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2 - CAPES Théatre Yousra
2 - CAPES Théatre Yousra
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adversaires, présentera un évènement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
-Anticiper le contenu et la forme du support à produire afin d’émerger les présentations mentales des
apprenants.
Déroulement de l’activité
Pièce théâtrale : est une œuvre littéraire destinée à être jouée sur une scène, avec des accessoires, et
devant des spectateurs.
Les grands tournants de la pensée humaine : des idées ou bien des réalisations qui ont conduit au
changement et au développement de la vie humaine.
-Procès de Galilée.
-Pièce théâtrale sur deux pensées opposées (racisme, paix, violence, fumée, mariage précoce…)
Il faut qu’il y ait des personnages, un dialogue, des répliques, des didascalies, des indices
spatiotemporels, des jeux de scène : gestes, mouvements, mimiques…, un décor, des costumes, des
scènes…
Activité : Evaluation diagnostique
Texte :
Acte premier
Scène 1
Scène 2
Le bus s’arrête devant l’hôtel Sheraton
Le receveur : la monnaie, s’il vous plaît.
La vielle dame : laisse-moi tranquille, de l’argent, de l’argent…oh ! Une heure pour démarrer,
il est de mon droit de prendre tout mon temps pour vous payer.
Le receveur (vexé et fatigué) : mais El hadja, c’est pas ma faute.
La vielle dame : ouais ! c’est la faute à voltaire.
Le receveur : mais hadja, le chauffeur s’appelle pas Voltaire, il s’appelle Hocine. (Les
voyageurs rigolent )
La vielle dame (tend l’oreille vers le voyageur assis derrière elle) : qu’est-ce qu’il dit ?
Le voyageur (à haute voix) : c’est la faute à Hocine hadja.
Le chauffeur : eh ! Oh !qu’est-ce que tu dis ?
La demoiselle (toujours énervée) : je descends tout de suite, je descends tout de suite (elle va
bientôt arriver et elle n’est toujours pas descendue de bus)
La vielle dame : qu’est-ce que tu dis, on est arrivé au Majestic ?
La faute à voltaire est une expression qui veut dire, c’est de ta faute mais tu dis que c’est la
faute à l’autre.
D’après Raymond Queneau, exercice de style, éditions Gallimard 1947
Questions
1. Ce texte est :
- Un texte argumentatif
- Un texte explicatif
- Une pièce de théâtre
- Une interview
A. Choisissez la bonne réponse.
B. Justifiez votre réponse.
2. Relevez les personnages de ce texte.
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………..
3. Où et quand se déroule ce dialogue ?
………………………………………………………………………………………………
4. Ce texte est une :
- comédie
- Tragédie
(Choisissez la bonne réponse puis justifiez-là)…………………………………………….
5. Quels sont les types de phrases employés dans ce texte ? relevez un exemple pour chaque
type.
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
6. Comment appelle-t-on les passages entre guillemets et en italique ? Quel est leur rôle ?
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
7. La vielle dame a demandé : « est-ce que nous sommes arrivés au Majestic ? »
Transformez cette phrase au discours indirect.
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
8. Relevez de la deuxième scène les marques de la langue orale.
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
Objectifs :
Déroulement de l’activité
Emouvoir : éveiller la sensibilité des autres à propos d’un sujet donné (toucher les sentiments des
publics : émotion - pleurer).
-Des personnages.
-D’un décor.
-Des costumes.
-Des scènes.
III- Objectif de la séquence : Production orale ou écrite d’un texte théâtral pour émouvoir ou
faire réfléchir.
IV- Sujet de la production écrite :
Un migrant Malien quittait son pays et trouvait refuge dans le notre (l’Algérie). Mais, il
était mal traité de toutes les manières par un Algérien.
Un jour, face à ces menaces, le réfugié Malien décide d’aller au tribunal pour déposer une
plainte contre les agissements de cet Algérien.
-Rédigez une courte pièce théâtrale, dans laquelle vous imaginez le scénario qui se déroule
entre ces personnages, en utilisant les mots-clés suivants :
Un migrant Malien, pauvre, mal habillé, refuge, mal traité, travaux forcés, le chantier, vol des biens,
mépris, marginalisation, les menaces, les agissements, actions racistes.
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adversaires, présentera un évènement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
- Exploiter le passage de la vidéo en mode muet pour émettre des hypothèses de sens.
