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. Consolidation des résultats fiscaux des sociétés membres du groupe = résultat d’ensemble imposé au nom de la mère qui paie (et
refacture à ses filiales intégrées) l’impôt sur les sociétés dû par le groupe intégré fiscalement
Intérêt : compenser les bénéfices et les déficits, utiliser les crédits d’impôt non imputables, réduire la quote part de frais et charges
sur dividendes, biens et prestations à prix coutant, gestion des déficits
Groupe : M + 3 filiales (A,B,C)
M = - 10// A = + 3 000 // B = - 1000// C = + 1 110 // résultat groupe = - 10 + 3 000 – 1000 + 1110 = 3 100
IS à payer par la mère en 2021 = 3 100 x 26,5% = 821,5 (CA groupe < 250 M)
La mère (M) va facturer à A = 3 000 x 26,5 % = 795 // à B = 0// à C = 1 110 x 26,5% = 294,15, soit un total = 1089,15
Les déficits transférés à la mère par les filiales intégrées déficitaires appartiennent à la mère. En cas de sortie de la filiale du groupe
intégré, la filiale n’a plus de déficit reportable mais la convention d’intégration prévoit lors de la sortie un dédommagement pour la
filiale sortante à hauteur de la perte d’économie d’impot liée aux déficits transférés à la mère pendant la période d’intégration
Si B sort du groupe : M lui doit un dédommagement : 1 000 x taux de l’IS au moment de la sortie du groupe
Si B reste dans le groupe et fait en 2022 un bénéfice de 500
En 2022 : M = -5// A = + 600// B = + 500// C = + 1 005// résultat groupe déclaré par M = - 5 + 600 + 500 + 1 005 = 2 100
IS à payer par la mère = 2 100 x 25% = 525// la mère (M) facture à ses filiales : A = 600 x25% = 150// B = 0/ C = 1 005 x 25% =
251,25, soit 401,25
• Inconvénients : perte du taux réduit d’imposition à 15% au
niveau des filiales, CA groupe pour déterminer le taux
d’imposition et les contributions supplémentaires, cumul des
charges financières pour l’application de la directive ATAD,
capacité de report des charges financières non admises en
déduction ou capacité de déduction non employée
antérieurement à l’entrée dans le groupe ne pourront être
utilisées qu’à la sortie du groupe, le plafonnement des déficits
imputables (1 M +50% de la fraction du bénéfice excédant 1 M)
•Les sociétés doivent être soumises à l’impôt sur les sociétés et
imposables en France,
•Les sociétés intégrées doivent ouvrir et clore leurs exercices,
d’une durée de 12 mois, aux mêmes dates. Toutefois, à tout
moment au cours de la période de 5 ans, la durée des exercices
peut être modifiée, une fois, pour être inférieure ou supérieure à
12 mois,
Conditions •Le capital social de la société tête de groupe ne doit pas être
détenu à 95 % ou plus, directement, par une autre société ayant
son siège social en France et passible de l’IS.
La société tête de groupe doit détenir au moins directement ou
avec l’ensemble de ses filiales ou sous filiales 95 % au moins du
capital social, Le périmètre de l’intégration fiscale peut être révisé
chaque année. La décision doit être notifiée à l’administration au
plus tard dans le délai de dépôt de la déclaration de résultats de
l’exercice précédent.
M M
10% Établisse
F2 ment
stable en
France
75%
Groupe = M + F1 + F2
Groupe = M + F1 + F2 + ES F2
M étrangère
Pays Bas
95%
Groupe F
horizontal Italie
F1 F2 F3
France France France
100%
F4
France
Résultat
Somme des résultats individuels + retraitements des
d’ensemble doubles impositions, doubles déductions et
neutralisation des cessions d’immobilisations.
Quote part de frais et charges sur dividendes: 1% au lieu de 5%. Les
produits de participation n’ouvrant pas droit au régime mère filiale
peuvent être retranchés pour 99% du résultat d’ensemble
Attention : Quote part de frais et charges de 12% sur les plus values
LT sur cessions de titres de participation n’est plus neutralisée
Cession d’immobilisations intragroupe : neutralisée
.
