Chapitre 2

Méthodologie de l’audit comptable et financier

_______
Jean-François CASTA
Professeur à l’université de Paris Dauphine.

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 Sommaire

1 - L’objet de la mission : une opinion

2 - L’audit : une méthodologie d’optimisation
3 - L’approche par les risques
4 - L’approche générale d’audit légal
5 - La démarche d’audit :
un cycle d’amélioration permanent

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 1- L’objet de la mission : une opinion

❑Objectif général de l’audit comptable et financier

➢ S’assurer que les états financiers traduisent correctement la
situation économique et l’activité de la firme étudiée.

❑ Mission d’audit légal (le plus souvent)

ou d’audit contractuel

❑ Objectifs d’audit légal :

➢ Régularité

➢ Sincérité

➢ Image fidèle ==> True and fair view

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 La mission de l’auditeur comptable et financier

• Objectifs :
• Donner un avis sur la sincérité, la régularité et la fidélité
des états financiers,
• S’assurer du respect des droits fondamentaux des
investisseurs et des tiers.
• Moyens :
• Utilisations de normes, de méthodes et de techniques
standardisées.
• Spécificité :
• Un contexte très réglementé.

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 Activité économique

R
È Pièces justificatives:
G Factures, relevés bancaires,
L Bons de livraison, …
E
S

C
O Comptabilité :
M Auditeur journal, G/L, balance
P inventaires, etc.
T
A
B
L
E États Financiers
S

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Cadre réglementaire et référentiels comptables

T. 6
Etats financiers et cadre conceptuel

Objectifs

Qualités de
Contenu des E.F.
l’information

Principes de mesure.
• Les principes comptables fondamentaux :
• Comptabilité d’engagement
• Continuité d’exploitation
• Prudence
• Image fidèle
• Exhaustivité
• Substance over form
• Neutralité
• Les qualités attendues de l’information financière :
• Intelligibilité
• Pertinence
• Fiabilité
• Comparabilité
• Importance relative
T. 8
1.1 Présentation des Etats financiers

T. 9
 Information financière et Financial reporting
• Les états financiers (Bilan, Compte de résultat, Annexe, Tableau
de flux de trésorerie) pour les l’entité (comptes sociaux) / pour le
groupe (comptes consolidés)
• Les événement postérieurs à la clôture
• L’information sectorielle
• L’information relative aux parties liées
• Le résultat par action
• L’information financière intermédiaire
• Les alertes sur résultat …
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 Un environnement normalisé
❑Au niveau international : les normes ISA
▪ Des normes édictées par l’IAASB (International Auditing and Assurance
Standards Board).
▪ L’IAASB émane l’IFAC (International Federation of ACcountants) et
travaille sous le contrôle du PIOB (Public Interest Oversight Board).
❑En France :
▪ Code de Commerce.
▪ Les normes professionnelles édictées par la CNCC.
❑En Europe :
▪ 8ème directive européenne sur l’harmonisation du contrôle des comptes et réforme
par voie de règlement (appricable en 2016)
▪ Convergence avec les normes de l’IFAC (normes ISA).
❑Aux USA : « Statement of Auditing Standards » (SAS)

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 Les normes d’audit de l’IFAC : ISA.
Normes de travail
ISA 300 - Planification
d’une mission d'audit
d'états financiers.
ISA 315 - Connaissance de
l'entité et de son
environnement et
évaluation du risque
d'anomalies significatives.
ISA 330 - Procédures à
mettre en œuvre par
l'auditeur en fonction de
son évaluation des risques.
Normes sur le
comportement
professionnel
ISA 240 - Responsabilité de
l'auditeur dans la prise en
considération de fraudes dans
l'audit
d'états financiers.
ISA 260 - Communication
des questions soulevées à
l’occasion de l'audit aux
personnes
constituant le gouvernement
d'entreprise.
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Normes
d’élaboration du
rapport d’audit.
ISA 700 - Rapport de
l'auditeur (indépendant) sur
un jeu complet d'états
financiers à
caractère général.
ISA 701 - Modifications
apportées au contenu du
rapport de l'auditeur
(indépendant).
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 Une opinion indépendante et motivée,
mais sous contraintes