Déroulement de l’activité
Faire passer la vidéo en mode muet et demander aux élèves d’émettre des hypothèses de sens.
2- De quoi est constitué le titre ? Qui est Molière ? Que signifie le mot (avare) ?
Il y a deux personnages.
Leurs vêtements ne sont pas modernes, ils portent des vêtements du 17e siècle
II – La deuxième projection :
Qui sont les personnages en présence dans le texte ? Quel est le lien qui les unit ?
Le portrait d’Anselme par Harpagon : un homme mûr, prudent et sage, qui n’a pas plus de cinquante
ans
Les marques de politesse sont nombreuses. Sont-elles conformes avec les propos émis ?
Elles ne sont pas conformes aux propos des personnages puisque ces derniers sont en contradiction.
Synthèse : Complétez le passage suivant par les mots au ci-dessous : mise en scène, joué, public,
italique, indicateurs, énonciation, théâtrale.
Le texte de théâtre est fait pour être ……. devant un …….. Le passage du texte à la scène est
appelé la …… Ce type du texte comporte des …….. scéniques destinés à la mise en scène et aux jeux
des acteurs. Pour les distinguer du texte, on les écrit souvent en ……
Lors de la représentation …. le sens du texte est enrichi grâce aux gestes, aux attitudes, aux
mimiques des acteurs, aux intonations.
Le discours théâtral se distingue par la double ……à savoir que le texte s’adresse à deux
destinataires : à un autre personnage, aux spectateurs.
L’ordre juste : joué, public, mise en scène, indicateurs, italique, théâtrale, énonciation.
Présentation de Molière :
Molière est un auteur de pièces de théâtre (= dramaturge) du XVIIe siècle, né en 1622 et décédé
en 1673. De son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, il a commencé par des études en droit avant de
se consacrer au théâtre.
Comédien, puis directeur de la troupe de L’Illustre-Théâtre, il connaît d’abord pendant trente ans, la
vie rude des comédiens ambulants. La troupe joue alors les auteurs à la mode comme Pierre
Corneille, les farces et comédies empruntées aux italiens (La commedia dell’arte). Molière
commence à écrire ses propres pièces, dont la Jalousie du Barbouillé (1646), L’Étourdi (1654), Le
Dépit amoureux (1656).
Revenue à Paris, la troupe de Molière connaît un succès croissant. Les chefs-d’œuvre s’enchaînent.
La troupe devient la Troupe du Roi en 1665. Dans ses dernières années,
Molière organise les fêtes royales avec des musiciens. Il écrit encore des comédies et des comédies
ballets.
Niveau : 2AS/LE
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adverses, présentera un événement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
I- Mise en situation :
-Réponses libres.
Le contrôle de police : l’automobiliste n’a pas respecté les feux de signalisation et il se trouve face à
l’agent.
Le contrôle de police
L’agent – Mais non, monsieur, le feu rouge ! Il faut s’arrêter au feu rouge.
L’automobiliste – Je n’ai pas besoin de ceinture, monsieur l’agent, j’ai des bretelles pour tenir mon
pantalon.
L’agent - Oh ! Mais je n’aime pas qu’on se moque de moi. Montrez –moi vos papiers !
L’automobiliste – Des papiers… Attendez, j’ai du papier pour écrire, des papiers de bonbons, des
mouchoirs en papier… c’est tout.
L’agent – Bon, vous n’avez pas de papiers… Et votre permis de conduire, vous l’avez ?
L’agent – Mais enfin, monsieur, vous ne pouvez pas rouler sans permis !
L’automobiliste – Mais si ! La voiture ne peut pas rouler sans essence, mais sans permis, elle
marche quand même vous savez !
L’agent – Mais il est fou celui-là ! Vous allez souffler dans le ballon !
L’automobiliste – Vous avez un ballon ? Vous pouvez me le donner pour mon petit garçon ? Il
adore jouer au ballon !
L’agent – Et moi je vais vous dire que vous allez venir avec moi au poste de police !
Objectifs :
-Identifier les spécifités d’un discours théâtral : le chapeau, le scénario, les répliques, les personnages et les
didascalies.
Texte support : Acte II, Scène II, Les Fourberies de Scapin (1671), D’après Molière
Déroulement de l’activité
I- Mise en situation.
Réponses libres.
Réponses attendues :
Hypothèses de sens :
-D’après le titre, le chapeau et la source quel peut être le contenu de cette pièce ?
