l’animal.

I .2.3 LA SCIENCE DE COMPORTEMENT ET STRUCTURES MENTALES.

D’autres conceptions psychologiques ont cherché à déposer les limites du


behaviorisme prôné par WATSON pour enrichir considérablement la psychologie.

Cette conception aurait défini la psychologie comme étude du comportement et


des opérations mentales; c’est ainsi que TAVRIS et ALL en 1999 définissent la
psychologie comme l’étude scientifique du comportement et des processus
mentaux.

I .3 IMPORTANCE

Partant de la nature de la tâche que doit réaliser le futur infirmier en soins


généraux, la psychologie est importante; car, elle lui permet de disposer de
certaines connaissances nécessaires sur la personne de vis–à-vis dans ses
aspirations, son intérêt, sa guérison … pour une meilleure adaptation aux soins
appropriés.

I.4. ORIGINE ET DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE.

I.4.1. ORIGINE.

La psychologie est un terme un peu assez récent qui ne date que du 19é s mais la
science comme la philosophie considérée aujourd’hui comme étant la mère des
sciences ou Aristote en est l’ancêtre des autres sciences.
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I.4.2. DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE : COURANTS OU DOCTRINES.

La psychologie s’est développée à travers des courants (doctrines, idées) qui


avaient chacun un objectif, cherché à expliquer tous les aspects du
comportement au moyen d’un ensemble unique de principe ; ces courants sont :

1. FONCTIONNALISME.

Pour eux, la psychologie n’est que l’étude de la connaissance et ne peut être


réduite à des éléments, des contenues et des structures. La conscience est une
propriété de l’esprit en interaction continuelle avec son environnement.

Le point de vue fonctionnel est celui du rôle joué par tel ou tel processus dans la
vie de l’individu, sa valeur pour son adaptation au milieu physique social.

L’essentiel du programme des fonctionnalistes se résume à étudier des opérations


et les processus des phénomènes de la conscience et non leur structure; les
résultats de cette étude conduisions à aider l’organisme à une meilleure
adaptation de son milieu.

Les pères du fonctionnaliste sont : WILLIAM JAMS et John Dewey ; ce courant


psychologique est caractérisé par :

 L’étude de la totalité du comportement ou de l’expérience


psychologique du comportement ;

 L’intérêt qu’apporte aux fonctions qui entrent en jeu dans le


comportement.

2. STRUCTURALISME.

Pour les structuralistes, les psychologues veulent comprendre l’origine de la


connaissance et de la conscience ; Pour eux toute expérience mentale humaine
est une combinaison des composants élémentaires.

Parmi les structuralistes ; on trouve WUNDT qui a introduit la méthode


l’expérimentale en psychologie dans son laboratoire par des fait de conscience par
FECHNER (allemand) et Ribot (français).
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3. MENTALISME.

Les mentalistes sont tires de la philosophie ou ils cherchaient à comprendre le


fonctionne ment de l’esprit humain particulièrement (l’introspection action) à
travers la méthode de l’introspection.

Pour les tenants de ces courants ;il existe des processus mentaux d’origine non
physique qui constituent la source des phénomènes comme la télépathie ,le
magnétisme curatif ,les perceptions extra SENSORIELLES et le premier à avoir
utilisé le terme mentalisme est C. GRAHAM, S.

4. ASSOCIALISME.

Les as socialistes ont orienté leurs intérêts au développement d’associations entre


le stimulus ou excitant et la réaction ou réponses d’où la formule : S_R.

NB. : Tous ces courants ont travaillé sur base de l’âme comme objet d’étude et
utilisaient des

Méthodes subjectives ; cas de l’introspection .C’est pour cette qu’on parle de la


psychologie subjective.

5 .BEHAVIORISME.

Pour les Béhavioristes, la psychologie est la science du comportement et non


l’étude de la conscience par l’introspection.

La conception de la psychologie comme la science objective du comportement de


l’homme et des êtres vivants en général a été introduite par WATSON(Américain)
(1878 1958) et soutenue par HENRI PIERON en France. WATSON; en effet a
refusé de soutenir la notion de la conscience en psychologie; mais il a préféré faire
bénéficier à la psychologie les avantages de l’objectivité ; car, il a soutenu que la
conscience n’est pas la voie d’accès à la connaissance psychologique. Il a aussi
rejeté l’introspection comme méthodes d’étude en introduisant la notion de
Behaviorisme en anglais BEHAVIOR (comportement)

 La psychologie doit négliger tous les aspects (mentaliste) et s’appuyer


exclusivement sur les entités comportementales visibles telles que le
stimulus et la réponse, les behavioristes insiste sur :
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 L’importance du réflexe conditionné comme élément du comportement ;

 L’importance de l’apprentissage ;

 L’importance du comportement animal.

6. LE GESTALTISME OU PSYCHOLOGIE DE LA FORME.

Elle peut aussi être appelée gestalthéorie soit psychologie de la forme; ce courant
s’intéresse à l’étude d’une perception globale.

Pour la psychologie de la forme l’ensemble du comportement vaut plus que la


somme des éléments qui le composent ; donc, l’étude d’une perception globale;
c’est-à-dire une perception sur un ensemble dans sa totalité en et non les
éléments éparpillés.

Les gestaltistes ont trouvé que les autres courants ont donné des explications
trop simplistes sur la perception et les autres formes du comportement et ils ne
tiennent pas compte de l’environnement dans sa totalité.

Parmi les gestaltistes, on peut retenir les noms de ces trois promoteurs
WERSTHEIMER, KOFFKA et KOHLER.

7. LA PSYCHANALYSE OU LA PSYCHOLOGIE DES PROFONDEURS.

C’est S. FREUD (1856_1947), Médecin Autrichien qui a fait des recherches sur le
développement et le maintien de la personnalité.

Pour les psychalystes, les refoulements inconscients seraient à l’origine des


symptômes rencontrés dans les pathologies mentales.

L’inconscient dépasse la raison puisqu’il est à l’origine des symptômes de


pathologies mentales.

. L’inconscient dépasse la raison puisqu’il est à l’origine des symptômes de


pathologies mentales.

La psychanalyse était devenue une méthode thérapeutique et en suite procède


d’investigation des processus mentaux à peu près inaccessible.

7. LE SENSUALISME
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Cette pensée favorise le sensoriel que le sensuel dans l’ordre de connaissance et


dans l’ordre normal et dans un usage plus stricte du terme le sensualisme ne
concerne que la connaissance ; c’est pour cette raison que certains préfèrent le
terme (sensualisme) son idée de base est que toutes nos idées, pensées
proviennent de la sensation que toutes nos connaissances sont de sensations
combinées et transférées des diverses manières. Donc ; cette théorie soutient que
nos connaissances sont les fruits de nos sensations et rien d’autres .Son seul
auteur qui représente ce courant est CANDILLAC (1714 1780).

9. LE POSITIVISME.

Doctrine philosophique fondée par Auguste Comte qui explique une disposition de
l’esprit à ne pas s’attacher qu’aux biens les plus concrets.

C’est un effort pour constituer UNE SCIENCE Indépendamment de toutes


métaphysique compte reconnaitre malgré tout une certaine dépendance à l’égard
de la pensée. C’est la filiation des grands penseurs tels que ; KANT, HUME,
CANDORCE.

10. LE RATIONALISME

C’est la doctrine d’après laquelle toute connaissance certaine vient de la raison,


de la pensée, du jugement, alors qu’une forme rationalisme consiste à penser que
la réflexion rationnelle est le seul moyen d’obtenir des connaissances sures et que
les données sensorielles ne peuvent fournir qu’une vue provisoire ou déformée de
la vérité ;ce type de nationalisme a été représenté par Descartes qui s’oppose à
l’empirisme ,conception selon laquelle les connaissances valides reposent
essentiellement sur l’observation et l’expérience ;JOHN LOCKE est un
représentant bien connu de cette position .

11. L’EMPIRISME.

Désigne l’ensemble des théories philosophiques qui font que l’expérience sensible
soit à l’origine de toute connaissance valide et de tout plaisir esthétique ; et
s’oppose généralement au rationalisme qui soutient à priori la raison à la base de
toutes connaissances, idée ou principes, et parmi les grands empirismes ; il y a
DEWEY, HERBART, JOHN LOCKE …

I.5. DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE.


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Aujourd’hui, il existe plusieurs sortes de psychologies basées selon leurs


domaines d’application et leurs méthodes de recherche.

I.5. A SELON L’OBJET D’ETUDE.

IL y a :

1. La psychologie animale ; s’intéresse à l’étude du comportement des animaux


surtout qu’ils soient proche de la conduite humaine

2. La psychologie humaine ; étudie l’homme et porte aussi plusieurs variétés


dont :

a) La psychologie générale ; étudie l’aperçu générale des problèmes purement


psychologiques,

b) La psychologie sociale, s’intéresse à étudier l’homme dans le groupe ou société


qu’il vit,

c) La psychologie de l’enfant et de l’adolescent; appelée aussi psychologie


génétique qui s’intéresse à l’étude du développement de l’enfant et de l’adolescent

d) La psychologie différentielle ; étudie des différences psychologiques entre les


individus ;

e) La psychopathologie; étudie le comportement des malades

f) La psychanalyse; étudie les connaissances profondes de la personnalité; c’est


pourquoi on l’appelle aussi (psychologie des profondeurs).

1. I.5.B.SELON LES DOMAINES D’APPLICATION.

Nous citons :

1. La psychologie commerciale; c’est lorsque la psychologie qui est


employée dans le domaine commerciale ;

Exemple : Marketing d’un produit pharmaceutique.

2. La psychopédagogie ; s’occupe aux problèmes psychologiques en


rapport avec la vie scolaire.

3. La psychologie médicale ; c’est l’application de la psychologie dans le


processus de traitement.
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Exemple: - Comment annoncer au malade la vérité de sa maladie ;

-Comment donner confiance au malade.

4. La psychologie industrielle; c’est l’application des principes


psychologiques dans l’entreprise

5. La psychologie communautaire; étudie le développement social à la


justice sociale ; à la santé des individus dans l’environnement; celle-ci se
distingue de la psychologie clinique.

6. L’orientation scolaire et professionnelle; s’intéresse à l’emploie des


techniques et instruments psychologiques pour connaitre les aptitudes des
individus pour les orienter vers la section d’étude soit la profession
correspondante à leurs aptitudes.

7. La psychologie sportive; qui a but d’étudier les aptitudes mentales et


psychologiques déterminant la performance sportive ou physique.

8. La psychologie environnementale ; qui s’intéresse l’étude des


interactions entre l’individu et son environnement physique et social dans
ses dimensions spatiales et temporelles. Donc; elle s’intéresse aussi bien
aux effets des conditions environnementales sur le comportement,
l’intelligence ; et les émotions de l’individu qu’à la manière dont celui-ci
perçoit l’environnement.

I.5.C. SELON LES METHODES UTILISEES EN PSYCHOLOGIE.

