Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2019-
Pr. K. 2020
BOUTOIAL
2
I. Définition du lait
Le lait est un liquide biologique comestible généralement
de couleur blanchâtre produit par les glandes mammaires
des mammifères femelles.
Riche en lactose, il est la principale source de nutriments
pour les jeunes mammifères avant qu'ils puissent digérer
d'autres types d'aliments.
Le lait en début de lactation contient le colostrum, qui
porte les anticorps de la mère afin de réduire le risque de
nombreuses maladies chez le nouveau-né.
Il contient également de nombreux autres nutriments.
3
I. La production laitière à l’origine
Le lait destiné à
l’alimentation humaine a
été défini en 1909 par le
congrès international de
la répression des fraudes:
«le lait est le produit
intégral de la traite totale
et ininterrompue d’une
femelle laitière bien
portante, bien nourrie et
non surmenée, il doit être
recueilli proprement et ne
pas contenir de
4 colostrum».
II.1. La chimie du lait
8
Les principaux indices de la matière grasse du lait
9
II.2. Composition du lait en matière azotée
10
Figure: pourcentages des différentes protéines du lait
11
12
Figure: Structure des sub-micelles caséiques du lait
13
14
15
92%: protéines
8%: minéraux
18
II.3. Les glucides du lait (lactose)
Se; 2 Z; 0,4
Cl; 130 Ca; 120
I; 7,3
Fe; 20
Na;
P; 87
45
Mg; 10
K; 148
23
II.5. Les vitamines
du lait
24
II.6. Les enzymes du lait
25
Les constantes physiques du lait
Constantes Moyennes Valeurs extrêmes
pH 6,6 6,6-6,8
26
Stabilité des principaux composants du lait
27
III. La microbiologie du lait
Flore constante
Bactéries des pis
Bactéries contaminant le lait à la traite
Flore accidentelle
Bactéries d'origine fécale
Bactéries présentes sur l'animal malade
28
La microbiologie du lait
Flore constante Flore accidentelle
Bactéries des pis Bactéries contaminant Bactéries d'origine Bactéries présentes sur
le lait à la traite fécale l'animal malade
Lactobacillus Pseudomonas, Clostridium Streptococcus
Flavobacterium, Coliformes fécaux agalactiae
entérobactéries, Staphylococcus aureus
microcoques,
Streptocoques corynébactéries, Salmonella, Brucella
lactiques Bacillus,
Streptococcus faecalis Yersinia Listeria
Campylobacter
29
Principales causes d’apparition des microorganismes dans le lait
30
Les principaux microorganismes du lait
31
Synthèses des principales composés métaboliques microbiennes dans lait
32
33
Quelques caractéristiques physiologiques des bactéries
lactiques
34
Utilisation industrielle des bactéries lactiques
35
Caractéristiques organoleptique du lait
36
Odeurs absorbés
37
Odeurs développées d’origine microbiologiques
38
Odeurs développées d’origine chimique
39
Saveurs non détectées par l’odorat
40
Les cellules somatiques
42
IV. Processus de production du lait de consommation
Collecte du lait
Dégazage
Filtration
Thermisation
Ecrémage
Standardisation
Pasteurisation
43 Conditionnement aseptique
Figure :
Ligne de fabrication
de lait du commerce
à homogénéisation
partielle
1 Bac tampon,
2 Pompe d’alimentation
en produit
3 Régulateur de débit.
4 Echangeur de chaleur à
plaques
1 Condenseur incorporé
2 Entrée tangentielle du lait
46 3 Sortie du lait avec système de
régulation du niveau
Paramètres de dégazage:
il faut contrôler :
• Le débit du lait
• Le vide
• Le froid
• Les pertes
47
2. Filtration :
Elle s’effectue à travers un
filtre métallique, qui permet
l’élimination des dangers
physiques macroscopiques,
tels que la paille, les poils ou
autres corps étranger …etc.
48
Objectif :réduire le pourcentage des particules
solides
Paramètres de filtration:
À contrôler :
L’état du filtre
Le débit du lait
49
Figure: Différences fondamentales entre filtration conventionnelle (à gauche)
et filtration sur membrane.
50
Figure: Principes de
filtration membranaire.
