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Contrôle de Gestion
LE CCA FSJES AM
Semestre 6
Les motifs d’apparition du contrôle de gestion et l’évolution de son champ d’action sont
largement influencés par l’environnement aussi bien économique que technologique.
Deux grandes périodes ont marqué l’évolution du contenu et du champ d’application du
contrôle de gestion :
◼ Avant 1960
Le seul objectif de la firme était de produire plus afin de satisfaire une demande toujours
excédentaire par rapport à l’offre.
Durant cette phase les marchés commencent à être saturés et les entreprises font recours
aux études de marché pour tenter de « produire ce qui sera vendu ».
5
b) Définition du terme : Gestion
mis
stratégique.
6
• Les niveaux de gestion en entreprise
7
• Place du contrôle de gestion dans le processus de gestion
8
• Place du contrôle de gestion dans le processus de gestion ( suite)
9
c) Le contrôle de gestion
Le contrôle de gestion est un système de pilotage de la performance mis en œuvre dans une
entreprise en vue d’améliorer le rapport entre les moyens engagés et les résultats obtenus.
10
3. Les outils du contrôle de gestion
Les outils du contrôle de gestion peuvent être décomposés en trois grandes familles :
11
a) Les outils de calcul des coûts
Le PCG définit un coût comme « la somme des charges relatives à un élément défini au sein
du réseau comptable ».
Le calcul des coûts est élaboré par la comptabilité analytique, appelée également
comptabilité de gestion.
12
b) Les outils de la gestion budgétaire
• La gestion budgétaire est la planification des recettes et des dépenses prévisionnelles pour
un exercice comptable à venir.
13
• De la planification au contrôle budgétaire
14
• Les centres de responsabilité
Le système budgétaire est basé sur la décomposition de l’entreprise en centres de
responsabilité facilitant le suivi de l’activité de chaque responsable.
Un centre de responsabilité est constitué d’un groupe d’acteurs regroupés autour d’un
responsable disposant de moyens pour réaliser l’objectif qui lui a été attribué.
Les responsables sont évalués sur leur capacité à respecter les objectifs fixés.
15
Le système budgétaire distingue cinq principaux centres de responsabilité :
- Centre de coûts ;
- Centre de dépense discrétionnaire ou de frais ;
- Centre de recettes;
- Centre de profit;
- Centre d’investissement.
16
17
Centre de dépense discrétionnaire ou de frais :
18
Centre de recettes:
19
20
filiale d'une société mère
21
c) Les indicateurs de pilotage de la performance : tableaux de bords et reporting
22
5. Missions et Rôles du Contrôleur de Gestion
• La stratégie à adopter pour orienter la gestion vers la réalisation des objectifs fixés dans les
meilleures délais et au moindre coût et avec une qualité maximale et ceci conformément aux
prévisions.
23
Le contrôleur de gestion doit assurer trois missions principales: la prévision, le contrôle et
le conseil.
• Au niveau de la prévision : le contrôleur de gestion doit élaborer les objectifs, définir les
moyens permettant de les atteindre et surtout préparer des plans de rechange en cas d'échec
des plans établis à l'avance.
24
• Qualités et compétences du Contrôleur de Gestion
31
Poste proposé : Contrôleur de Gestion Junior
Profil recherché
• Bac+5 en Audit et Contrôle de gestion
• Minimum 1an d'expérience
Notre client est un acteur incontournable de son secteur d’activité. Dans le cadre d’une création
de poste, nous recherchons un Contrôleur de gestion.
Au sein de la Direction générale, vous occupez un rôle complet de Contrôleur de gestion. Vous
prenez en charge l'ensemble des cycles périodiques depuis l'élaboration du budget au suivi des
résultats, en passant par la préparation des atterrissages. Vous travaillez en étroite collaboration
avec le DAF. Vous participez aux actions liées au contrôle interne pour votre périmètre.
Au sein d'une organisation évolutive, vous êtes également amené à intervenir ponctuellement
sur des sujets transversaux pour l’ensemble des centres de profits.
De formation supérieure en finance d’entreprise (Master CCA), vous êtes reconnu pour vos
compétences sur Excel.
Nous recrutons pour le compte de nos clients des contrôleurs de Gestion Junior
Missions :
- Elaboration et mise en place d’une comptabilité industrielle en étroite collaboration avec les
opérations et le département informatique (mise en place des coûts de production standard,
mise en place du calcul des écarts),
-Etablissement du schéma directeur des budgets pour les coûts de production (définition des
procédures budgétaires, analyse et synthèse des données budgétaires, suivi des données
comptables...),
Profil recherché:
- Formation généraliste en gestion ou économie/comptabilité
- Niveau d'étude: Bac+3/5
Votre mission chez Cegedim :
A propos de Cegedim : Fondée en 1969, Cegedim est une entreprise innovante de
technologies et de services spécialisée dans la gestion des flux numériques de
l’écosystème santé et BtoB, ainsi que dans la conception de logiciels métier destinés aux
professionnels de santé et de l’assurance. Cegedim compte plus de 4 000 collaborateurs
dans 11 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de 441 millions d’euros en 2016.
Soft Skills: Bon sens, Orienté Problem solving, capacité de synthèse, rigueur, flexibilité
Séquence 2 : La gestion budgétaire
•Les budgets déterminants définissent les objectifs à atteindre, il existe deux types de
budgets déterminant : le budget des ventes et le budget de production.
•Les budgets résultants précisent les moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs
définis dans les budgets déterminants . Il existe quatre types de budgets résultants :
le budget des approvisionnements, le budget des investissements, le budget des frais généraux
et le budget de trésorerie.
•Les budgets déterminants et résultants sont suivis d'un budget général comprenant un
Compte de produit et charges prévisionnel et un Bilan prévisionnel.