Nous pouvons citer :

1. La psychologie expérimentale ou expérience; qui suggère une psychologie


basée sur les expériences appelées plus souvent le terme (psychologie
expérimentale) ou (psychologie scientifique) qui s’inspire des sciences
positives ;

2. La psychologie clinique ; qu’utilise la méthode clique ou les psychologues


cliniciens observent les malades en lui posant des questions pour voir
comment celui-ci dans sa sélectivité vit sa maladie.
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3. La psychologie factorielle (analyse factorielle) qui vise les facteurs de


l’intelligence et cherche à voir le poids relatif de l’un à l’autre sur le
comportement et sur la performance.

4. La psychologie scientifique ; celle-ci expérimente, mesure, pour essayer de


comprendre par l’usage du laboratoire pour quantifier les résultats. Donc ;
elle est faite aux moyens d’instruments et appareils appropriés.

5. La psychologie mathématique ; cette méthode repose sur les conclusions


de la recherche qui découle sur les données quantifiées ou chiffrées par des
calculs des graphiques et des courbes .Donc ; l’usage de la mathématique et
statistique.

6. La psychanalyse ou psychologie des profondeurs ; qui explore les couches


profondes de la personnalité en procédant par l’analyse des rêves (hypnose).

6 .METHODES UTILISEES EN PSYCHOLOGIE

Psychologie utilise plusieurs méthodes dont les unes sont objectives et les autres
subjectives.

La méthode est une voie optée par un chercheur pour atteindre facilement
l’objectif ; et il y a lieu de citer celles-ci :

1. METHODES D’OBSERVATION.

Observer, c’est appliquer ses sens ou sa conscience à un objet afin d’en acquérir
une connaissance claire et précise ; il y a lieu de distinguer généralement deux
sortes d’observation :

A. OBSERVATIONINTERNE (INTROSPECTION) OU (l’AUTO-


OBSERVATION).

S’agissant ici d’un effort d’exploration de la conscience par elle-même ; cette


méthode vise deux buts différents:

 Amener une personne à mieux se connaitre ;

 Analyser les faits psychologiques pour tirer des informations


susceptibles d’être généralisées.
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Cette méthode est remarquable en ce sens qu’elle est adaptée à un aspect de


l’objet de la psychologie est seul à présenter l’expérience consciente.

a. Avantages.

Elle est la seule méthode permettant de connaitre directement la réalité


psychique sous un des aspects les plus intéressants ; la conscience.

L’avis de plusieurs psychologues soutenant qu’elle soit la méthode fondamentale


de la psychologie qui est la condition sine qua none de toutes les autres, le sens
d’un comportement qui ne prend son point de départ à l’intérieure du
psychologue.

b. DESANTAGES.

 Le contact indirect avec l’objet visé par l’introspection ne peut être


atteint que par le sujet lui-même ;

 Le champ d’application est limité, la méthode est souvent inapplicable


ou très défectueuse en psychologie génétique, en psychologie animale et
animale;

 Elle n’est pas praticable, quand il s’agit d’observer des émotions fortes
comme; la colère la peur; etc…

2. OBSERVATION EXTERNE(EXTROSPECTION)

Cette méthode permet d’observer phénomènes externes par les sens.

a. avantages.

 Elle garantit une plus grande objectivité; saisir les phénomènes


externes et peut étudier plusieurs personnes à la fois (généralisation) ;

 Elle a un champ d’application plus large, elle permet une plus grande
précision dans l’observation, entre autre par l’usage d’instruments, tout en
fournissant des données plus facilement mesurables.

b. désavantages.

- Elle peut être entachée des préjugés des interprétations personnelles aux
faits observés ;
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- Elle est difficile d’entrer en contact direct avec certains phénomènes


psychiques internes.

N.B. : En dehors de l’observation interne et externe; on peut arriver à d’autres


formes d’observations; telles que :
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1. OBSERVATION LIBRE; est celle qui se réalise sans aucun effort.

2. OBSERVATION SYSTEMATIQUE; est celle qui se réalise selon un plan


préétabli, Donc; selon une période donnée et à des moments précis.

3. OBSERVATION OCASIONNELLE OU SPONTANEE; celle-ci se fait par hasard


de façon inattendue.

2. OBSERVATION PARTICIPATIVE; est celle ou le chercheur intégré le


groupe d’étude; il participe à toutes les activités et essaie d’épuiser leur point de
vue pour comprendre leurs attitudes. Elle présente aussi quelques
inconvénients tels que celui d’exiger beaucoup de temps dans le milieu
d’observation avec toutes les conséquences possibles et aussi celui d’être à la
fois sujet observé et sujet observant.

2. METHODE EXPEIMENTALE.

Reflète la caractéristique de la psychologie de même nom par le terme


« expérimentale » qui n’explique pas le recours l’expérience au sens banal du
terme; bien que toute connaissance ne peut se désolidariser totalement de
l’expérience.

L’Expérimentation peut être définie comme l’étude des faits provoqués par
l’expérimentateur en laboratoire.

Donc ne s’applique pas non seulement en sciences physiques et naturelles.

Son but est de vérifier les rapports qui existent entre les faits observés.

Cette méthode part toujours d’une hypothèse et le facteur manipulé par le


chercheur est appelé « variable indépendante (V.I), et celui qui influence est
appelé « variable dépendante » (V.D).

Elle est la méthode la plus indiquée en recherche scientifique suite aux preuves
tangibles, usage de l’instrument efficace qui est le test; à travers les résultats
objectifs ainsi que de la neutralisation de certains variables dites » parasites ».

La méthode expérimentale comprend 5 étapes dont; l’observation, l’hypothèse,


l’expérimentation proprement dite et l’interprétation des résultats.
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3. METHODE DE TESTS.

Le test étant une épreuve standardisée qui permet d’apprécier les individus d’une
manière objective (test d’intelligence, d’aptitude, de personnalité…).

Son but est d’arriver à apprécier objectivement les individus pour créer la
différence, cette méthode garantie l’objectivité ; fait gagner du temps et constitue
un instrument efficace pour apprécier certains traits psychologiques.

Le test seul ne suffit pas pour recueillir toutes les informations désirées et exige
du temps, de moyens matériels et financiers pour son élaboration.

4. METHODE STATITIQUE.

Qui est une technique basée sur l’analyse des résultats chiffrés ou quantifiés.

Elle permet de traduire en langage mathématique ou en termes chiffrés des


résultats pour tirer les conclusions objectives.

NB. Le test et la statistique ne peuvent pas être utilisés séparément de de la


méthode expérimentale.

5. METHODE D’ENQUETE.

Celle-ci à construire les faits ou récits en ressemblant les avis et les témoignages,
et elle peut se réaliser aussi par le moyen d’un questionnaire.

Cette méthode permet de réunir les faits sur un problème étudié, Donc ; elle
permet de poser le diagnostic en vue de trouver un solution à un problème.

6. METHODE CLINIQUE.

Cette expression fait allusion aux malades. Donc ; l’étude de cas. La méthode
clinique vise une étude approfondie d’un cas pour arriver à poser un diagnostic
pour aboutir à la solution du problème.
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CHAPITRE II. LA PSYCHOLOGIE DANS LE SOIN.

II.1.LA PLACE DE LA PSYCHOLOGIE DANS LE SOIN.

De manière générale, la psychologie est une science humaine qui étudie les
conduites, attitudes, paroles et pensées d’un sujet.

En tant que science humaine elle a pour objet le soin dont elle enrichit la
pratique dans une optique de prise en charge individuelle.

II.2.APPLICATION DE LA PSYCHOLOGIE DANS LE DOMAINE DU SOIN.

L’Etre humain est à la fois un être biologique, psychologique et social


qu’il est nécessaire de regarder

Dans la globalité pour pouvoir le comprendre et se situer par rapport à lui.


Exemple : Un malade qui arrive aux urgences suite à un accident de circulation ;
il reste à terre; sans réactions, les passants l’ont amené à l’hôpital :

 Sur le plan biologique ; il est dénutri ;

 sur le plan psychologique ; il pleure et refermé ;

 Sur le plan social ; il est isolé ; sans famille proche.

Peut- on envisager une prise en charge soignante qui ne tiendrait compte que
d’une seule dimension.

Si oui ; cela donne une prise en compte de ces trois dimensions lors d’un
entretien initial qui aboutira à une prise en charge soignante qui pourra conduire
à une hospitalisation avec des soins multidisciplinaires.

Donc ; c’est ainsi qu’on demande aux soignants de connaitre leurs patients,
niveau de connaissances du quel va découler des soins de qualité. C’est à dire un
soin adapté aux problèmes du moment, soin réfléchi et personnel.

II .2.1 .LE SOIN EN PSYCHOLOGIE.

Les deux domaines pourraient être distinct voir même opposés ;

 Les soins implique souvent le toucher alors qu’en psychologie le


toucher est souvent absent dans la relation psychologique avec le patient ;
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 Les soins s’administrent bien souvent dans l’urgence, mais en


psychologie ; on ne travaille jamais dans l’urgence ;

 Les soins visent souvent un symptôme au centre des préoccupations,


alors qu’en psychologie la personne est plus que le symptôme comme l’objet
de préoccupation.

 Pourtant les liens sont possibles pour ne pas dire inévitable ; car :

 Certaines considérations sont communes ; cas du bien-être du


patient ;

 Les données à ces deux domaines sont partagées comme la notion du


savoir être ;

 Ces deux domaines sont confrontés aux mêmes situations comme


celle du patient agressif.

II.2.2.LE LANGAGE COMME MEDIATEUR DES SOINS OU SOIN LUI-MEME.

Le langage est au centre des sciences humaines tous les grands courants de la
psychologie l’abordent :

 Pour les behavioristes, le langage est la somme des habitudes


verbales ;

 Pour les piagétiens, le langage est appréhendé en tant que révélateur


de la pensée ;

 Pour les freudiens, le langage est ce qui définit l’humanité.

Le langage est une des différences fondamentales entre l’homme et l’animal.

II.2.3.LES COMPORTEMENTS ET LES CONDUITES

II.23.A LE COMPORTEMENT ;

Désigne les attitudes les plus manifestes de la personne. Ce qui est exprimé,
extériorisé l et fait.

II.2.3.B. LA CONDUITE.
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CHAPITRE III. SENSATION ET PERCEPTION.

Etudier la perception, c’est étudier comment l’homme voit, entend, sent et se


sent; c’est-à-dire comment l’homme prend connaissance de monde qui nous
entoure.

A.SENSATION.

1. DEFINITION.

La sensation est un phénomène psychique qui résulte de la réaction d’un organe


sensoriel à un stimulus simple.

Autrement dit, la sensation est une connaissance élémentaire qui se manifeste


suite à la réaction d’un organe de sens.

Schémas : S---R.

C’est-à-dire stimulus extérieure de sens donne des réactions.

a. SENS.

Est une faculté qui permet à l’homme et à l’animal d’éprouver les impressions à
travers un organe de sens déterminé.

Son rôle est de transformer les excitations reçues en sensation. Généralement, on


distingue 5 sens dans la vie ; il s’agit de : odorat, gout, toucher, ouïe et vue.