51
Liquide clarifié
Suspension (liquide
+ solides)
Gâteau de Medium filtrant
filtration
Chemin du produit
Principe de filtration 52
4. Refroidissement
Le refroidissement du lait est
assuré soit par un
refroidissement direct dans le
tank de stockage ou bien par
un échangeur à plaques dans
lequel circule de l’eau glacée à
contrecourant avec le lait.
53
5. Stockage du lait
Le stockage se fait dans des
bacs isothermes.
La température de stockage
du lait doit être =ou < 4oC
54
6. Thermisation
Dans de nombreuses laiteries importantes, il n’est
pas possible de pasteuriser et de traiter le lait
immédiatement après réception.
Un préchauffement
du lait à une
température
inférieure à la
température de
pasteurisation (63-
65°C pendant 15
secondes) pour
inhiber
provisoirement la
croissance des
bactéries
56
7. Ecrémage
Consiste à séparer la matière grasse (crème) du
reste des composants du lait (lait écrémé).
57
Principe de séparation
59
Vitesse de sédimentation et de flottation
Une particule solide ou une gouttelette de liquide se
déplaçant dans un fluide visqueux sous l’effet de la
gravité atteindra une vitesse constante, appelée
vitesse de sédimentation.
Ces vitesses sont exprimées par Vg.
(1)
61
Exemple : Vitesse de flottation d’un globule
gras
Lorsqu’on dépose du lait frais dans un vase, les
globules gras se mettent à remonter à la surface.
Les valeurs moyennes ci-après correspondent à
une température ambiante d’environ 35C :
d = 3 mm = 3x10–6 m
(rp – rl) = (980 – 1 028) = – 48 kg/m3 3
g= 9,81 m s−2
62
Séparation par la force centrifuge
Vitesse de sédimentation
Un champ de force centrifuge est créé lorsqu’on
remplit un récipient de liquide et le fait tourner
une accélération centrifuge a.
L’accélération centrifuge n’est pas constante
comme la gravité g dans un récipient fixe.
Elle augmente avec l’éloignement de l’axe de
rotation (rayon r) et
la vitesse de rotation, exprimée sous forme de
vitesse angulaire ω.
63
L’accélération peut se calculer à l’aide de
la formule
a = r w2 (2)
On obtient la formule en substituant
l’accélération centrifuge, a, exprimée sous
la forme rw2, à l’accélération de la
pesanteur, g, dans l’équation 1 de la Loi de
Stokes.
On peut utiliser l’équation 3) pour calculer la
vitesse de sédimentation, v, des différentes
particules dans le séparateur centrifuge.
w: la vitesse angulaire
r: le point radial (m) (3)
64
Exemple: Vitesse de flottation d’un globule gras
2.p.n
Avec w= (radians/second)
60
65
Le lait pénètre dans la pile de disques par les orifices de
distribution.
Sous l’effet de la force de centrifuge et le poids spécifique
les globules gras du lait commencent par se déposer dans le
66
sens radial, vers l’intérieur et le lait écrémé ver l’extérieur
Vue en coupe d’une partie de la pile de disques,
montrant l’entrée du lait par les orifices de distribution
67
et la séparation des globules gras du lait écrémé
Standardisation de la teneur en matière grasse
du lait et de la crème
69
Figure: Calcul de la teneur en matière grasse du produit C
Selon la méthode carré de Pearson
70
Soustrayez les teneurs en matière grasse des
diagonales, de manière à obtenir
C-B = 2,95 et A - C = 37
Le mélange est donc 2,95 kg de crème à 40% et 37
kg de lait écrémé à 0,05%, permettant d’obtenir
39,95 kg d’un produit standardisé contenant 3% de
matière grasse.
71
Standarisation en ligne (mode continu)
72
Standardisation directe en ligne
75
76 Ecrémeuse dans une unité de transformation du lait
8. Le Bactofuge
La bactofugation: est un procédé utilisant un
séparateur centrifuge spécialement conçu, appelé
Bactofuge, pour séparer les micro-organismes du
lait.
Les bactéries, en particulier les spores
thermorésistantes, ont une masse volumique
nettement plus élevée que celui du lait.
Le Bactofuge constitue donc un moyen
particulièrement efficace de débarrasser le lait des
spores des bactéries.