• La hiérarchie des budgets
◼ Budget des ventes
• Effectuer des prévisions grâce à la mise en œuvre des méthodes justifiées et adaptées ;
• Être capable d’établir des prévisions à partir de la méthodes des moindres carrés ;
• Appliquer la méthode des moindres carrés à des séries dont la tendance n’est pas linéaire ;
• Savoir calculer un ajustement exponentiel, ajustement puissance et un lissage exponentiel ;
• Savoir opérer une prévision des ventes en tenant compte des variations saisonnières et en les
intégrant dans les prévisions.
Concepts
• Prévision : peut être définie comme étant une prédiction d’événement à venir. En entreprise, elle
consiste en une détermination chiffrée (ou non) d’une grandeur (par exemple le CA), ou d’un
ensemble de grandeurs relatifs à une période future ;
• Objectifs de la gestion prévisionnelle:
✓ Prédire le CA et prévoir l’évolution de l’activité ;
✓ Planifier l’activité commerciale ;
✓ Prédire les encaissement et planifier la trésorerie ;
✓ Planifier la production et la gestion du personnel ;
✓ Planifier les approvisionnements ;
✓ Gérer de façon optimale les stocks ;
✓ Anticiper les éventuels changements du marché ;
✓ Adapter l’offre à ces changements ;
✓ Développer des capacités réactives.
1) Techniques de prévision des ventes
L’établissement du budget des ventes nécessite de prévoir les ventes future tout en tenant compte
des contraintes suivantes :
- Les contraintes externes, comme le pouvoir d’achat des clients, l‘offre de la concurrence ou
encore la conjoncture économique ;
- Les contraintes internes, telles que les marges bénéficiaires souhaitées, les coûts de
productions et de distribution … etc.
Parmi les outils statistiques de prévision des ventes, on retrouve les techniques d’ajustement.
Ces techniques permettent de prévoir les ventes futurs au moyen de l’extrapolation des
tendances passées.
La recherche de la tendance générale des ventes consiste à mettre en relation deux variables :
y = f(x).
Ajustement linéaire : Méthode Mayer
La méthode de MAYER méthode consiste à diviser la série de chiffres en 2 parties, à
calculer les points représentatifs de chacune des moitiés, puis à calculer l’équation de la
droite sur la base de ces 2 points moyens.
Elle est aussi appelée Méthode des points moyens ou Méthode de la double moyenne.
Exemple :
CA 500 550 900 650 520 580 900 670 540 600 1000 700
Le nuage de points :
1200
1000
800
600
Chiffre d'affaire
400
200
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Cette méthode consiste à diviser la série de chiffres en 2 parties, à
calculer les points représentatifs de chacune des moitiés, puis à
calculer l’équation de la droite sur la base de ces 2 points moyens.
Premier couple de coordonnées. Deuxième couple de coordonnées.
A1(x1 ; y1) A2(x2 ; y2)
x1 = (1+2+3+4+5+6) / 6 = 3,5 x2 = 7+8+…+126 = 9,5
y1 = (500+550+…+580) / 6 = 616,6 y2 = 900+670+…+7006=735
L’équation exacte de la droite de la forme y=ax+b est obtenue par la résolution du système
d’équation à 2 inconnues :
(1) 616,6 = 3,5a + b
(2) 735 = 9,5a + b
(2) – (1) 735 – 616,6 = (9,5a – 3,5a) + b – b
Soit 6a = 118,4
=> a = 19,73
La valeur de a appliquée à (1) ou (2) donne b = 547,5
D’où : y = 19,73x + 547,5
Exercice :
soit le chiffre d’affaires trimestriel sur 3 ans
Années 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CA 105 100 100 110 80 115 130 100 90 120
La méthode des moindres carrées est utilisé lorsque l’évolution des ventes passées suit une
tendance linéaire.
Il s’agit de trouver une droite y = ax+b qui permet le mieux possible de refléter l’évolution
des ventes (y) en fonction du temps (x).
L’ajustement linéaire consiste à déterminer les coefficients a et b par la méthode des
moindres carrés.
L’objectif est de minimiser les écarts entre les valeurs yi réelles et les valeurs axi+ b
sur la droite des moindres carrés.
Le paramètre (a) : Le
paramètre (b) :
xi yi xi yi xi2
1 500 500 1
2 550 1100 4
3 900 2700 9
4 650 2600 16
5 520 2600 25
6 580 3480 36
7 900 6300 49
8 670 5360 64
9 540 4860 81
10 600 6000 100
11 1000 11000 121
12 700 8400 144
54900 650
𝑥ҧ = 6,5
𝑦ത = 675,8
n = 12 Calculer les C.A. prévisionnels pour les
a = [54900 – 12*6,5*675,8] / [650 – 12*6,52] trimestres 13, 14, 15 et 16.
= 15,29 T13 : 15,29*13 + 576,4 = 775,2
b = 675,8 – 15,29*6,5 = 576,4 T14 : 790,5
La droite recherchée est : T15 : 805,8
y = 15,29x + 576,4 T16 : 821
Application 1
L’historique des ventes mensuelles y (en milliers de dhs), l’année N est le suivant :
TAF:
— —
x = 3,5 ; Y = 50 D’où, a = 145/ 7,5 = 8,29 ; b = 50 – (8,29 x 3,5) = 20.98
L’équation de la droite de tendance est de : y = 8,29 x+ 20,98
2 – Les prévisions des ventes pour les mois de septembre N et Janvier N+1sont :
xi = 9 y9 = 8,29 x (9) + 20,98 = 95,59 ( milliers de DH )
xi = 13 y13 = 8,29 x (13) + 20,98 = 128,75 ( milliers deDH)
Application 2
Considérons le tableau suivant, regroupant les chiffres d’affaires annuels (en milliers de
dirhams), de l’entreprise SAHAF entre 2016 et 2020:
TAF
2. Procéder à un ajustement linéaire de cette série , par la méthode des moindres carrés.
La lecture du graphique nous renseigne sur l’évolution du chiffre d’affaire qui forme une
droite . Nous allons déterminer cette droite à travers l’équation : y = ax+b
Ce calcul va nous renseigner sur la tendance de l’évolution du chiffre d’affaire durant l’année
à venir.