2 .CRITERES DE SENSIBILITES

Souvent on se réfère de critères de quatre critères pour parler d’une sensibilité :

2.1. ORGANE DE SENS

2.2. NERFS CONDUCTEURS ;

2.3. EXCITATION ;

2.4. SENSATION.

3. SORTES DE SENSIBILITES.

Il Existe autant de sensibilités qu’il y a de sens.

3.1. SENSIBILITE EXTEROCEPTIVE


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Cas de la sensibilité gustative, cutanée et tactile; mais les sensibilités visuelles,


auditives et cutanées sont d’ordre physique, alors que les sensibilités tactiles et
gustatives sont d’ordre clinique

3 .1.1 SORTES DE SENSIBILITES EXTEROCEPTIVES

3.1.1. A. SENSIBILITE CINESTHESIQUE.

Est une sensibilité générale sur la sensation générale rependue dans tout le corps
sans localiser la partie précise.

Exemple :

 Le fait du courant sur corps ;

 La sensation sexuelle pendant l’orgasme.

3 .2. SENSIBILITES INTERNES OU INTEROCEPTIVES.

Sont incluses à la sensibilité intéroceptive et proprioceptive c’est-à-dire la position


des ; membres, attitudes, mouvement dont-on se trouve.

3.1.3. SENSIBILITES PROPRIOCEPTIVES.

On distingue :

3 .1.3. A. SENSIBILITES STATIQUES

Cas de la position de la tête équilibrée qui permet à l’oreille interne de saisir avec
précisions des informations.

3.1.3. B. SENSIBILITES KINESTHESIQUES OU MOTRICES, permettent de


renseigner sur la position et les mouvements relatifs aux membres du corps

.Exemple : Un homme marche sans faire attention à la position et aux


mouvements des jambes.

4. MESURE DE SENSIBILITE.

Les tests psychologiques peuvent servir pour mesurer les sensibilités.


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B.PERCEPTION.

B.1.DEFINITION.

La perception est une fonction mentale qui consiste en une prise de conscience
d’un objet ou d’un fait par la que s’élabore la connaissance.

B.2. IMPORTANCE.

Grace à la perception que les connaissances sensibles ou concrètes qui pénètre à


l’homme.

Donc l’homme prend connaissance de monde extérieur grâce au sens; la


perception constitue le point de départ de notre vie physique

B.3. FACTEURS DELA PERCEPTION ; dépend de :

1. La nature de l’excitant ou stimulus;

2. L’état de l’organe impressionné ;

3. La personnalité de l’individu et le milieu vécu;

4. L’intérêt et l’attention orientée vers l’objet.

B.4.DIFFERENCE ENTRE PERCEPTION ET SENSATION.

La perception est plus parfaite, plus riche, plus complexe que la sensation.

SENSATIONS PERCEPTON

1. Simple, élémentaire 1. Complexe

2. Floue 2. Claire

3. Sans organisation 3. Organisation

4. Sans organe d’interprétation. 4. Interprétation, précise

B.5. DEFAUT DE LA PERCEPTION.

La perception en soi n’a pas de défauts (inconvénients), mais a des limites cas
de :
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-Défaut ou insuffisance des organes de sens illusion) perception erronée ; soit la


déformation de la réalité ;

-L’interprétation peut être influencée par sentiments, des préjugés, des partis-pris
(hallucination) qui est une perception dans l’objet réel. Ce phénomène se passe
souvent chez les malades au cours de sens visuel, auditive etc.

B.6. ETAPES OU PHASES DELA PERCEPTION.

La perception peut être :

 Globale ou syncrétique; c’est le fait de saisir ou d’appréhender globalement les


faits ou les choses.

 Analytique; c’est lorsqu’on procède par la composition de l’objet en ses parties


ou éléments.

N .B. IL faut bien veiller à la bonne santé de l’individu et à l’hygiène des organes
de sens.
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CHAPITRE IV : MOTIVATION, IMAGINATION, ATTENTION, ASSOCIATION


DES IDEES.

4.1. MOTIVATION.

4.1.1. DEFINITON.

IL faut comprendre la motivation sous deux angles :

 Sous l’angle physiologique : la motivation est considérée comme


modification de l’organisme qui le met en mouvement jusqu’à la
réduction de cette modification ;

 Sous l’angle psychologique : la motivation est l’ensemble de facteurs


conscients qui prédisposent l’individu à accomplir certaines actions en
vue d’atteindre un but en satisfaisant le besoin.

Actuellement on utilise le terme motivation pour désigner l’ensemble des


mécanismes qui détermine :

 Le déclenchement d’un comportement

 L’orientation du comportement, attirance vers un but ou au contraire


rejet ou fuite

 L’intensité de la mobilisation énergétique…

Selon OVIDE FONTAINE (1978), l’effet motivationnel ne dérive pas un but en lui-
même mais bien d’une auto évaluation de notre comportement dirigé vers un but.

Pour le gestionnaire, la motivation consiste à l’ensemble des impulsions, des


désirs, des besoins et des préférences externes ou internes qui incitent le
personnel à réagir et s’engager favorablement dans son travail.

Un gestionnaire sait motiver les membres de son personnel lorsqu’il est à mesure
de leurs besoins et désirs afin que ceux-ci travaillent efficacement.

4 .1.2 CYCLE DE LA MOTIVATION.

La motivation fonctionne sous forme d’un cycle qui comprend trois phases :

o La naissance du besoin ou de la pulsion ;


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o L’émission du comportement instrumental comme moyen d’atteindre un


but quelconque consistant à satisfaire le besoin ;

o Le but à atteindre par l’individu ou la satisfaction du besoin.

4.1.3 L’ADAPTATION DU COMPORTEMENT.

IL existe plusieurs motivations qui ne remplissent pas leur rôle instrumental de


mener l’individu à la satisfaction d’un besoin ; ces motivations suscitent donc des
comportements stériles.

Dans ce cas ; l’individu devra adapter son comportement pour que les déférentes
réponses instrumentales soient produites et que le cycle puisse se compléter.

4.1.4. LA TENDANCE SELECTIVE.

Pour satisfaire une motivation’ individu ne considère pas tous les moyens de la
même façon, il peut choisir parmi plusieurs moyens celui qui convient le mieux.

Exemple : On peut choisir entre la viande et les légumes pour satisfaire la faim.

4 .1.5 LES SORTES DE MOTIVATION.

IL existe trois sortes de motivation.

a) LES MOTIVATIONS INNEES. : sont souvent appelées motivations de survie;


par ce que l’organisme doit veiller à la satisfaire pour continuer à vivre.

Ces motivations correspondent aux comportements qui servent à les satisfaire.


La satisfaction des besoins de survie peut varier d’une personne à l’autre et
d’un moment à l’autre.

b. LES MOTIVATIONS APPRISES; parce qu’elles se développent généralement à


partir des récompenses et des punitions distribuées par le milieu social.

c. LES MOTIVATIONS COMBINEES

Résultent de l’effet combiné des caractères inné et appris.

Parmi les motivations combinées, on peut noter :

1) la motivation sexuelle ;

2) le comportement maternel.
25

4 .1.6 LES THEORIES DE LA MOTIVATION.

a) La théorie humaniste.

La théorie humaniste est fondée sur la hiérarchie des besoins proposes par le
psychologue ABRAHAM MASLOW.

Cette hiérarchie des besoins se présente de la manière suivante :

 les besoins physiques ;

 les besoins de sécurité ;

 les besoins d’appartenance ;

 les besoins d’actualisation de soi ;

 les besoins d’estime.

Selon MASLOW note aussi que la motivation intervient dans plusieurs domaines
de la vie de l’homme. C’est ainsi qu’il signale ce qui suit :

1 .Les besoins connaissent un ordre d’apparition et d’importance lié au


développement psychologique et social de l’individu ;

2 Lorsque les besoins primaires ne sont pas complétement satisfaits,


l’homme reste à un stade d’égoïsme et de conservation en soi.

L’apparition d’un besoin supérieur est conditionnée par la satisfaction adéquate


des besoins précèdent inferieurs ;

2. Un homme auto actualisé ou complet est celui qui est spontanément


capable de tolérance.

B) LA THEORIE PSYCHANALYTIQUE.

Pour SIGMUN FREUD, la motivation est d’origine inconsciente. Elle est


l’expression fréquente des désirs sexuels ou agressifs ; ces désirs se manifestent
ouvertement ou de façon symbolique par des rêves ou de lapsus.

C) LATHEORIE DE L’APPRENTISSAGE.

L’apprentissage antérieur est souvent considéré comme source principale de


motivation, le succès ou l’échec d’un comportement particulier favorise la
26

découverte de ce qui produira des conséquences positives ou négatives, d’où


l’incitation à répéter les comportements qui mènent à une réussite.

D) LA THEORIE D’ACTIVATION-EXCITATION.

Tout organisme qu’il soit humain ou animal, a un niveau approprié d’excitation et


normal qu’il cherche à maintenir par des comportements divers.

4.1.7 LES CONFLITS.

a. Définition

On parle de conflits quand les motivations ne sont pas compatibles les uns avec
les autres.

Le conflit est déclenché lorsqu’il observe toutes situations dans laquelle l’individu
ou groupes des individus dont les objectifs sont incompatibles et les conduisent à
s’opposer ou à un désaccord.

Le conflit donne une influence négative au sein de l’organisation au moment où il


perturbe le bien être organisationnels voire détourne les efforts du personnel.

B. MODES DE RESOLUTION PACIFIQUE DE CONFLIT.

Pour le résoudre on doit utiliser les méthodes structurelles de résolutions


pacifique des conflits; parmi lesquelles :

1) La collaboration; qui est un style de face à face coopératif. IL est plus


pragmatique de recourir à la collaboration car au sein d’une institution de
santé on a besoin d’indépendance suffisante pour que le personnel œuvre dans
un même service se sente libre de se conduire avec sincérité les uns envers les
autres ;

2) L’acceptation ; c’est un style coopératif sans face à face, quand on s’aperçoit


qu’on s’est trompé ou que le problème moins d’importance pour vous et que
vous voulez augmenter votre crédit aux yeux des autres.

3) La médiation ; c’est l’intervention d’une troisième partie (un intermédiaire)


dans le processus de la réconciliation des parties en conflit. Le médiateur doit
être objectif, honnêteté impartial et sans intérêt dans la négociation;
27

4) La négociation ; pendant longtemps la négociation est considérée comme le


meilleur mode de ré solution pacifique de conflit. Elle apparait comme une
confrontation pacifique entre les acteurs au conflit ; Dans cette phase chaque
partie cherche à prendre ses intérêts privilégies afin de trouver un terrain
d’attente de Facon que les différents soient pacifies.

IV.2. L’IMAGNATION

A. DEFINITION

C’est le pouvoir ou faculté mentale de représenter nos sentiments et nos


perceptions antérieures sous forme d’image de transformer et de combiner ces
images pour en créer des nouvelles.

