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République Algérienne démocratique et

poulaire

Institut national de formation supérieure paramédicale de constantine

Présenté par : Dirigé par:


Moussi Loubna Mme.Ben zereb Zaira

Année universitaire 2021/2022


Étude comparative du Lait
de vache et lait maternel
Définition de lait de vache
Le lait de vache est le lait produit
par la vache dès la naissance de
son veau pour le nourrir.
Définition de lait maternel
Le lait maternel est produit par les glandes
mammaires des femmes après l ' accouchement ,
et permet de nourrir le nouveau né . Il contient
tous les nutriments nécessaires au bon
développement de l'enfant , et sa composition se
modifie au cours du temps pour s'adapter aux
besoins du nourrisson . Le colostrum , ou lait des
premiers jours , laisse sa place au lait mature
Comparaison des compositions du lait maternel et du lait de vache

Pour 100 mL Lait maternel mature Lait de vache entier UHT


Energie (kcal) 67 65
Protéines (g) 1,0 3,2
Protéines solubles (%) 60 20
Caséines (%) 40 80

Lipides (g) 3,5 3,7


Acide linoléique (mg) 350 57
Acide alpha-linolénique (mg) 37 19

Glucides (g) 7,5 4,7


Lactose (%) 85 100
Autres sucres (g) Oligosaccharides (1,2) 0

Sels minéraux (mg) 210 900


étude analytique et comparaison

• La teneur en protéines du lait maternel mature est


remarquablement faible, entre 0,8 et 1,0 g/100mL,
démontrant une excellente absorption et une
parfaite adéquation du profil en acides aminés
avec les besoins du nourrisson. Le lait maternel
contient trois fois moins de protéines que le lait
de vache.
• Les protéines du lait maternel sont aussi très
spécifiques ; les caséines, qui ne représentent que
40% des protéines du lait maternel (contre 80%
dans le lait de vache) sont différentes : elles
forment des micelles plus petites que celles du lait
de vache. Les protéines qui ne précipitent pas avec
les caséines, appelées protéines solubles,
représentent 60% des protéines du lait maternel.
Ce pourcentage élevé de protéines solubles et les
micelles de caséine de petite taille expliquent la
coagulation plus fine du lait maternel dans
l’estomac du nourrisson, contribuant à sa vidange
rapide
• Parmi les protéines solubles du lait maternel,
certaines ont des rôles fonctionnels essentiels et
que l’on ne retrouve pas dans le lait de vache
commercialisé, comme les immunoglobulines, la
lactoferrine, des enzymes, des facteurs de
croissance. A côté des protéines, un ensemble de
peptides, acides aminés libres (dont la taurine),
représente 20 à 25 % de l’azote total du lait
maternel, alors qu’il n’en représente que 3 à 5 %
dans le lait de vache
• La teneur en lipides du lait maternel mature est
très proche de celle du lait de vache ; en
revanche, leur digestibilité et leur coefficient
d’absorption sont nettement supérieurs (95 %
contre 80 % à 3 mois dans le lait de vache).
• La meilleure digestibilité des graisses tient à la
présence dans le lait maternel d'une lipase
dépendante des acides biliaires du nouveau-né qui
compense, au niveau duodénal, l'insuffisance des
lipases pancréatiques ; s'y ajoute la structure
différente des triglycérides : 70 % de l'acide
palmitique (25 % des acides gras totaux) étant en
position 2 sur le glycérol, il est bien absorbé sous
forme de monoglycéride, ce qui n'est pas le cas
avec le lait de vache
• Le lait maternel est riche en cholestérol, alors que
le lait de vache en contient 3 à 4 fois moins. Enfin,
le lait maternel contient des acides gras
polyinsaturés (AGPI), acides gras essentiels
(AGE) des familles Oméga 6 et Oméga 3
(respectivement acide linoléique et acide alpha-
linolénique), et aussi des AGPI-CL à plus longue
chaîne, en particulier l’acide arachidonique et
l’acide docosahexaénoïque (DHA). Ces AGPI-CL
jouent un rôle majeur dans le développement
cérébral et rétinien
• Le lait maternel contient environ 7,5g/100mL de
glucides, dont 6,3 g de lactose et 1,2 g
d’oligosaccharides, alors que le lait de vache ne
contient que du lactose. Les oligosaccharides du
lait maternel sont plus de 200 ; non digestibles
dans l’intestin grêle, ils jouent un rôle essentiel
dans le développement du microbiote intestinal
et dans la protection vis-à-vis des infections
digestives
• Enfin, la teneur en minéraux du lait maternel est
plus de 3 fois inférieure à celle du lait de vache,
ce qui contribue, en plus de la faible teneur en
protéines, à limiter la charge osmolaire rénale.
Conclusion
• Le lait maternel n’est pas un simple « véhicule » de
nutriments. Il s’agit d’un produit biologique extrêmement
complexe, très différent du lait de vache. Il est parfaitement
adapté aux besoins du nourrisson.
• Le lait de vache n’est pas recommandé car il ne couvre pas
les besoins nutritionnels du nourrisson.
• Le lait maternel, l’aliment idéal du nourrisson, est
recommandé durant au moins les six premiers mois de vie.
Sa composition nutritionnelle, parfaitement adaptée aux
besoins du nourrisson, diffère en tous points de celle du lait
de vache.

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