L'équation de la droite d'ajustement :
Avec:
Années xi yi Xi Yi Xi.Yi X2
—
2017 1 10000 -2 -10800 21600 4
x = 15/5 = 3
2018 2 15000 -1 -5800 5800 1
2019 3 21000 0 200 0 0
—
2020 4 26000 1 5200 5200 1 Y = 104000/5 = 20800
2021 5 32000 2 11200 22400 4
Donc le chiffre d’affaires prévisionnel de l’année 2022 est de 37300 (milliers de DH).
b) Les coefficients saisonniers
Dans la réalité, les ventes ne se répartissent presque jamais uniformément sur l’année, mais
elles sont soumises à des variations saisonnières propres au type de produit ou de service
vendu. (Par exemple : les ventes de produits agricoles connaissent d’importantes fluctuations
saisonnières).
Afin de prendre en considération les fluctuations saisonnières dans le calcul des prévisions ,
on utilise les coefficients saisonniers.
y
Tendance
Les ventes générale
Variations
saisonnières
x
Le temps
L’application de la méthode des coefficients saisonniers, nécessite le passage par les étapes
suivantes :
1ère étape : On recherche la tendance générale (le trend) des ventes par ajustement linéaire.
On détermine pour cela la droite des moindres carrés : y’= ax+b.
2ème étape : On calcule les valeurs ajustées (y)’, grâce à l’équation précédente du trend, en
remplaçant toutes observations des périodes passées (y) par leurs valeurs ajustées (y)’.
3ème étape : on détermine pour chaque observation (ij), les rapports yij / yij’.
y ij : étant les valeurs réelles passées
y’ij : étant les valeurs ajustées, calculées à partir de la droite d’ajustement.
5ème étape : on saisonnalise les ventes ajustées prévisionnelles par les coefficients
saisonniers correspondants afin de déterminer les ventes futures : yij = yij’x CS(Tj)
Ajustement non linéaire : Coefficients saisonniers
La méthode de MAYER méthode consiste à diviser la série de chiffres en 2 parties, à
calculer les points représentatifs de chacune des moitiés, puis à calculer l’équation de la
droite sur la base de ces 2 points moyens.
Elle est aussi appelée Méthode des points moyens ou Méthode de la double moyenne.
Exemple :
CA 500 550 900 650 520 580 900 670 540 600 1000 700
Le nuage de points :
1200
1000
800
600
Chiffre d'affaire
400
200
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Le service commercial d'une entreprise vous communique l'analyse des ventes trimestrielles du produit P
pendant les quatre derniers exercices dresser par le tableau ci-après :
TAF :
•Déterminez l’équation de la droite
Calculer les ventes prévisionnelles de 2012.
L’ajustement par fonction exponentielle
Périodes (X) J F M A M J
Le choix d’un prix de vente relève de la stratégie. Il existe différentes façons de fixer
un prix optimum (par rapport au coût de revient, par rapport à un objectif de qualité totale,
par rapport à la concurrence, en fonction du segment visé, par un calcul marginal...).
Le budget des ventes peut être ventilé en plusieurs catégories de budgets en fonction de la
stratégie de l’entreprise :
Budget des ventes par produit
Budget des ventes par période
Budget des ventes par zone géographique
Exemple :
L’entreprise ABC est une PME spécialisée dans la fabrication de matériel
d’irrigation qu’elle commercialise dans plusieurs régions du Maroc. La série
chronologique des ses ventes passées est la suivante :
Trimestre T1 T2 T3 T4
Année N-1 60 105 125 45
Année N 70 125 155 65
TAF :
1) Sachant que Y = 3,69 x + 77,145 rechercher les valeurs ajustées de la droite
(arrondies)
2) Déterminer les Coeff Saisonniers
3) Déterminer les ventes prévisionnelle de l’années N+1
4) Établir le budget des ventes (HT) sachant que les prix HT pour cette période sont
les suivants :
T1 et T2 T3 et T4
2 500 DH 2 600 DH
Séquence 3 : Budget de production
• Son but est de mettre en œuvre les moyens de production nécessaires à la réalisation
des objectifs fixés dans le budget des ventes.
Niveau 0
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
L’ ERP ou PGI Progiciel de Gestion intégrée
Le budget de production fait apparaître l’ensemble des coûts engagées dans le cadre du
programme de production :
Charges directes :
Charges indirectes
Exemple
Le coût standard de production d’un produit P1 se présente comme suit :
Sachant que le programme de production pour le premier semestre 2022 est répartie comme suit :
1200 1000
1000
Remarque :
Les budgets de production chiffrés serrent au contrôle budgétaire de période en période.
Cependant, la production réalisée ne sera pas forcement celle prévue :
– Production réalisée < Production prévue ==>Un écart d’objectif : il faut dégager les causes
– Production réalisée > Production prévue ==>Dépassement d’objectif : les raisons doivent
être déterminées pour les perpétuer dans le future.
Séquence 4 : Budget des approvisionnements
• Le budget des approvisionnements a pour objectif d’assurer une gestion optimale des stocks
de matières premières, de produits finis, de marchandises ou autres approvisionnements afin
d’éviter une rupture de stock ainsi qu’ un sur-stockage.
• Une bonne gestion des stocks consiste donc à trouver cet équilibre qui permettra de
maximiser le profit en minimisant les coûts.