Selon GUILLARD PSYCHOLOGUE soutient qu’il existe une relation étroite entre la
créativité l’intelligence mais la différence réside du fait que l’intelligence est une
pensée convergente que l’ individu donne qu’une seule réponse au problème,
tandis que la créativité qu’est une pensée divergente du fait que devant le
problème l’individu donne plusieurs réponses variées.

Ce pouvoir ou faculté est double, non seulement elle fait revivre en quelques
sorte, nos sentiments et nos perceptions antérieures mais, elle combine et
transforme les éléments perçus en constructions neuves et originales

EXEMPLE : Vous n’avez jamais été à Paris mais vous en faites une image dans
votre lit.

B. IMPORTANCE

Surtout l’imagination créative ou créativité qu’est une fonction mentale


supérieure par rapport à la mémoire, perceptions, intelligence et elle constitue
une puissante source d’idées des solutions variées et originales sans lesquelles le
monde n’aurait aucun progrès.

N.B. : Toutes les inventions et les découvertes scientifiques, littéraires, artistiques


et technologiques sont le produit de l’imagination créatrice qui reste l’apanage de
l’homme seul.

C. SORTES D’IMAGINATION.

Généralement on distingue deux sortes d’imagination :


28

1. IMAGINATION REPRODUCTRICE.

Fait vivre les choses perçues par les sens dans le passé ; et ce pour cette raison
que les autres l’appellent (mémoire imaginative) l’imagination reproductrice ne
constitue qu’une forme de la mémoire

Comme la formation des images commencent par la perception; il est facile de


comprendre que l’imagination reproductrice est soumise aux mêmes conditions
que la perception ; car elle recourt à l’intérêt, attention.

EXEMPLE : évoquer l’image de notre maison.

3. IMAGINATION CREATRICE.

C’est la forme supérieure de l’imagination qui emprunte à l’imagination


reproductrice la manière et leur transforme en nouvelle structure originale.

EXEMPLE :

 L’homme s’inspire de l’image d’un oiseau pour inventer l’avion.

 Partant de la mémoire humaine, on va inventer l’ordinateur; la calculatrice


etc…

N.B. : L’lorsque la construction des images se fait d’une façon désordonnée et


capricieuse; alors l’imagination créatrice prend le nom de la fantaisie et quand
son activité constructeur est contrôlée et dirigée par la raison et la volonté alors
elle devient puissance organisatrice de la vie.

D. DIFFERENCE ENTRE MEMOIRE ET L’IMAGINATION

MEMOIRE. IMAGINATION.

1. Le souvenir est la 1ère 1 .L’imagination a pour


caractéristique de la mémoire. caractéristique l’image.

2. La mémoire est plus tournée vers 2. L’imagination est plus orientée


le passé. vers la future.

3. Elle est essentiellement une 4. Elle est surtout une fonction


fonction reproductrice. créatrice (nouveau).
29

Activité constructive est étroitement contrôlée et dirigée par la raison et la volonté


alors qu’elle devient une puissance organisatrice de la vie.

4.2.3. PATHOLOGIE DE L’IMAGINATION.

L’imagination présente ses anomalies telles que :

a. L’hallucination; qu’est une perception sans objet ou encore image prise pour
la réalité.

b. La mythomanie; ou songe pathologique souvent associée à la débilité mentale.


Donc, le mythomane invente des histoires invraisemblables dans le but de se faire
diminuer.

c. Le somnambulisme (symptôme névrotique parfois le rêveur vit son rêve, il


passe à l’action tout en dormant).

d. Le rêve ; se présente par une incohérence de succession des images fragiles


qui se passe devant l’esprit pendant le sommeil et qui donne l’illusion de la
réalité.

e. Le délire d’interprétation systématique ; ou délire de persécution dans


lequel le malade donne un ensemble de faits réels ou inventés une application à
la fois absurde et cohérente.

4.3 L’ASSOCIATION DES IDEES.

4.3.1. DEFINITION.

Elle est un phénomène mentale par lequel les images, les idées, les actes
s’évoquent, s’enchaine, se succède les uns les autres

EXEMPLE : Deux personnes ayant une ressemblance physique, si tu vois l’une la


pensée voit aussi l’autre; les associations peuvent être dis simultanée ou
successives.

4.3.2. IMPORTANCE.

L’association constitue la base de la mémoire et de l’imagination, car toute les


représentations supposent un lien associatif entre l’objet et l’image qui le reflet.
30

4.3.3 FORMES D’ASSOCIATIONS.

1. LES ASSOCIATINS SIMULTANEES ;

C’est le fait que plusieurs états de conscience apparaissent au même moment,


mais fusionnés en un état unique.

EXEMPLE : l’éclair et le tonner, l’image et le son à la t.v.

3. Les associations successives ; C’est l’apparition des idées et images qui se


fait par succession, Donc l’apparition de l’un influence l’autre.

EXEMPLE : La vue d’un homme habillé en blanc fait penser à l’ange.

4.3.4. LOIS DE L’ASSOCIAION ; il y a :

 Loi de contiguïté spatiale ou temporelle; deux choses qui apparaissent


au même moment dans le temps et dans l’espace ont tendance à s’associer.

EXEMPLE : Eclair et le tonner.

 loi de ressemblance ou de similitude ; c’est-à-dire si deux choses qui


se ressemblent ont tendance à s’associer mutuellement.

EXEMPLE : Deux jumeaux univitellin.

 Loi de contraste ; deux choses contraire ont tendance s’évoquer


mutuellement.

EXEMPLE : blanc- noir.

4.5. L’ATTENTION.

4.5.1. DEFINITION.

L’attention est une concentration des facultés intellectuelles sur un objet ou un


problème donné ou encore une orientation de l’énergie mentale vers un objet.

4.5.2. IMPORTANCE.

Dans le processus d’acquisition et de prise de connaissance, l’attention reste


indéniable; car, sans concentration de l’activité mentale, les facultés sensorielles
seront vagues impression pour des excitants extérieurs.
31

N.B. Dans la vie courante la capacité d’attention aide l’individu à éviter des
conduites maladroit (accidents); elle est aussi d’une grande importance chez les
conducteurs, les techniciens…

4.5.3. SORTES OU FORMES D’ATTENTION.

1. ATTENTION SPONTANEE PRIMITIVE : qui est une orientation des facultés


sensorielles vers un objet sans l’intervention de la volonté; Elle s’observe très
souvent chez les petits enfants qui observe de tout et de rien et aussi chez
l’animal.

2. ATTENTION VOLNTAIRE : est une concentration mentale qui se déclenche


sans l’effet de la volonté ou de la conscience.

N.B. EN réalité, il ne nous est pas possible de maintenir d’une façon aussi
arbitraire notre attention sur un objet dépourvu de tout intérêt soit direct ou
indirect ; l’attention volontaire reste chez tous un état plutôt exceptionnel.

4.5.4. PHENOMENE DE DISTRACTION OU D’INATTENTION.

La distraction n’est pas l’absence d’attention comme on le croit, mais c’est une
orientation des facultés mentales vers un objet autre que celui qui est visé.

N.B. : L’attention qu’on appelle (attention distribuée) ou (multiple) est celle qui
peut se diriger sur plusieurs objets à la fois, Donc ; c’est une disposition
d’inattention.

4.5.5 .FACTEURS DE L’ATTENTION.

1. L’INTERET : est le principal facteur stimulant de l’attention.

2. LA MOTIVATION : c’est la connaissance des motifs ou des raisons qui


poussent à agir ou à augmenter l’attention.

3. L’APTITUDE INTELLIGENTE : cas des élèves plus intelligents qui sont


toujours plus concentrés que les moins doués.

4. L’ETAT PHYSIOLOGIQUE : la fatigue ou le surmenage, la maladie, des


troubles psychiques ne permettent pas une bonne concentration.

5. L’ETAT AFFECTIF ET PHYSIOLOGIQUE : cas des émotions fortes et des


passions; diminuent la capacité de concentration.
32
33

4.6. L’INTERET.

4.6.1. DEFINITON : L’intérêt apparait comme un objet matériel ou moral qui


satisfait le besoin ; l’intérêt est le moteur le plus puissant
de notre activité.

4.6.2. IMPORTANCE.

Comme souligne CLAPAREDE et DECROLY ; l’intérêt est l’élément moteur de


toute activité intellectuelle et physique et il constitue le principal facteur de la
motivation et de l’attention et joue le rôle capital des fonctions psychiques actives,
cognitives et affectives.

4.6.3. SORTES.

On distingue les intérêts sensoriels et perceptifs, subjectifs ou égocentriques,


objectifs ou intellectuels.

CHAPITRE V :. LA MEMOIRE.

5.1. DEFINITION.

D’emblée, il est difficile de donner une définition complète suite aux différents
fonctions que joue la mémoire (acquérir, retenir, conserver, répéter, stocker…)
suscitent beaucoup de confusion, mais ; il y a lieu de schématiser la définition de
la mémoire de la manière suivante : A-c-R. Donc, la mémoire se définie comme
une faculté de fixer, de conserver, de reproduire des connaissances ou des
souvenirs ou images antérieures.

L’étude de la mémoire en psychologie a commencé avec les travaux


d’EBBINGHAUS EN 1885 et son objectif était d’étudier l’évolution de la mémoire
avec le temps.

La mémoire diffère de l’apprentissage et de l’habitude du fait que les deux sont


considérés comme un processus de l’élaboration de connaissance, alors que la
mémoire est un réservoir d’information.

5.2. ETAPES DE LA MEMOIRE

La mémoire comporte les étapes suivantes :


34

1. Acquisition ou mémorisation; elle est la phase de l’apprentissage qui joue le


rôle préparatoire; car elle permet de structurer, organiser, diviser la matière pour
faciliter la mémorisation; et se déroule en trois méthodes :

a) Méthode d’acquisition ; consiste à mesurer le temps ou le nombre


d’essais nécessaires pour que le sujet atteigne un certain critère de
maitrise.

b) Méthode d’économie; ou le sujet apprend une matière déterminée capable


de reproduire.

c) Méthode de connaissance; A ce niveau on montre au sujet une série


d’énergie à retenir à la présentation.

2. CONSERVATION; sert à la fixation ou la rétention.

Donc; au cours de l’apprentissage, l’individu procède à des représentations au


cours de laquelle on peut garder les souvenirs, et de la que la mémoire joue le rôle
de stockage ou d’magasiner les connaissances.

3 .REPRODUCTION; Qui sert de rappel à la localisation des souvenirs, cette


étape sert d’évocation des connaissances ou souvenirs et elle peut être volontaire
ou involontaire.

5.3. PATHOLOGIE DE LA MEMOIRE.

N.B. : L’oubli n’est pas un cas pathologique de la mémoire; mais il est un


phénomène par lequel les souvenirs s’effacent et se dégradent avec écoulement du
temps, mais lorsque les souvenirs sont vagues, imprécis là on parle de la
réminiscence qui a été employée par PLATON; l’oubli est un mal nécessaire car
sans lui la mémoire serait bourrée.

