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* Propriétés physiques
* Méthodes d’analyse
Qualités organoleptiques du lait
Couleur : blanc mat (matière grasse, pigments de carotène, caséine et la vitamine B2)
• La densité :
•Elle varie entre 1,028 et 1,034.
• à 20°C, la d ≥ 1,028.
•La viscosité
• Matière grasse et les protéines
• Limite la montée des globules gras
• 2,2 centipoise à 20°C (varie en fonction de la température)
•Conductivité électrique : 40 10-4 à 50 10-4 siemens à 25°C (0,5 10-4 pour l’eau)
• La réaction primaire
•Action de la chymosine sur la caséine Ƙ
présure
Caséine Ƙ liée à Ca++ Paracaséine liée à Ca++ insoluble + macropeptide ou caséinoglycopeptide soluble
Les glucides : La quasi totalité est sous forme lactose hydraté 4,8g/100g
Les acides organiques du lait et Rôle
Les macroéléments minéraux (potassium, sodium, le calcium et le phosphore)
Analyse quantitative des vitamines liposolubles du lait entier
PH/T°
Acidité titrable en °D
Densité
Taux de matière grasse (MG)
EST/ESD
Goût et odeur Aspect et la couleur
Tests de formol +Test à l'alcool +Test Ramsdell
Mesure de PH :
Le pH par définition est une mesure de l'activité des ions H+ contenus dans une solution.
· Mode opératoire :
> Etalonner le pH à l'aide des deux solutions tampons pH = 4 et pH = 8.
> Plonger l'électrode dans l'eau à analyser et lire la valeur du pH.
> A chaque détermination du pH, retirer l'électrode, rincer avec l'eau distillée et sécher.
Acidité titrable en °D :
· Définition:
On entend par acidité titrable du lait, celle exprimée conventionnellement en gramme d'acide lactique
par litre du lait. Elle est exprimée en degré dornic (°D). 1 °D correspond à 0,1 g d’acide lactique par
litre de lait.
· Principe:
Il s'agit d'un titrage acido-basique, l'acide lactique est neutralisé par une solution d'hydroxyde de
sodium NaOH (N/9) en présence de phénolphtaléine comme indicateur coloré.
· Mode opératoire :
> Introduire dans un Becher 10 ml d'échantillon à analyser, auxquels on ajoute 2 à 3 gouttes de
l'indicateur coloré phénolphtaléine.
Titrer avec la solution NaOH (N/9) jusqu'à l'apparition d'une coloration rose.
· Lecture:
AT=V x 10
AT: Acidité titrable (D°)
V: le volume en ml correspond à la chute de la burette.
M : masse molaire acide lactique 90,08g/mol
Correspondance pH et degrés Dornic
· Mode opératoire :
> Rincer l'éprouvette avec de lait à analyser
> Verser le lait dans l'éprouvette; tenue inclinée afin d'éviter la formation de mousse ou de bulles d'air.
> L'introduction de lactodensimètre dans l'éprouvette pleine de lait doit provoquer un débordement de
liquide. ce débordement est nécessaire, il débarrasse la surface du lait des traces de mousse qui
gênaient la lecture.
> Plonger doucement le lactodensimètre dans le lait en le maintenant dans l'axe de l'éprouvette est en le
retenant dans sa descente jusqu'au voisinage de sa position d'équilibre.
> Attendre 30 secondes à une minute avant d'effectuer la lecture de la graduation.
· Lecture de résultat :
Après stabilisation du lactodensimètre, lire la graduation apparente au niveau supérieur de la tige. La
densité est calculée selon la formule suivante :
D=1+ (Lx10-3 )
D : densité du produit.
L : valeur indiquée sur la tige.
* T˃ 20°C ; augmentation de la densité de 0,0002/°C.
* T˂ 20°C ; diminution de la densité de 0,0002/°C.
•La densité lait normal :
•Elle varie entre 1,028 et 1,034.
• à 20°C, la d ≥ 1,028.