4
a) Les coûts des stocks
• Coût d’achat ;
Coût d’achat = ( Prix d’achat – Rabais, Remise, Ristournes obtenus) + Frais d’achats
• Coût de possession de stock
Le coût de possession de stock est constitué par :
- Les charges liés au stockage et à la manutention ( éclairage, chambres froides, loyers des
locaux, amortissement des engins de manutention, assurances, gardiennage, coûts de
transports entre magasins) ;
5
• Coût de passation de commande
Il comprend des coûts administratifs (frais de correspondance et de téléphone, les salaires
et les charges sociales du personnel d'achat, etc.) et des frais de contrôle (contrôle
quantitatif et qualitatif);
7
L’objectif du gestionnaire de stock est de déterminer :
• Quand commander ?
Pour
minimiser les coûts
• Combien commander ?
79
2. Modèles d’optimisation des stocks
- Réduire les coûts de passation des commandes en réduisant le nombre de commandes d'un
produit durant une période (une année par exemple).
Ces deux objectifs sont contradictoires. D'un coté il faut réduire le nombre de commande, de
l'autre coté il faut l'augmenter.
80
Le budget des approvisionnements doit faire
apparaître l’enchainement dans le temps des prévisions de
consommation, de commande, de livraison et de niveau de
stock. Cela permet d’obtenir les informations nécessaires
pour établir les prévisions de trésorerie.
stock actif : C’est la quantité qui entre en stock à
chaque livraison et qui est consommée.
Stock de sécurité : faire face à un retard de livraison
ou à une accélération de la consommation
Stock d’alerte : c’est le niveau de stock qui déclenche
une commande
Les coûts liées à la gestion de stock :
Coût lancement
Coûts de possession
CP = (Q/2) * p *t
CG = CL + CP
Modèle de Wilson :
L’objectif est de rechercher la quantité optimale Q qui minimise le coût
global de gestion de stock CG.
Pour déterminer la quantité économique par l’intersection entre le CL et CP :
CL = CP
f *C/Q = (Q/2) * p *t
Q2 * p * t = 2 * f * C
Modèle de Wilson : Qe = √(2 * f * C/ p * t)
Le stock initial au 1er janvier est de 2 600 kg, le coût de passation d'une commande est de 770
dh, le coût de la matière première est de 32 DH le kilogramme et le taux de possession du stock
sur la période est de 10%. Le délai de livraison est de deux mois et l'on souhaite conserver un
stock de sécurité représentant un mois de consommation.
TRAVAIL A FAIRE:
1. Déterminer la cadence d'approvisionnement optimale
2. Présenter le budget des approvisionnements dans les deux hypothèses :
a. Budgétisation par quantités constantes
b. Budgétisation par périodes constantes
Correction
1. La consommation annuelle en valeur est de : 𝟕 𝟕𝟎𝟎 × 𝟑𝟐 = 𝟐𝟒𝟔 𝟒𝟎𝟎 𝑫𝑯
𝑪×𝒕 𝟐𝟒𝟔 𝟒𝟎𝟎×𝟏𝟎
𝑵= = = 𝟒 Commandes
𝟐𝟎𝟎×𝑪𝒑 𝟐𝟎𝟎×𝟕𝟕𝟎
Hypothèse 1 : approvisionnement par quantités constantes
Dans ce cas la quantité constante est de : 7 700/4 = 1 925 KG
Mois Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Stock initial 2 600 2 100 1 600 2 725 1 925 1 025 2 150 1 650 1 550 2 475 1 675 1 175
Consommation 500 500 800 800 900 800 500 1 00 1 000 800 500 500
Stock final 2 100 1 600 800 1 925 1 025 225 1 650 1 550 550 1 675 1 175 675
Mois Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Stock initial 2 600 2 100 1 600 3 000 2 200 1 300 2 400 1 900 1 800 2 300 1 500 1 000
Consommation 500 500 800 800 900 800 500 1 00 1 000 800 500 500
Stock final 2 100 1 600 800 2 200 1 300 500 1 900 1 800 800 1 500 1 000 500
Livraisons 0 0 2 200 0 0 1 900 0 0 1 500 0 0 2 100
Stock final
2 100 1 600 3 000 2 200 1 300 2 400 1 900 1 800 2 300 1 500 1 000 2 600
rectifié
Dates de
31-03 30-06 30-09 31-12
livraison
Dates de
31-01 30-04 31-07 31-10
commandes
Gestion des investissements
Avec :
Cash-flows AC : Cash-flows actualisés cumulés
Et N c’est l’année où la valeur des CFAC devient supérieure au I0
Gestion des investissements
Années 1 2 3 4 5
CA 350 000 460 000 640 000 580 000 460 000
CV 100 000 160 000 280 000 230 000 170 000
Charges fixes hors amortissement : 30 000 DH; prix de cession de l’immobilisation net
d’impôt 30 000 DH; IS 30%. Taux d’actualisation est de 10%.
Mode d’amortissement de l’immobilisation : Linéaire sur 5 ans
Gestion des investissements
Projet 1 :
1 2 3 4 5
CA 350 000 460 000 640 000 580 000 460 000
- CV 100 000 160 000 280 000 230 000 170 000
- CF 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000
- Dotation 160 000 160 000 160 000 160 000 160 000
= RAI 60 000 110 000 170 000 160 000 100 000
- Impôt 18 000 33 000 51 000 48 000 30 000
= RNE 42 000 77 000 119 000 112 000 70 000
+ Dotations 160 000 160 000 160 000 160 000 160 000
= Cash-flows 202 000 237 000 279 000 272 000 230 000
+ Récupération du BFR 40 000
+ Valeur résiduelle 30 000
= Cash-flow 300 000
Gestion des investissements
Projet 1 :
ANNEES 1 2 3 4 5
Cash-flows 202 000 237 000 279 000 272 000 300 000
Actualisation (1+10%)-1 (1+10%)-2 (1+10%)-3 (1+10%)-4 (1+10%)-5
Cash-flows
183636.36 195867.77 209616.83 185779.66 186276.40
actualisés
1) Gestion de trésorerie
2) Budget de trésorerie
La gestion de trésorerie peut être définie comme l'ensemble des techniques qui consistent à
10
6
2) Budget de trésorerie
Le budget de trésorerie est un plan prévisionnel présentant mois par mois tous les
décaissements et les encaissements (en TTC pour les opérations assujetties à la TVA) prévus
au cours d’une période a venir. Il permet de :
● Savoir combien de temps votre solde trésorerie restera débiteur ou créditeur et pour quel
montant ;
Ainsi, tous les encaissements et décaissements prévus dans les différents budgets doivent
figurer dans le budget de trésorerie.