Les quelques cas pathologiques de la mémoire sont tels que :

1. La dysmnésie : qui est la difficulté de fixer ou de retenir et d’enregistrer les


souvenirs..;

2. L’amnésie ; est la perte partielle ou totale de la mémoire ou souvenirs acquis


d’une période déterminée de la vie. Elle s’observe souvent suite aux chocs violents
physiques ou psychologiques, aux traumatismes.
35

3. La paramnésie : qui est une fausse reconnaissance; donc, on prend des faits
nouveaux... Pour des faits passés ;

4. L’hypermnésie : est l’excès de la mémorisation; donc, les souvenirs qui


semblaient être perdus surgissent.

CHAPITRE 6. : L’INTELLIGENCE.

6.1. DEFINITION.

Définir l’intelligence est complexe multiforme et difficile.

 Complexe: puisque l’intelligence est l’ensemble de toutes les fonctions


psychiques (perception, mémoire, imagination, raisonnement etc…)

 Multiforme: puisqu’elle se présente de différentes formes; verbale, symbolique,


schématique, motrice ou pratique.

 DIFFICILE : puisque trouver une définition qui couvre tous ces aspects n’est
pas chose facile; mais malgré les divergences de vues entre les auteurs sur ce
terme; ils définissent l’intelligence comme une faculté d’inventer de s’adapter aux
situations nouvelles; soit encore, capacité de réfléchir, de comprendre, et de
résoudre des problèmes nouveaux; selon BINET.

Donc; cette définition se résume du schéma ci-dessous : P---s : Problème—


Solution.

6.2. MESURE DE L’INTLLIGENCE.

A l’aide d’un moyen appelé (test) que l’on peut différencier les individus de leur
intelligence.

6.3 . SORTES OU FORMES D’INTELLIGENCES

A. SELON LA CONCEPTION GENERALE : TONDIKE ET Buysse distinguent


généralement deux sortes d’intelligences :

 INTELLIGENCE PRATIQUE. Celle-ci est basée sur les connaissances


sensibles; et elle consiste à résoudre et à s’adapter aux problèmes concrets.

 INTELLIGENCE CONCEPTUELLE OU ABSTRAITE: basée sur les


connaissances rationnelles ou abstraites.
36

N.B.: Selon l’évolution de l’intelligence; J.PIAGET distingue différentes étapes


(stades) correspondant aux différents types d’intelligences :

 Intelligence sensori-motrice : qui est une intelligence liée aux sens et aux
mouvements.

 Intelligence représentative: qui va de 0 à 2 ans et son but est de se


représenter mentalement le résultat de l’acte.

 Intelligence intuitive : celle-ci est liée aux perceptions immédiates et cela va


de 2 - 4 ans.

 Intelligences des opérations concrètes: qui va de 4 -7ans; et permet


d’effectuer les opérations concrètes en manipulant les objets

 Intelligence des opérations formelles: cela à partir de 7 - 12ans qui


permet d’effectuer les opérations abstraites par la manipulation des hypothèses
simples.

C .SELON LES FACTEURS OU THEORIES FACTORIELLES

On distingue ;

 l’intelligence générale: celle-ci permet de s’adapter à toutes les situations.

 l’intelligence spécifique : permet à l’individu de s’adapter à des situations


particulières ;

N.: La théorie qui est à la base de la genèse de la conception de l’intelligence


s’appelle « PHRENOLOGIE) dont GALL est l’auteur.

D. SELON LE CONTENU

Selon Guildford; l’intelligence comprend 120 facteurs présentes trois dimensions


(opération, produit et Contenu dont on cite quatre sortes d’intelligence qui se
rapportent au contenu; cas de :

 L’intelligence figurative graphique ; cas de croquis, schémas, figure ;

 L’intelligence symbolique ; cas de signes, conventionnels, symboles

 L’intelligence ou pensée sémantique; facilité de saisir le sens de mots


37

 L’intelligence comportementale; les fait d’adapter le comportement aux


circonstances

E. Selon les efficiences ; qui n’est que l’insuffisance des incapacités intellectuelles
et dont les causes sont souvent héréditaires et aussi de certains accidents
biologiques survenant avant, pendant et après la grossesse.

EXEMPLE : Idiot, Imbécile, Débilité…

6.3. L’INTELLIGENCE ET LE PROCESSUS D’ACQUISITION.

6.3.1.AGE MENTAL; qui n’est déterminé que par la réussite au test d’intelligence
correspondant à un niveau intellectuel donné qui est soit égal, inférieur,
supérieur à l’Age chronologique.

6.3.2. AGE CHRONOLOGIQUE:

C’est l’âge vécu du sujet de la naissance jusqu’au moment du test.

EXERCICES AMX 100


AM QIXAC AC=
Q .I= X 100 AM =
AC 100 Q.I
1. Un enfant de
12 ans à un âge mental de 12 ans et 6 mois. Calculez son Q.I.

Solution : A.M. = 12 ans et 6mois = 12 X 12) +6=150 mois

A.C =12 ans= 12X 12=144 MOIS

AM 150 1500
Q .I= X 100= X 100= =104
AC 144 144

2. Un enfant de 8 ans a réussi à toutes les épreuves de son âge, à 4 épreuves des
enfants de 9ans et à 2 épreuves de ceux de 10 ans. Calculez le Q.I de cet enfant.

Solution : A. C= 8X12= 96 mois.

A.M= réussite à toutes les épreuves : 12X8 = 96 mois.

Réussite partielle à 4 épreuves sur le 6 de 9 :4X2=8.

Q.i = 108

Q.I = AM

108 4 ans 48
Q .I= X 100=112 , 5=2 epreuves sur 6 de 10: 2 X 2=4= = =0 , 4
96 108 108
38
39

CHAPITRE 7 : AFFECTIVITE ET LA PERSONNALITE.

7.1. AFFECTIVITE.

Les affects constituent l’un des fondements de la vie psychique. Elle détermine
notre humeur, nos sentiments toutes nos réponses aux stimulations du monde
extérieur. Donc, réaction peut être soit positive, soit négative.

Dans la vie de chaque jour, l’être humain cherche à se maintenir en équilibre en


cherchant l’agréable et en fuyant le désagréable ; et cet état d’équilibre
s’appelle « HOMEOSTASIE ».

Notre vie active est déterminée dans certaines mesure par notre vie affective; cas
de la joie, le bonheur, le plaisir… sont des stimulus de notre activité, tan disque
la douleur, la tristesse…nous handicapent. La psychologie de conscience
(introspective) distingue principalement les étapes effectives ou affects suivants:
Les émotions, les sentiments et les passions

7.1.1. DEFINITION

On appelle phénomènes affectifs ou affects, les impressions agréables ou


désagréables qui accompagnent une excitation, le pouvoir d’éprouver le plaisir et
la douleur d’ordre physique ou morale peuvent prendre les noms suivants :

 Aise et malaise ;

 Plaisir et douleur

 Joie et chagrin.

7.1.2. ROLE ET IMPORTANCE.

L’affectivité constitue l’aspect le plus fondamental de la vie physique puisqu’elle la


base à laquelle se développe les relations entre les hommes d’une part et d’autres
part entre individu et son milieu.

7.1.3. LES PRINCIPAUX AFFECTS CHEZ L’HOMME.

a. LES AFFECTS ELEMENTAIRE : cas du plaisir et la douleur.

La douleur est l’impression désagréable, pénible produit par un besoin contrarié


ou surmené; cela est souvent évité par l’homme.
40

B. LES AFFECTS DE NIVEAU SUPERIEUR : cas des émotions, sentiments,


passons.

 l’émotion : est un état affectif violent qui se produit en nous dans les
circonstances graves; il est passager, peu durable et se présente en nous comme
un choc qui trouble la vie normale d’un individu.

N.B. Les émotions ont des effets sur les fonctions physiologiques; cas de
circulation du sang, rythme cardiaque respiration…

 Sentiment : est un état affectif relativement peu violent mais plus durable et
plus stable que l’émotion.

Les sentiments peuvent être

 Altruiste : c’est-à-dire lié à l’instinct de sociabilité; cas de sympathie, pitié,


sérosité…

 Supérieurs: impersonnels par rapport aux tendances intellectuelles, morales,


esthétiques et religieuses (amour du vrai, du bien, du beau, de Dieu…)

La passion est une tendance qui s’est hypertrophié au point d’absorber à son
profit exclusif toutes nos énergies intellectuelles et affectives :

Les passions peuvent naitre brusquement »amour » etc…

7.1.4. STRESS.

7.1.4.1. DFINITION.

Ce phénomène est défini de plusieurs manières selon les autres auteurs:

 HANS SELVE: défini le stress comme l’ensemble des réactions non


spécifiques de l’organisme à toute demande d’adaptation qui lui est faite;
Donc, le stress est une réaction physique qui peut survenir par suite de
stimuli internes (cognitifs) ou externes (environnement).

 MELGOSA : le définit comme un état de tension chronique qui se déroule


d’une façon inadéquate de gérer la pression psychique pendant une période
prolongée.
41

Pour qu’il ait stress, il faut une situation comportant une pression pendant une
période prolongée et d’une façon inadéquate de réagir à cette situation.

Selon CHRISTINE MONNONI ; le stress apparait comme une émotion d’un genre
particulier.

La différence entre émotions et stress sur le plan physiologique est du faite que
les réactions émotionnelles sont à court terme, les stress peuvent s’installer plus
durablement et entrainent des modifications unitaires ou baisse la défense de
l’organisme.

EXEMPLE: Accélération fréquence cardiaque, hausse de tension artérielle,


sèchement de la bouche…sont des signes de stress aussi des émotions.

7.1.4.2. LES CAUSES DU STRESS.

Les principaux s causes de stress sont: les changements de vie, les stress
chroniques (tension), les tracs, la frustration les conflits.

a)LES CHANGEMENTS DE VIE.

Les événements importants qui ponctuent une vie, par exemple mariage, décès
d’un membre important de famille, changement de résidence…sont porteur de
stress.

Selon HOLMES et RACHE; l’exposition de nombreuses situations stressantes en


peu de temps, peut avoir des conséquences défavorables sur la santé, qu’ils
s’agissent des événements agréables (exemple: mariage) ou désagréables (décès
d’un membre important de famille)… tous ces changements causent du stress.

Hommes et RACHE ont construit une échelle regroupant quarante-trois


situations pouvant causer de stress selon leur importance : du conjoint, divorce,
séparation, licenciement, mariage, en nuis avec la parenté, déménagement
d’école…

b) LES STRSS CHONIQUES

Les situations stressantes ne prennent pas la forme d’événements ponctuels et


de brèves durées comme un décès ou une naissance mais par contre, les
conditions de travail, de logement, de transport, de condition de vie, du climat
42

politique défavorable…toutes ces conditions qui deviennent chroniques et


durables peuvent causer de stress intense et variable selon les individus.

C) LE TRACAS.