•Si la densité est inférieur à 1,028 le lait est
mouillé
Détermination du taux de la matière grasse :
· Principe:
Après dissolution des protéines par addition d'acide sulfurique, la séparation de la matière grasse du
lait par centrifugation dans un butyromètre est favorisée par l'addition d'une quantité d'alcool iso
amylique.
· Mode opératoire :
> Introduire 10 ml d'acide sulfurique (91%) dans le butyromètre à lait par un distributeur.
> Ajouter 11ml du lait à analyser.
> Ajouter 1 ml d'alcool iso amylique et fermer avec un bouchon.
> Après, agiter soigneusement jusqu'à la dissolution des protéines par action d'acide sulfurique, puis
tourner le butyromètre du haut en bas cinq à six fois.
Le butyromètre est ensuite centrifugé durant 5 minutes à 70°C
> Enfin, faire la lecture.
· Expression des résultats :
La teneur en matière grasse est exprimée en g/l est obtenu par la lecture de la graduation sur le
butyromètre. Maintenir le bouchon vers le bas et ajuster devant le repère la plus proche, puis lire
rapidement.
MG (g/l) = (B-A) x10
A: la valeur correspondant au niveau inferieur de la colonne grasse. B : la valeur correspondant au
niveau supérieur de la colonne grasse.
.Test à l'alcool :
• Le test à l’alcool permet de voir si le lait a été additionné de produits basiques, comme
par exemple du savon en poudre.
· Mode opératoire :
> Introduire 2 ml du lait à examiner dans un tube à essai,
> ajouter un même volume d'alcool éthylique, puis fermer le tube.
tourner le tube deux à trois fois sans agitation.
· Expression de résultats :
•si le mélange s'écoule le long des parois sans laisser de traces, alors le lait est normal.
* si le mélange laisse des grumeaux le long des parois du tube, alors le lait est anormal.
Test de ramsdell
· Définition:
C'est l'évaluation de l'aptitude d'un lait à subir un traitement thermique, sans déstabilisation par ajout
d'une solution de phosphate mono potassique capable de provoquer la coagulation.
· Mode opératoire :
> Préparer une série de tubes contenant des quantités croissantes de la solution phosphate mono
potassique (KH2PO4) à 0,02 N : 0,8 ml jusqu’à 2,3ml.
> Introduire dans chaque tube 10 ml du lait.
après agitation placer les tubes dans un bain marie à 100°C pendant 5 min.
> refroidir sous courant d'eau froide et observer.
Les résultats sont exprimés par la quantité de phosphate en ml dans le premier tube de la série coagulée.
Mode opératoire :
Résultat :
-S'il y a persistance de la coloration jaune, Le test est dons négatif et par suite le lait est accepté.
-Si la coloration est bleue le test est donc positif : présence du formol
test du point de congélation et mouillage du lait cru
Mode opératoire
Introduire à l’aide d’une pipette 2,5 ml de lait dans un tube à échantillon propre et sec placé le
tube dans le cryoscope en immergeant la sonde et l’agitateur dans le tube.
Résultat :
Lecture directe de la température de congélation et le pourcentage d’eau ajoutée
Pénicilline 1
Enzyme R 39 (Ac)2-L-Lys-D-Ala-D-Ala
D-Ala
D-Amino acide oxydase-flavine
adénine dinucléotide-
peroxydase-o-dianisidine Acide
Eau
oxygénée pyruvique
peroxydase
O-dianisidine oxydée O-dianisidine réduite
(colorée : rose) (incolore)
Méthode d’analyse
1,5 µmole d’enzyme R39 est incubé en
présence de 50 µl de lait : t = 5min; T = 45°C
Le lait bouilli
•Chauffage du lait cru jusqu’à ébullition à l'air libre, t = 3 à 5 minutes suivie d'un
refroidissement rapide (efficace au niveau hygiénique)
•Inconvénients
•
Définitions
•Un test peroxydase négatif au-delà de 75° C montre une pasteurisation haute.