Il va permettre de déterminer la situation mensuelle de trésorerie de la façon suivante :
37
3) Construction du budget de trésorerie
Pour élaborer un budget de trésorerie, certaines informations sont strictement nécessaires :
10
9
• Budget des encaissements (TTC)
Il prend en compte tous les encaissements liés à l’exploitation et hors exploitation, comme :
11
0
11
1
• Budget des décaissements (TTC)
Il comprend toutes les dépenses prévues liées à l’exploitation et hors exploitation :
11
2
11
3
• Budget de TVA
11
4
• Budget général de trésorerie
Première présentation
11
5
Deuxième présentation
Total ( I )
Décaissements
- Règlements des achats
- Décaissements des autres éléments d’exploitation
- Décaissements des autres éléments hors exploitation
- Règlement de la TVAdue
Total ( II )
Solde ( I – II)
Trésorerie initiale
Trésorerie finale
Schéma construction du budget de trésorerie
11
7
4) Equilibre du budget de trésorerie
De même que le plan de financement, le budget est présenté sous deux versions successives :
Travail à faire :
Présenter pour le premier trimestre 2022 les budgets suivants : - Budget des encaissements ;
- Budget des décaissements ;
- Budget de TVA;
- Plan de trésorerie
49
Budget des encaissements
Eléments Total (TTC) Janvier Février Mars
Ventes :
Avril 108 000,00 54 000,00 54 000,00 -
Mai 132 000,00 - 66 000,00 66 000,00
Juin 180 000,00 - - 90 000,00
Totaux des encaissements 54 000,00 120 000,00 156 000,00
Budget des décaissements
Eléments Total (TTC) Janvier Février Mars
Achats :
Avril 25 000,00 - 25 000,00 -
Mai 37 000,00 - - 37 000,00
Juin 49 000,00 - - -
Charges personnel 14 250,00 14 250,00 14 250,00
Charges sociales - 3150,00 3150,00
Totaux des décaissements 14 250,00 42 400,00 54 400,00
Budget de TVA
Eléments Janvier Février Mars
TVA facturée 9 000,00 20 000,00 26 000,00
TVA récupérable - 4 166,67 6 166,67
Crédit de TVA - - -
TVA due 9 000,00 15 833,33 19 833,33
TVA à payer - 9 000,00 15 833,33
Plan de trésorerie pour le deuxième trimestre 2022
- Les frais généraux sont comptabilisés TTC ; ils sont payés le meme mois.
- En matière de TVA, l’entreprise est soumise au régime des encaissements
Travail à faire :
Présenter pour le premier trimestre de l’année N -Budget des encaissements ;
les budgets suivants : - Budget des décaissements ;
- Budget de TVA;
- Budget général de trésorerie 52
Informations provenant du bilan année N-1 : Application 2
(5) Clients : 4000 (1) Emprunt A.E.C : 100 000
Banque (SD) : 500 (4)Fournisseur : 480
(2) Organismes sociaux : 6000
(3) Etat – créditeur : 10 00
(1) Remboursement par amortissement constant de 10000 par trimestre, intérêt 10% l’an, TVA 10%
(2) à payer en janvier N (5) À encaisser le mois de janvier
(3) Il s’agit de 1000 DH de TVAdue (4) À payer le mois de janvier
Ventes :
Janvier 2 400,00 1200,00 1 200,00 -
Février 2 400,00 1 200,00 1 200,00
Mars 2 400,00 - 1 200,00
Totaux des encaissements 5 200,00 2 400,00 2 400,00
Budget des décaissements
Bilan N- 1
Fournisseurs 480,00 480,00
Achats :
Janvier 480,00 480,00
Février 480,00 480,00
Mars 480,00
Frais généraux 120 120 120
Amort emprunt 10 000
Interet emprunt 2750
Charges personnel 30 000 30 000 30 000
Charges sociales 6 000 5 000 5 000
Totaux des décaissements 36 600,00 35 600,00 48 350,00
Budget de TVA
Eléments Janvier Février Mars
TVA facturée 866,67 400,00 400,00
TVA récupérable 100,00 100,00 350,00
Crédit de TVA - - -
TVA due 766,67 300,00 50,00
TVA à payer 1000,00 766,67 300,00
Plan de trésorerie pour le deuxième trimestre N
(1) Remboursement par annuité constante de 10 000 par trimestre, intérêt 10% l’an, TVA10%
(2) à payer en janvier N
(3) Il s’agit de 1000 DH de TVAdue
(4) et (5) À payer en janvier N
Budget des ventes
- Règlement des clients : 30% au comptant, 30% dans 30 jours , 40 % dans 60 jours
Budget des achats
-En février N , l’entreprise envisage d’acquérir une machine pour 180 000 DH HT , payable 30 000 DH
comptant, 36000 DH en mars , le reste en avril .
- Augmentation du capital en numéraire pour 80 000 dh en Février .