En plus de divers types de stress chronique, il y a le stress quotidien imputable


aux menus tracas de l’existence: par exemple préparer la nourriture, amener les
enfants à l’école, répondre à un rendez-vous… tous ces désagréments quotidiens
quand ils s’accumulent peuvent causer un stress intense.

c) FRUSTRATION

Est un état émotionnel négatif résultant plus souvent de l’impossibilité


d’atteindre un objet .Elle est étroitement liée à la dénomination. On ne
deviendrait pas frustré si l’on ne m’avait pas d’abord été motivée à réaliser un
projet particulier. Donc; plus on est démotivé, plus on est frustré lorsqu’on est
empêché de réaliser son objectif; de satisfaire un besoin pressant.

EXEMPLE: IL y a examen à dix heures et à neuf heures cinquante, on est


immobilisé dans embouteillage de circulation, vous serez frustré.

E) DES CONFLITS.

Le conflit est également une importante source de stress. Un conduit survient


lorsque les individus sont contraints d’opérer des choix entre deux voies
inconciliables.

La somme de stress découlant d’un conflit et de difficulté à le résoudre ; et trois


principaux types de conflits engendrent divers degrés de frustration et de stress:
les conflits-approche-approche, les conflits évitement-évitement (opposant deux
comptes).

7.1.4.3. LES CONSEQUENCES DE STRESS OU LES REACTONS DE


L’ORGANISME.

La cause d’un stress qu’il peut être d’ordre physiologique ou psychologique.


Lorsque nous sommes stressés notre organisme subit plusieurs changements
physiologiques mineurs et majeurs et qui peuvent affaiblir la résistance de
l’organisme aux maladies.

A LES EFFETS PSYCHOLOGIQUES DU STRESS.


43

Dans les conditions normales de faibles stress quotidien, le système para


sympathique a tendance à descendre la fréquence cardiaque à baisser la tension
artérielle. Ainsi l’organisme peut conserver l’énergie, absorber les éléments…et
maintenir son fonctionnement normal. Par contre dans des conditions
stressantes, le système sympathique prend le relais, il accélère les fréquences
cardiaques et respirations et hausse la tension artérielle et les vaisseaux sanguins
et libère certaines hormones.

B.COMBAT OU FUITE.

Dans un premier temps l’évolution humaine, le système nerveux autonome dictait


l’une ou l’autre des impulsions suivantes face au stress ; combattre ou fuir. Nos
aïeux avaient besoin en pareille situations des tensions physiologiques fournies
par le système le système nerveux sympathiques. Nous avons les mêmes
réactions que nos ancêtres mais le milieu dans lequel nous évoluons est très
différent.

Pour sortir d’une situation de stress on nous enseigne à ne pas combattre ni fuir,
mais à conserver notre sang froid et à résoudre les réactions physiques aux
changements physiologiques occasionnés par les agents stressants.

De plus elle provoque des changements physiologiques qu’à long terme peuvent
s’avère néfastes pour la santé et contribuer à des graves maladies qui sont celles
du cœur et de cancer.

7.1.4.4. LES STRESS ET LE SYSTEME IMMUNITAIRE.

Les changements physiologiques causés par le stress peuvent entraver le


fonctionnement du système immunitaire; s’il fonctionne normalement le système
dépiste les maladies et protège l’organisme inversement son affaiblissement rend
l’organisme faible démontrant qu’un stress intense par exemple; cas décès; une
privation de sommeil entraine de transformations dans le système immunitaire.

On établit un lien entre ces transformations et le taux élevé d’hommes liés au


stress dans le sang tel que l’épinephrine, la norépinephrine et cortisol, leur
présence précède souvent l’affaiblissement du système immunitaire et on peut
aussi attraper un rhume ou une grippe tout simplement parce que l’on a subi un
44

stress interne, alors que le stress intense peut préparer le terrain à l’évolution des
maladies graves comme le cancer ou les maladies de cœur.

7 .1.4.5.LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES.

Les stress ou les altérations organiques entrainent aussi une série d’effets qui ont
un rapport avec le processus mentaux et comportementaux ; ce sont les réponses
psychologiques. Voici les principaux :

 perte du potentiel intellectuel

 Irritabilité

 Dépression.

IL n’est pas fréquent de trouver toutes ces manifestations à la fois chez la même
personne.

Cependant un ou deux symptômes dominant peuvent apparaitre, de même qu’un


ou plusieurs autres d’une façon légère ; Les effets de la tresse peuvent augmenter
sa puissance de perception, de mémoire, de raisonnement et du jugement
pendant la durée de temps limitée. Mais si la tension dure trop longtemps c’est à
ce moment- la que commence les difficultés au niveau de capacité cognitives ou
intellectuelles.

L’un de premiers systèmes que le stress provoque est la difficulté de


concentration et la perte de mémoire, de même la possibilité de raisonner, de
résoudre le problème et d’émettre des jugements diminue.

Une autre réaction psychologique du sujet qui souffre de stress c’est la


frustration; la frustration et l’immutabilité surviennent lorsque quelqu’un n’arrive
plus à résoudre les problèmes qui le harcèlent, il est aussi fréquent de constater
chez la personne stressée symptômes d’anxiété comme l’appréhension,
l’inquiétude, la nervosité et la crainte du futur ,la dépression est souvent aussi la
conséquence d’un stress qui atteint la phrase d’épuisement parmi les symptômes
de la dépression ;il y a l’instabilité émotive, la tristesse, la mélancolie, l’insomnie,
le sentiment d’infériorité, la fatigue, le sentiment de culpabilité, la perte de
l’appétit ,le dégarnit général.
45

N.B. Les aptitudes évoluent et se différencient progressivement ; la plupart


des aptitudes acquiert leur physionomie au cours de l’adolescence et se
manifeste à travers l’éducation scolaire.
46

7.2.2.3 LE CARACTERE.

7.2.2. 3.1.DEFINITION

Le caractère est l’ensemble des traits permettant à distinguer un sujet d’un autre.
Donc c’est la physionomie psychique d’un individu, sa marque

Le caractère se traduit par une humeur, un comportement, des aptitudes très


personnelles .En résumé, on peut définir le caractère comme la manière d’être et
de réagir d’un individu. Selon LESENNE; le caractère c’est le squelette, mental
individuel.

EXEMPLE : Un parent qui refuse la main la main du fiancé de leur fille mais
puisqu’il est impoli, ivrogne, paresseux… Ceux –ci montrent qu’il a un mauvais
caractère.

7.2.2.3.2 .UNITE ET IDENTITE DU CARACTERE.

 Unité, puisque l’être humain agit à tout moment comme un tout solidement
unifie et non comme des éléments éparpillés.

 l’identité ; puisque chaque individu a sa physionomie morale propre puisqu’il


garde au cours de l’existence, mais cette identité est approximative.

N.B .Le caractère est modifiable grâce à la volonté et aussi parce que les éléments
qui constituent le caractère peuvent être modifiés.

7 .2.2.3.3.TYPOLOGIE DE CARACTERES.

Les caractères et la personnalité varient d’un individu à l’autre, ce pour cela que
les psychologues vont démontrer l’existence de quelques types de caractère.

3 .a) LA TYPOLOGIE DE LESENNE

3. a .1LES HUITS DIFFERENTS CARACTERES DE LESENNE.

A. LE PASSIONNE (E.A.S.)

1 .CARACTERISTIQUE.

Les passionnés (réfléchis ou accentués) ont beaucoup de points communs; ils


sont caractérisés par la violence, la conception rapide, le sens pratique, les vues
larges, indépendance, une mémoire peu attirance pour les plaisirs de la table et
47

les plaisirs sexuels, indifférence pour le sport et les arts, absence de la vanité,
l’honnêteté patriotique, l’économie; la bonne foi, la ponctualité, manque de
courage devant le danger.

Nous précisons ainsi que les passionnés accentués sont plus impulsifs, plus
impatients, s’isolent du reste de la société; ont l’esprit critique, intolérant, fermé
sur leurs idées ou leurs doctrines. La personnalité se forme d’une manière très
précoce et leur entêtement apparait dès l’âge de trois ans; ils sont d’une très
grande intelligence et travaillent avec méthode.

2. COMPORTEMENT à L’EGARD DU PASSIONNE.

La modestie du passionné l’incite à venir en aide aux autres. Cependant lui ne se


laisse « mener » mais personne ne fait respecter son gout de l’indépendance.

IL faut éduquer le passionné sans violence sans ordres brusques et non


expliqués; sans imposé le travail par équipes fort honnête dans ces actes et dans
ces paroles, il est digne de confiance.

B.LE NERVEUX (E.N.A.P)

1 CARACTERISTIQUES

Très agité mais non réellement actif, le nerveux remet volontiers à plus tard des
travaux urgents, trouvent des excusent pour faire ce qui lui plait et esquiver les
taches des longues haleines qui ne correspondent pas) son gout de la vérité.

Sa primarité lui fait tout envisager sous l’angle de l’immédiat, désirant le prestige
et les résultats présents.

C. LE SENTIMENTAL(ENAS).

1. CARACTRISTQUES.

La secondarité du sentiment modifie sérieusement son comportement par rapport


à celui du nerveux. Lui est calme, ne manifeste pas d’emballement, trop de
projets abandonnés, les changements de direction brutaux

Le sentiment se préoccupe trop de l’avenir et manque de ligne de conduite bien


tracée à poursuivre avec persévérance.
48

Le passé a laissé sur lui des traces profondes et durables et il profite de


l’expérience qu’il en retire, sa vie psychique est surtout inferieure (intraverti,
médiateur, mélancolique).

Le sentimental est timide, vulnérable, scrupuleux. Sa peur de risque s’explique


par la crainte d’être jugé par l’entourage en cas d’échec. IL y a aussi exagération
ses responsabilités chez le sentimental, toujours par la crainte de ne pas donner
satisfaction et non par orgueil.

3. COMPORTEMENT A L’EGARD DU SENTIMENTAL.

Les milieux froids indifférents soit très préjudiciables au sentimental qui a un


besoin affectif et qui cherche une ambiance affectueuse, humaine,
compréhensive.

Le sentimental est beaucoup blessé quand on profère devant lui les paroles
vulgaires, on le menace des gestes brutaux à reprendre la phrase

Barrée.

Les sentimentaux ont de grandes possibilités qui reposent sur leur conscience
professionnelle. Avec eux on ne heurte pas à des manifestations de vérité. C’est
une température sympathique, mais ceux qui le possèdent ne sont pas toujours
heureux.

D. LE COLERIQUE(EAP)

1. CARACTERISTIQUE.

Le colérique est actif il ne faudrait pas s’imaginer cependant qu’il passe sa vie en
colère et en éclats. Certes il s’emporte et il est susceptible et ceci est du surtout
au fait qu’il vit dans le présent, en tant que primaire.IL cherche des impressions
toujours nouvelles poussées en cela par son émotivité; il aime des résultats
immédiats mais se console vite s’il ne les obtient pas, car son attention est
immédiatement retenue par autre chose.

