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La norme IFRS 10 en

remplacement de l’IAS 27 :
Etats Financiers Consolidés

BENABDEJLIL Zakaria 4410


ABOUALI TAHA
Introduction

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Chapitre 1 :
Noti ons de Bases  :

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Introduction à l’IASB
• Les normes sont établies par l’International Accounting Standards
Board (IASB), qui est une organisation d’intérêt public .
• Son rôle est d’établir un référentiel, commun à tous les pays, de
normes comptables, ainsi que de promouvoir et faciliter l’adoption de
ces normes.
• L’IASB a été créée dans les années 1970 par des organismes
comptables de différents pays. Actuellement, les IFRS sont utilisées
dans 150 juridictions.

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Objectifs du référentiel :
• Apporter plus de transparence de la part des entreprises dans
l’information qu’elles apportent au grand public et à toutes leurs
parties prenantes ;
• Réduire la différence d’information entre les apporteurs de capital et
l’entreprise ;
• Contribuer à l’efficience économique car en effet, l’analyse de ces
normes permet de mieux cerner les risques liés à un investissement et
donc, de dégager de meilleures opportunités auxquelles allouer du
capital.

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Les normes IFRS :
• Après la restructuration de l’IASC, qui a donné naissance à l’IASB,
l’IFRS foundation a été créée en 2001 sous la forme d’une société à
but non lucratif.
• Cette dernière est la maison mère de l’IASB. Elle est composée de 22
membres ou « Trustees » qui dirigent l’IASB et ses deux entités
associées :
 L’IFRS Interpretations committee qui fournit des commentaires sur des questions
d’ordre financier qui ne sont pas traitées spécifiquement dans les IFRS et sur des
interprétations non-satisfaisantes ou contradictoires des normes.
 L’IFRS advisory council qui a un rôle de conseiller envers l’IASB en ce qui concerne
ses travaux ou sur toute question d’ordre général.

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En bref :
• Les normes IFRS (International financial reporting standards) sont les
normes internationales d'informations financières destinées à standardiser
la présentation des données comptables échangées au niveau international.
• Les normes comptables IFRS sont éditées par le bureau des standards
comptables internationaux, désigné sous ses initiales anglaises IASB
• Elles remplacent depuis 2005 les normes labellisées IAS (International
Accounting Standards)
• Certains scandales financiers ont mis en avant le manque de transparence
des informations à la disposition de l'investisseur privé. L'IASB fut alors créé
afin d'harmoniser les rapports comptables au niveau international, et de
permettre aux investisseurs de déterminer la situation financière d'une
entreprise.

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• L'information comptable doit être :
 Pertinente,
 Intelligible,
 Fiable et une importance relative.

• Principes :
 l'approche bilancielle (priorité du bilan sur le compte de résultat), 
 la primauté de la substance sur la forme,
 le principe de neutralité,
 la priorité accordée à la vision de l'investisseur,  
 la place importante accordée à l'interprétation,
 et le principe de prudence. 

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Chapitre 2 :
Présentati on des normes
IAS 27 et IFRS 10

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Normes IAS 27
• Historique des publications :
Le début des travaux du projet de la norme
IAS 27 remontent en septembre 1987 avec 1994 IAS a été revisitée
Décembre 1998 IAS 27 fut amendée par IAS 39 Instruments financiers:
« Exposure Draft E30 Consolidated Financial comptabilisation et évaluation effective le 1 er Janvier 2001
Statements and Accounting for Investments in 18 Décembre 2003 Version révisée de l’IAS 27 publiée par l’IASB
1ER Janvier 2005 Date effective de l’IAS 27
Subsidiaries » ou en français « Exposé- 25 Juin 2005 Exposé « Brouillon » sur les Amendements proposés pour IFRS 3 et
sondage E30 - États financiers consolidés et IAS 27
10 Janvier 2008 IAS 27 « révisée » (2008) publiée
comptabilisation des investissements dans des Mai 2008 IAS 27 modifiée pour "Coût d'une participation dans une filiale, une
filiales ». La première publication portant Mai 2008
entité contrôlée conjointement ou une entreprise associée"
AS 27 modifié pour les Améliorations annuelles des IFRS 2007 relatives
l’appellation « IAS 27 - États financiers à l'évaluation des investissements détenus en vue de la vente selon
consolidés et comptabilisation des 1 Janvier 2009
er
IFRS 5 dans des états financiers individuels
Date effective des amendements de Mai 2008
investissements dans des filiales » fut publié 1er Juillet 2009 Date effective de l’IAS 27
6 Mai 2010 IAS 27 modifiée pour les Améliorations annuelles des IFRS 2010
en 1989 et entra en vigueur pour la première 1 Juillet 2010
er
Entrée en vigueur des amendements de Mai 2010 sur IAS 27
fois en 1990. 12 Mai 2011 IAS 27 (2008) est remplacée par IAS 27 États financiers individuels
(2011) et IFRS 10 États financiers consolidés en vigueur à compter du
1er janvier 2013