- Les salaires bruts : 30000 dh par mois payable le meme mois
- Les charges sociales : part salariale 5%, part patronale 16 %, payable le mois suivant
- En matière de TVA, l’entreprise est soumise au régime de débit 54
Informations provenant du bilan année N-1 : Application 4
(3) Clients 4 000 (1) Emprunt A.E.C : 100 000
(3) (4) Fournisseur : 500
Banque (SD) : 10000 (2) Etat – créditeur : 10 500
(1) Remboursement par annuité constante 20 000 DH par trimestre , intérêt 11 % l’an, TVA 10%
(2) Dont 500 DH de TVA due et 10 000 DH de reliquat IS
(3) À payer en janvier N
.(4) A payer en janvier N
- Règlement des clients : 30% au comptant, 30% dans 30 jours , 40 % dans 60 jours
2) Coûts préétablis
a) Définition
Le contrôle budgétaire est une procédure permettant de dégager les écarts entre
les objectifs et les réalisations, d’analyser les écarts significatifs pour en faire
apparaître les causes et entreprendre des actions correctives.
Le contrôle budgétaire est apparu, pour la première fois, aux USA au début des
années 1920 au sein de la General Motors, puis en France et en Europe à partir de
1930 où quelques entreprises comme Alsthom et Citröen commenceront à
implanter des systèmes de contrôle budgétaire.
b) Le contrôle par exception
Le contrôle exhaustif nécessite du temps et des ressources, par conséquent les entreprise ont
recourt au contrôle par exception.
La règle de contrôle par exception consiste à ne présenter ou à n’expliquer que les écarts qui
sortent d’un seuil de tolérance préalablement défini ( - x % , + x % ).
Les écarts situés à l’extérieur de ce seuil de tolérance sont analysés dans un tableau de bord:
Prévisions Réalisations
Ecarts
Oui
Sont-ils
Aucune action
acceptables ?
Non
Le coût préétabli est un coût évalué à priori soit pour faciliter un traitement
analytique, soit pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts.
❑ Coût standard : lorsque les coûts préétablis sont déterminés à partir d’une
analyse à la fois technique ( recherche des consommations de matières,
d’énergie, de temps de travail,..) et économique ( recherche des coûts unitaires
des différents facteurs de production…).
❑ Coût budgété : calculé à partir des estimations de charges issues des budgets.
C’est une fiche qui regroupe tous les éléments de calcul du coût unitaire standard
d’une unité d’un produit donné :
(*) Par exemple, si l’entreprise affecte 20 ouvriers au centre montage, chaque ouvrier travail 8 heures
par jour, donc l’activité journalière standard du centre est de ( 8 heures × 20 = 160 H MOD).
Fiche de coût standard unitaire
Consommation standard Coût unitaire Coût standard
du facteur sandard du unitaire
facteur
Tissu 1440 / 960 = 1,5 mètres 30,00 45,00
MOD 160 / 960 = 1,6 heures 20,00 3,33
Atelier montage 160 / 960 = 1,6 heures 10,00 1,67
Total 1 unité 50,00 50,00
Un écart est une mesure quantitative de la différence entre les objectifs et les réalisations.
Il peut être soit favorable, soit défavorable.
Seuls les écarts significatifs, c’est-à-dire ceux qui dépassent le seuil de tolérance fixé par
l’entreprise, doivent faire l’objet d’une analyse.
Une étude pertinente de la cause des écarts est menée en décomposant chaque écart en
autant de facteurs qui le composent.
En matière de contrôle budgétaire, trois types d'écarts sont calculés :
- Les écarts sur chiffre d'affaires
- Les écarts sur coûts
- Les écarts sur marges
De la responsabilité
des centres de recettes
De la responsabilité
des centres de coûts
De la responsabilité
des centres de profit
Chaque responsable est jugé sur sa capacité à :
Respecter les consommations de ressources pour les responsables de centre de coûts
Dégager des surplus financiers pour les responsables de centre de profit
Respecter les objectifs de volume pour les responsables de centres de recettes.
a) Analyse de l’écart sur Chiffre d’affaires (CA)
L’écart sur le chiffre d’affaire peut être décomposé en deux sous-écarts :
TAF :
Contrôler les ventes de cette E/se
b) Analyse des écarts sur coûts
L’écart peut être favorable ou défavorable, positif ou négatif selon qu’il traduit
un impact positif ou négatif sur la performance de l’organisation
- 8 250
Volets 850 630 535 500 870 625 543 750
(défavorable)
L’écart global est déterminé par la différence entre le coût constaté et le coût
préétabli de la production réelle.
Coût réel Coût préétabli
Ecart
global = de la production – de la production
réelle réelle
Quantité Quantité
Ecart /
Quantité = réelle consommée
pour la production – standard calculée
pour la production × Coût unitaire
standard
réelle réelle
Quantité
Ecart /
Coût
= Coût unitaire
réel
– Coût unitaire
standard × réelle consommée
pour la production
réelle
Application :
La production réelle s’élève à 18 000 unités et elle a entrainé les charges directes suivantes:
- Matière première : 56 000 kg à 21 DH/kg
- MOD : 8800 heure à 98 DH/heure
Interprétation
L’écart global est défavorable de 58400 DH. Les consommation et les prix de matières ont été
Supérieures à ce qui a été prévu. Les économies réalisées au niveau de la main d’œuvre directe n’a
pas permis de compenser ce surcoût.
Exercice 2 : Extrait d’examen CCA
Interprétations possibles
Ecart sur les matières :
- les écarts sur quantités proviennent essentiellement d’un défaut de
qualité, de rebuts et déchets, ou d’une mauvaise définition des standards.
- Les écarts sur coûts proviennent d’une variation de prix imprévue ou
d’une mauvaise politique d’approvisionnement (rupture,
approvisionnement en urgence, etc.).