❑ L’audit financier est un jugement

➢ sur la qualité des informations financières émises par
l’entreprise,
➢ indépendant,
➢ motivé.
❑ sous contraintes :
➢ de respect de normes professionnelles,
➢ de respect de budgets et délais.
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 Mission de l’auditeur légal :
Dans le pays francophones : le commissaire aux comptes

• Certification des comptes sociaux et consolidés :

Modalités : certification, certification avec réserves,
refus de certification, impossibilité de réaliser la
mission)
• Obligation de moyens
• Importance du jugement personnel
• Responsabilité (civile et pénale) distincte de celle des
dirigeants
• Mission permanente
• Non immixtion dans la gestion
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 Rapport des commissaires aux comptes
Société Générale, 20XX
http://www.socgen.com/index.htm

« …..Opinion sur les comptes consolidés

• Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.
• Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces
comptes. consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
• Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables
français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi
que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation ».
Neuillly sur Seine, le 12 mars 20XX,
Les Commissaires aux comptes :
José-Luis Garcia (DELOITTE TOUCHE TOHMATSU)
Christian Mouillon (ERNST & YOUNG AUDIT)

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 2 - L’audit : une méthodologie d’optimisation
Niveau de
connaissance de
l’auditeur
Parfait
Superflu
Acceptable
Niveau de
connaissance

Budget d’audit

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2 - L’audit : une méthodologie d’optimisation
Approche par les risques

Le problème Approche "procédures"

Approche "sondages" et
"éléments significatifs"

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 3 - L’approche par les risques (ISA 315)

Les travaux d’audit ne permettent pas de tout

contrôler :
1) Les coûts des travaux d’audit sont très élevés :
=> recours à du personnel très qualifié,
2) L’efficacité du process d’audit :
▪ Les travaux d’audit doivent se concentrent sur les
zones de risque et les transactions qui requièrent
l’attention
▪ Sinon perte d’efficacité.

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 Risque d’audit

❑ Le risque d’audit est la possibilité que le solde d’un

compte (d’une catégorie d’opérations) comporte des
anomalies significatives (isolées ou cumulées).
❑ et que ces anomalies ne soient :
- ni détectées, ni corrigées par le SCI,
- ni détectées par l’auditeur lors de ses contrôles.

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 Analyse du risque d’audit

• Risque inhérent IR : risque d’erreur lié à

l’environnement
• Risque de non contrôle CR : risque d’erreur non
corrigée par le contrôle interne
• Risque de non détection DR : risque d’erreur non
détectée par l’auditeur
avec DR = Ra  KI  Stat
• Risque d’audit AR : risque de formulation d’une
opinion erronée
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Le filtrage des erreurs d’audit

IR

CR

DR

A
R
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 Le risque inhérent
• « Risque qu’une erreur significative se produise en
raison :
• des particularités de l’entreprise
• de ses activités
• de son environnement
• de la nature de ses comptes
• de la nature de ses opérations »
• Ces facteurs conditionnent le risque d’erreur
comptable (vulnérabilité) :
• ex. : provisions pour dépréciation
• ex. : fair value des instruments financiers
• ex. : irrégularité comptable, sociale, fiscale

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 Le Risque de non-contrôle

• Risque que le système de contrôle interne n’assure

pas la prévention ou la correction des erreurs
• Risque à évaluer dans la phase d’approche du
contrôle interne
• 1- Identifier les types d ’erreurs rendues possible par les
lacunes du système
• 2- Mesurer le risque de survenance de ces erreurs

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 Le Risque de non-détection
• « Risque que les procédures mises en œuvre par l ’auditeur
externe ne lui permettent pas d’identifier des erreurs
significatives ».

• Ce risque est directement lié à l’importance du programme de

contrôle des comptes.

• Ce risque dépend du niveau d’examen de l’observation physique.

• Ce risque dépend du niveau de contrôle des procédures et des

points forts du contrôle interne.

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 L’identification et l’évaluation
du risque inhérent (ISA315) (1/2).