N.B : Accepter toutes les réponses des apprenants. (Porter au tableau leurs suggestions).
Il s’agit d’un discours théâtral se déroule entre le père Géronte et son fils Léandre, ce dernier s’est marié en
absence de son père qui est devenu furieux quand il a reçu la nouvelle par son ami Octave.
2- Ce texte est :
Une interview.
Un reportage.
Une pièce théâtrale.
Le premier passage écrit en italique : le synopsis, est un bref aperçu constituant un schéma de scénario.
Remarque : il y a aussi le personnage Octave mais il n’a pas participé dans cette scène.
5- Quelles sont les réactions du père devant son fils ? Et celles de son fils ?
Je trouve que se marier sans le consentement est une action qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer.
Le dialogue présente les paroles dites par les deux personnages et le passage écrit en italique (n’est pas
prononcé par le personnage) représente le non-dit (les gestes par exemple).
Les paroles s’appellent des répliques et le passage en italique indiquant le non-dit s’appelle la didascalie.
V- Phase synthétique :
Didascalies, caractère, public, introduire, scène de théâtre, chapeau, personnage (s), lieu.
Dans un texte théâtral, il y a un …………..qui contient le …….et le (s) ………. (s). Il se caractérise par la
présence des …….…. : indications sur le comportement et les gestes des personnages. Les paroles dans ce
discours sont appelées les …….
Les personnages sont signalés en gros ……. Et l’emploi de tirets et de guillemets pour ……. les paroles
des personnages. L’histoire se déroule sur la …………………………. face à un ………
Réponse : chapeau, lieu, personnage (s), didascalies, répliques, caractère, introduire, scène d’un théâtre,
public.
Texte support : Acte II, Scène II, Les Fourberies de Scapin (1671), D’après Molière
Léandre, Géronte.
Géronte rentre chez lui après une longue absence. Avant de revoir son fils Léandre, il apprend par un
ami (dont le fils, Octave, s’est marié sans l’autorisation de son père) que Léandre a fait « pire encore ».
Mais quoi ? Le spectateur, lui sait que Léandre est amoureux d’une jeune fille pauvre qu’il veut épouser.
LEANDRE, GERONTE
Géronte, (Vociférant) – Que pourrait-ce être cette affaire-ci ? Pis encore que le sien ? Pour moi, je ne vois pas
ce que l’on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement est une action qui dépasse tout ce
qu’on peut imaginer. Ah ! Vous voilà.
Léandre, (en courant à lui pour l’embrasser) – Ah ! Mon père, que j’ai de joie de vous voir de retour !
Géronte, (refusant de l’embrasser) – Doucement. Parlons un peu d’affaire.
Léandre, (désorienté) - Souffrez que je vous embrasse, et que…
Géronte, (le repoussant encore) - Doucement, vous dis-je.
Léandre, (lui coupant la parole) - Quoi ? Vous me refusez, mon père, de vous exprimer mon transport par mes
embrassements !
Géronte - Oui ! Nous avons quelque chose à démêler ensemble.
Léandre - Et quoi ?
Géronte, (menaçant) - Tenez-vous que je vous voie en face.
Léandre - Comment ?
Géronte, (assuré) - Regardez-moi entre les yeux.
Léandre, (inquiet) - Hé bien ?
Géronte – Qu’est-ce donc qu’il s’est passé ici ?
Léandre – Ce qui s’est passé ?
Géronte – Qu’avez-vous fait dans mon absence ?
Léandre – Que voulez-vous, mon père, que j’aie fait ?
Géronte – Ce n’est pas moi qui veut que vous ayez fait, mais qui demande ce que c’est que vous avez fait.
Léandre, tournant la tète – Moi, je n’ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre.
Géronte – Aucune chose ?
Léandre – Non.
Géronte – Vous êtes bien résolu.
Léandre, déterminé – C’est que je suis sûr de mon innocence.
Géronte – Scapin pourtant a dit de vous nouvelles.
Léandre – Scapin ! Surpris
Géronte – Ah ! Ah ! Ce mot vous fait rougir.
Léandre – Il vous a dit quelque chose de moi ?
Géronte, furieux– Ce lieu n’est pas tout à fait propre à vuider1 cette affaire, et nous allons l’examiner ailleurs.
Qu’on se rende au logis. J’y vais revenir tout à l’heure. Ah ! Traître, s’il faut que tu me déshonores, je te
renonce pour mon fils, et tu peux bien jamais te résoudre à fuir de ma présence.