L’analyse des écarts sur charges indirectes pose un problème lié à l’existence de deux types de
charges au niveau des centres analytiques : les charges fixes et les charges variables.
Illustration :
Tableau représentant les coûts de production d’un atelier qui fabrique un produit P et dont
l’activité est mesurée par les quantités produites :
Janvier Février Mars
Quantités produites 800 1 000 1 250
Charges variables 48 000 60 000 75 000
Charges fixes 40 000 40 000 40 000
Coût total 88 000 100 000 115 000
Coût unitaire 110 100 92
dont : Variable 60 60 60
Fixe 50 40 32
Evolution du coût variable total par Evolution du coût fixe total par
rapport à l’activité rapport à l’activité
y
y
Y=ax Y=b
Avec
Avec
a : Coût variable unitaire
b : Montant du coût fixe total
x : Quantité produite
Evolution du coût variable unitaire par Evolution du coût fixe unitaire par
rapport à l’activité rapport à l’activité
y y
b
Y=a Y=
x
Budget standard
Coût unitaire de l’U.O =
Activité normale
Activité normale
L’activité normale est le niveau d'activité le plus fréquemment observé et devant être atteint
dans des conditions jugées normales d'exploitation compte tenu du potentiel du centre de
travail .
Illustration :
Budget standard d’un centre de fabrication pour une activité normale de 10 000 heures de
main d’œuvre :
( DH)
Budget flexible : y = 30 x + 900 000 = 30 (10 000) + 900 000 = 1 200 000 DH
Budget flexible ( coût budgété)
Le budget flexible est une prévision du coût total d’un centre d’analyse qui distingue les
charges variables des charges fixes. Il est établi pour différentes hypothèses d’activités.
Budget Flexible = Coût variable unitaire × Niveau d’activité + Coût fixe total
L’activité réelle est souvent différente de l’activité prévue. Ainsi, le budget flexible permet
de chiffrer le coût de l’unité d’œuvre de la section analytique pour l’activité réelle :
Budget Flexible ( Activité réelle) = Coût variable unitaire × Activité réelle + Coût fixe total
Ecart sur charges indirectes
Coût réel
de l’activité
réelle
Ecart/
Budget
Budget flexible
de l’activité
réelle
Ecart/
Ecart Activité
global
Budget standard
de l’activité
réelle
Ecart/
Rendement
Budget standard
de l’activité
Préétablie
Ecart / charges indirectes
TAF :
1- Calculer le budget flexible
2- Calculer l’écart global
3- Décomposer et analyser l’écart global
Ecart global = Coût réel de l’activité réelle – Budget standard de l’activité préétablie
= 555 000 – 600 000 = - 45 000 ( Favorable)
❑ Ecart sur coût variable (ou écart sur budget) : il traduit le fait que les charges
variables du centre d’analyse n‘ont pas été ceux qui avait été prévus.
❑ Ecart sur coût fixe (ou écart sur activité) : il met en évidence la différence
d'imputation rationnelle de charges fixes résultant d'une activité réelle autre que
l'activité prévue. Il se traduira…
✓ par un coût de sous-activité dans le cas où l'activité réelle est inférieure à l'activité
prévue ;
✓ par un bonus de suractivité dans le cas contraire.
164
Exercice N° 1 :
L’entreprise ALMA a une production mensuelle considérée comme normale de 250 pièces. Sur cette
base, l’entreprise a établi la fiche de coût standard unitaire qui prévoit : 10 Kg de matière première à
120 DH le Kg.
Or, pour ce mois :
• La production a été de 200 pièces.
• La fabrication des 200 pièces a nécessité 2160 Kg de matière première.
• Le coût d’achat d’un Kg de matière première a été de 124 DH.
TAF :
1.Calculer l’écart économique sur matière première utilisée pour la production des 200 pièces.
2. Analyser cet écart global en valorisant l’écart sur quantité et l’écart sur coût.
1) Calcul de l’écart économique sur matière première utilisée pour la production des 200 pièces :
= 8 640 DH (Défavorable)
= 19 200 DH (Défavorable)
Exercice N° 2 :
Le budget mensuel des charges indirectes d’un atelier de fabrication prévoit :
• Des charges fixes de 18 000 DH.
• Des charges variables de 22 800 DH.
La nature de l’unité d’œuvre retenue pour ce centre d’analyse est l’heure machine.
L’activité normale de l’atelier est de 300 heures machine par mois.
Pour le mois écoulé, les charges indirectes de l’atelier se sont élevées à 39 250 DH pour une activité de
250 heures Machine.
TAF :
1. Calculer l’écart global sur charges indirectes de l’atelier.
2. Analyser cet écart global en : écart sur budget, écart sur activité et écart sur rendement.
Calculs préliminaires :
Budget standard : 18 000 + 22 800 = 40 800 C.U.O standard = 40 800 / 300 = 136 DH
Charges variables standards totales : 22 800 Coût variable unitaire standard = 22 800 /300 = 76 DH
Ecart global = Coût réel de l’activité réelle – Budget standard de l’activité préétablie
= 39 250 - 40 800 = - 1550 DH ( Favorable)
Ecart/ Rendement = Budget standard de l’activité réelle - Budget standard de l’activité préétablie
Durant le mois d’avril 2022, l’atelier a fabriqué 240 unités du produit P. Les coûts constatés de l’atelier
sont les suivants : Total des charges de l’atelier : 96 163 DH soit :
- Matières premières : 685 unités à 100, 60 DH l’unité.
- Main d’œuvre directe : 980 h à 17,40 DH l’heure.
- Charges indirectes totales : 10 200 DH.