Selon la norme ISA 315, pour évaluer les risques d’audit,

l’auditeur doit recourir à :
• Des enquêtes auprès du management
• Des revues analytiques
• Des observations et des visites
• L’information issue des journaux économiques

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 L’identification et l’évaluation
du risque inhérent (ISA 315) (2/2)

L’évaluation du risque porte sur:

• Le secteur d’activité
• La régulation
• La nature de l’entité
• Le choix et l’application des principes comptables
• Le risque d’exploitation (business risk)
• Le risque lié aux systèmes incitatifs.

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 Par ex : Spécificités des activités bancaires

• Opérations à caractère monétaire,

• Organisation ==> délégation de pouvoir,
• Fortes innovations techniques et financières,
• Internationalisation des échanges,
• Accroissement de la concurrence,
• Existence d’un risque systémique.

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Les implications de ce contexte sectoriel
• Sur le développement des mécanismes institutionnels de
surveillance (Bâle II et III, …)
• Sur le fonctionnement et la composition du conseil
d’administration
• Sur la création de comités spécialisés (audit, risques,
rémunérations, de crédits …)
• Sur l’institutionnalisation du contrôle interne

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 L’évaluation du contrôle interne (ISA 315)

L’auditeur va étudier différents éléments du contrôle

interne:
• L’environnement de contrôle
• Le processus par lequel l’entité évalue ses risques
• Le système d’information qui conduit à l’établissement
des états financiers
• Le mode de communication sur le reporting financier
• Les activités que l’entité met en œuvre pour contrôler ses
risques

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 L’identification et l’évaluation des risques
d’erreurs significatives (ISA 315).

À partir de l’évaluation des risques inhérents et de

contrôle, l’auditeur doit évaluer l’impact potentiel
sur les états financiers et les informations
diffusées, afin de déterminer si cet impact peut
être significatif.
➢Cette évaluation est étroitement liée au jugement
de l’auditeur.

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La réponse aux risques d’audit (ISA 330).

1. La planification d’un audit des états financiers (ISA300).

2. La modification du déroulement de la mission d’audit
3. Les tests de conformité (test of controls)
4. Les procédures de validation (substantive procedure)

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 Comment agréger les risques ?
• IR :
• Activité à risque faible
• Compétence élevée de la direction financière
• CR :
• Contrôle moyen
• DR
• Vérification exhaustive de 10% des factures
• Quel est le risque (résiduel) d’audit AR ?
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Le risque d’audit : une approche normative
Risque inhérent IR
X
Risque de non-contrôle IC
X
Risque de non-détection DR
=
Risque d’audit AR

• Variable d’action : l’auditeur doit se fixer un niveau de risque acceptable.

• Il y a souvent une corrélation entre le risque inhérent et le risque de non-
contrôle.
• Il existe une relation inverse entre le degré combiné du RI et du RC, et celui
du risque de non détection fixé par l’auditeur.
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 Une approche probabiliste

• p K (AR) = p K (IR) x p K (CR) x p K (DR)

• Niveau de confiance recherché : 0,95

alors
• IR x CR x DR  5%

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Décomposition du risque d’audit

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 Dimension quantitative de l’erreur :
La matérialité
• Erreur significative :
« c’est le montant d’erreur à partir duquel les comptes
ne fournissent plus une image fidèle ».
❑Seuil de signification (en % des principaux agrégats)
• Notion variable selon les utilisateurs.

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 Dimension qualitative de l’erreur :
les assertions
Objectifs d’audit :
• Existence ou Occurrence (Réalité)
• Completeness (Exhaustivité)
• Rights et Obligations (Droits et Obligations)
• Valuation ou Allocation (Valorisation)
• Presentation et Disclosure (Présentation)

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Assertions et Objectifs d’audit comptable

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4 - L’approche générale d’audit légal
❑Acceptation de la mission
❑Prise de connaissance générale
❑Orientation et planification de la mission
❑Appréciation du contrôle interne
❑Contrôle des comptes
❑Travaux de fin de mission
❑Rapport d’audit

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 a) Orientation et planification

• Risques liés à l’entreprise : activité, secteur, technologie, …

• Organisation et structure
• Politique commerciale, financière,…
• Organisation administrative et comptable (ex. : DC, BO, MO, FO)
•  Plan de mission

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 b) évaluation du contrôle interne
Compréhension du système
et des contrôles internes

Tests de conformité

Appréciation de la conception

Oui Possibilité de Non

s'appuyer sur
les contrôles ?