D’après Molière, Les Fourberies de Scapin (1671), acte II, scène 2
Niveau : 2AS/LE Durée : 1H
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux instances
adverses, présentera un événement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée humaine. (Exemple : Le
procès de Galilée).
Objectifs :
Déroulement de l’activité
I- Mise en situation.
- Quels sont les indices qui montrent qu’il s’agit d’une pièce théâtrale ?
- Un chapeau
- Présence et changement d’interlocuteurs (deux personnages)
- Répliques sous formes de phrases interrogatives et exclamatives.
- Des didascalies (phrases en italique)
Titre : le tailleur fou.
Hypothèses de sens :
-Il s’agit d’une comédie, d’une pièce théâtrale qui fait rire.
Il s’agit d’un discours théâtral entre un tailleur fou et son client, ce dernier vient chez le tailleur pour se faire
confectionner une veste.
Le tailleur et le client.
La règle.
-Des interjections.
Non.
Non, le client a répondu à la première par oui et à la deuxième par un point de vue ou une explication.
11- Comment appelle –t-on les types de ces deux phrases interrogatives ?
V- Phase synthétique.
-Quels sont les mots-clés qui se rapportent au théâ tre : le champ lexical du théâ tre ?
Réponse : théâ tre, pièce théâ trale, mise en scène, acteurs, personnages, comédiens, décor, costumes,
éclairage, scène, public, spectateurs, se dialoguer, dialogue, scénario.
L’exposition :
Un client vient chez le tailleur pour se faire confectionner une veste. Le tailleur après avoir pris les
mesures, propose au client des choses insensées.
Le nœud de l’action :
Le client s’énerve de plus en plus mais trouve un accord avec le tailleur pour la couleur et le modèle de
la veste. Le tailleur se moque du client en l’appelant madame et en lui demandant de revenir la semaine
« dernière » pour fêter la confection de la veste.
Le dénouement :
Le ridicule :
Le tailleur fou
LE TAILLEUR : Bien sûr monsieur, je prends tout de suite vos mesures ! Le tailleur prend la règle n’importe
quoi, n’importe comment : longueur de la tête, largeur des doigts de pieds… (Air étonné du client) Parfait !
J’ai toutes les mesures. Je vais pouvoir vous faire une belle veste ! Si vous voulez, je peux vous la faire en
peau d’éléphant.
LE CLIENT : Euh… Non merci ! Les éléphants, je préfère les voir en liberté ! Je préférerais une veste normale,
en tissu. Une veste comme tout le monde, quoi !
LE TAILLEUR : Parfait ! Alors, ici je vais mettre une manche verte… et là une manche jaune. Au milieu, nous
aurons quelques rayures mauves, avec des petits points roses et blancs. Qu'en pensez-vous ?
LE CLIENT : Eh bien… C'est un peu trop coloré Je n'ai pas envie d'avoir une veste de clown pour aller
travailler. Je veux une veste grise, une veste normale, quoi…
LE TAILLEUR : Parfait ! Elle sera donc grise ! Grise ici, grise là, Grise ici… (Il montre tous les endroits de la
veste.)
LE TAILLEUR : Parfait ! Alors je vais vous mettre une poche là (sur l’estomac) … et une ici (sur une manche)…
et puis une dizaine de poches dans le dos !
LE TAILLEUR : Mais je ne sais pas, moi ! Vous me demandez des poches, alors je vous mets des poches !
LE CLIENT : à part : Oh ! Il commence à m’énerver, ce tailleur ! (Au tailleur) Je veux une veste normale ! Avec
une poche ici (il montre) et une autre là ! C'est tout !
LE TAILLEUR : Parfait ! Pour fermer votre veste, je vous mets une serrure avec une clé ou bien vous préférez
un petit cadenas ?
LE TAILLEUR : Parfait ! Je vous mettrais des boutons ! Ici et là… (Il montre n’importe quoi.)
LE CLIENT : qui s’énerve de plus en plus : Mais non ! Des boutons ici ! (Il montre). Et ici vous me mettrez des
boutonnières, pour attacher les boutons ! Ce n'est pourtant pas compliqué !