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Date d'entrée en vigueur
• Une entité doit appliquer IAS 27 pour les périodes annuelles
ouvertes à compter du 1er janvier 2005. Une application anticipée
est encouragée. Si une entité applique IAS 27 pour une période
ouverte avant le 1er janvier 2005, elle doit l'indiquer.
• Cependant, en raison des modifications apportées à IAS 27, il
convient de se référer aux paragraphes 44 à 45C afin de connaître
les exceptions au principe précédent édictées par l'IASB.
• Au niveau européen, la norme IAS 27 révisée (2011) est applicable
au plus tard aux périodes ouvertes à compter du 1er janvier
2014. Pour l'IASB, la nouvelle norme est effective aux périodes
ouvertes à compter du 1er janvier 2013 avec une application
anticipée autorisée.

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Champ d'application
• IAS 27 "Etats financiers consolidés et individuels" doit être appliquée à la
préparation et à la présentation des états financiers consolidés d’un
groupe d’entités contrôlées par une société mère.
• IAS 27 ne traite pas des méthodes de comptabilisation des
regroupements d'entreprises et de leurs effets sur la consolidation, y
compris du goodwill  résultant d'un regroupement d'entreprises
(voir IFRS 3 "Regroupements d'entreprises").
• IAS 27 doit également être appliquée pour la comptabilisation de
participations dans des filiales, des entités contrôlées conjointement et
des entreprises associées lorsqu’une entité choisit de présenter des
états financiers individuels ou y est obligée par des dispositions locales.

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Présentation des états financiers consolidés
• Une société mère n’est pas tenue de présenter des états financiers
consolidés si, et seulement si :
 La société mère est elle-même une filiale détenue totalement ou partiellement par une autre
entité et ses autres propriétaires, y compris ceux qui, par ailleurs, n'ont pas le droit de vote,
ont été informés de la non-préparation d’états financiers consolidés par la société mère et ne
s’y opposent pas ;
 les instruments de dettes ou de capitaux propres de la société mère ne sont pas négociés sur
un marché public ;
 la société mère n’a pas déposé, et n’est pas sur le point de déposer ses états financiers auprès
d’un comité des valeurs mobilières ou de tout autre organisme de réglementation, aux fins
d’émettre une catégorie d’instruments sur un marché public ;
 la société mère ultime ou une société mère intermédiaire présente des états financiers
consolidés, disponibles en vue d’un usage public, qui sont conformes aux IFRS.

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Périmètre des états financiers consolidés
• Les états financiers consolidés doivent inclure toutes les filiales de la société mère.
• Le contrôle est présumé exister lorsque la société mère détient, directement ou
indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote
d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement
démontré que cette détention ne permet pas le contrôle.
• Le contrôle existe également lorsque la société mère détenant la moitié ou moins
des droits de vote d’une entité, dispose :
 du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec d’autres investisseurs;
 du pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entité en vertu d’un texte
réglementaire ou d’un contrat ;
 du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres du conseil d’administration ou de
l’organe de direction équivalent, si le contrôle de l'entité est exercé par ce conseil ou cet organe;
 du pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions du conseil d’administration ou de
l’organe de direction équivalent, si le contrôle de l'entité est exercé par ce conseil ou cet organe.

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Procédures de consolidation
• Les états financiers individuels de la société mère et de ses filiales sont combinés, ligne par ligne, en
additionnant les postes semblables d'actifs, de passifs, de capitaux propres, de produits et de charges.
• Lorsque des droits de vote potentiels existent, les quotes-parts du résultat et les variations des capitaux
propres attribuées à la société mère et aux participations ne donnant pas le contrôle sont déterminées
sur la base des pourcentages de participation actuels et ne reflètent pas l'exercice ou la conversion
possible des droits de vote potentiels.
• Les soldes, les transactions, les produits et les charges intra-groupe doivent être intégralement éliminés.
• Les états financiers consolidés doivent être préparés en utilisant des méthodes comptables uniformes
pour des transactions et autres événements semblables dans des circonstances similaires.
• Dans l'état consolidé de situation financière dans les capitaux propres, les participations ne donnant pas
le contrôle doivent être présentées séparément de la participation des propriétaires de la société mère.
• Des modifications de la part d'intérêt d'une société mère dans une filiale qui n'aboutissent pas à une
perte de contrôle sont comptabilisées comme des transactions portant sur des capitaux propres (c'est-à-
dire, par exemple, des transactions effectuées 7avec des propriétaires agissant en cette qualité).

