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Mes Notes de Droit de Sécurité Sociale, Hippolyte HBN Et Christopher CM
Mes Notes de Droit de Sécurité Sociale, Hippolyte HBN Et Christopher CM
UNIVERSITÉ DE KINSHASA
FACULTÉ DE DROIT
Département de Droit économique et social
Première licence : Promotion 2021-2022
Parce qu’on a toutes les raisons de croire qu’ensemble, nous pouvons tout réussir
0. INTRODUCTION
Section 1. Terminologie et l'objet
La sécurité sociale est un droit fondamental et l'une des techniques de garantie des risques.
Le but est de libérer l’être humain des besoins et des risques
A. Besoins
Le professeur Juif venant de la Russie aux USA Abraham Maslow présente les besoins sous
forme pyramidale.
Au premier 1° nous avons les besoins physiologiques : les besoins en rapport avec
l'organisme : manger, boire, se vêtir, logement, eau, dormir.
2° catégorie :le besoin de sécurité : Depuis son expulsion du sein maternel, l'homme est en
quête de sécurité. Nous avons deux formes de sécurité active et passive.
• Sécurité active : un ensemble de mesures pour éviter et anticiper les risques. le but est
de prévenir tout type de risque qui puissent subvenir en les anticipant par des
3° tract les besoins sociaux : fonder un foyer, en tissant un réseau relationnel, l'homme
s’épanouit dans la communion et dans les échanges avec les autres.
4° tract besoin d’estime. Le besoin de d’apprécier par lui-même, le besoin d’être apprécié par
les autres et d’apprécier les autres. Ce besoin peut s’accomplir par le statut professionnel, c’est
pourquoi le besoin de la sécurité sociale est la sécurité de l'emploi, deuxième la sécurité de
revenu, troisième sécurité de la capacité de travail, quatrièmement système de redistribution
des revenus nationaux. Ce statut professionnel confère une référence et qui forge l'estime. Le
statut professionnel accorde aussi l'autonomisation.
5° tract c’est le besoin d’autoréalisation : c’est le besoin de chacun de réaliser ses ambitions,
ces rêves.
Le but de la sécurité sociale est de libéré l'homme des besoins et des risques selon William
Beveridge.
B. Les risques
C’est de libéré l'homme des besoins essentiels, libéré l’homme des risques PESTEL englobe
différents champs de risques.( Politique, Économique, sociaux, Technologique,
Environnementaux, Légaux)
Risques politique : guerre, émeutes, risque de terroristes, coup d’État, rébellions, insécurité
entretenu par les politiques, les enlèvements.
Risque économique : la sécurité sociale cherche à rétablir la sécurité économique.
Sécurité sociale = sécurité économique.
Crises financières, inflation, dépréciation monétaire, faillite, récession, Récession, risque de
taux de change.
• Risques sociaux : chômage, grève, famine, épidémies, viol, avortement, délinquance,
drogue.
• Risques technologiques : cybercriminalité, électromagnétisme, Radioactivité, les
déchets toxiques.
Dans ce cours nous n'allons examiner les les risques sociaux relatives aux risques
professionnels, c’est-à-dire maladie professionnelle, les charges familial ( la grossesse,
maternité et enfants en charge) et enfin l'invalidité , vieillesse et décès.
Famille
la maladie
, la maternité,
les accident du travail et les maladies professionnelles (AT & MP)
le chômage,
l'invalidité,
la vieillesse et
le décès
différence entre risque et éventualité : le risque est un évènement incertain, qui pourrait se
réaliser indépendamment de la volonté de l’assuré, et généralement c’est un évènement qui a
des conséquences néfastes tandis que l’éventualité est un évènement Fatal dépendant de la
volonté de l'assuré.
Risques Eventualité
Maladie Maternité
AT &M Vieillesse
Chômage Décès
Invalidité
1. Connaissance : ici c’est la mémoire qui est sollicité. Il faut acquérir les connaissances.
C’est un niveau élémentaire
2. La compréhension : il faut comprendre les techniques propre à la sécurité sociale, les
valeurs qui sont à la base de la sécurité sociale. La solidarité, l'entraide.
IL
Pour comprendre l'importance de
LA sécurité sociale est une motivation pour exécuter le travail. La sécurité sociale contribue
(est un instrument) à éliminer la pauvreté.
Sécurité sociale = sécurité économique La protection qu’apporte aa société à ses membres, c’est
pour aider les membres à satisfaire leurs besoins essentiels.
Les sécurité sociale cherche à préserver deux grands besoins :
1. La santé :
a. Accident :
• Le droit commun : pris en charge par employeur et la la CNSS
• Professionnels CNSS
b. Maladie :
• Non professionnelle : pris en charge par l'employeur, CNSS
• Professionnelle pris en charge par la CNSS
• d'origine professionnelle pris en charge par la CNSS
c. Vieillisse :
• Age civil
• Age biologique : nous avons le vieillissement actif et le vieillissement passif
d. Le décès : il peut être
• Naturel
• Prématuré
2. Transfert de revenus prestations aux familles
• Grossesse : la sécurisation et la protection voir même le contrôle.
• Détection des talents
• I = E+H+M. I= individu, E= Équations personnelle, H : hérédité, M : milieu,
environnement, l’exposum c’est l'ensemble d’impact environnementaux que l'individu
encaisse depuis sa naissance jusqu’à la mort
Équation personnelle : c’est les atouts personnelle, c’est l’ensemble des attributs qui sont
propres à une personne (ça peut être des empreintes, attributs biométrique, atouts physique
ou psychologique)
a. Allocation familiale
• Éducation
• Entretien
b.
La sécurité sociale par le transfert de revenu contribue à l’amélioration de la qualité des
individus
1. Solidarité en cas de mort : c’est la forme élémentaire pendant l’antiquité, c’est la forme
de solidarité qu’on trouve entre les esclaves. Cette forme de solidarité persiste jusqu’à
ce jour.
2. La solidarité professionnelle : cette forme a été observé au milieu des travailleurs de
Salomon, ces travailleurs avaient formé une association des gens se prenant en charge.
Mais c’est beaucoup plus au moyen-âge qu'on a vu naître le corporatisme ( un système
d'exploitation des activités au sein d'un corps de métier.
Le corporatisme est caractérisé par 3 traits.
• Le monopole dans l’exercice d’un métier. Cela a eu pour conséquence une corrélation
entre le corps de métier et les classes sociales, il y a un cloisonnement dans le corps de
métier et de la classe sociale.
• La hiérarchie entre les membres du corps de métier, on trouvait dans chaque corps de
métier le maître (le propriétaire de l'atelier,etc) le contremaître ( ) l’apprenti .
• L’établissement des règles professionnelles propre à chaque corps métier.
C’est au sein de corps de métier qu’on a constaté l'organisation de la solidarité
professionnelle pour le prise en charge des besoins de leurs membres et leurs protections.
Le corporatisme subsiste jusqu’à aujourd’hui bien que combattu. L'exemple le plus éloquent
est celui des avocats ONA, les médecins CNOM.
L’organisation socioprofessionnelle est la première organisation. Socioprofessionnelle
parce que c’est un groupe des gens qui travaillent ensemble et décident de prendre en charge
leurs besoins en recourant à l'effet du groupe. l'effet de groupe recours aux : constitution
de financement, détermination des risques et des besoins qui seront supporté et la prestation.
Le corporatisme a été combattu par la révolution française parce qu’il portait atteinte à :
• A la liberté de travail. Le corporatisme limitait la mobilité sociale
• Atteintes au principe de l’égalité.
2.
Les assurances sociales était une prise en charge de risques au profit de travailleurs qui avait un
certain montant de rémunération, ce n’était pas pour ceux qui gagnaient beaucoup mais pour
les gagne peu.