4. COMPORTEMENT A L’EGARD DU COLERIQUE

Parmi les qualités du colérique que l’entourage peut favoriser, il y a l’honnêteté, la


franchise, l’optimisme, la rapidité d’adaptation intellectuelle.
49

Pour que le colérique ne perde pas de vue, le grand but de sa vie, il est bon de lui
présenter des buts successifs, mais très rapprochés. IL est bon que le colérique se
connaisse lui-même afin qu’il puisse agir en conséquence et éviter des
incohérences aux quelles l’entraine son tempérament ; il doit chercher à se
stabiliser par de bonnes habitudes des lectures bien documentées, des
fréquentations suivies.

Les jeunes colériques parlent beaucoup indépendance, veulent « vivre leur vie » et
partir au loin.

Dans le domaine de sport, le colérique s’excite trop au contact des


applaudissements d’autrui, un sport individuel lui est donc conseillé dans la
mesure du possible. Dans le domaine sexuel, il y a lieu de se méfier de la vitalité
du colérique son tempérament l’expose aux liaisons rapides et éphémères.

Un conseil de RENE LESENNE à ceux qui vivent avec un colérique; « si vous


voulez qu’il vous reste fidèle, soyez attentif à ses vues, guidez-le, suivez… »

E) LE SANGUIN(NEAP)

1. CARACTERISTIQUES

Le sanguin est extraverti: c’est le type pur, la vie intérieure est inexistante, ne
sentant aucune infériorité, le sanguin demande aux événements et aux hommes
de meubler sa vie et de donner prise de son activité.

Le colérique ne s’oppose pas à l’éducation qu’il recevra; il est souvent parmi les
meilleurs élèves, car son émotivité permet l’effort continu et empêche la
sensibilité de créer des entraves ses travaux.

Le sanguin para colérique est copulant, batailleur. A l’adolescence, le sanguin a


une sexualité précoce, vigoureuse, sans délicatesse, la curiosité et le mensonge
sans remords habitent ce tempérament.

2. COMPORTEMENT A L’EGARD DU SANGUIN.

Le sanguin a d’avantage à l’avenir à créer chez lui une espèce de secondarité une
discipline ferle est nécessaire, les soupçons lui font du mal; i l faut essayer de
l’intégrer à son milieu familial d’une manière heureuse, vivante, mais faiblesse.
50

Le sanguin a une présence d’esprit et un bon sens qui l’aide à se débrouiller seul
même très jeune; il est doué que d’une volonté moyenne, mais il a le gout de ce
qui est logique et objectif.

F) L’APATHIQUE(NENAS)

1 .CARACTERISTIQUES.

L’apathique est un individu sans ressort qui affiche une certaine indifférence aux
causes qui provoquent des émotions et dont les réactions affectives et l’activité
sont au-dessous du niveau de moyen. Les apathiques vrais sont rares dans
l’enfance car, par nature, les enfants ont une tendance primaire.

Les apathiques sont fermés, secrets, énigmatiques, mais mènent une vie
intérieure intense, ils sont sombres, taciturnes vers eux-mêmes, solitaires, aussi
honnêtes, véraces et honorables.

G) FLEGMATIQUE(NEAS).

1. CARACTERISTQUES

Le flegmatique est froid, lent méthodique d’une physique assez net et fragile. Son
regard est curieux, attentif mais d’une curiosité calme et posée; ILest ni bavard,
ni un grand penseur de questions et fait preuve d’une sorte d’entêtement sans
ténacité.

IL ne consomme pas beaucoup d’énergie, son activité est bien réglée, méticuleuse,
mais il est salis d’enthousiasme.

Dès l’enfance, le flegmatique habile au raisonnement précoce; il a une digestion


difficile de son sommeil irrégulier et léger, l’équilibre est difficile à trouver chez
lui.

A l’âge de l’adulte, le flegmatique reste célibataire, à moins qu’il contacte un


mariage de raison attentive à choisir un ou une partenaire ayant des similitudes
des caractères plutôt qu’à obéir à l’intérêt ou l’attrait sentimental ou sensuel.

Il faut distinguer le flegmatique large (dont l’intelligence ferme est ouverte et


rejette des points de vus des autres créatures au flegmatique étroit (qui s’enfonce
dans la froideur et l’immobilité aussi bien sur le plan intellectuel que celui du
cœur).
51
52

2. COMPORTEMENT à L’EGARD DU FLEGMATIQUE.

L’entourage doit rechercher toutes les possibilités de sortir le flegmatique de la


solitude méditative à laquelle il s’adonne volontiers. L’activité étant l’élément
principal de ce caractère ; il faudra la favoriser; il faudra aider le flegmatique à
prendre des responsabilités envers autrui soit dans sa profession, soit dans une
activité.

Le flegmatique doit être aidé dans la prise de conscience d’existence d’autres


caractères que le sien. Cela lui permet d’établir de bonnes relations avec les
autres.

H) L’AMORPHE(NENAP)

1. CARACTERISTIQUES.

L’amorphe est un individu mou, sans marque personnelle, sans trait saillant et
dont le caractère sans unité, et sans cesse de reflet du milieu. Il est porté à la
paresse et à la négligence quand on le laisse travailler seul. Il a des aptitudes
pour la musique et le théâtre.

L’état préféré des amorphes est la vacuité, mains vides, tète vide, bras branlants,
les amorphes profitent des occasions qui s’offrent, mais ne savent ni les créer, ni
les organiser. L’amorphe n’est pas né pour l’abstrait.

Sa modeste personnalité se laisse gagner par un groupe qui de muni d’un rôle ou
d’une tache; cela montre que sa paresse n’est pas le refus de tout travail mais du
labeur solitaire et autonome.

2. COMPORTEMENT à L’EGARD DEL’AMORPHE.

C’est un paresseux dont il faut beaucoup de vigilance pour lutter contre;


l’inémotivité dont ils sont dépourvus ne permet pas les plans d’avenir ni les buts
lointains, ils ne réussissent que dans les taches dont l’intérêt est immédiat. Ils
ont du gout pour les travaux pratiques et possèdent une certaine variété dont il
faut se servir un tremplin.

Pour lutter contre leur paresse on les placera devant deux issues possibles,
conséquences avantageuses d’un côté désagréables de l’autre.
53

Le régime disciplinaire est pour eux inadéquat; il faut toujours chercher à


réveiller en eux les activités en essayant de les mettre en garde contre lui- même.

Montrons- lui le tort qu’il fera par l’inaction, la négligence qu’il met à faire son
travail, sa tendance à différer continuellement.

Faisons- lui voir que ce sont là des tentations inhérentes à son tempérament qu’il
doit surmonter.

L’entourage et la famille sollicitent constamment son intérêt pour qu’il prenne


décidemment l’habitude de s’intéresser à des choses concrètes ; de là ou on aura
à prévenir former en lui la personnalité.

7.2.4.2 TYPOLOGIE DU YUNG.

On distingue deux types de caractères :

 introverti; c’est un individu tourné vers lui- même;

 extraverti ; c’est un individu tourné vers l’autrui (extérieur).

CHAPITRE 8. LIENS ET RELATIONS ENTRE SOIGNANT ET SOIGNE.

8.1 LES MODES DE RELATION.

Une relation ours et attitudes en échange avec le partenaire. Humaine doit


mobiliser une charge affective à travers le disc

Le champ relationnel est l’espace ou chaque individu va pouvoir s’élever au rang


de personne, et de ce fait intéresse la pratique soignante.

Ce chapitre propose des données sur la façon dont s’organisent différents modes
relationnels, avec une illustration dans les champs du soin pour s’intéresser par
la suite au relationnel de couple, domaine particulier qui peut être une possible
source d’épanouissement comme des liens pathogènes à l’autre et pour soi.

8.1.1DIFFERENTES FIGURES DE MODES DE RELATION.

8.1.1.1 LES DEUX FACES.

La relation humaine ; est le cadre qui va permettre le développement de la


personne ainsi que l’espèce qui permet d’aller à la découverte de soi et des autres
54

avec la communication, la relation humaine constitue une même réalité à deux


faces :

 Une face qui est de l’ordre de l’être E, très en relation avec une personne, c’est
vivre cette personne d’une certaine façon;

 Une face qui est l’ordre de l’avenir (dans le sens de ce qui est acquis commun)
c’est-à-dire le partage d’une même structure de communication comme le
langage.

De la même façon, on peut distinguer deux éléments intervenant dans toute


relation humaine :

 Une dimension effective, expression du vécu de chacun dans sa façon


personnelle d’aborder l’autre;

 Une dimension cognitive; c’est-à-dire la connaissance objective de l’autre


diffèrent de soi et dont on peut appréhender objectivement différents
constituants.

8.1.2. LA PLACE DE L’INSTITUTION DANS LES RELATIONS SOIGNANTES.

Une relation humaine est déterminée par de nombreux constituants, dont le


contexte ou se réalise cette relation.

La relation soignante n’échappe pas à cette règle; et le cadre institutionnel va


jouer un rôle dans le cadre de cet exercice des relations qui vont se développer.

Même si l’hôpital qui est une institution dans ce cadre qui n’est pas un lieu de
production financière, alors qu’on oublie pas qu’il existe une réalité financière à la
pratique soignante qui s’éloigne de son idéologie; et cette condition devient de
plus en plus nécessaire à son existence(cout des soins, d’un examen, du matériel,
etc…), ainsi la relation soignant-soigné s’inscrit dans un cadre plus large ou se
mêle intérêt du patient, intérêt du soignant mais aussi intérêt de l’institution.

8.1.3. LA PLACE DEL’AUTORITE.

Le secteur hospitalier est très hiérarchisé, on peut donc penser que les relations
d’autorité ont une place importante dans le domaine du soin. Mais, en fait il
55

n’existe pas d’autorité «en soi», car cette relation n’existe que par la présence
d’autrui.

Une autorité qui s’appuie sur des valeurs reconnues d’une part et d’autre comme
fondamentales à leur propre existence. Ce sont de création de sens humain (par
le savoir être) et la création de sens social (par le savoir-faire).
56

8.1.4. CONSEQUENCE SUR LE SOIN.

La relation se fonde donc sur l’idée d’un savoir qui mène à une forme de pouvoir
(l’autorité) d’un individu sur un autre.

Cette relation apparait comme dangereuse, lorsqu’elle donne lieu à une puissance
ressentie et exercée par le soignant (sous couvert d’une autorité nécessaire, en
fait normative, anormale). La relation d’aide peut se transformer en relation
maltraitante.

Il faut offrir au soigné la possibilité de pouvoir s’appuyer sur le soignant pour


trouver ou retrouver ses capacités d’action et ses capacités d’être.

8.2. LE FACE à FACE COMME MODALITE RELATIONNELLE.

8.2.1. ON NE PEUT PAS EXISTER SANS L’AUTRE.

La recherche de notre propre identité se fait toujours qu’au contact des autres;
c’est au contact des autres que l’on apprend à connaitre nos réactions et que l’on
accède à notre propre identité.