77
Ces spores résistant en outre au traitement
thermique, le Bactofuge complète efficacement la
thermisation, la pasteurisation et la stérilisation.
Aujourd’hui, la bactofugation est également utilisée
pour améliorer la qualité bactériologique du lait
destiné à d’autres produits comme le fromage, le
lait en poudre et le lactosérum pour aliments de
bébé.
78
9. Homogénéisation
L’objectif de l’homogénéisation, est de réduire la
taille des globules gras, ce qui permet une
distribution uniforme de la matière grasse et sa
solubilisation totale dans le lait.
Elle empêche aussi la séparation de la crème,
réduisant ainsi le diamètre des globules gras en les
maintenant en suspension.
79
80
Lait non homogénéisé Lait homogénéisé
Exigences du procédé
L’homogénéisation du lait froid, dans laquelle la
matière grasse est essentiellement solidifiée, est
pratiquement inefficace.
Le traitement à des températures aboutissant à une
solidification partielle de la matière grasse du lait
(c’est à dire 30 à 35C) entraîne une dispersion
incomplète de la phase grasse.
L’efficacité de l’homogénéisation est optimale
lorsque la phase grasse est à l’état liquide et à des
concentrations normales pour le lait.
81
Homogénéisateur du lait
82
La pompe à pistons augmente la pression:
83
Effet de l’homogénéisation
L’effet de l’homogénéisation sur la structure physique
du lait se traduit par de nombreux avantages :
Des globules gras plus petits, n’entraînant pas la
formation d’une couche de crème
Une couleur plus blanche et plus appétissante
85
Homogénéisation totale
la forme d’homogénéisation la plus fréquemment
utilisée du lait du commerce et du lait destiné aux
produits à base de lait fermenté.
La teneur en matière grasse du lait est standardisée
préalablement à l’homogénéisation, et parfois
également sa teneur en extrait sec dégraissé (par
exemple pour la production de yaourt).
Homogénéisation partielle
La crème est homogénéisée, et une faible partie du lait
écrémé.
Cette forme d’homogénéisation s’utilise surtout pour le
lait pasteurisé du commerce, principalement pour
réduire les coûts d’exploitation.
86
Paramètres de l’homogénéisation
La pression :
• 150 à 180 bars: lait pasteurisé
200 bars : le yaourt
400 bars le lait UHT
Le débit du lait
La température du lait 45°C – 60°C
87
Contrôle d’homogénéisation :
Par la méthode de monté de la matière grasse
88
Par granulométrie laser
89
10. Traitement thermique
Les objectifs de traitement thermique
90
Principales catégories de traitement thermique
dans l’industrie laitière
92
93
94
Exemple d’application
95
Sur un échangeur de chaleur moderne, les pertes
d’énergie vers l’air ambiant peuvent être négligées,
car elles sont très faibles.
L’énergie thermique dégagée par le liquide chaud est
donc égale à l’énergie thermique absorbée par le
liquide froid.
On peut l’exprimer à l’aide de la formule suivante :
96
Exemple :
Un débit de 2000 kg/h de crème à 40% doive être
chauffée de 4 à 72°C.
Quelle est la quantité requise pour effectuer cette
opération 8h par jour ?
97
Exemple d’application
98
99
100
101
102
103
104
105
Figure : Courbe de destruction thermique
+ la température de 10°C = temps nécessaire pour atteindre la stérilité
commerciale est divisé par 10.
Cette température de 10°C est noté z.
"z" est la différence de température qui permet de diviser le TDT par 10.
"z" est de 10°C pour l'appertisation, par convention internationale.
106
Un traitement thermique de destruction d’un M.O. est défini
couramment par deux valeurs :
1- La durée F (en mn), dite valeur stérilisatrice, nécessaire
pou obtenir, à 250°F, la stérilisation pratique, c’est à dire le
rapport N0/N que l’on s’est fixé.
Le degré Fahrenheit :
2- Le nombre Z de degrés Fahrenheit correspondant à
l’élévation de température qui permet de réduire de 90% la
durée nécessaire de stérilisation.
Z=18°F pour de nombreuses spores bactériennes.