3 lois ont été promulguées
• La loi du 06 juillet 1883 instituant
• La loi du 22 juin 1889 portant l’assurance vieillisse invalidité
C’est le 14 août 1935 que le concept sécurité sociale (social sécurity act) sera utilisé dans des
dispositions légales pour la première fois.
En 1942 en Angleterre, c’est à William BEVERIDGE qu’a été confié le travail d’étudier les
mécanismes de protection sociale possible.
Et c’est par son rapport de Insurance Social and allied Services qui a fait évolué la politique
de protection sociale dans cet État et dans le monde sous ses trois principes :
• Universalité : la couverture de la protection sociale doit être étendue à l’ensemble des
citoyens ainsi la couverture de tous les risques et les besoins essentiels ce qui est une
évolution par rapport au système Bismarckien ;
• Uniformité : on accorde les prestations sociales de manière identique et égalitaire à
tout le monde. On comprend alors que la protection sociale accorde un minimal de
base et non pour rétablir le niveau du contribuant avant la survenance du risque ; Ce
principe accorde une base minimum égalitaire à tout le monde sans s’occuper du niveau
qu’il avait avant le risque.
• Unité : Un seul organisme gestionnaire pour régler la politique de protection sociale
et non pas une multiplicité des caisses.
COMPARAISON ENTRE LE SYSTÈME BISMARCKIEN ET LE SYSTÈME BEVERIDGIEN
Les règles qui proviennent des traités bilatéraux. qui prône un traitement égalitaire
des ressortissants d’un État dans un autre et vice-versa.
La jurisprudence : un ensemble cohérent d'une ou plusieurs juridiction sur une question de droit.
Est-ce que le juge a la mission de créer le droit ? en principe non, mais il arrive devant lacune
juridique, Obscur, donc c’est source dérivés.
• Source professionnelle : le contrat de travail, la convention collective, règlement
d’entreprise dans leur dispositions relatives à la sécurité du travail et ceux autres
éventuellement. Les coutumes, les usages et les pratiques. Leurs points communs un
acte matériel répété, un élément psychologique l’acte répété est accepté par une
communauté comme une valeur, un élément répressive ou sanctionnataire la Violation
de cet acte est sanctionnée par la communauté. La différence entre les trois est que la
coutume a un champ d’applicationplus vaste que les usages et la pratique.
Les sources supplétives.
• Principe Généraux de Droit : Solutions consacrées par le système juridique des pays
évolués
• Équité : le bon sens
• La doctrine : Des opinions dominante
PLAN DU COURS
I. Régime général de la sécurité sociale
II. Régimes spéciaux
III. Régimes complémentaires
Plan
Titre 1 : Technique de la sécurité sociale
Chapitre 1. Assujettissement
Chapitre 2. Financement
Chapitre 3. Prestations.
Titre 2.
TITRE 1 : TECHNIQUE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
Chapitre 1. ASSUJETTISSEMENT.
Section 0. TERMINOLOGIE
Assujettissement : c’est le fait d’être soumis à une loi. l'article 07 de la loi du 11 juillet
2016 … défini l'assujettissement comme suite « le fait pour une personne d'entrée dans
un champ d’application d'un régime de la sécurité sociale en raison de sa situation
professionnelle. »
Cette définition n'est pas parfaite, l'assujettissement tel que défini par le législateur
apparaît à l’adhésion comme si cela dépendait de la volonté des assujettis de d’adhérer
ou pas comme si c’était une faculté, tandis en réalité c’est une obligation que la loi qui
impose.
Affiliation et immatriculation : l'emploi de ces deux termes ne sont pas statique pour
le législateur congolais.
L’affiliation est défini comme étant un lien qui existe entre l’assuré social et un
organisme de prestation social qui est susceptible de lui verser les prestations sociales.
Immatriculation c’est une opération administrative qui constate la qualité d’assurée
social par l'attribution d'un numéro social
Différence entre assujettis, affiliation et cotisation ?
le cotisants c'est celui qui verse les sommes d'argent pour s'assurer des risques.
un assuré social c'est quelqu'un qui est reconnu par la CNSS comme un assujettis qui a
versé de cotisation et à qui on a remis une carte de sécurité sociale.
Allocataire : c'est l'ouvrant droit. exemple le mari qui verse les cotisations sociales et la femme
en bénéficie, dans ce cas le mari est l'allocataire et la femme est le bénéficiaire.
l'attributaire : c'est la personne qui perçoit les allocations familiales pour le compte des
enfants.
Ayant Droit : ce sont les titulaires d'un Droit du chef de leur auteur, en fonction des relations
qu'ils ont avec ce dernier. le conjoint survivants sont des ayants, les héritiers par exemple.
Ayant cause: c'est un Droit qu'on détient à la suite d'une circonstances, des faits
dommageable. Le cas de victime d’un accident.
Dans cette catégorie l'on retrouve les personnes citées dans l'article 3 point 1,4,5,6,7 et 8 de la
loi de 2016 sur la sécurité sociale ci-dessus.
La condition d'assujettissement réside dans l'existence d'un contrat de travail.
Un contrat de travail est défini à l'article 7 du code du travail, comme étant toute convention
écrite ou verbal par laquelle une personne, le travailleur, s'engage à fournir à une autre
personne, le travailleur, un travail Manuel ou autre sous là direction ou l'autorité directe ou
indirecte de celui-ci, moyennant une rémunération.
Casus:
deux amies Misenga et Nsungu se mettent en affaires, misenga donne à Nsungu 2500$ pour
que cette dernière puisse les fructifier en allant en Dubaï. quelques mois plus tard un problème
se pose, pour Misenga elles sont dans un contrat de travail, tandis que pour Nsungu elle sont
dans un contrat de société. le problème vous est soumis.
Résolution :
Pour résoudre un tel casus il est conseillé de procéder de la manière suivante : premièrement,
inventorier les indices factuelle avant d'aller de la réalité en Droit (Qualifier les faits en Droit).
1. Indices factuelle.
• prise en charge
Pour être assujetti, la loi dit le contrat de travail doit être exercé :
1. à titre principal :
les éléments de détermination :
• le temps : le travailleur doit accorder
• les revenus
• l'attachement
ces critères devront être
2. la possibilité de faire deux ou plusieurs contacts de travail l'avant projet de l'acte
uniforme relative au droit de travail le prévoit, et la loi sur la sécurité sociale le prévoit . pour
être accepté il doit y avoir :
• la compatibilité du temps
• l'absence d'une clause d'exclusivité ou de fidélité
3. validité du contrat de travail : la CNSS peut assujettir les gens même si le contrat de
travail est invalide..
B. Le travailleur en déplacement.
pour le travail congolais en mission en étrangers, pendant les six premiers mois, est toujours
Régis par la loi nationale, tout comme pour l'étranger qui est en mission de service en RDC,
pendant les six premiers mois il est sous la législation de son Etat d'origine, après ces six
premiers mois il est assujetti à la loi congolaise. ici on est dans la territorialité personnelle.
2, 3.
1.le personnel de l’Etat, des provinces et des entités territoriales décentralisées ne
bénéficiant pas, en vertu des dispositions légales ou réglementaires, d’un régime
particulier de la sécurité sociale ;
2. le marin immatriculé en République Démocratique du Congo engagé à bord d’un
navire battant pavillon congolais ;
l'employeur doit se faire affilier dans le délai de 8 jours qui suivent l'ouverture où l'acquisition
de l'entreprise ou le premier embauche d'un salarié. mais en passant par le guichet unique on
a automatiquement le numéro d'affiliation.
pour le travailleur :
1. date de prise en charge
2. le nom (pour la femme marié éventuellement il faut indiquer son nom de la jeune fille).