LE TAILLEUR : Parfait ! Des boutons ici et des boutonnières là ! Votre veste sera superbe
LE TAILLEUR : Donc, je résume ! Vous voulez une veste grise, avec une poche ici et une autre là… Des
boutons ici et des boutonnières là… (Il montre à chaque fois) Je me mets aussitôt au travail ! (Il pousse le
client hors de la scène). Revenez la semaine dernière ! Elle sera prête.
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adversaires, présentera un évènement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
Texte support : Chez le docteur. Extrait de "Pour Lire sous la douche", Cami, J.J.Pauvert.
Déroulement de l’activité
I- Mise en situation.
Réponses libres.
Réponses attendues :
N.B : Accepter toutes les réponses des apprenants. (Porter au tableau leurs suggestions).
Phase d’analyse :
4-«…débourser dix mille francs pour me faire extirper cette tripe ». Le mot souligné veut dire :
6- Relevez du texte une didascalie exprimant une action et une didascalie exprimant l’émotion !
Didascalie exprimant une action : (Il plonge son couteau dans le ventre du monsieur).
10- Les trois actes se passent-ils dans le même lieu ? Qu’en pensez-vous ?
Non, les trois actes se passent dans différents endroits et cela dépend du déroulement de la scène
donc, le lieu peut se changer dans une pièce théâtrale comme il montre qu’il s’agit des actes réels.
V- Phase synthétique :
Texte :
Chez le docteur
LE DOCTEUR : Il n'y a pas à s'y tromper: cher monsieur, vous avez l'appendicite.
LE DOCTEUR : Inutile de vous désespérer. Une simple petite opération vous délivrera de tous
soucis!... si, toutefois, c'est bien l'appendicite que vous avez!
LE MONSIEUR : Comment! Vous n'en êtes pas plus sûr que ça?
LE DOCTEUR : Dame! Avant que le ventre soit ouvert, nous ne pouvons faire que des
suppositions. LE MONSIEUR : Et quand il est ouvert?
LE DOCTEUR : Eh bien, quand il est ouvert, si ce n'est pas l'appendicite, l'opération est mortelle,
mais si, par hasard, c'est bien cette maladie, oh! Alors, c'est la guérison assurée et le triomphe de la
Science !
LE DOCTEUR : Mais, tout de suite. Vous allez vous rendre chez le célèbre chirurgien.
LE MONSIEUR : Et ça me coûtera?
LE MONSIEUR, qui court chez le chirurgien, aperçoit un apache: Pitié, monsieur l'apache! Voici
ma bourse! L'APACHE : Pour qui me prenez-vous? Je ne tue pas pour voler mais pour me distraire!
Je suis neurasthénique* ! (Il plonge son couteau dans le ventre du monsieur)
LE MONSIEUR, joyeusement: Ah ! Le chic type ! Et moi qui allais débourser dix mille francs pour
me faire extirper cette tripe! […]
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adversaires, présentera un évènement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
Déroulement de l’activité
I- Mise en situation.
Réponses libres.
Réponse attendue :
Lecture silencieuse.
A cause de la soupe.
7- D’après la femme, est-ce la première fois que le mari jette une cigarette sur le tapis ? Relevez la réplique
qui le montre ?
Faire réfléchir.
Non, parce qu’ils présentent les non dits (les gestes, les mouvements, les réactions…)
Rappel :
Discours direct : les paroles sont rapportées telles quelles, sans être modifiées.
Discours indirect : il rapporte les paroles en introduisant une subordonnée complétive « que ».
Cette pièce comporte des …………., celles de la femmes et ceux du mari, comme il y a des
…………… : indications scéniques sur le décor, les gestes, les mouvements… Ces indicateurs scéniques sont
destinés à la ………….et aux jeux des acteurs.
Réponse : mari, femme, devoir, maison, opposition, répliques, didascalies, mise en scène.
Niveau : 2AS/LE Durée : 1H
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adversaires, présentera un évènement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
-Exploiter les informations relatives à l’image du texte pour émettre des hypothèses des sens sur
son contenu et sur sa fonction
-Identifier les spécificités dialogue théâtral (répliques, indications scéniques ou didascalies, double
énonciation)
Déroulement de l’activité
I. Mise en situation.
-Est-ce que vous recevez des invités chez vous ? Sont-ils de la famille ?
Oui, bien sûr, mais ce n’est pas toujours qu’ils soient de la famille
-Quelle attitude prenez vous quand vous voyez à la maison des gens étrangers, invités peut être par
vos parents ?
Attitude de rejet: je n’aime pas / Je méfie / au contraire je les reçois avec hospitalité.