Ecart/ MOD :
E/ Taux horaire = (Cr – Cp) × Qr = (17,40 – 17,20) x 980 = + 196 DH
E/ Temps = (Qr – Qp) × Cp = (980 - 960) x 17,2 = + 344 DH
Ecart/ Rendement = Budget standard de l’activité réelle - Budget standard de l’activité préétablie
= 10 780 – 10 560 = + 220 DH (Défavorable)
Un atelier de production fabrique un produit fini S à partir de deux matières premières M1 et M2.
Les services de production ont déterminé les standards suivants pour la fabrication d'une pièce S :
- Matière première M1 : 2 kilo à 40 DH le kg
- Matière première M2 : 10 kilo à 5 DH le kg
- Main d'œuvre directe : 1 heure au taux horaire de 60 DH
L'unité d'œuvre pour le centre d'analyse est l'heure machine et l'on compte 2 heures de marche pour une pièce S.
Les charges mensuelles propres au centre d’analyse sont les suivantes :
• Charges fixes :
- Amortissement des locaux : 10 000 DH
- Amortissement du matériel : 32 000 DH
- Autres charges fixes : 8 000 DH
Ces prévisions ont été établies sur la base d'une production mensuelle de 1 000 unités de S correspondant à une
activité de 2 000 heures- machine. Pour une activité supérieure, il faut prévoir une augmentation des charges de 10%.
• Charges variables :
- Matières consommables : 9 DH par heure machine.
- Main d'œuvre auxiliaire du centre : 20 DH par heure-machine.
A la fin du mois d’avril 2002, les éléments constatés par la comptabilité analytique sont les suivants :
- Production : 900 pièces S.
- Matières premières consommées :
M1: 1,9 Tonnes pour un montant total de 76 000 DH.
M2: 8,9 Tonnes pour un montant total de 45 390 DH.
- Main d'œuvre directe : 910 heures à 61 DH l’heure.
- Temps réel de fonctionnement des machines : 1 900 heures.
- Charges réelles du centre :
Charges fixes : 50 000 DH
Charges variables : matières consommables : 19 000 DH, main d'œuvre auxiliaire : 39 900 DH.
TAF :
1. Présenter sous forme de tableau le budget flexible du centre d'analyse pour les activités
suivantes : 1900 heures machine, 2000 heures machine, 2100 heures machine, en faisant
apparaitre les charges variables totales et unitaires, les charges fixes totales et unitaires et le
coût standard de l'unité d'œuvre.
2. Présenter un tableau indiquant pour la production du mois d’avril 2022 :
- Le coût constaté de la production réelle.
- Le coût préétabli de la production réelle.
- L'écart global sur matières M1 et M2, sur main d’œuvre directe et sur charges indirectes.
3. Analyser les écarts sur matières premières M1 et M2 et l'écart sur main d'œuvre directe.
4. Analyser l’écart sur charges indirectes en écart sur budget, écart sur activité et écart sur
rendement.
Les charges mensuelles propres au centre d’analyse sont les suivantes :
• Charges fixes :
- Amortissement des locaux : 10 000 DH
- Amortissement du matériel : 32 000 DH
- Autres charges fixes : 8 000 DH
Ces prévisions ont été établies sur la base d'une production mensuelle de 1 000 unités de S correspondant à une
activité de 2 000 heures- machine. Pour une activité supérieure, il faut prévoir une augmentation des charges de 10%.
• Charges variables :
- Matières consommables : 9 DH par heure machine.
- Main d'œuvre auxiliaire du centre : 20 DH par heure-machine.
Total charges fixes standards : 10000 + 32000 + 8000 = 50 000 BF = 29 x + 50 000 si x ≤ 2000
Total charges variables standards : ( 9 + 20 ) × 2000 = 58 000
Total charges indirectes standards : 50 000 + 58 000 = 108 000 BF = 29 x + 55000 si x > 2000
Total charges indirectes réelles = 50000 + 19000+39900 = 108 900 CUO standard = 54
Activité préétablie de la production réelle = Rd standard × Prod réelle = 2 H × 900 = 1800 H
2) Calcul des écarts
Coût réel Coût préétabli Ecart
Qr Cr Montant Qp Cp Montant
Matière M1 1 900 40 76 000 1 800 40 72 000 +4 000
Matière M2 8 900 5,1 45 390 9 000 5 45 000 +390
MOD 910 61 55 510 900 60 54 000 +1 510
Charges indirectes 1 900 57,31 108 900 1 800 54 97 200 + 11 700
Total 900 317,55 285 800 900 298,00 268 200 +17 600
Coût réel Coût préétabli Ecart
Qr Cr Montant Qp Cp Montant
Matière M1 1 900 40 76 000 1 800 40 72 000 +4 000
Matière M2 8 900 5,1 45 390 9 000 5 45 000 +390
MOD 910 61 55 510 900 60 54 000 +1 510
Charges indirectes 1 900 57,31 108 900 1 800 54 97 200 + 11 700
Total 900 317,55 285 800 900 298,00 268 200 +17 600
Ecart/ MOD :
E/ Taux horaire = (Cr – Cp) × Qr = 1 × 910 = + 910 DH
E/ Temps = (Qr – Qp) × Cp = 10 × 60 = + 600 DH
Ecart global = + 1510 ( Défavorable)
Coût réel Coût préétabli Ecart
Qr Cr Montant Qp Cp Montant
Matière M1 1 900 40 76 000 1 800 40 72 000 +4 000
Matière M2 8 900 5,1 45 390 9 000 5 45 000 +390
MOD 910 61 55 510 900 60 54 000 +1 510
Charges indirectes 1 900 57,31 108 900 1 800 54 97 200 + 11 700
Total 900 317,55 285 800 900 298,00 268 200 +17 600
x ≤ 2000 donc BF = 29 x + 50 000
4) Ecart sur charges indirectes
Ecart/ Rendement = Budget standard de l’activité réelle - Budget standard de l’activité préétablie
= 102 600 – 97 200
= 5 400 DH (Défavorable)