3. le sexe
4. adresse
5. numéro téléphone, adresse IMEI
6. la date de naissance
7. carte nationale d'identité
8. État civil
9. lieu et date du mariage, lieu et date de naissance du conjoint
10. ..
deuxième formulaire qu'on rempli dans le cadre de travailleur c'est l' A.M. (avis de
mouvement
le travailleur a l'obligation d'informer à la CNSS tout les mouvements du travail. il s'agit de la
mutation, du licenciement etc.
le 3e formulaire AD. Avis de décès. le travailleur doit informer la CNSS dans les 15 jours
après le décès du travailleur.
cas pratique
quand une personne vous contacte pour obtenir une immatriculation ou affiliation, il faut
d'abord de la catégoriser.
selon l'article 4, est assujetti au régime général de la sécurité sociale pour la branche des
risques.
1. A TITRE PRINCIPAL : Alors, comment savoir qu’un travail est exercé à titre principal ?
Premier élément c’est le temps accordé au travail, deuxième élément c’est le revenu le travail
qui paye plus, le troisième élément c’est l’attachement.
Qui sont les employés locaux des missions diplomatiques ? R/ les nationaux de l'Etat
accréditaire, les résidents sans un régime particulier de sécurité sociale.
II. Un agent de l’Etat sous statut sans un régime particulier de la sécurité sociale.
Nous avons deux types d’employeurs : l’employeur créateur d’entreprise et l’autre employeur.
Il adresse une demande au guichet unique de création d’entreprise suivant le formulaire unique
d’affiliation d’employeurs.
- L’identité de l’employeur ;
- Les emplois ;
- Rémunération ;
Qu’elle est différence entre activités et emplois ? R/ par activité on entend par l’objet social de
l’entreprise tandis que l’emploi c’est la mise en exécution de cette activité. Et à cela i y a un
principe de spécialité de la personne morale d’une entreprise (exécuter exclusivement l’activité
social de ladite entreprise).
1. Identification
2. Activités
3. Emploi
4. Rémunération
- Le montant total des rémunérations brutes des travailleurs, les revenus mensuels bruts
des travailleurs, total mensuel de rémunération soumise à cotisation
5. Le numéro d’affiliation
L’employeur doit se faire affilier dans le délai de 8 jours qui suivent l’acquisition d’entreprise
ou le premier embauche d’un salarié. Mais en passant par le guichet unique, on a
automatiquement le numéro d’affiliation.
Dans ce cas, on remplit le formulaire modèle AE ; soumis à la CNSS qui lui donne le numéro
d’affiliation dans les 8 jours. Ce formulaire a les mêmes mentions que le formulaire de
l’employeur qui passe par le guichet unique.
• IMMATRICULATION DU TRAVAILLEUR
- Date de la prise en charge, les noms (pour la femme mariée, il faut indiquer le nom de
la jeune fille), le sexe, l’adresse, lieu et date de naissance, l’état civil, lieu et date de mariage,
le numéro d’immatriculation.
Il y a aussi un formulaire modèle AD (avis de décès) ici on doit informer la CNSS le décès du
travailleur dans les 15 jours.
Article 4 de la loi du 15 juillet 2016 : est assujetti au régime général de la sécurité sociale pour
la branche des risques professionnels :
- Le stagiaire en formation occupé dans une entreprise ou détaché dans une école
professionnelle ;
- La formation professionnelle
a. Apprenant
Nous avons l’accident du travail qui est un évènement soudain extérieur, imprévisible qui
cause des lésions à l’organisme humain et cela par le fait du travail (à la suite ou pendant
l’occasion du travail, mais aussi les accidents survenus lors de déplacement professionnel «
le trajet aller-retour du domicile au lieu du travail, du lieu du travail au lieu de la paie de
rémunération en aller-retour, du lieu du travail au lieu de repas habituel en aller-retour, nous
avons aussi les accidents de voyage.
Nous avons aussi les maladies professionnelles comme risque professionnel c’est une série
de maladies que le législateur reconnaît (liste officielle des maladies professionnelles) que le
travailleur peut contracter à l’exécution d’un travail.
Nous avons la maladie d’origine professionnelle comme risque professionnel qui est toute
affection qui ne figure sur la liste officielle mais contracté par l’exécution d’un travail. Mais il
faut que cette maladie créé l’incapacité de travail.
✓ Les travailleurs assimilés sont une extension légale, prévu par l’article 4 du 15 juillet 2016.
✓ Formation professionnelle ;
✓ Réinsertion sociale ;
Un détenu exécutant un travail périlleux, victime d’un accident survenu à l’occasion de travail.
(Donc le détenu exécutant un travail qui n’est pas victime d’un accident survenu à l’occasion
de ce travail n’est pas assujetti.
Et cela, il y a une fiche modèle AMTA (immatriculation du travailleur assimilé) la fiche est tirée
auprès de la CNSS territorialement compétente contenant les renseignements rétifs à
l’employeur (son identification) et les renseignements du travailleur (son identification, son
état civil) et l’administration de la CNSS doit livrer la carte dans les 10 jours avec une numéro
de la sécurité sociale. Il y a présomption de couverture des risques en cas d’un accident,
lorsque la CNSS n’a pas répondu dans le délai de 10 jours. En cas de rejet de la demande.
Article 128 de la loi du 15 juillet 2016 punit l’employeur qui n’a pas respecté les formalités
administratives pour ses travailleurs.
4. L’ASSUJETTISSEMENT VOLONTAIRE
- Les gens qui travaillent pour leur propre compte par conséquent ils assument la prise
en charge des risques de leur travail eux-mêmes.
Il y a des membres des sociétés coopératives ouvrières de production leur gérant et leur
préposé.
Les hauts cadres des sociétés non liés par un contrat de travail
Article 6. Il faut que l’ancien assujetti obligatoire réunisse les conditions ci-après pour être
assujetti volontaire, à savoir :
- Avoir été assujetti pendant les six mois consécutifs avant la cessation de
l’assujettissement obligatoire.
- La branche pension ;
- Nous avons aussi les cotisations requises pour le financement des différentes
branches du régime général de la sécurité sociale.
- Les majorations encourues pour cause de retard dans le paiement de cotisation et les
intérêts moratoires
- Les emprunts
• LE TAUX DE COTISATION
Nous avons
- Allocation familiale
- Allocations de maternité
- Invalidité
- Vieillesse
- Décès 5% 5%
- Accidents du travail
- Maladies professionnelles
Total 13% 5%
- Le salaire ou traitement
- La commission
- Indemnité de fichiers
- Les primes
- La participation au bénéfice
- L’indemnité de transport
- Le frais de voyage ainsi que les avantages abordés exclusivement en vue de faciliter
l’accompagnement de ses fonctions.
3. Prince de la liberté (art 88 al. 1) la rémunération est fixée librement entre employeur et
travailleur ou par voie de convention collective.
La convention 100 de l’OIT ne fait pas la distinction entre avantages rémunératoires et non
rémunératoires qui est fait en droit positif congolais. Ici en RDC l’assiette est constituée de
l’avantage rémunératoire.
• Assiette pour le travailleur assimilé : les cotisations peuvent être assises sur le revenu
fixé par le conseil d’administration de l’établissement public et approuvé par le ministère ayant
la sécurité sociale dans ses attributions.
• Pour les assurés volontaires : les cotisations sont entièrement à leur charge
• Dans la branche de risques professionnels le taux fixé peut être majoré en fonction de
la fréquence des risques car il y a les entreprises à hauts risques, risques moyens et faibles
risques.