Définitions
•L'homogénéisation
Les globules gras sont injectés dans des filières sous forte pression, 150 à 250
kg/cm2 ; de ce fait leur diamètre devient inférieur à 0,5 pm, leur surface totale devient plus
de 20 fois supérieure à celle du départ. Les enzymes du lait sont alors plus efficaces : elles
hydrolysent les lipides, oxydent les acides gras, d'où la nécessité d'un chauffage postérieur
à l'homogénéisation pour les détruire.
Laits de consommation courante : laits pasteurisés et stérilisé
• immédiatement après pasteurisation, il doit être refroidi pour être ramené, dans les
meilleurs délais, à une température ne dépassant pas 6 °C.
• Le lait UHT :
• Chauffage du lait cru en flux continu au minimum + 135 °C pendant au moins une
seconde,
•un séjour de sept jours dans un emballage non ouvert à une température de
55 °C.
• La stérilisation à ultra haute température (UHT) est réalisée par deux méthodes
•Doit avoir été chauffé et stérilisé entre 115-130°C durant 20 à 30min dans
des conditionnements ou récipients hermétiquement fermés et stériles,
•les glucides. Des réactions de brunissement non enzymatique ont lieu, d'où apparition de
couleurs et arômes dits « de cuit » ;
•les vitamines. Les traitements industriels se faisant à l'abri de l'air et de la lumière, les
pertes en vitamines du groupe B et en vitamine C sont limitées malgré l'effet de la chaleur.
Ce sont dans les laits bouillis ou stérilisés en récipients, non ou partiellement déshydratés,
que les pertes sont les plus notables : 30 à 60 % pour la vitamine C et 20 % pour la vitamine
B1.
•Cette dénomination est réservée aux boissons stérilisées préparées à l'avance, constituées
exclusivement de lait écrémé ou non, sucré ou non, additionné des colorants généralement
autorisés et de substances aromatiques naturelles qui peuvent être renforcées artificiellement
: abricot, ananas, banane, fraise, prune, cerise, framboise.
•Les colorants ne sont pas autorisés dans les laits chocolatés ou cacaotés.
• Les laits aromatisés peuvent avoir subi l'addition d'agar-agar, alginates, carraghénanes,
pectines comme stabilisants.
•Les laits aromatisés sont généralement obtenus par stérilisation en récipients ou par
stérilisation UHT.
Les laits déshydratés
• Ils ont subi une stérilisation en récipients, ou plus rarement le traitement UHT
en vue de leur stérilisation.
• Les laits partiellement déshydratés non sucrés peuvent avoir subi l'adjonction
d'additifs : carbonates de sodium ou de potassium, citrates de sodium ou de
potassium, orthophosphate de sodium et chlorure de calcium ou acide
ascorbique et ses sels, lécithines et carrhagénanes.
2) Laits partiellement déshydratés sucrés ou laits
concentrés sucrés présentés entiers, écrémés ou
partiellement écrémés
• Leur teneur en eau est de 24 % environ, les constituants ont une concentration
proche du triple de celle du lait, la teneur en saccharose atteint plus de 40 %.
• Les mêmes additifs que ceux des laits concentrés non sucrés sont utilisés. Ces
laits présentés en boîtes, tubes ou berlingots peuvent être aromatisés par des
substances naturelles renforcées par d'autres arômes. Ils sont recherchés par
les enfants, vu leur goût sucré et leur présentation.
3) Laits totalement déshydratés ou laits en poudre
• Outre que les micro-organismes pathogènes et leurs toxines ne doivent pas être
présents en quantité affectant la santé du consommateur (pas de détection
d'entérotoxines staphylocciques et absence de salmonelles dans 25 g).
• Leur valeur nutritionnelle quantitative et qualitative peut être assimilée à celle des laits
UHT stérilisés après leur reconstitution, à 10 % pour les laits secs écrémés et 14 %
environ pour les laits entiers.
