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ALGERIENNES D’AUDIT
INTRODUCTION
Depuis 2009, plusieurs actions étaient
engagées visant la mise à jour des
instruments devant accompagner les réformes
économiques et financières en Algérie. Le
Système Comptable et Financier présente une
des toutes premières actions dans ce cadre
dont l’objectif était le développement de la
culture comptable et le rapprochement vers
les normes IFRS. Depuis, de nouvelles
réglementations sont entrées en application.
Les lois et les normes dans ce domaine
évoluent continuellement.
L’évolution du domaine de
la comptabilité en Algérie
La globalisation de l’économie implique de
plus en plus l’utilisation de règles et de
références communes. Cette nécessité ainsi
que le besoin de disposer d’une information
financière fiable ont présidé à la mise en
place de la loi n° 07-11 du 25 novembre
2007 portant Système Comptable Financier
(en vigueur depuis le 1er janvier 2010).
Ce nouveau référentiel comptable, qui
introduit des changements majeurs au
niveau des définitions, des concepts, des
règles d’évaluation et de comptabilisation
ainsi que l’élaboration et la présentation
des états financiers, a conduit par
conséquent à une convergence vers le
référentiel comptable international
IAS/IFRS.
En 2009, le décret 09-110 a fixé les
conditions et modalités de la tenue de la
comptabilité au moyen de systèmes
informatiques. Un sujet traité pour la
première fois en Algérie, et qui a concerné
la majorité des sociétés algériennes de
taille. Traduisant ainsi une évolution
continue et relativement rapide des lois et
des normes de comptabilité.
En 2010, cette évolution continue, pour mener
cette fois-ci à une réforme de la profession
comptable engagée et mise en œuvre par la
Direction Générale de la Comptabilité du
Ministère des Finances, à travers la loi n° 10-01
du 29 juin 2010 relative aux professions d’expert-
comptable, de commissaire aux comptes et de
comptable agréé, et dont l’une des innovations
ciblées était la réappropriation par les Pouvoirs
publics des prérogatives de puissance publique,
telles la délivrance des autorisations d’exercice
ou la définition des normes professionnelles.
Les normes d’audit
algériennes
Le terme audit a connu une large diffusion durant
ces dernières années. Il est devenu un terme courant
dans le monde moderne des affaires. L’audit a pour
objectif d’effectuer des travaux rigoureux et
systématiques afin d’étudier, de vérifier et d’évaluer
les différents aspects de l’activité de l’entreprise.
Les normes d’audit encore appelées normes
d’exercice professionnel constituent l’ensemble des
règles que l’auditeur doit respecter dans l’exercice
de ses missions. Ces normes ont pour objet :
la définition de la démarche d’audit de l’auditeur ;
l’organisation de ses travaux.
La décision n° 002 du 04 Février 2016 du ministère
des finances, donne naissance aux premières Normes
Algériennes d’Audit issues du référentiel international
d’audit (ISA), élaboré par l’International Auditing
and Assurance Standards Board (IAASB) de
l’International Federation of Accountants (IFAC). Il
s’agit de la norme NAA210 qui traite les « Accord sur
les termes des missions d’audit » et qui fait partie des 8
normes couvrant les « Principes généraux et
responsabilités », la norme NAA505 concernant les
« Confirmation externes », la norme NAA560 qui a
pour objet les « Evènements postérieurs à la clôture »
et la norme NAA580 sur les « Déclarations écrites », et
qui font partie des 11 normes couvrant les « Eléments
probants
Un véritable saut dans le domaine de
l’audit financier en Algérie, notamment
pour les commissaires aux comptes, qui à
présent, n’avaient pas des normes
officielles leurs permettant la bonne
conduite de leur mission de certification
des comptes.
Premières normes
d’audit algériennes
DECISION N°002 DU 04
FEVRIER 2016
PORTANT NORMES
ALGERIENNES D’AUDIT
NAA 210
NAA 505
NAA 560
NAA 580
NAA 210 : Accord sur les
termes des missions d’audit
Champ
d’application de la
norme 210
Cette Norme d’Audit traite des
obligations de l’auditeur de convenir
avec la direction et, le cas échéant, avec
les personnes constituant le
gouvernement d’entreprise, des termes
de la mission d’audit. Ceci implique de
s’assurer que certaines conditions
préalables à une mission d’audit, qui sont
de la responsabilité de la direction
1. Cette NAA traite des obligations de l’auditeur de convenir
avec la direction et, le cas échéant, avec les personnes
constituant le gouvernement d’entreprise, des termes de la
mission d’audit