- Accidents du travail : article 56 de la loi relative à la sécurité sociale il est celui survenu
à un travailleur par le fait ou à l’occasion de travail qu’il ait pas faute de sa part. Et également
considéré comme accident de travail, celui survenu à un travailleur pendant le trajet aller-retour
de sa résidence au travail…
Fait du travail
Occasion du travail
Accident du trajet
Les voyages dans le cadre du travail (financé par l’employeur, entrant dans le cadre
de travail).
A. LAS AVANTAGES
• La prise en charge de la sécurité sociale par les responsables (impliquer les personnes
concernées). Cette responsabilité s’applique aussi à l’administration ou la gestion de la
sécurité sociale donc les travailleurs et les employeurs y participent. La participation de
l’employeur traduit son devoir de solidarité envers la main d’œuvre employée. Lors la
révolution industrielle comme en 1840, la responsabilité est devenue la responsabilité pour
faute de l’individualisme de 1789. Et il fallait démonter le lien de causalité. Mais lorsque
quelqu’un organise une activité à risques d’où nous avons la victime sans réparation, la
responsabilité est devenue la responsabilité pour risques. Dont nous avons les prestations aux
familles (grossesse, maternité et prise en charge des enfants) mais aussi les pensions
(invalidité, vieillesse et décès) pour ces risques et éventualités, l’employeur intervient par la
solidarité (un devoir de solidarité) et pour c’est pour les risques professionnels qu’il intervient
par sa responsabilité (un devoir de responsabilité). L’employeur est exonéré pour tout risque
spécial. Qu’est- le risque spécial ? Article 106 et 107 du code du travail (à lire) « c’est le fait
pour un travailleur de s’exposer à un danger volontairement, où lorsqu’il refuse de prendre les
médicaments, mais aussi lorsque le travailleur commet une infraction et il a été condamné
définitivement mais aussi lorsqu’il pratique un sport dangereux ou un exercice violant lors
d’une compétition exceptionnellement lorsque c’est l’employeur qui organise ce sport, il y aussi
risque spécial pour excès de la drogue, mais aussi la faute intentionnelle de l’intéressée, il y a
aussi les travaux exécutés par le compte d’autrui, nous avons les guerre, trouble et meut sauf
si l’accident ou la maladie résulte à l’occasion du travail (ces événements trouvent le travailleur
au lieu du travail).
B. LES INCONVÉNIENTS
• Un rapport qui est établi entre les cotisations et les dépenses de la sécurité sociale
(voir le tableau du taux des cotisations).
• La sécurité sociale est un service public, à ce titre, la sécurité sociale peut être
supportée par chaque contribuable mais la sécurité sociale repose exclusivement sur les
revenus professionnels.
Par réserve technique (article 7 de la loi de 2016 ) c’est un fond pour payer la charge des
prestations futures au bénéficiaire.
Par réserve de sécurité sociale (article 7 de la loi de 2016) on entend par un fond qui permet
d’aborder l’augmentation des charges ou la diminution dues aux fluctuations aléatoires mais
conjoncturelles qui peuvent affecter la gestion des branches.
- Pour la branche des risques professionnels : la réserve technique doit être égale au
montant constitutif des capitaux de rente allouée ; la réserve de sécurité sociale doit être au
minimum la moitié du montant total des dépenses moyennes annuelles des prestations
engagées au cours de deux dernières années et au descend de ça les sommes
- Pour la branche affectée aux familles : la réserve technique doit avoir le seuil de 1/12
des prestations servies au cours de l’exercice précédent. La réserve de sécurité sociale doit
être le montant total trimestriel moyen des prestations constatées dans cette branche au cours
de deux derniers exercices.
- Pour la branche des pensions la réserve technique est constituée dans la différence
des recettes et des dépenses à cette branche et cette réserve ne doit pas être inférieure au
montant total des dépenses engagées au cours de trois derniers exercices. La réserve de
sécurité pour la branche des pensions doit être égale au montant d’un ou de deux trimestres
des prestations de l’année ou des années précédentes. Ceci s’appelle la rattio (des rapports).
Il y a un principe « chaque cotisation versée pour une branche doit être utilisée pour cette dite
branche» consacré à l’article 12 de la loi du 15 juillet 2016.
Le système mis en place est le système auto-déclaratif et c’est après qu’on envoie les agents
pour vérifier cette déclaration si fausse ou vraie.
Les cotisations sont dues pour le mois au cours duquel il y a eu un service effectif (les congés
rémunérés font parties de service effectif). Peu importe le nombre de lieu de travail, le
travailleur n’a qu’un numéro de la sécurité sociale. Il fait ses déclarations au guichet unique.
Il y a un formulaire intitulé déclaration unique des impôts des cotisations sociales et des
contributions patronales sur les rémunérations. Ce formulaire concerne ONEM, INPP et
CNSS.
- L’identification
- Les renseignements
- La période concernée
La déclaration doit être établie tout le mois, si le l’employeur n’as pas utilisé un seul travailleur,
il doit le signaler avant à la CNSS.
L’employeur lui-même est le seul à redresser les sommes retenues à la CNSS. En cas
d’omission, l’employeur va payer sa poche elle la cotisation du travailleur est pleinement à sa
charge.
Si un travailleur a été utilisé par plusieurs employeurs, chaque employeur est responsable du
frais de cotisation se rapportant à la période au cours de laquelle il a utilisé le travailleur.
Si un travailleur est utilisé simultanément par plusieurs employeurs, les dits employeurs
doivent payer proportionnellement les cotisations.
En bref, quelque soit le nombre des travailleurs (1,2,3,4… ou 1000) l’employeur est tenu de
payer leur cotisation, et cette cotisation est payée à la CNSS dans les 15 jours qui suivent le
mois auquel elle se rapporte, à défaut l’employeur a cinq jours pour régulariser la situation.
Dépasser ces jours, on commence à compter le retard, on envisage la taxation d’office et les
pénalités.
Les cotisations peuvent être payées par voie bancaire, par chèque ou au guichet de la caisse.
Les cotisations sociales doivent être versées à la CNSS par le système auto liquidative qui
s’oppose au système de la déclaration administrative.
Une fois le relevé est notifié à l’employeur, celui-ci a huit jours pour s’exécuter. A défaut, on
établit un relevé des sommes dues valant titre authentique.
Ce relevé est soumis à l’approbation du ministère ayant la sécurité sociale dans ses
attributions, lorsqu’il approuve, ce relevé devient exécutoire. Ce pouvoir authentique accordé
au centre de la sécurité sociale c’est un privilège car ce titre était censé être sous seing privé.
Car on peut à partir de ce titre exécuter ou recouvrement par force.
A. Majorations de retard
Arrêté ministériel n° 138 du 08 novembre 2018 fixant le taux et les modalités des pénalités en
cas de retard de versement de cotisations sociales et de défaut de production de déclaration
dans le délai.
La majoration pour retard est de 0.5% du montant dû par jour de retard. Il y a des causes
d’exonération de majoration, d’une part la force majeure et d’autre part les faits du tiers.
La force majeure de la nature (tremblement de terre, les érosions…), les faits du principe (une
décision d’une autorité (exécutive, parlementaire ou judiciaire) interdisant la liberté pour arriver
à exécuter son engagement comme le couvre-feu) et les faits du tiers (accident de circulation,
l’incendie due par un tiers, les faits de la guerre).
La force majeure doit créer une impossibilité d’exécuter l’engagement pris en étant
imprévisible, insurmontable, extérieure aux parties.
Pour les faits de tiers, la CNSS se réserve une action récursoire contre ce tiers qui a empêché
le redevable légal de versé la cotisation dans le délai.
Dans le cas fortuit, l’événement peut venir de l’une des parties ce qui n’est pas le cas de la
force majeure.