107
108
109
Echangeurs de chaleur à plaques
La plus grande partie du traitement thermique des
produits laitiers s’effectue dans des échangeurs de
chaleur à plaques.
L’échangeur de chaleur à plaques est constitué d’un
ensemble de plaques en acier inoxydable, fixé sur un
bâti.
110
Principes d’écoulement et d’échange thermique
111 dans un échangeur de chaleur à plaques.
Echangeurs de chaleur tubulaires
Les échangeurs de chaleur tubulaires s’utilisent dans
certains cas pour la pasteurisation ou le traitement
UHT des produits laitiers.
A la différence des échangeurs de chaleur à plaques,
l’échangeur de chaleur tubulaire, ne présente aucun
point de contact dans les conduits de produit et peut
traiter des produits contenant des particules, jusqu’à
une certaine taille.
112
L’échangeur de
113 chaleur tubulaire
Échangeurs à plaques
114
Les paramètres de pasteurisation
115
les paramètres de traitement thermique
117
118
Stérilisation : définition
120
Traitement UHT
123
Figure: Buse d’injection de vapeur. Récipient d’injection de vapeur
124
Echangeur de chaleur pour toutes les applications de transfert de chaleur
sur des produits visqueux, thermosensibles ou comportant des morceaux.
125
Principales phases de fonctionnement des
systèmes UHT
Pré-stérilisation
• Une stérilisation à l’eau chaude à une température
identique à celle à laquelle est soumis le produit.
Durée minimale de la stérilisation à l’eau chaude : 30
minutes, à partir du moment où la température requise
est atteinte dans toute la partie aseptique de
l’installation.
• Un refroidissement de l’installation aux conditions de
température nécessaires à la production.
126
Aspects nutritifs du lait UHT
Constituants Effets thermiques
Matière grasse Aucune modification
Lactose Modifications limitées
Protéines Dénaturation partielle des protéines du sérum
Sels minéraux Précipitation partielle
Vitamines Pertes limitées
130
131
Avant l’apparition des tetra pak le lait frais
est conditionné dans des bouteilles en verre
ou dans des sacs en plastique
Chaque étape il ya
Préchauffage 45 °c
utilisation des
pompes pour le
Ecrémage lancement du lait
Homogénéisation
Traitement UHT à
Pasteurisation à 96°c/180s
140°c/quelques secondes
Refroidissement à 4°c
Conditionnement
Conditionnement
aseptique
Analyse physico-chimique
Analyse microbiologique
137
Chapitre 3: Technologie de
transformation de Yaourt
138
I. Définitions
Selon le CODEX STAN 243-2003
Le lait fermenté est un produit laitier obtenu par la
fermentation du lait, lequel peut avoir été fabriqué à
base de produits obtenus à partir de lait avec ou
sans modification de composition, par l’action de
micro-organismes appropriés et résultant dans la
réduction du pH avec ou sans coagulation
(précipitation isoélectrique).
Ces levains (micro-organismes) doivent être viables,
actifs et abondants dans le produit à la date de
durabilité minimale.
139
Les laits fermentés aromatisés : produits laitiers
contenant un maximum de 50 % (m/m)
d’ingrédients non laitiers (comme des édulcorants
nutritifs et non nutritifs, des fruits et légumes, ainsi
que des jus, purées, pulpes, préparations et
conserves dérivés de ces derniers, céréales, miel,
chocolat, noix, café, épices et autres denrées
alimentaires aromatisantes naturelles et
inoffensives) et/ou d’arômes.
Les ingrédients non laitiers peuvent être mélangés
avant ou après fermentation.
140
Les boissons à base de lait fermenté : produits
laitiers, résultant du mélange de lait fermenté, d’eau
potable avec ou sans adjonction d’autres ingrédients
tels que du lactosérum, d’autres ingrédients non laitiers
et des arômes.
Les boissons à base de lait fermenté contiennent au
minimum 40 % (m/m) de lait fermenté.
D’autres micro-organismes que ceux constituant les
cultures spécifiques (levain) peuvent être ajoutés.
141
Le lait fermenté concentré : un lait fermenté dont
la teneur en protéines a été augmentée avant ou
après fermentation à un minimum de 5,6%.
Les laits fermentés concentrés incluent les
produits traditionnels comme le Stragisto (yaourt
égoutté), Labneh, Ymer et Ylette.