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Procédures de consolidation : En cas de Perte de contrôle

• Décomptabilise les actifs (y compris tout goodwill éventuel) et les passifs de la filiale à leur valeur
comptable à la date de la perte du contrôle ;
• Décomptabilise la valeur comptable de toute participation ne donnant pas le contrôle dans
l’ancienne filiale à la date de la perte de contrôle (y compris tous les autres éléments du résultat
global qui lui sont attribuables) ;
• Comptabilise la juste valeur de la contrepartie éventuellement reçue au titre de la transaction, de
l’événement ou des circonstances qui ont abouti à la perte de contrôle et si la transaction qui a
abouti à la perte de contrôle implique une distribution de parts de la filiale à des propriétaires
agissant en cette qualité, cette distribution ;
• Comptabilise toute participation conservée dans l'ancienne filiale à sa juste valeur à la date de
perte de contrôle ;
• Reclasse en résultat, ou transfère directement en résultats non distribués si d'autres normes
l'imposent les montants identifiés au paragraphe 35 d'IAS 27
• Comptabilise toute différence qui en résulte au titre de profit ou de perte en résultat attribuable à
la société mère.
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Informations à fournir
• La nature de la relation entre la société mère et une filiale lorsque la société mère ne détient
pas, directement ou indirectement par des filiales, plus de la moitié des droits de vote ;
• Les raisons pour lesquelles la détention, directement ou indirectement par des filiales, de plus
de la moitié des droits de vote réels ou potentiels de l’entité détenue ne constitue pas un
contrôle ;
• La fin de la période de reporting des états financiers d’une filiale, lorsque ces états financiers
sont utilisés pour préparer les états financiers consolidés et qu’ils sont établis à une date ou
pour une période différente de celle des états financiers de la société mère, ainsi que la raison
de l’utilisation de dates ou de périodes différentes ;
• la nature et la portée de restrictions significatives (résultant par exemple d'accords d'emprunt
ou de dispositions réglementaires) sur la capacité des filiales de transférer des fonds à la société
mère sous la forme de dividendes en numéraire, ou de rembourser des prêts ou avances
• un tableau qui montre les effets d’éventuels changements dans la quote-part d’intérêts d’une
société mère dans une filiale qui n’aboutissent pas à une perte de contrôle sur la part de
capitaux propres attribuable aux propriétaires de la société mère

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• En cas de perte de contrôle sur une filiale, la société mère doit présenter
le profit ou la perte éventuels, comptabilisés selon le paragraphe 34, et : 

la quote-part de ce résultat attribuable à la comptabilisation d’une


participation conservée dans l'ancienne filiale, à sa juste valeur à la
date de perte de contrôle
le(s) poste(s) de l’état du résultat global dans le(s)quel(s) est
comptabilisé le profit ou la perte (s’il n’est pas présenté séparément
dans l’état du résultat global).

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Norme IFRS 10 :
• Une nouvelle norme qui remplace les modèles de consolidation actuels de l’IAS 27,
États financiers consolidés et individuels (« IAS 27 »), et de la SIC-12, Consolidation –
Entités ad hoc (« SIC-12 »).
• L’IFRS 10 précise d’abord et avant tout que, pour détenir le contrôle sur une entité
émettrice, un investisseur doit répondre aux trois critères suivants :
détenir le pouvoir sur celle-ci;
être exposé aux rendements variables résultant de sa participation dans cette entité
ou détenir des droits sur ces rendements;
avoir la capacité d’utiliser son pouvoir sur l’entité émettrice pour influer sur le
montant des rendements qu’il obtient du fait de ces liens.

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Champ d’application :
• L’IFRS 10 s’applique à toutes les entités émettrices et remplace les modèles de
détermination du contrôle antérieurs fournis dans l’IAS 27, ainsi que les indications
interprétatives pour les entités ad hoc fournies dans la SIC-12.
• l’IFRS 10 prévoit une exemption de consolidation pour une entité qui répond à la
définition d’une « entité d’investissement » (par exemple, certains fonds
d’investissement et fonds communs de placement).
• Les indications fournies dans l’IFRS 10 se concentrent sur les questions à savoir
« quand » et « comment » préparer des états financiers consolidés.
• l’IFRS 10 reprend en grande partie les indications fournies dans l’IAS 27 sur la façon
d’établir les états financiers consolidés. Les indications sur la préparation des états
financiers individuels ont été conservées dans l’IAS 27R.