Q/D’après ces éléments R/l’auteur présenterait une pièce de théâtre jouée par des
périphériques, quel serait le personnages Harpagon et La Flèche…..
thème du texte ?
Lecture silencieuse :
Harpagon / La Flèche.
Au public.
Chaque acteur est à la fois émetteur et récepteur en même temps. Les deux s’adressent aux
spectateurs qui sont venus assister à la scène.
6) Où se passe la scène ?
A la maison d’Harpagon.
Parce que Harpagon pense que la Flèche va le voler et aussi il ne l’assomme pas (ne le supporte
pas).
Car son maitre (le fils d’Harpagon) lui a demandé de l’attendre à la maison.
11) La Flèche conseille Harpagon de faire sentinelle jour et nuit, pour quelle raison ?
Pour sa richesse.
12) Est-ce que les personnages font des gestes des mouvements sur scène ? Quelles sont les
phrases qui indiquent cela ?
1- à part
2- il lève la main pour lui donner un soufflet 3- il tâte le bas de ses chausses.
Ce sont des didascalies : indications scéniques, elles ont une grande importance car elles donnent des
précisions sur les gestes des personnages.
La Flèche décide de partir après qu’Harpagon lui a donné un soufflet « hé, bien !je sors »
16) L’auteur a utilisé des mots comme « hé, bien !, euh ! Ah ! comment diantre, hé !que
nous…. » pour exprimer quoi ?
Dans cette pièce comique, Acte 1 scène3, intitulée « Harpagon chasse La Flèche », extrait de son
œuvre théâtrale « L’Avare », Molière s’adresse aux lecteurs pour les divertir et donner à réfléchir
sur une situation comique.
En effet, la scène se déroule à la maison d’Harpagon où celui –ci ordonne La Flèche de sortir de
chez soi de peur qu’il ne le vole, celui-ci rétorque en disant que, c’est son fils qui l’a ordonné de
rester. la chose qui n’est appréciée par Harpagon qui, par son mauvais caractère « autoritaire »
essaie de le faire sortir. Après plusieurs reprises La Flèche décide de sortir, malgré cela Harpagon ne
fais pas confiance à cet homme, il le fouille encore.
Texte :
HARPAGON- Hors d’ici tout à l’heure (1), et qu’on ne réplique pas. Allons, que l’on détale
de chez moi, maître juré filou ; vrai gibier de potence (2).
LA FLÈCHE (à part)- Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard ; et je
pense, sauf correction, qu’il a le diable au corps.
HARPAGON- tu murmures entre tes dents.
LA FLÈCHE- Pourquoi me chassez-vous ?
HARPAGON- C’est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne
t’assomme.
LA FLÈCHE- Qu’est-ce que je vous ai fait ?
HARPAGON- Tu m’as fait, que je veux que tu sortes.
LA FLÈCHE- Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre.
HARPAGON- Va- t’en l’attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout
droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point
avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux maudits
assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent (3) de tous côtés pour voir
s’il n’y a rien à voler.
LA FLÈCHE - Comment diantre (4) voulez-vous qu’on fasse pour vous voler ? Êtes-vous un
homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ?
HARPAGON- Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît.
Ne voilà pas de mes mouchards (5), qui prennent garde à ce qu’on fait ? (Bas, À part) Je
tremble qu’il n’ait soupçonné quelque chose de mon argent. (Haut) Ne serais-tu point homme
à aller faire courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ?
LA FLÈCHE- Vous avez de l’argent caché ?
HARPAGON- Non, coquin, je ne dis pas cela. (À part) J’enrage. (Haut) Je demande si
malicieusement tu n’irais point faire courir le bruit que j’en ai.
LA FLÈCHE- Hé !que nous importe que vous en ayez, ou que vous n’en ayez pas, si c’est
pour nous la même chose ?
HARPAGON- Tu fais le raisonneur ; je te baillerai (6) de ce raisonnement-ci par les oreilles.
(Il lève la main pour lui donner un soufflet (7)) Sors d’ici encore une fois.
LA FLÈCHE- Hé bien ! Je sors.
HARPAGON- Attends. Ne m’emportes-tu rien ?
LA FLÈCHE- Que vous emporterais-je ?
HARPAGON- Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
LA FLÈCHE- Les voilà.
HARPAGON- Les autres.
LA FLÈCHE- Les autres ?