Vérification du fonctionnement

Fiable ? Non Risques et solutions

de rechange

Oui

Evaluation finale du contrôle interne

Programme de contrôle des comptes Recommandations 41

 Evaluation des procédures
• Contrôle interne dans l’entreprise

• Risques liés au contrôle interne

• Choix et description des systèmes

• Evaluation de la conception et du fonctionnement

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 Contrôle par cycles

• Dans une entreprise : Achats/fournisseurs,

Ventes/clients, Stocks, Trésorerie, Immobilisations,
Paie, …

• Dans une banque : par chaîne de traitement

(opérations de marché, crédits corporate, crédits
clientèle/particuliers, opérations inter-bancaires,
opérations sur titres, …).

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 Les outils de formalisation
des circuits et procédures

Classement
Document Traitement Opération manuelle Décision provisoire

Document Connecteur Classement

(ex. multiples) Disque magnétique Affichage écran entre pages définitif

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 Exemple de circuit d’information
Circuit d'une commande client

Service Commercial Magasin Comptabilité

Commande Edition des

Client bordereaux
Saisie

Bordereaux
préparation

Enregistrement

Préparation Bordereaux Facturation

Commande préparation Comptes
Clients

Commande Fichier
Client Commandes
Saisie
D
Factures D

Livraisons
A
Facture 2
Client

Edition bons de
Bon de
livraison
livraison

Bons de
livraison

N A

Client

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 Évaluation
des processus techniques (1/2)
• Examen :
• des procédures d’autorisation
• des délais et procédures d’enregistrement
• des procédures de supervision
• des procédures d’inventaire physique et de valorisation
• du contrôle sur les actifs
• du recours à des experts pour les opérations complexes
• des procédures de clôture d’exercice

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 Évaluation
des processus techniques (2/2)
• Moyens :
• Entretiens avec le personnel (tous niveaux)
• Examen de la documentation (organigrammes, description de postes,
manuels)
• Observation des activités (coordination, supervision, formation)
• Examen des documents produits
• Examen du processus d’établissement des comptes
• Tests de conformité

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 c) Le contrôle des comptes
Domaines significatifs et zones de risques

Contrôle Contrôle Elements

interne interne exceptionnels
fiable non fiable ou ponctuels

Fonctionnement
des contrôles

Fiable Non
?

Oui

Contrôles Contrôles Contrôles

allégés étendus spécifiques

Réalisation des travaux

Synthèse

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 Obtention des éléments probants (ISA 500)

• Observation physique

• Confirmation directe

• Sondages

• Documentation du travail

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 d) travaux de fin de mission

• Cohérence des comptes

• Evènements postérieurs à la clôture
• Finalisation du dossier
• Lettre d’affirmation
• Contrôle qualité
• Rapport

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Description synthétique de la démarche de l’auditeur.

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2018
Rapport des commissaires aux comptes
Société Générale, 20XX
http://www.socgen.com/index.htm

« …..Opinion sur les comptes consolidés

• Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.
• Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces
comptes. consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
• Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables
français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi
que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation ».
Neuillly sur Seine, le 12 mars 20XX,
Les Commissaires aux comptes :

José-Luis Garcia (DELOITTE TOUCHE TOHMATSU)

Christian Mouillon (ERNST & YOUNG AUDIT)

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 5 - La démarche d’audit :
un cycle d’amélioration permanent

Evaluation détaillée des

risques et du contrôle Conception Formulation Présentation des
interne, tests ; de la de l’opinion comptes aux
synthèse intérimaire mission actionnaires.
présentant à la société
l’appréciation du risque Intervention
d’audit, les intérimaire
recommandations et les
contrôles envisagés en Synthèse finale,
phase finale. Synthèse et permettant une réflexion
bouclage commune avec la
société sur les
Examen limité des recommandations.
données financières et Situation
attestation (le cas intermédiaire
échéant) ;
appréciation des
prévisions. Intervention Intervention Suivi des
préfinale finale recommandations sur le
contrôle interne,
contrôles substantifs.

Le cas échéant Entretiens avec la Direction, examen des

positions de principe et des points sensibles

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Merci pour
votre
attention

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