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Nouveau modèle de contrôle
• « Un investisseur contrôle une entité émettrice lorsqu’il est exposé ou qu’il a droit à
des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité émettrice et qu’il a la
capacité d’influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu’il détient sur celle-ci. »

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Conditions d’application du modèle
• • Identifier l’entité émettrice : L’évaluation du contrôle est faite au niveau de chaque entité
émettrice. Cependant, dans certaines circonstances, l’évaluation est effectuée pour une partie d’une
entité (c.-à-d. un silo); c’est le cas si, et seulement si, tous les actifs, passifs et capitaux propres de
cette partie de l’entité émettrice sont « isolés » du reste de l’entité. Les silos n’existent pas seulement
dans les entités structurées, mais ils sont plus fréquents au sein de ces entités.
• • Comprendre la raison d’être et la conception de l’entité émettrice : Il est nécessaire de
comprendre la raison d’être et la conception de l’entité émettrice pour déterminer :
 quelles sont les activités pertinentes de l’entité émettrice;
 comment sont prises les décisions à leur égard;
 qui a la capacité actuelle de les diriger;
 qui en tire des rendements.

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FR
• Examiner la nature des activités pertinentes de l’entité émettrice et la façon dont
sont prises les décisions à leur égard : Les « activités pertinentes » sont les activités de
l’entité émettrice qui ont une incidence importante sur ses rendements.
 la vente et l’achat de biens ou de services;
 la gestion d’actifs financiers pendant leur durée de vie (y compris en cas de défaillance);
 le choix, l’acquisition ou la sortie d’actifs;
 la recherche et le développement de nouveaux produits ou processus;
 l’établissement d’une structure de financement ou l’obtention de financement. 
• Parmi les exemples de décisions relatives aux activités pertinentes, il y a les suivantes :
 l’établissement des budgets de fonctionnement et d’immobilisations;
 la nomination, la rémunération et la cessation d’emploi des principaux dirigeants (p. ex. chef de la
direction, chef de l’exploitation, chef des finances) ou des prestataires de services.

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Éléments de contrôle FR
• POUVOIR :
• Principaux éléments à considérer :
• La question à savoir si les droits sont des «
droits substantiels » ou des « droits de
protection ».
• Quand un investisseur détient la majorité des
droits de vote, se concentrer sur les droits qui
pourraient retirer le pouvoir.
• Quand un investisseur détient une minorité
des droits de vote, se concentrer sur les droits
qui pourraient donner le pouvoir.
• Si la société émettrice n’est pas dirigée par des
votes, se concentrer davantage sur la raison
d’être et la conception de l’entité émettrice et
sur d’autres facteurs pour déterminer si le
pouvoir existe.

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FR
Rendements variables
Principaux éléments à considérer :
• Le concept des « rendements variables » est large.
• Déterminer si les rendements sont variables et dans
quelle mesure ils le sont en se fondant sur la substance
du rendement et non sur sa forme juridique (p. ex. les
paiements de taux d’intérêt fixe sur des obligations
sont en fait variables, car ils ne seront pas payés en
cas de défaillance).
• Si une entité présentant l’information financière émet
un instrument à une autre entité et transfère de ce fait le
risque à l’autre entité au lieu d’absorber le risque de
l’autre entité, elle n’est généralement pas exposée à la
variabilité des rendements de l’autre entité

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Mandant ou mandataire FR

Principaux éléments à considérer


• Droits décisionnels de l’investisseur : déterminer si
l’investisseur utilise ses droits décisionnels pour son
propre bénéfice (soit à titre de mandant) ou au bénéfice
d’autres parties (soit à titre de mandataire).
• Droits délégués à d’autres parties : prendre en
considération la totalité des droits décisionnels de
l’investisseur, qu’ils soient détenus directement ou «
dispersés » entre diverses parties sur lesquelles
l’investisseur exerce une influence.