B. Taxation d’office
Elle a lieu en cas de non déclaration de cotisation et de non dépôt des feuilles de paie. La
taxation d’office consiste à déterminer le montant de cotisation à payer sur base de la dernière
déclaration de versement effectué ; majoré de 30%. Si l’employeur présente une déclaration
hors délai pour se défendre contre la taxation d’office ; la caisse annule la taxation d’office en
prenant en compte la déclaration tardive et applique la pénalité de 0,5% par jour sur le montant
de cotisation. Si le retard est dû à la faute de la caisse, on annule la pénalité, s’il est dû à la
force majeure on l'annule. Si l’employeur avait déjà payé, il a droit au remboursement mais
c’est généralement un crédit de cotisation.
Contentieux d’assiette :
- Éléments imposables ;
- Quotité
Contentieux de recouvrement :
- Article 128 de la loi du 15 juillet 2016 portant régime général de la sécurité sociale par
d’une infraction en cas de défaut de déclaration et de prélèvement.
C. Sanctions pénales
Il est prévu des sanctions pénales contre la non déclaration de cotisation sociale ou le non
versement de cotisation prélevée. En cas d’omission de prélèvement de cotisation,
l’employeur est tenu de payer même de sa propre poche la part salariale (article 129 de la loi
). En cas de déclaration inexactes et intentionnelles dans le but de bénéficier ou de faire
bénéficier à autrui des prestations sociales (article 130 de la loi prévoit les peines ci-après :
Les cotisations indûment versées sur base des déclarations inexactes restent acquises à la
CNSS (130 de la loi). En cas de récidive, les peines sont doublées.
Il y a des subventions de l’État, le don et lèges mais aussi le placement sur le marché financier
africain et par ailleurs sous l’autorité du ministère ayant la sécurité sociale dans ses attributions
qui sont aussi le financement de la CNSS.
- Allocations de maternité
- Les indemnités journalières de maternité en faveur des femmes assurées (celles qui
travaillent elles-mêmes)
Tout ça, ça s’appelle l’investissement dans le capital humain (avoir les gens en bonne force
physique, bonne santé) c’est pourquoi on commence par la prise en charge de la grossesse,
de la maternité et des enfants nés.
Pour bénéficier les prestations en famille, il faut remplir les conditions suivantes :
- Le versement des cotisations sociales pendant trois mois. Ici il y a une notion de mois
d’assurance. Pour bénéficier de prestations de sécurité sociale, l’assuré doit justifier d’une
certaine durée d’assurance. Et par mois d’assurance, il faut entendre des tous mois civiles au
cours desquels un assuré a presté au moins pendant 15 jours ou 120 heures. Il y a les
hypothèses pour compléter le mois d’assurance. Arrêté ministériel n°142 du 08 novembre
2018 déterminant les modalités d’application du mois d’assurance, article 4 (lorsque les 15
jours ont pris deux mois, c’est le mois au cours duquel il y le plus grand nombre de jours qui
sera considéré comme mois d’assurance ; ex : 8 jour pendant le mois de mai et 7 jours pendant
le mois de juin). Deuxième hypothèse, lorsque les jours sont égaux par exemple 8 jours pour
chaque mois, c’est le mois suivant qui sera considéré comme mois d’assurance. Troisième
hypothèse, la durée de service presté avant le premier mois et après le dernier mois entier de
service est compté pour un mois d’assurance celui qui tient au total quinze jours au moins
(article 6). Quatrième hypothèse, la rémunération à la caisse ou à la pour évaluer un projet
dans ce cas, le mois est celui au cours duquel la rémunération est servie à quinze fois la
rémunération journalière minimum des manœuvres ordinaires.
En bref, les trois conditions pour bénéficier les allocations des prestations aux familles sont
(l’immatriculation à la CNSS, il faut travailler avoir une activité professionnelle et enfin avoir
cotisé pendant au moins 3 mois ).
1. Pour les allocations prénatales : le but des allocations prénatales est d’assurer la
surveillance médicale de la grossesse et de l’enfant ainsi que les meilleures conditions
d’hygiène, de santé pour la mère et l’enfant. Pour la prévention des risques c’est la sécurité
active (ici on vise la surveillance médicale) et le deuxième niveau c’est la réparation des
risques qui est une sécurité passive et cette répartition est forfaitaire. Il y a aussi le troisième
niveau appelé la promotion ici on cherche la qualité de vie. Qui sont les bénéficiaires des
allocations prénatales ? R/ premièrement la femme de travailleur assuré, deuxièmement la
femme salariée assurée (femme légitime). Qu’elles sont les formalités à faire pour bénéficier
des allocations prenantes ? Premièrement, il faudra faire la déclaration de grossesse (article
40 de la du 15 juillet 2016, le droit aux allocations prénatales est ouvert à toute femme assurée
ou à la conjointe d’un travailleur assuré, à compter du jour de la déclaration de la grossesse).
Deuxièmement, la CNSS délivre le carnet de service et de maternité, ce carnet est destiné à
recevoir des renseignements qui permet à vérifier, primo ; l’état de santé de la femme, secundo
; l’état civil et tertio l’accomplissement de prescription médicale. Troisièmement, la femme doit
se présenter aux consultations prénatales au troisième mois, au sixième mois de la grossesse.
Si elle rate une consultation, elle rate également les allocations y afférentes. Et enfin, il faut
avoir donné naissance à un enfant, en cas de naissance multiples, chaque naissance est
considérée comme une maternité distincte. Vous avez les jumeaux on vous paye deux fois,
vous avez trois enfants, on vous paie trois fois. L’arrêté ministériel n° 144 du 09 novembre
2018 fixant les modalités des allocations prénatales, la périodicité et les modalités de
suspension ; aux termes de son article 2, le montant total des allocations prénatales est fixé à
48.600fc, si la déclaration de la grossesse a été faite et adressée à la CNSS dans le trois
premiers mois de la grossesse, les allocations seront dues, pour les 9 mois précédents la
naissance. Les allocations sont payées à la mère sur présentation de carnet de grossesse
relatif aux certificats médicaux obligatoires et périodiques. Les allocations sont versées par
tranche de 16.200fc pour le troisième mois, le sixième mois et le huitième mois.
l’enfant perçoit le montant. La femme salariée assurée reçoit deux prestations, les allocations
journalières de maternité et l’indemnité journalière de maternité. L’indemnité journalière de
maternité est égale à l’intégralité de la rémunération journalière moyenne soumise à cotisation
pour les trois derniers mois. La rémunération journalière s’obtient en divisant à 90 le total de
rémunération soumise à cotisation perçue par l’intéressé au court des trois derniers mois
civiles. La femme a droit à 14 semaines de congé de maternité.
La formule de la RJM est : RJM = total de RSC ÷ 90 = Le résultat trouvé sera multiplié par 14
jours de congé car la femme perçoit la RJM par jour.
Ex. Une femme assurée a travaillé dans une entreprise et touchait les rémunérations suivantes
au court des mois suivants : Février 700.000fc, mars 800.000fc, avril 600.000fc et arriver au
mois de mois de mai elle vient d’accoucher. Alors calculez la RJM de la femme assurée.