142
Différents types des levains utilisés pour la fermentation du lait
145
Composition des laits fermentés
Lait Yaourt, yaourt a Kefir Kumys
fermenté base
d’autres ferments
et lait acidophile
Protéine du lait(a) (% m/m) min. 2,7% min. 2,7% min. 2,7% --
Acidité titrable, exprimée en % min. 0,3% min. 0,6% min. 0,6% min. 0,7%
d’acide lactique (% m/m)
Ethanol (% vol./m) min. 0,5%
Somme des microorganismes min. 107 min. 107 min. 107 min. 107
constituant le levain (cfu/g, au total)
Micro-organismes min. 106 min. 106
étiquetés (ufc/g, total)
Levures (ufc/g) min. 104 min. 104
146
III. Procédés de fabrication des yaourts
Bactéries lactiques :
Streptococus thermophilus, et
Lactobacillus bulgaricus
FERMENT LACTIQUE
ACIDITE
EST(recherchée)−EST (lait)
Quantité en Poudre = x Quantité du
𝐄𝐒𝐓 𝐥𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐝𝐫𝐞 −𝐄𝐒𝐓(𝐥𝐚𝐢𝐭)
lait
Ou édulcorants.
162
163
IV- Conservation des yaourts
Préparés selon une technologie rigoureuse et dans des conditions
hygiéniques strictes, ces produits peuvent se conserver environ 4
semaines sous réserve d'être maintenus au froid.
Au cours de la commercialisation, la température ne doit pas excéder
8 °C.
Dans les pays où la chaîne du froid du fabricant au consommateur
n'existe pas, les délais de distribution et de consommation doivent être
beaucoup plus courts.
Paramètres de qualité : Yaourt ferme
Le lait ensemencé : réparti en pots (en verre, en carton
paraffiné, en matière plastique) .
Dans le cas des yaourts sucrés, aromatisés, aux fruits, à la
confiture:
- ajout des additifs : avant ou après le remplissage des pots.
les pots sont incubés : 42- 46 °C (2 à 3 heures).
Les pots sont maintenus dans l'étuve acidité de 0,75 - 1 %
d'acide lactique = 75 à 100o Dornic.
caillé ferme, lisse et sans exsudation de sérum.
arrêter de l'acidification: Refroidissement des pots rapidement
+4 à +5 °C.
Refroidissement : en chambre froide bien ventilée ou en tunnel
de réfrigération.
Livraison
Paramètres de qualité : Yaourt brassé
Préparation du lait et ensemencement
Naturel ou aromatisé.
Chapitre 4: technologie de fromage
III: technologie de fromage
172
Principe général de fabrication des fromages
AFFINAGE
FROMAGE - Fermentation du lactose
AFFINE - Libération d’acides gras aromatiques
- Production de composés azotés au goût
caractéristique
- Production de gaz (CO2)
-développement de moisissures: aspect et
goût
Aptitude du lait à la transformation fromagère
174
Rôle des constituants majeurs
Eau:
• Selon la quantité retenue dans le caillé, l’eau a une
incidence directe sur la fermeté du fromage l’humidité
est un facteur de classification des fromages.
• H2O est essentielle aux microorganismes et influence
leurs croissance variateur de la vitesse de
fermentation et d’affinage.
• + la teneur en eau dans le fromage + d’hydrolyse des
caséines, matière grasse et lactose effet direct sur la
flaveur
• H2O: facteur déterminant de la durée de conservation
d’un fromage
175
• Teneur élevé en H2O des défauts de
saveur et de texture
• + la teneur en H2O élevé + le rendement
fromagère élevé.
176
La matière grasse
177
• La matière grasse: moyen de transport des
composés aromatiques liposolubles
fondement dans la bouche et libération des
composés aromatiques développement de
la qualité sensorielle du fromage.
• MG: assure la fermeté d’un fromage
178
Effet de la teneur en matière grasse sur la microtexture du fromage.
179
Les protéines
180
Les sels mineraux
181
I- Coagulation ou caillage du lait
La coagulation est l’étape durant laquelle
le lait passe de la forme liquide l’état solide en formant un
gel.
La formation d’un réseau protéique tridimensionnel.