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FR
Exigences comptables
• Les méthodes comptables utilisées doivent être uniformes d’un exercice à l’autre. Cela comprend les
méthodes utilisées dans toutes les entités du groupe.
• L’entité qui entre dans le champ de consolidation doit être prise en compte à la date de prise de
contrôle et écartée à la date de perte du contrôle. (le principe de permanence des méthodes, qui
vise à rendre comparables les écritures d’un exercice comptable à l’autre.)
• elle doit éliminer ces participations étant donné qu’elles se retrouvent dans les comptes de la société
mère et de la filiale. Enfin, les flux, échanges, intragroupe et tous les profits ou pertes qui résultent
de transactions entre entités du groupe doivent également être éliminés.
• Dans le cas contraire, la filiale doit préparer des informations financières qui vont permettre à la
société mère de réaliser ses états financiers consolidés. Pour ce qui est des participations ne donnant
pas le contrôle, celles-ci sont considérées comme des éléments des capitaux propres et doivent être
mises dans une rubrique distincte de ceux des propriétaires de la société mère.

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FR
En cas de perte de contrôle :
Les écritures relatives à la perte de contrôle s’effectuent en 4 temps :
• Décomptabiliser les actifs et passifs de la filiale et la valeur comptable des
participations qui ne donnent pas le contrôle. Dans les deux cas, la valeur est celle à
la date de la perte de contrôle ;
• Comptabiliser la contrepartie reçue à sa juste valeur, le transfert des actions s’il y a
lieu et l’éventuelle participation restante ;
• Reclasser les montants qui ont été comptabilisés tout au long de la relation de
contrôle entre la société mère et sa filiale dans les autres éléments du résultat
global en fonction des actifs et passifs correspondants. Par exemple, un profit serait
reclassé en résultat net en même temps que les actifs ou passifs qui correspondent
à ce profit ;
• Comptabiliser les éventuels écarts restants en résultat net.
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FR

Résumé des principaux changements

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IAS 27 IFRS 10 

FR
IFRS 10 identifie le contrôle comme la seule base pour la consolidation de
Contrôle, base de la consolidation toutes sortes d'entités.

IAS 27 identifie le contrôle comme base de la consolidation et met Il n'y a pas de guidance distincte comprenant un modèle de consolidation différent
pour les entités ad hoc; cette guidance est incluse dans le modèle unique de
l'accent sur le pouvoir de diriger les politiques financières et consolidation d'IFRS 10. La nouvelle définition du contrôle implique qu'un
opérationnelles pour apprécier le contrôle d'entités opérationnelles
types. A contrario, SIC-12 met l'accent sur les risques et avantages pour investisseur peut détenir le pouvoir sur une autre entité de plusieurs manières, non
seulement à travers le pouvoir de diriger les politiques financières et
apprécier le contrôle sur des entités ad hoc.
opérationnelles. L'investisseur doit évaluer s'il a ou non des droits permettant
  de diriger les activités pertinentes de l'autre entité. Même si l'exposition aux
risques et aux avantages est un indicateur du contrôle, ce n'est pas le seul
élément pris en compte pour la consolidation de toutes sortes d'entités.
 
Contrôle sans la majorité des droits de vote FRS 10 indique qu'un investisseur peut contrôler une autre entité avec
I

Même si l'idée qu'un investisseur pouvait contrôler une autre entité en moins de 50% des droits de vote de l'autre entité
détenant moins de 50% des droits de vote était implicite dans IAS IFRS 10 fournit des directives spécifiques pour apprécier le contrôle dans
27, elle n'était pas explicitement établie. de telles situations.
 
 
Droits de vote potentiels Droits de vote potentiels devant être considérés pour apprécier le contrôle, mais
Seuls les droits de vote potentiels exerçables immédiatement sont seulement s'ils sont "substantifs" (substantive)
considérés lors de l'appréciation du contrôle. Les droits de vote potentiels sont substantifs lorsque le détenteur a la capacité
  pratique d'exercer ses droits et lorsque ces droits sont exerçables. La décision en la
matière nécessite l'exercice du jugement. Les droits de vote potentiels peuvent
devoir être considérés même s'ils ne sont pas immédiatement exerçables.
 
Relations mandant-mandataire IFRS 10 comprend des instructions spécifiques d'application pour les relations
IAS 27 ne fournit aucune directive concernant les situations où le mandant-mandataire
pouvoir du mandant est délégué à un mandataire. Lorsque le pouvoir de prendre les décisions a été délégué par un mandant à un
  mandataire, le mandataire dans ce type de relation ne contrôle pas l'entité. Le
mandant qui a délégué le pouvoir décisionnel consoliderait l'entité. La guidance
Ajouter un pied de page présente plusieurs facteurs à considérer et fournit des exemples. 30
 
Conclusion

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MERCI DE VOTRE ATTENTION

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