3. Les allocations familiales : tout assujetti au régime général de sécurité sociale bénéficie
les allocations familiales pour chacun des enfants à charge. Les allocations familiales sont
attribués à l’assuré pour les enfants à charge. Sont considérés comme les enfants à charge,
les enfants biologiques, enfants nés hors mariage reconnus par les parents, les enfants sous
tutelle ou adoptés, ces enfants sont à charge jusqu’à 18 ans. Au-delà de 18 ans sous certaines
conditions : première condition, jusqu’à 25 ans révolus s’il étudie dans un établissement de
plein exercice, deuxième condition, sans limite d’âge s’il est incapable d’exercer une activité
lucrative en raison de son état physique ou mentale et que l’employeur l’entretient. Pourquoi
paye t-on les allocations familiales ? Elles sont versées pour assurer le développement humain
car l’indice de développement humain (IDH) en dépend. Le développement humain comprend
: l’éducation, la santé, le logement, l’habillement et autres. Pour bénéficier les allocations
familiales au profit de l’enfant, il y a l’ouvrant droit (papa et maman) mais à cela, il faut produire
les documents ci-après : pour les enfants avant 6 ans ; il faut produire un certificat médical ou
un certificat de vie, pour les enfants en âge de scolarité, on délivre un certificat d’assistance
régulière au cours des établissements scolaires ou certificat de formation professionnelle pour
les enfants apprentis ou un certificat de scolarité, pour les enfants de plus de 16 ans, s’il fait
l’apprentissage, le certificat annuel de fréquentation, s’il n’y a pas un certificat de l’inaptitude
d’exercice et s’il n'y a pas un médecin pour le délivrer, on délivre un certificat administratif à
vie et décharge, et pour les enfants de plus de 16 ans qui fréquentent l’institut supérieur et
universitaire, un attestation annuelle de la fréquentation et d’assiduité. L’arrêté ministériel
n°137 du 08 novembre 2018 terminant le montant, les modalités de paiement des allocations
familiales et les conditions de suspension ; en parle. Cet arrêté apporte plusieurs situations, le
cumul des allocations familiales du chef des parents relevant des régimes différents (lorsque
les père et la mère d’un enfant relèvent de régime différents, les prestations familiales sont
attribuées au titre du régime le plus avantageux. Les enfants des assurés célibataires, les
allocations familiales peuvent être données soit à la femme soit au titre du père de l’enfant. Le
montant des allocations familiales est fixé à 8.100fc pour chaque enfant, ce montant est payé
soit directement par voie bancaire ou par guichet espèce à la caisse soit par d’évolution. La
liquidation des allocations familiales se fait le premier jour de chaque mois civile, le paiement
se fait périodiquement, chaque trimestre. Le paiement des allocations familiales est suspendu
dans des cas suivants : Primo, en cas d’arrêt de la fréquentation de l’école, secundo, en cas
de fin avant 25 ans, tertio en cas de dépassement de l’âge de 25 ans sauf pour les enfants
invalides, Quarto en cas de décès, cinquièmement, en cas de mariage, sixièmement, en cas
de déplacement du territoire national et enfin, en cas de l’interruption de l’activité
professionnelle. On assimile à l’interruption de l’activité professionnelle, l’interruption de
déclaration de cotisation, l’interruption de versement des cotisations. Le cumul des prestations,
l’assuré peut cumuler les prestations ci-après, les allocations familiales plus les prestations
versées en cas de maladie ou d’accident, les allocations familiales plus les allocations de
maternité, les allocations familiales plus les allocations versées en cas d’incarcération de
l’assuré sur plainte de l’employeur. Si l’employeur est détenu sur plainte de l’employeur en
étant présumé innocent, il va continuer à bénéficier des avantages et si c’est pour un tiers, il
ne va rien bénéficier. En cas d’interruption des allocations familiales, la cessation de paiement
intervient au trimestre suivant.
Nous avons trois risques professionnels (les accidents du travail, les maladies
professionnelles et les maladies d’origine professionnelle). Qu’est-ce qu’on donne comme
prestations en cas d’accident du travail ? Il est prévu des prestations en nature et les
prestations en espèces.
Il faut connaître un accident, qui droit être déclaré dans 60 jours par l’employeur à la CNSS en
réservant une copie de cette déclaration à l’inspection du travail et à la victime. A cet effet, il
(employeur) remplit un formulaire model A1, le deuxième formulaire modèle A2 se rapporte au
certificat de première constatation de l’accident après il y le formulaire modèle A3 certificat de
prolongation de capacité et enfin, le modèle A4 certificat de dernière déstabilisation (constater
la guérison ou la consolidation de la lésion « elle s’arrête à un niveau en devenant totale ou
permanente).
Article 72 de la loi du 15 juillet 2016 parle du calcul de l’indemnité journalière pour l’incapacité
permanente partielle ou l’incapacité permanente totale.
N.B : IPT se calcule avec 85%, l’IPP se calcule avec le pourcentage allant de 15% à 99% et
si le pourcentage est moins de 15% on procède d’abord au calcule avec le pourcentage donné
et le résultat final sera multiplié par 12 et encore multiplié par 3. Mais il faut retenir que pour
trouver l’IPP il faut passer les calculs de la RJM, de la rente (RMM) et de l’IPP.
Ex. Lemar est un travailleur assuré d’une entreprise, il a travaillé et gagné pendant les mois
ci-après : octobre 500.000fc, novembre 500.000fc, décembre 500.000fc et au mois de janvier
de l’année suivante, il connaît un accident.
Vu que le calcul est déjà presque fait en haut, ici nous continuons avec seulement le calcul de
l’IPP tout en remplaçant les 17% avec 10% et nous allons poursuivre.
42.500fc × 12 × 3 = 1.530.000fc.
Pourquoi l’IPP de moins de 15% est multipliée par 12 et encore par 3 ? Parce que la victime
ne va bénéficier qu’une seule fois cette rente.
L’ordonnance du 9 juin 1996 fixant la liste des maladies professionnelles en parle. L’article 59
définit les maladies professionnelles comme toute affection qui figure sur la liste légale des
maladies professionnelles et qui a été contractée dans les conditions fixées par cette liste.
L’article 60 de la loi du 15 juillet 2016 dit : Est présumée d’origine professionnelle toute maladie
caractérisée non figurée dans le tableau professionnel lorsqu’il est établi qu’elle est essentielle
directe causée par le travail habituel de la victime qui entraîne une incapacité permanente ou
le décès de la victime. Du côté administratif, il faudra avoir l’avis d’un comité de santé qui
approuve que telle maladie peut être contractée à l’exécution d’un tel travail, il est composé
Tandis que pour les maladies d’origine professionnelle, on indique pas l’agent causal (ex. Un
médecin qui contacte une maladie en traitant les malades.
2 ans/ travailleurs
Responsabilité du tiers
4. LES PENSIONS
A. PENSIONS D’INVALIDITÉ
C’est une diminution permanente de capacité physique ou mentale à la suite d’un accident ou
d’une maladie sans caractère professionnel qui rend inapte à gagner un tiers de la
rémunération que gagnerait un travailleur qui a la même formation que la victime.
La pension d’invalidité est toujours concédé à titre temporaire parce qu’on soumet l'invalide à
des nouveaux pour déterminer son degré d’incapacité. L’invalidité est déterminée soit à la date
de la consolidation de la lésion ou de la stabilité de l’état de l’assuré soit à l’expiration d’une
période de six mois consécutifs d’incapacité si le médecin estime l’incapacité va durée encore
pendant les six autres mois, on déclare l’invalidité.
En cas de maladie professionnelle, appart les deux premières conditions, la victime justifier
au-moins de 36 mois d’assurance ou des périodes assimilées au cours de 60 derniers mois
civils précédents le moment où il est devenu invalide.
La demande est établie en quatre exemplaires sur un formulaire modèle PI1 ce formulaire est
introduit à la CNSS (deux exemplaires), un exemplaire est adressé à l’employeur et le
quatrième est gardé par le demandeur voilà accusé de réception.
RMM = total de 60 ÷ 60
Mais si le nombre des mois civils entre l’immatriculation et la date d’invalidité est inférieur à 60
dans ce cas on divise le total de rémunération depuis l’immatriculation à la date d’invalidité.