L’accès en « nous » est un moment important qui va marquer notre appartenance


au groupe des soignants (notons la facilité de ce groupe qui s’explique par ce
partage d’identité voulue ou recherchée.

Il y a aussi la docilité des patients qui acceptent de parler, de se faire manipuler


etc…Sans parfois connaitre ni le nom ni le statut de celui qi est présent : La seule
blouse donne une sorte de « droit » implicite et pourtant critiquable.

8.2.2. LE FACE à FACE ET FACTEURS D’INFLUENCE.

Face à face fait intervenir différents facteurs qui vont chacun déterminer une part
de type de face à face qui va s’instaurer.

 Le premier est dû à la nature même de la face à face. Il s’agit de la


personnalité des individus en présence;

 Deux autres concernent l’environnement ou se produisent les échanges; d’une


part de leur nature, d’autre part du lieu où il se déroule;

 Les croyants des interlocuteurs et les valeurs auxquelles ils croient vont
orienter aussi ce lui va être dit et comment cela va dit (en fonction de ses
57

propres mais aussi idéalement en tenant compte de ce que l’on sait des
convictions de l’autre).

8.2.3. PROFESSIONNEL FACE A L’AUTRE.

Les caractéristiques d’altérité et de tutelle de l’acte soignant posent la question du


pouvoir et de son abus possible.

Comment manier ces notions dans une face à face avec le soigné ! C’est la notion
de professionnalisme; qui est un ensemble de caractéristiques, précises et une
position particulière à maintenir par le soignant de son activité.

IL est mandaté et possède un certain nombre de fonctions :

 Le mandat inclut tout ce qui définit et fonde le comportement du praticien


(titres, qualifications), ses habitations (missions) et le cadre administratif de son
statut (salarial et hiérarchique);

 La fonction désigne l’inscription et la reconnaissance du métier autour des


taches définies par la profession, le lieu d’exercice, mais aussi la façon dont le
praticien entend son travail.

Les règles du métier sont donc les premières garanties de la bonne utilisation du
pouvoir sur le patient, le professionnalisme est le fait de ne pas sortir du cadre
qui est importé au soignant.

8.3.4 LA COMMUNICATION.

8.3.4.1. LES TYPES DE COMMUNICATION ENTRE SOIGNANT ET SOIGNE.

L’inadéquation de communication entre le soigné et le soignant peut être à la


base de difficultés relationnelles entre ceux-ci. Cas de difficultés peuvent aboutir
à un manque de confiance voire à une rupture de relation.

Le malade risque d’être amené à changer constamment de soignant et aussi


procéder à un éternel recommencement du processus diagnostique et
thérapeutique.

On peut classer les communications entre le soignant et le soigné en trois


catégories (selon ERIC BERNE) :
58

a) LE MODE PARENT (p); une communication de type « parent » implique que


l’on transmet dans la communication, un jugement de valeur, un ordre, une
règle de conduite, un avis personnel qui s’impose etc…

b) LE MODE ADULTE(A) ; une communication de type « adulte » implique que


l’on transmet objectivement un message au départ d’une information
enregistrée.

c) LE MODE ENFANT(E) ; une communication de ce type implique l’expression


d’un sentiment d’une émotion personnelle ; elle peut être très peu verbalisée
et se limite à l’expression simple des émotions comme pleurer, rire,
s’exclamer…

Certains types de communications s’établissent préférentiellement par exemple, si


un malade manifeste surtout son E. Ceci suscitera chez son soignant une
création de type (P), c’est le cas du patient qui se plaint qui gémit ; qui va
susciter des réactions de directivité ou de jugement de la part de son soignant.

Si l’on utilise son A, on favorise de la part du malade également des


communications de type A et on empêche souvent l’expression du type E. (c’est le
cas du soignant qui s’exprime toujours de façons objective et rationnelle de
manière à empêcher chez son patient des affects ou des émotions).

SOIGNANT ----------------------P

MALADE ---------------------- A

----------------------E

Notons que la communication se fait seulement de façon verbale, par un échange


des mots, idées ou des sentiments; mais également de façon non verbale (où infra
verbale) par des gestes, des attitudes ou des mimiques.

8.3.4.2. LE REFUS DE COMMUNICATION.


59

Dans toute communication on distingue le contenu (ce qui est réellement dit,
appelé aussi sens manifeste ou signifié) et le type de relation qui unit les
personnes en communication (la façon dont s’établit la communication appelée
également sens ou signifiant).

IL existe trois grandes formes de communication :

a. Le silence; qui ne peut être que transitoire, hors troubles spécifiques.

b. La violence; qui peut être une mesure de protection ou d’agression.

c. Le dialogue ; lorsque la communication est acceptée de part et d’autre.

Le refus de la communication peut s’exprimer au travers de ces trois modes,


comme opposition à la communication ; il existe plusieurs façons de refuser la
communication :

 L’annulation; lorsque l’un des protagonistes manifeste clairement et


explicitement verbalement ou non verbalement, qu’elle ne souhaite pas
communiquer;

 Le rejet; lorsque qu’au moins un des protagonistes rejette plus ou moins ce


que l’autre lui communique ou lorsqu’il tente d’imposer son point de vue à
l’autre;

 Le déni; lorsqu’il semble exister un pseudo accord sur ce que l’on a dit alors
qu’il existe, plus fondamentalement un refus d’établir réellement la relation
avec d’autres individus.

8.3.4.2 LA COMMUNICATION DANS LE CADRE DE LA RELATION DE SOIN.

8.3.4.2.1 LE CADRE GENERAL DE LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE.

Etymologiquement « relation » vient du grec « relier » qui signifie créer un lien.

La relation soignant- soigné représente donc l’unité fondamentale minimale; t; Par


ces termes (soignant-soigné) il est indiqué de façon explicite que le lien relationnel
sera celui du soin qui est diffèrent d’un lien mère s –fille, d’un lien infirmier-
cadre, d’un lien infirmier- infirmier.

Cette relation à deux particularités qui implique deux sujets dont la position et
les points de vue sont différents.
60

Une relation d’inégalité, est doublement inégalitaire :

 Le patient est en état de demande ce qui rend dépendant de la réponse


d’autrui.

 Le patient est en souffrance, sa maladie mobilise tout ou partie de son


énergie.

Cette relation inégalitaire préexisté à toute relation soignant-soigné, elle se


nourrit des attentes et d’espérance mutuelle (le malade espérer de soulagement,
le soignant une reconnaissance de son savoir-faire, de l’efficacité de sa pratique)
ce type de relation n’est pas unique ; on trouve le même schéma dans les
relations parents- enfants et maitre- élèves.

8.3.4.2 LA COMMUNICATION SOIGNANTE DU CORPS A LA PAROLE.

Les capacités de communication du soignant améliorent la satisfaction du


patient, sa confiance au traitement et aux actes diagnostics et à traiter les
patients.

Cette communication on le désigne sous le terme de relation soignant- soigné,


l’ensemble des conditions psychologiques qui vont influencer le type de contrat
qui s’établira entre le soignant et le patient.

Certaines conditions sont inhérentes à tout acte médical; nous avons déjà précisé
que le patient est nécessairement un individu qui vient chercher l’aide auprès
d’un autre qui possède nécessairement un savoir et un savoir–faire ; et cela créer
un climat de confiance et d’aide thérapeutique.

D’autres facteurs peuvent également conditionner le contact qui va s’établir les


conditions de la pratique (pré au public, rendez-vous ou urgence, soignant avant
de le rencontrer, pour le soignant la notion de cas similaire est déjà traitée etc...

De tout le cas de mécanisme dit de transfert interviennent : projection de l’un sur


l’autre, attitudes de sentiments que l’on a eu vis-à-vis de personnages significatifs
du passé personnel.

8.3.4.3. LE TRANSFERT.

II n’est donc pas surprenant que l’un des éléments dynamiques de la relation
entre soignant et soigné s’appuie sur des données passées, le recours à des
61

affects anciens pour faire face à une situation présente. C’est ce que l’on nomme
le transfert qui pourrait se définir comme une répétition actuelle de modalités
relationnelles vécues dans le passé, voire (pour les adultes), durant l’enfance.

Le sujet va transférer des structures émotionnelles, des schémas relationnels


connus par avant dans une situation actuelle aux caractéristiques proches.

Le transfert peut être positif si le patient trouve dans le soignant les qualités qu’il
souhaitait trouver, ou négatif (des affects sont projetés, d’où méfiance, voire
agressivité).

8.3.4.4 LE CONTRE TRANSFERT.

C’est lorsque le soignant en réaction à ces mouvements affectifs du patient.

Ils vont réagir avec leur propre vécu antérieur, c’est ce que l’on appelle le contre-
transfert.IL peut être en fonction de la personnalité du patient, de son sexe, de sa
présentation, de son comportement, de l’idée qu’ a le soignant du patient
idéal( images préétablies ,issues d’expériences passées) de sa pathologie ou
encore de facteurs personnels contingent (fatigue, humeur, etc…)

Le contre–transfert (positif) favorise une action thérapeutique plus efficace, le


contre–transfert (négatif) s’exprime souvent par un refus de communication ou
des actes marqués potentiellement préjudiciables ou soigné (oublier de donner
une partie de la prescription, ne pas respecter totalement les mesures d’hygiène,
etc…)

Pour autant, bien que le transfert et le contre transfert soient des processus
automatiques, et non statiques et immuable.

8.3.4.5 COMMENT IDENTIFIER SONCONTRE TRANSFERT.

Quatre étapes sont nécessaires pour se faire ces étapes sous forme de questions,
n’ont pas à être posées à chaque patient.

1. Qu’est-ce que je pense que le patient pense de moi !

On se situe au niveau des croyances peu importe la vérité, on ne la connait de


toute façon jamais on ne peut que tenter d’approcher.

2. Qu’est-ce que cela fait!


62

Là on se situe au niveau de ses propres affects, de ses propres émotions, on


identifie l’émotion présente issue de la première question.

3. Qu’est-ce-que je peux mettre en place pour adapter cette émotion !

Autrement dit « quel contre- transfert je choisis » !

4. Conséquences comportementales.

Ce que je mets en place comme technique pour réadapter le relationnel et le


rendre mutuellement profitable.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.

1. ALAIN LIURY, manuel de psychologie, éd. Bardas, Paris, 1990.

2. LEONARD, IBEKI, Psychologie générale, 2OO1.

3. KAPENGA KASONGO, Eléments de psychologie de l’adulte, UPN, KINSHASA,


2O10.

4. NLANDU, GI techn. Médicale, ISTM, KINSHASA.

5. PIE TSHIBANDA, Psychologie générale, Kinshasa, 2OO4.

6. MWE MUTANI, cours de psychologie en soin, I.S.S.S.D, KASANGULU, 2O12-


2O13.

7. ZENDA LIAKI, cours de psychologie appliquée en milieu hospitalier, G2 EASI,


ISTM, KINSHASA, 2O13.

8. KALALA NKUNDI, Cours de psychologie générale, G1 PSYCHO, UNIKIN,


2OO6.

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