• Les laits totalement déshydratés peuvent avoir subi l'adjonction d'additifs stabilisants
identiques à ceux des laits partiellement déshydratés, auxquels s'ajoutent les di, tri, et
polyphosphates, l'acide orthophosphorique, les orthophosphates de sodium et de
potassium.
Les laits fermentés
.
La dénomination « lait fermenté » est réservée au produit laitier préparé avec des laits écrémés
ou non ou des laits concentrés ou en poudre écrémés ou non, enrichis ou non de constituants
du lait, ayant subi un traitement thermique au moins équivalent à la pasteurisation,
ensemencés avec des micro-organismes appartenant à l'espèce ou aux espèces caractéristiques
de chaque produit.
La norme exclut tous les produits chauffés après fermentation. La coagulation des laits
fermentés ne doit pas être obtenue par d'autres moyens que ceux qui résultent de l'activité des
microorganismes inoffensifs, thermophiles ou mésophiles qui entraînent une réduction du pH.
Ils sont pour la plupart des probiotiques » c'est-à-dire bénéfiques pour la santé
Les laits fermentés
• Le Yaourt
• Le kéfir
• Le koumis
Selon la définition de la FAO/OMS en 1977, le yaourt est un lait fermenté avec ses ferments
spécifiques ensemencés simultanément : Streptococcus thermophilus et Lactobacillus
bulgaricus
Ces bactéries doivent se retrouver vivantes à la concentration de 107 par gramme et la teneur
en acide lactique doit être au moins de 0,7 % à la vente du yaourt.
Ces bactéries lactiques produisent, à partir du lactose, un mélange d'acide lactique de formes
L+ et D- ; ce dernier, non assimilable en grande quantité par l'organisme humain peut avoir un
rôle laxatif (accélère le transit intestinal).
•Le yaourt ne doit faire l'objet, après coagulation du lait, d'aucun traitement autre que
réfrigération et éventuellement brassage.
•Sont licites les additions suivantes : sucre, fruits, pulpes ou jus de fruits, fruits secs, matières
sucrantes (miel ou confiture), céréales, matières colorantes autorisés et matières aromatiques
à condition que les ingrédients laitiers (laits, crème, protéine de lait, babeurre…)
représentent au moins 70% du produit mis en vente.
•L’adjonction de fruits nécessaire souvent l’addition autorisée d’additifs tels certains dérivés
des acides sorbique et benzoique. Les laits fermentés doivent avoir été produits et fabriqués
depuis moins de trente jours.
Le yaourt
Lors de la transformation du lait en yaourt, certains avantages apparaissent :
-Cependant les bactéries du yaourt ne s'implantent pas dans la flore intestinale , pour
maintenir leurs effets bénéfiques, un apport régulier de yaourt s'impose.
2) Les autres laits fermentés frais
• Ils ont une composition nutritionnelle proche de leurs analogues de la gamme
yaourt.
• La quantité d'acide lactique libre qu'ils contiennent ne doit pas être inférieure à 0,6 g
pour 100 g à la vente.
• Leur arôme varie avec la flore microbienne utilisée. Ils sont en vente croissante.
•Laits au Lactobacillus:
-Des expériences ont montré que des laits fermentés avec Bifidobacterium sont
une thérapie efficace lors de diarrhées provoquées par des entérovirus, qu'ils ont
une activité importante contre les entérobactéries et rééquilibrent la flore
digestive après traitement par antibiotiques.
Les produits formés sont variés, s'ajoutant à l'acide lactique, produit principal de la
fermentation du lactose par les bactérie homofermentaires.
Le koumis s'apparente au kéfir. Le lait peut être du lait de jument, d'ânesse de chamelle,
mélangé ou non avec du lait de vache.
4) Les laits concentrés fermentés: Ils ont pour origine les pays scandinaves et
leur forme commerciale porte des noms qui rappellent cette origine. La consistance du
produit est très onctueuse, veloutée, masquant l'acidité. L'extrait sec total est de 15 %, la
matière grasse de 4 %, au moins.
Le babeure