La coagulation, provoquée par une enzyme, la présure, résulte
d’un processus en trois phases.
1- Une phase primaire ou enzymatique au cours de laquelle la
caséine k est hydrolysée spécifiquement (liaison
phénylalanineméthionine PHE105-MET106) pour former la
paracaséine k et le caséinomacropeptide (CMP) constitué de 65
acides aminés.
182
2- Une phase secondaire pendant laquelle les micelles de
caséine, dont la charge est modifiée après hydrolyse de la caséine k,
s’agrègent pour former le gel appelé caillé.
Cette phase exige la présence d’ions calcium.
Des ions calcium sont apportés (5 à 20 mL d’une solution de
chlorure de calcium à 510 g · L-1 pour 100 litres de lait) pour
compenser ceux précipités lors des traitements thermiques.
La phase débute lorsque le taux d’hydrolyse moyen est de
l’ordre de 85 %.
183
3- Phase tertiaire : Organisation et de réticulation du gel mettant
en jeu les liaisons intermoléculaires, dénommée phase de
durcissement en fromagerie.
L’acidité du lait favorise l’action de la présure tout d’abord en
accélérant la phase de formation du gel (temps de coagulation 4
fois plus court à pH 6,0 qu’à pH 6,7) en déterminant les
liaisons intermoléculaires qui donneront au caillé ses
caractéristiques propres: composition, rhéologie, porosité.
Ainsi, selon l’acidité du lait au moment de la coagulation, on
distingue, en pratique fromagère, trois types de coagulation :
184
— la coagulation-présure qui s’applique lorsque
l’acidité est restée pratiquement au niveau de celle du
lait.
La dose de présure est forte : 30 à 40 mL (force 1/10
000) pour 100 litres de lait et la température voisine
de 33 °C ou même supérieure.
Le coagulum obtenu est élastique, souple et fortement
minéralisé.
Des moyens mécaniques sont nécessaires pour
éliminer le sérum ;
185
— la coagulation lactique qui se produit lorsque
l’acidité s’est développée de façon intense (pH
compris entre 5,5 et 4,6).
La dose de présure est faible : 1 à 3 mL pour 100
litres de lait, et la température relativement basse : 18
à 28 °C.
Le coagulum est friable, déminéralisé, poreux et les
protéines fortement hydratées ;
— la coagulation mixte obtenue lorsque le lait
présente au moment de la coagulation une acidité
moyenne (pH 6,5 à 5,5) et qu’une dose de présure
intermédiaire est utilisée (10 à 25 mL pour 100 litres
de lait en général).
186
Agrégation des micelles caséiques du lait
187
188
Les enzymes de coagulation ont différents origines:
- Origine animale (Chymosine et pepsine)
- Microbienne (Mucor miehei…)
- Végétale (fleurs de cardon, fleurs d’artichauts, extrait des
figues…)
Comparaison entre la coagulation enzymatique
et coagulation lactique du lait
190
II. Égouttage
• Le découpage est le facteur mécanique le plus actif sur
l’égouttage.
• Les surfaces des grains en contact avec le lactosérum
augmentent de manière exponentielle avec la diminution
de l’arête.
• Le tranchage conduit à un égouttage plus rapide et plus
prononcé à mesure que la division du gel s’accroît.
• Tranchage est considérable sur la séparation du
lactosérum.
• Plus le caillé en fin d’égouttage doit être sec et
minéralisé, plus intense sera le décaillage.
• Les tranche-caillé à couteaux se généralisent dans les
entreprises.
• Le mélange caillé/sérum est ensuite brassé doucement
à intervalles réguliers pour éviter l’agglomération des
grains de caillé et maintenir une température homogène.
• Le moulage est réalisé après soutirage de 20 à 30 % du
sérum, pour répartir un mélange homogène caillé/sérum
à l’intérieur des moules.
• Après le moulage, le caillé continue de s’égoutter en
moules pendant une vingtaine d’heures.
• Les retournements assurent la mise en forme des
fromages et poursuivent l’égouttage.
• Les retournements décolmatent aussi les stores sur
192
lesquels les fromages s’égouttent
Modalités de l'égouttage
195
IV. Pressage
Le pressage correspond à la dernière opération
mécanique de l'égouttage ; il a pour but
d'éliminer les dernières portions de sérum
intergranulaire et de donner au fromage sa
forme définitive.