Les articles 82 à 87 de la loi du 15 juillet 2016 et les articles 100 à 111 de l’arrêté n°146
La retraite est la cessation du travail du fait de l’âge, du fait de l’usure précoce à un âge
déterminé de faculté physique ou mentale et de part la volonté du travailleur. Nous avons trois
âgés de retraite : 55 ans, 60 ans et 65 ans.
- Age de 60 ans (article 82 de la loi du 15 juillet 2016) les droits à la pension de retraite
s’ouvrent à 60 ans à faveur de l’assuré qui remplit les conditions suivantes : avoir accompli
au-moins 180 mois de travail (15 ans d’assurance), avoir cessé toute activité salariée. En bref,
il faut : Âge (60 ans), stage (180 mois ou 15 ans d’assurance) statut professionnel (cessation
de toute activité salariée). L’assuré n’a pas atteint le stage, mais il a cessé une activité salariée,
il bénéficie d’une allocation unique. Un assuré peut racheter le manquant de son stage, ce
droit de rachat ne s’étend que sur 5 ans manqué pour totaliser le stage.
- Age de 65 ans (article 85 de la loi du 15 juillet 2016 ) on vous met en retraite d’office
tandis qu’à 60 ans la faculté de partir en retraite naît en vans, donc 65 ans est un âge limite
pour l’assuré d’être mis en retraite. Qui doit mettre les gens d’office en retraite ? C’est
l’employeur.
Mais si le nombre des mois civils entre l’immatriculation et la date de la retraite est inférieur à
60 dans ce cas on divise le total de rémunération depuis l’immatriculation à la date de la
retraite.
Article 95 : à lire
Article 96 : à lire
Le cumul de prestations
Le décès du travailleur peut résulter des accidents et des maladies à caractère professionnel
ou non, il peut aussi résulter du fait de la vieillesse de l’âge. En cas de décès du travailleur,
l’employeur a l’obligation de porter à la connaissance de la CNSS dans 15 jours sur un
formulaire modèle PS (pension survivant) ce formulaire porte des renseignements sur le
travailleur décédé, on identifie, le numéro de la carte de la CNSS, date, lieu et causes du
décès, est-ce qu’il y a la responsabilité du tiers, est-ce que le travailleur bénéficier d’une
prestation sociale. La demande de la pension peut être introduite à part l’employeur par le
conjoint survivant, par les héritiers, les représentants légaux ou orphelins ou par un accédant.
Sont considérés comme survivants, les conjoints qui restent en vie, doit ce cas, le mariage
doit avoir été inscrit à l’état civil six mois au moins avant le décès sauf s’il y a un enfant né de
cette union ou soit si la veuve est enceinte, les enfants de la famille du travail selon le code de
la famille, troisième catégorie par défaut, les accédants directes qui étaient entretenus par
l’assuré. Mais s’il n’y a aucun des personnes citées ci-haut, c’est l’Etat qui récupère (ça reste
à la CNSS).
La CNSS verse aussi une allocation des frais funéraires à celui qui les a dépensés.
Cette action consiste à améliorer l’état de santé, l’assentiment, l’état social des assurés.
Cette gouvernance était seulement reconnue à une personne morale de droit public, mais à
cause des abus, il est possible aujourd’hui qu’une personne morale de droit privé puisse gérer
le système de la sécurité sociale. Tout ceci était fait par la Conférence Interafricaine de la
prévoyance sociale (CIPRES) équivalent à l’OHADA, la CIPRES avait constaté que les
caisses africaines ne faisaient pas confiance, elles étaient en difficulté financière. La
prévoyance c’est du côté de la sécurité active et la sécurité sociale c’est du côté passive. La
COPRIS est créée en Abidjan par les ministres des finances et ceux ayant dans leurs
attributions, la sécurité sociale, le 21 septembre 1993.
- Réaliser des études et élaborer des propositions visant à harmoniser les dispositions
législatives et réglementaires applicables aux organismes et aux régimes de prévoyance
sociale, il y l’association internationale de la sécurité sociale (AISS) qui fait l’accompagnement
à la CIPRES et aux Etats.
Quel peut être l’intérêt de l’harmonisation de la sécurité sociale ? Faciliter la sécurité juridique
(le droit applicable, surtout pour les travailleurs migrants), il y a la notion de portabilité des
droits sociaux.
Le financement de la CIPRES est assuré par des contributions annuelles des Etats membres
versées par les organismes de prévoyance sociale d’une part et d’autre part par les don, Legs
et subventions ainsi que par les emprunts contractés en vue de l’exécution des dépenses
d’investissement ainsi que les recettes diverses.
- Le République du Bénin
- Le République du Cameroun
- La République du Congo
- La République gabonaises
- La République du Mali
- La République du Niger
- La République du Tchad
- La République Togolaise
- La RDC
La CNSS a été créée par le décret n°018 du 14 juillet 2018 portant création, organisation et
fonctionnement d’un établissement public dénommé Caisse Nationale de la sécurité sociale.
1. Conseil d’administration
A. La composition
La composition est tripartite et paritaire (article 11 de décret) tripartite, le conseil est constitue
des partenaires sociaux dont l’Etat, les travailleurs et les employeurs. Paritaire, le conseil
comprend deux représentant de l’Etat, un représentant des organisations professionnelles des
travailleurs et un représentant des organisations professionnelles des employeurs. Les
membres du conseil sont nommés et relevés de leur fonctions par le président de la
République su ordonnance, ils ont un mandat renouvelable une fois. Donc, le directeur général
doit venir des représentants de l’État. Le mandat du membre de conseil d’administration prend
fin par le décès, la perte de la qualité qui avait motivée la nomination soit enfin par la démission
volontaire. C’est la présidence du conseil d’administration qui est rotative entre les
représentants de l’État, des employeurs et des travailleurs, qui est d’un an. Le conseil se réunit
par trimestre ordinairement et en séance extraordinaire en cas de besoin sur demande du
ministre ayant la prévoyance sociale dans ses attributions.
B. Attributions du conseil
A. LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
Il est choisi parmi les représentants de l’État, le profil du DG est le suivant : une intégrité
morale, une expertise et compétence avérée en matière de la sécurité sociale, il doit produire
les documents ci-après : une lettre de motivation de candidature, un curriculum vitæ, un
diplôme universitaire de licence au-moins, il est être un congolais en produisant un certificat
de nationalité congolaise ainsi qu’un extrait d’acte de naissance et une attestation de
résidence et enfin pour prouver l’intégralité morale il faut produire un extrait de casier judiciaire
en cours de validité ainsi une attestation des bonne vie et mœurs, le DG doit être âgé entre
30 à 60 ans.
Les commissaires aux comptes sont choisis par les membres de l’ordre national des
commissaires aux comptes, il faut qu’ils proviennent de deux structures professionnelles
distinctes, il faut qu’ils justifient la connaissance technique en matière de la sécurité sociale,
ils sont nommés par décret du premier délibéré au conseil des ministres sur proposition du
ministre ayant la sécurité sociale dans ses attributions, ils ont un mandat de cinq ans non
renouvelable.
Les attributions des commissaires aux comptes : surveillance et contrôle des opérations de la
caisse, à cet effet, ils vérifient les livres, la caisse, les portefeuilles, ils contrôlent la régularité
et la sincérité des inventaires et des états financiers, ils contrôlent l’exactitude des informations
données sur le compte de la caisse dans le rapport du conseil d’administration, ils sont l’œil
de l'officier du ministère public.
La protection sociale est assurée par la sécurité sociale dans le secteur privé avec la CNSS
et dans le secteur public avec la CNSSAP qui ont toutes les deux le travail dépendant, mais il
y a une autre sécurité sociale des anciens présidents de la République.
