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Sujet : A l’aide d’exemples précis, montrez comment le relationnel peut vous aider à travailler

efficacement dans votre domaine dans le cadre d’un groupe secondaire.

NB : l’argumentation devra s’appuyer sur le cours de psychologie sociale et sur vos propres
recherches.

Le terme groupes secondaires designe les groupes dans lesquels les relations entre les
membres sont indirectes et la conscience de l’existence des autres globale et vague. Pour ce qui
est du mot relationnel nous pouvons le définir comme la capacité à nouer des relations et les
entretenir; en d'autres termes avoir le sens du relationnel, c'est savoir communiquer sur le
plan verbal et non verbal, savoir influencer et convaincre, savoir se faire apprécier par les
autres, et par extension, à s'intégrer aux groupes d'individus. En tant qu'infirmière l'incidence
et ou la place du relationnel dans l'interaction dans le cadre des groupes secondaires est un
problème d'une portée très capitale. Afin de montrer comment cette notion de relationnel
influe et influence significativement et efficacement notre travail, nous nous appuyerons sur la
psychologie sociale et sur des situations de vie courante. Nous montrerons d'abord que le
relationnel est au centre des soins infirmiers puis nous montrerons les valeurs et compétences
relationnelles

Les temps modernes ont eu le mérite de placer l'homme à la mesure de toutes chose. Malgré
son ondoyance et sa divergence, l'homme a toujours été un être qui a besoin de relationnel.
C'est pourquoi il occupe une place primordiale dans le cadre des relations secondaires.

Selon le petit Larousse en ligne, une relation correspond à “l'ensemble des rapports et des
liens existants entre personnes qui se rencontrent, se fréquentent, communiquent entre elles”.
Il s’agit d’un lien qui se créé entre le soignant et le patient dans le but d’avancer ensemble dans
la prise en soins de ce dernier. Le terme soignant par son origine latine “soniare” qui signifie
“s’occuper de” cache déjà une idée de relationnelle entre lui et le soigné qui est la personne en
perte de santé, pouvant se retrouver dans une situation de dépendance en raison d’une
incapacité physique ou psychique, bénéficiant de soins préventifs, curatifs ou palliatifs.Selon le
psychologue L.Malabeuf, il existe quatre degrés dans la relation à l’autre. la première est La
relation de civilité: elle correspond aux liens sociaux et échanges informels entre personnes ou
groupes de personnes, régie par les codes de la société dans laquelle nous vivons. Celles-ci
permettent à tout un chacun de se retrouver dans le grand système social. La deuxième qui est
la relation fonctionnelle nécessite de la part du soignant la connaissance de son motif
d’hospitalisation, de ses dépendances et autonomies mais aussi de ses habitudes de vie à partir
de la réalisation du recueil de données. Cette relation va permettre aux intervenants soignants
d’orienter le projet de soins ou de vie du patient. Quant à la troisième,la relation de
compréhension intervient dans le but d’accompagner le patient dans sa situation de
vulnérabilité face à sa maladie, notamment à travers l’écoute active. Elle requiert du patient et
du soignant de grandes attentions affectives. Le quatrième et le dernier niveau qui est la
relation d'aide thérapeutique fait référence à l’accompagnement soignant auprès d’un patient
afin de trouver des mécanismes d’adaptation en lien avec une situation de détresse
psychologique.
Pour que chacun de ses degrés agissent officieusement dans ce groupe secondaire, La
relation soignant-soigné doit être bilatérale et non unilatérale, dans des situations, avec, d’un
côté la personne en situation de vulnérabilité et de l’autre, le professionnel qui détiendrait
toutes les connaissances et savoirs. Pour celà certaines valeurs sont indispensables :
La tendresse réparatrice: Selon le Larousse en ligne, la tendresse se définit comme étant un
“sentiment tendre [...] qui se manifeste par des paroles, des gestes doux et des attentions
délicates”. Il s’agit pour le soignant d’aborder la personne de manière humaine dans un souci
de bienveillance. En outre, Le terme “réparatrice” a pour but de rétablir ou reconstituer un lien
qui peut être lié à la situation d’infirmité de la personne en fin de vie ou contribuer à atténuer
ses angoisses liées à l’approche de la mort. De plus, la tendresse réparatrice s'apparente à
l’expression manifestée d’une attitude bienveillante et aimante envers la personne à laquelle
elle s’adresse.Si la communication et la relation soignant-soigné est efficace, la relation de
confiance peut s’instaurer. Dans la dimension du soin, il est nécessaire d'établir une relation de
confiance. Cette dernière s'installe entre deux individus, au fil des soins et selon l’intérêt que
porte le soignant au soigné. Selon Phaneuf Margot « Le développement de la confiance n’est
pas instantané, il s’agit plutôt d’un processus lent et continu que l’infirmière doit entretenir
tout au long de sa relation». Pour finir, la tendresse correspond à une certaine qualité de la
relation faite de respect, d’authenticité et de discrétion. La sevonde valeur que nous
établissons est le savoir être et le savoir faire. D’après le grand dictionnaire terminologique, le
savoir-être est la « capacité de conduite personnelle appropriée à l’emploi considéré, pour un
individu ». Toujours selon celui-ci, le savoir-faire est une « mise en œuvre d’un savoir et d’une
habileté pour une réalisation d’ordre pratique dans l’exercice d’une activité professionnelle ».
Ces deux notions sont très importantes dans le relationnel. À côté de ses valeurs nous
ajoutons: le respect, ce sentiment qui incite à traiter quelqu’un avec égard et considération, la
mettre au centre des soins. Ainsi, respecter la personne, notamment en situation d'infirmité,
c’est la prendre en considération et lui montrer que ses demandes sont perçues et répondre le
plus favorablement possible; La bienveillance qui elle est l’intention positive vis-à-vis de l’autre.
un état d’esprit permanent de vigilance. La bienveillance consiste à aborder la personne
soignée de manière humaine, dans le souci de bien faire. Selon Christophe André, médecin
psychiatre, c’est “voir le bien chez les autres et aussi vouloir leur bien. Elle suppose de la part
du soignant de l’écoute et de l’attention. L’empathie : cette capacité de comprendre ce qui se
passe en l’autre sans pour autant projeter ses propres sentiments, émotions et perceptions.
C'est la comprehension de la situation de la personne soignée en s’identifiant à sa situation
ou ses émotions. Cela montre à la personne que nous comprenons ses difficultés; ce qui va
l’aider à avoir confiance en elle et de voir que sa demande est perçue. Comme dernière valeur,
nous terminons par L'humilité: valeur qui consiste à être conscient qu’en tant qu’humain, il est
impossible de tout maîtriser, tout comprendre, tout dépasse. Autrement dit, il s’agit d’accepter
en tant que soignant que nous avons des limites autant dans notre engagement dans la relation
soignant-soigné que dans la situation de la personne en fin de vie.

Arrivés au terme de notre devoir où il était question pour nous de montrer comment le
relationnel nous aide efficacement dans le cadre de groupes secondaires, nous avons vu qu'en
tant que infirmières, le relationnel est un incontournable et indispensable. Il occupe une place
de cœur et aussi requiert certaines valeurs que nous avons tour à tour présenté. Au vu donc de
tout ce qui précède, nous sommes à même de dire que le relationnel est au cœur même des
soins infirmiers et que sans lui, la prise en charge dans le cadre de groupes secondaires serait
une impossibilité.

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