HARPAGON- Oui.
LA FLÈCHE- Les voilà.
HARPAGON (désignant les chausses (8) de la Flèche)- N’as-tu rien mis ici dedans ?
LA FLÈCHE- Voyez vous-même.
HARPAGON (Il tâte le bas de ses chausses)- Ces grands hauts-de-chausses (9) sont propres à
devenir les receleurs (10) des choses qu’on dérobe ; et je voudrais qu’on en eût fait pendre
quelqu’un.
LA FLÈCHE (à part)- Ah !qu’un homme comme cela, mériterait bien ce qu’il craint ! et que
j’aurais de joie à le voler !
HARPAGON- Euh !
LA FLÈCHE- Quoi ?
HARPAGON- Qu’est-ce que tu parles de voler ?
LA FLÈCHE- Je dis que vous fouilliez bien partout, pour voir si je vous ai volé.
HARPAGON- C’est ce que je veux faire. (Il fouille dans les poches de la Flèche.)
LA FLÈCHE (à part)- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
Molière « L’Avare », Acte I, scène 3.
Projet II : Produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui opposera deux
instances adversaires, présentera un évènement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée
humaine. (Exemple : Le procès de Galilée).
Objectifs :
-Exploiter les informations relatives à l’image du texte pour émettre des hypothèses de sens sur son
contenu et sur sa fonction
T.support : Topaze.
Déroulement de l’activité
I. Mise en situation.
-Racontez quelques souvenirs qui sont restés gravés dans votre mémoire ?
6) C’est la double énonciation du discours théâtral ; est ce que vous pouvez l’expliquer ?
« La double énonciation c’est quand les personnages s’adressent la parole l’un à l’autre et au
public en même temps ».
Cravate misérable,………..usée.
1/Passage narratif :
2/Les répliques : montrent la patience du professeur et son encouragement : voyant mon enfant,
faites un effort.
3/Situation : comique
Jeux de scène :
Geste : regard
Texte :
Topaze
La scène se passe dans les années 1930. M. Topaze est professeur à la pension Muche. Le soir, dans se
classe, il donne des leçons particulières aux élèves qui ont des difficultés à suivre.
Quand le rideau se lève, M. Topaze fait faire une dicté à un élève. M. Topaze a trente ans
environ. Longue barbe Noire qui se termine en pointe sur le premier bouton du gilet. Col droit très
haut, en celluloïds ; cravate misérable, redingote usée, souliers à boutons.
L’élève est un petit garçon de douze ans. Il tourne le dos au public. On voit ses oreilles
décollées, son cou d’oiseau mal nourri. Topaze dicte et, de temps à autre, il se penche sur l’épaule
du petit garçon pour lire ce qu’il écrit.
Topaze, il dicte en se promenant
-Des moutons…des moutons…étaient en sûreté…dans un parc. Il se penche sur l’épaule de l’élève et
reprend Des moutons…des moutonsse l’élève le regarde ahuri. Voyons, mon enfant, faites un
effort. Je dis montonsse. Etaient il reprend avec finesse et-eunnt. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas
qu’un seul moutonne. Il y avait plusieurs moutonsse.
L’élève le regarde, perdu. A ce moment, par une porte qui s’ouvre à droite au milieu du décor,
entre Ernestine Muche….
Marcel PAGNOL, Topaze, 1930, acte I, scène I. C.Fasquelle éditeur
Objectifs :
-L’apprenant réinvestit les acquis de la séquence pour produire une pièce théâtrale.
- Mettre en évidence les éléments étudiés spécifiquement au discours théâtral (répliques, didascalies,
personnages, lieu, temps).
-Produire une pièce pour faire réfléchir le destinataire.
Déroulement de l’activité
I- Rappel du sujet de la production écrite :
Un migrant Malien quittait son pays et trouvait refuge dans le notre (l’Algérie). Mais, il
était mal traité de toutes les manières par un Algérien.
Un jour, face à ces menaces, le réfugié Malien décide d’aller au tribunal pour déposer une
plainte contre les agissements de cet Algérien.
-Rédigez une courte pièce théâtrale qui comporte seize répliques, dans laquelle vous imaginez
le scénario qui se déroule entre ces personnages !
Un migrant Malien, pauvre, mal habillé, refuge, mal traité, travaux forcés, le chantier, vol des biens,
mépris, marginalisation, les menaces, les agissements, actions racistes.