A. CNSSAP
C’est la sécurité sociale des agents publics, située par le décret n°15/031 du 14 décembre
2015 portant création, organisation et fonctionnement de l’établissement public dénommée
caisse nationale de la sécurité sociale des agents de l’Etat..
La CNSSAP a vocation de prendre en charge tous les agents de l’Etat mais pour l’instant, elle
prenne en charge les fonctionnaires de l’Etat. Elle est située à la (huitième rue dans la
commune de limite à Kinshasa)
La CNSSAP s’occupe des pensions de retraite. La CNSSAP a pour objet (article 2) la gestion
des prestations de sécurité sociale qui couvre les branches ci-après : branche des pensions,
branche des risques professionnels et elle peut ajouter d’autres branches.
Elle recouvre les cotisations sociales de l’Etat et des agents employeurs, servir les prestations
de sécurité, servir les prestations pour le compte de tiers, faire des placements des
investissements, des excédents financiers et de contribuer au développement
socioéconomique du pays.
Sont assujettis aux prestations sociales organisées au profit des agents de l’État :
- Les militaires,
- Les policiers,
- Les magistrats,
- Les enseignants,
- Les stagiaires et les apprentis liés par un contrat d’apprentissage qui intègrent
l’administration publique.
Pour le moment, il n’y a que les agents de carrière de service public de l’État qui sont pris en
charge par la CNSSAP les autres seront pris progressivement.
• Majoration moratoire
• Dons et legs
Les organes de la CNSSAP sont le conseil d’administration , la direction générale ainsi que le
collège des commissaires aux comptes.
Sur le plan financier, il a pour attributions : approuver le budget de la caisse, proposer le taux
de cotisation, autoriser l’ouverture des comptes de disponibilité et de placement de la caisse,
vérifier annuellement l’équilibre financier des branches et approuver les états financiers à la
fin de l’exercice social
Le collège des commissaires aux comptes : ils sont nommés et le cas échéant, relevés de leur
fonction par décret du premier, ils sont désignés parmi les experts comptables de l’onec, ils
ont pour mission : contrôler les opérations financières de la CNSSAP, vérifier des livres et
valeurs de la CNSSAP, contrôler la régularité et la sincérité des états financiers ainsi que les
exactitudes des informations données sur le compte de la CNSSAP. Ils ont pour pouvoir la
rédaction des différentes actions de contrôle, la rédaction des différents rapports annuels et la
dénonciation des infractions.
La CNSSAP est sous la tutelle du ministère de la fonction publique, ce ministère exercice son
pouvoir de tutelle sous trois manière ; par voie d’autorisation préalable, par voie d’approbation
et troisièmement par voie d’opposition.
Il y a deux textes de loi qui assurent la sécurité des anciens présidents de la République.
Le premier texte c’est la loi n°010-2002 du 05 août 2002 portant institution de la pension
spéciale pour les anciens présidents de la République et de la rente de survie en faveur des
conjoints et orphelins des anciens présidents de la République et héros nationaux décédés
Sont exclus de cette pension spéciale : l’ancien président de la République dont la gestio n a
été jugée désastreuse par le parlement, le président de la République déchu ou condamné
pour haute trahison, concussion conformément aux dispositions de la constitution. Sous la loi
de 2002 le droit à la pension spéciale prend fin par la condamnation pour haute trahison durant
la retraite ou par décès, il est suspendu par l’exercice d’un autre mandat public, la rente de
survie est accordée aux conjoints survivants et aux orphelins sous les conditions suivantes :
- Que leur auteur n’ait pas été déchu ni condamné pour haute trahison ou concussion ;
- Que le conjoint et les orphelins n’aient pas été complices de la mort de l’ancien
président de la République ;
- La rente est due aux enfants du président de la République jusqu’à l’âge de 18 ans
révolus sauf pour les enfants vivant avec l’handicap qui les empêche d’être indépendants
d’une part et d’autre part jusqu’à 25 ans révolus pour les enfants apprentis non rémunérés ou
les enfants qui suivent leurs études (les orphelins dont l’affiliation est établie, les enfants
adoptés, les enfants sous tutelle)
Ils bénéficient les soins médicaux et les frais funéraires pour l’honneur de leur rang
Deuxième texte c’est la loi du 26 juillet 2018 portant statut des anciens présidents de la
République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués.
Le champ d’application personnel (cette loi s’applique à l’ancien président élu qui est tout
citoyen congolais qui a accédé par élections aux fonctions de président de la République qui
les a exercées et acquitté conformément à la constitution) et le régime de sécurité consiste en
un ensemble des mesures et des dispositions spécifiques qui assurent la protection des
anciens présidents de le République, de leur famille et de leur patrimoine.
La pension spéciale, l’ancien président élu bénéficie d’une pension spéciale à la fin de chaque
mois dont le montant est déterminé par le parlement lors du vote de la loi des finances, cette
pension ne se cumule pas le montant du trésor public.
Les allocations annuelles pour le service rendu, le montant de cette allocation est déterminé
par le parlement lors de vote de la loi des finances.
Les soins de santé, la rente de servie et rente d’orphelins : l’ancien président, son conjoint et
ses enfants mineurs ont droit à charge du trésor public aux soins de santé au pays où à
l’étranger, ce droit subsiste au profit du conjoint non remarié.
En cas de décès de l’ancien président élu son conjoint non remarié et ses orphelins mineurs
bénéficient respectivement, la rente de servie pour le conjoint et la rente d’orphelins pour les
orphelins à la fin de chaque mois, ce montant est fixé par le parlement. Ils bénéficient aussi
d’une allocation forfaitaire lors du décès
- Un titre de voyage en bisness class pour lui-même, pour son conjoint et pour ses
enfants mineurs
- Cinq véhicules pour la fonction et pour l’usage domestique après cinq ans deux fois
renouvelable ;
- Un service de sécurité doté des moyens logistiques comprenant au mois deux gardes
du corps trois éléments de sa suite et une section de la garde de sa résidence
- Des locaux faisant office des bureaux pour lui-même et pour son Secrétariat.
MES MUTUELLES
C’est un groupement des personnes physiques ou morales de droit privé ayant un but non
lucratif qui consiste à prendre en charge leurs membres pour leur assurer les actions de
prévoyance, de solidarité et d’entraide moyennant cotisation. Il y a les mutuelles d’entreprise
ou d’administration qui exercent leurs activités au profit des salariés ou des anciens salariés
ainsi qu’au profit des personnes de leur charge. On distingue les mutuelles professionnelles
et communautaires
Les mutuelles doivent avoir la forme juridique non pas d’une ASBL ni d’un établissement de
l’utilité public mais des mutuelles. Les mutuelles relèvent de la tutelle du ministère de l’emploi,
travail et prévoyance sociale. La loi du 08 février 2017 déterminant les principes fondamentaux
relatifs à la mutualité.
Objets des mutuelles : elles ont pour objet (article 2) couvrir les missions de :
Les mutuelles sont constituées librement mais elles doivent être agréés par le ministère de
tutelle, elles bénéficient des facilités administrative, fiscale et technique.
Sont assujettis aux mutuelles (les adhérents). Les mutuelles sont financées par les cotisations,
les contributions des membres d’honneur, les dons, legs ainsi que les emprunts.
Les mutuelles ont quatre organes (l’assemblée générale, le conseil d’administration, le comité
exécutif et commission de contrôle)
La mutuelle des santé des enseignants de l’EPST, elle existe depuis 2011 elle couvre quatre
provinces (Kinshasa, Lubumbashi, mbandaka et mbuji-mayi ) le financement est assuré par
l’État et les s
C’est l’entreprise qui l’organise, il relève d’une convention collective, il est complémentaire au
régime légal, il prévoit les indemnités de naissance, les soins et les allocations familiales extra
légales