Refroidisseurs à clinker

Refroidisseurs à clinker
(2ème partie)

Présenté par MEKNI. NasrEddine

Refroidisseurs à clinker

Plan
Refroidisseurs à ballonnets .3
3.1 Technologie
Mise en oeuvre du refroidisseur 3.2
Refroidisseurs rotatifs .4
5. Comparaison des refroidisseurs

Présenté par MEKNI. NasrEddine

 3. Refroidisseurs à ballonnets

1 Technologie
es refroidisseurs à ballonnets
u refroidisseurs planétaires
igure 14) sont apparus dans
s années 1920 sur les fours
ngs, avec, pour base technologique,
elle des refroidisseurs rotatifs.
’est vers la fin des années 1960
u’ils ont été réactualisés et
éveloppés en alternative aux
efroidisseurs à grilles comme
ystème de refroidissement sur
s fours courts avec pré-chauffeur
cyclones
 3.1 Technologie
Ils sont montés sur le four soit
en porte-à-faux, jusqu’à
1 750 t / j de production, soit
entre deux bandages, pour
des capacités supérieures.
Le flux de clinker est
Distribué dans des tubes
de refroidissement
(ballonnets), généralement au
nombre de 10 (tableau 3).
Ils sont répartis autour de la virole
de décharge du four (figure 15) et
positionnés parallèlement à l’axe
du four. La virole du four, dont
l’épaisseur peut atteindre 120 mm,
possède des ouvertures soit
circulaires, soit de forme elliptique.
Les collerettes sont soudées
sur la virole et protégées par
un fourreau en acier réfractaire.
Elles reçoivent les ballonnets par
l’intermédiaire de brides boulonnées.
 3.1 Technologie
Les fourreaux et les pipes de
ballonnets sont protégés par
un revêtement réfractaire type
béton ou briques. Les pipes
de ballonnetsont des formes
spéciales,empêchant le retour,
dans le four, du clinker admis
dans le refroidisseur.
Chaque ballonnet, dont le rapport
longueur/diamètre est de
l’ordre de 10 pour 1 (tableau 3),
est monté entre 2 appuis dont l’un
est fixe, coté entrée clinker, et l’autre
glissant, côté sortie clinker.
Ces supports sont équipés d’attaches
à colliers assurant le maintien du
ballonnet.
L’équipement intérieur des ballonnets
est composé de béton ou de briques
réfractaires sur 20 % de sa longueur à
partir de la bride de raccordement à la
pipe, puis d’écopes et de releveurs
pour améliorer l’échange thermique.
 3.1 Technologie

La rotation du four provoque

elle-même la chute du clinker
au niveau de la virole de
décharge dans les pipes des
ballonnets puis son cheminement
dans ceux-ci jusqu’à la sortie.
Le tableau 3 donne les
principales caractéristiques
dimensionnelles des ballonnets
en fonction de la capacité
de production.
 3.2 Mise en oeuvre du refroidisseur

ntégration d’un refroidisseur à ballonnets dans une ligne de

sson apporte de nombreuses simplifications tant au plan mécanique
au plan procédé, pour autant que la capacité du four reste
ns des valeurs moyennes (< 2 500 t/j).

avantage
e plus notoire est l’absence d’air excédentaire ; cela
onduit à la suppression de tous les dispositifs d’épuration qui sont
écessaires dans le cas des refroidisseurs à grilles.

En revanche, il existe quelques inconvénients, tels que :

— le coût élevé d’entretien et le manque de fiabilité au-delà de
2 000 à 2 500 t/j ;
— le fort bruit lié à la chute du clinker dans les parties équipées
de releveurs ;
 3.2 Mise en oeuvre du refroidisseur

— l’impossibilité d’accroissement de débit au-delà du nominal ;

— la température élevée (150 à 300 oC) du clinker à la sortie,
maîtrisée partiellement par un arrosage des ballonnets coûteux en
énergie (420 kJ/kg de clinker) ;
— l’absence de l’effet de trempe du clinker ;

la tendance à cuire « loin » pour éviter les collages et les difficultés

ns les pipes de ballonnets, mais créatrice de cristaux
oins réactifs ;
le rendement moyen (55 à 65 %), d’autant plus faible que la
sson est éloignée (D= 8 à 10 %).

nconvénient majeur
side dans l’impossibilité de fournir de l’air tertiaire nécessaire
u pré-calcinateur désormais généralisé sur tous les nouveaux fours.
 3.2 Mise en oeuvre du refroidisseur

La Société FLS (Danemark) définit la charge d’un

refroidisseur à ballonnets par l’expression empirique suivante :

L’air balayant le refroidisseur est admis comme air secondaire.