Cession début N d’une immobilisation amortissable à une
autre société membre du groupe
VNC chez la cédante = 400
Prix de vente = 720 amortissable sur 6 ans chez la
cessionnaire
Plus value neutralisée = 720 – 400 = 320
Amortissement comptable N = 720/6 ans = 120
A réintégrer en N(320/6 = 53,33)
Amortissement N déduit chez la cessionnaire = 120 – 53,33 =
66,67
En N + 2 : la cessionnaire sort du groupe : plus value à
réintégrer au résultat d’ensemble au 31/12/N+2
A réintégrer = 320 – (2 x 53,33) = 213,34
Amendement
Charasse : 100%
charges 96% M
financières non
déduites : le coût F1 96%
réel de la
participation acquise 98% F1
auprès de l'actionnaire qui détient le
contrôle et le montant moyen de F2
98%
l'endettement de l'ensemble des
sociétés du groupe
pendant 9 ans.
F2
Amendement
Charasse : 100%
charges 96% M
financières non
déduites : le coût F1 96%
réel de la
participation acquise 98% F1
auprès de l'actionnaire qui détient le
contrôle et le montant moyen de F2
98%
l'endettement de l'ensemble des
sociétés du groupe
pendant 9 ans.
F2
• La fraction des charges financières rapportée au résultat
d'ensemble est fixée forfaitairement en fonction du rapport
qui existe entre le coût réel de la participation acquise
auprès de l'actionnaire qui détient le contrôle et le
montant moyen de l'endettement de l'ensemble des
sociétés du groupe.
Le prix d'acquisition qui sert de base au calcul de la
Amendement • Le montant total des charges financières supportées au cours de l'exercice s'élève à 15 000 €.
L'acquisition réalisée par F1 entraîne la limitation des charges financières du groupe. Dès lors que la
société Y entre dans le groupe au titre de l'exercice suivant l'acquisition, la réintégration prend effet dès
Les déficits constatés pendant l’intégration appartiennent à la société mère, les filiales ne
peuvent plus utiliser les déficits qu’elles ont transférés à la mère. En revanche dans le cadre de
la convention d’intégration, elles peuvent obtenir un dédommagement. En cas de procédure
collective (sauvegarde, redressement, liquidation), les déficits subis pendant l’intégration
Imputation
peuvent sous conditions, être réalloués à la filiale sortante.
En principe, lorsque cette société mère entre dans un nouveau groupe, les déficits d'ensemble de
des déficits l'ancien groupe ne sont pas imputables sur le résultat d'ensemble du nouveau groupe.
Un régime d'imputation sur une base élargie peut s'appliquer sous certaines conditions,
lorsque la société mère est acquise à 95%, absorbée ou scindée. Le transfert des déficits
provenant de l'ancienne société mère ou des sociétés membres de l'ancien groupe (qui font
également partie du nouveau groupe) est alors possible sur agrément.
La loi de finances pour 2021 a étendu le mécanisme du régime d'imputation sur une base
élargie aux déficits d'ensemble de l'ancien groupe. Ces déficits peuvent provenir de sociétés
membres de l'ancien groupe (et non de la seule société mère) qui ont été absorbées ou scindées
au profit d'autres sociétés membres de cet ancien groupe avant sa cessation.
L'agrément est également étendu au transfert des déficits et charges financières qui proviennent
de sociétés absorbées ou scindées dans l'ancien groupe.
Le changement d’activité des sociétés membres n’impacte pas la faculté de report des déficits.
Les déficits antérieurs à l’intégration ne peuvent pas être transférés au groupe : par contre
la société intégrée propriétaire de ces déficits peut les imputer sur ses propres bénéfices
M, A et B
Résultat fiscal M = 500 K, A fait un bénéfice avant imputation 1,5 M , B fait un bénéfice de
10M
A va pouvoir imputer sur son propre bénéfice le déficit antérieur à l’intégration dans la
limite de 1 M + 50% (bénéfice qui excède 1 M = 1,5 – 1) = 1, 25