En conséquence, le balayage peut se déterminer
comme suit. Un four fonctionnant à 3 450 kJ/kg demande :
— de l’air de combustion neutre :
825 x 1,1 x 10 –3 = 0,908 Nm3/kg de clinker ;
— un excès d’air de 10 %............. = 0,091 Nm3/kg de clinker
soit au total 0,999 Nm3/kg de clinker ;donc :
— air primaire (10 %) .............. = 0,1 Nm3/kg de clinker ;
— air secondaire ou air de balayage = 0,899 Nm3/kg de clinker
soit 1,16 kg/kg de clinker.
 3.2 Mise en oeuvre du refroidisseur

La température finale du clinker est donnée par la formule

empirique suivante, utilisant les notions de charge d’air de
balayage :

Exemple :
un refroidisseur de 11 tubes de diamètre Dt= 1,65 avec
Lt= 13,80 m, équipant un four de Q= 1 250 t/j, a une charge de :

Si le balayage est de 1 kg/kg de clinker (balayage réduit à cause

d’entrées d’air au joint de four), la température du clinker
Tck sera de 195 oC à ajouter à la température ambiante.
 4. Refroidisseurs rotatifs

Le refroidisseur rotatif est le plus

ancien système de refroidissement
du clinker installé sur les fours
rotatifs.
Mécaniquement simple (figure 16)
, il présente deux difficultés
de process s’il est utilisé sur des
fours de grande capacité :
— la formation de chandelle,
au niveau de la chute du clinker Le premier de ces problèmes
côté introduction ; peut être résolu en utilisant une
— la fluctuation de la vitesse chute refroidie à l’eau ou en
de l’air dans la zone équipée de équipant la chute d’un système
releveurs. automatique de ringardage
(nettoyage), le second problème
peut être résolu en augmentant
le diamètre du tube entre ses
deux bandages.
 4. Refroidisseurs rotatifs

Comme pour le refroidisseur à

ballonnets ( 3), il n’y a pas
§

d’effet de trempe dans le

refroidisseur rotatif.
Le tube, dont le rapport
longueur/diamètre est de
l’ordre de 10 pour 1, tourne à
une vitesse comprise entre
2,5 et 3,0 tr/min.
L’équipement intérieur du
tube (figure 17) est composé
de béton ou de briques
réfractaires sur 60 % de sa
longueur à partir de l’introduction
puis d’écopes et de releveurs.
 4. Refroidisseurs rotatifs

Les principales dimensions

pour un refroidisseur rotatif sont
données tableau 4

La température du clinker à la
sortie du refroidisseur rotatif est
de l’ordre de 180 à 300 oC.
 5. Comparaison des refroidisseurs

Pour les trois types de refroidisseurs (à grilles, à ballonnets et rotatif),

le tableau 5 récapitule les éléments de comparaison en termes de :

conditions d’exploitation ;
   

coûts d’exploitation ;
process ;
coût d’investissement.
 5. Comparaison des refroidisseurs

our ce qui concerne les coûts de maintenance, les fourchettes

diquées sont très étendues.
n effet, pour le refroidisseur à grilles, selon qu’il est de conception
ncienne, ou récente, avec plaques « caisson », les coûts directs
euvent varier du simple au double, les coûts indirects (liés au manque
e fiabilité) peuvent également être très dispersés.

our le refroidisseur à ballonnets, les conditions d’exploitation

nt une grande importance ; un refroidisseur à ballonnets surchargé
e 15 à 20 %) au-delà de sa capacité nominale verra sa
abilité très réduite et pourra avoir des coûts directs et indirects de
aintenance élevés.
 Merci pour
votre attention