L'intensité de la force exercée varie fortement
avec le type de fromage ; pour la majorité des
pâtes fraîches et des pâtes molles, il est réduit à
l'effet du propre poids du caillé sur lui-même.
V. Affinage du fromage
L’affinage va permettre :
— un développement de la flore de surface ;
— la protéolyse et la lipolyse de la pâte ;
— le développement des qualités organoleptiques, flaveur et
texture.
De nombreux micro-organismes interviennent au cours de ces
transformations complexes.
Principales transformations des composants du lait lors de la
préparation du fromage
198
199
EVOLUTION DE LA PROTEOLYSE ET DE LA LIPOLYSE AU COURS DE
200 L'AFFINAGE D'UN FROMAGE A PATE MOLLE DE TYPE CAMEMBERT
VALEURS MOYENNES DE L'INDICE DE MATURATION EN FIN D'AFFINAGE POUR
DIFFERENTES CATEGORIES DE FROMAGES
Rôle du pH
Son rôle est essentiel.
-Il règle à la fois :
- le développement des micro-organismes constituant les flores internes et
superficielles,
- la production d'enzymes par ces micro-organismes,
- l'activité des diverses enzymes contenues dans le substrat, qu'elles soient
d'origine microbienne ou apportées par voie exogène.
201
Rôle de l'activité de l'eau
l‘aW du fromage dépendante :
- modalités de la coagulation et de l'égouttage
- l'état de répartition du sel apporté lors du salage.
• Dans la suite de l'affinage, le facteur principal déterminant l‘aW est
l'hygrométrie des locaux.
• 90 – 95% d'humidité relative: pour les fromages à flore bactérienne
superficielle,
• Une hygrométrie légèrement plus basse (85 – 90 %) pour ceux à flore
fongique.
• Pour les fromages à croûte sèche, l'hygrométrie est ajustée à une valeur
faible (80 – 85 %) pour limiter au maximum le développement des flores
contaminants de surface.
202
• L'hygrométrie étant inférieure à 100 % d'humidité relative, il
se produit toujours une évaporation de l'eau contenue dans le
fromage vers l'ambiance.
Cette perte en eau varie fortement d'un type de fromage à un
autre en fonction de diverses caractéristiques de celui-ci, à savoir :
la teneur en eau totale.
203
Rôle de la température
Les micro-organismes intervenant dans l'affinage sont presque
exclusivement mésophiles.
Les levures et les moisissures possèdent leur optimum de développement
à 20 – 25° C.
Les bactéries lactiques ont leur optimum à 30 – 35° C, à l'exception des
espèces thermophiles pour lesquelles l'optimum de croissance est voisin
de 45° C.
La production d'enzymes par ces micro-organismes est généralement
maximale à une température proche de la température de croissance, ou à
une valeur légèrement inférieure à celle-ci.
En technologie fromagère, la température des locaux d'affinage est
toujours réglée à une valeur très inférieure à celle des températures
optimales de croissance des microorganismes et d'activité des enzymes.
204
Permet de ralentir l'évolution du substrat et ainsi de la mieux maîtriser
notamment en fonction des exigences imposées par la commercialisation.
Dans les conditions habituelles, les températures les plus généralement
adoptées sont les suivantes
205
Rôle de la composition de l'air
Pour les fromages affinés à l'aide de micro-organismes, il y a lieu
d'adapter la composition de l'atmosphère des locaux à leurs besoins
en oxygène.
D'une manière générale, les atmosphères confinées sont à proscrire
dans tous les cas d'affinage à l'aide de micro-organismes aérobies
stricts.
De telles atmosphères rendent difficile la croissance de la flore
souhaitée et favorisent le développement de micro-organismes
indésirables.
De ce fait, un renouvellement d'air par apport d'air neuf est
indispensable.
Il y a intérêt à filtrer celui-ci pour éviter le risque de contamination
206
des locaux et des fromages.
Rôle des soins
Au cours de l'affinage, un ensemble de traitements variés,
retournements, lavages, frottages, enrobages, sont appliqués de manière
sélective selon le type de fromage pour former à la périphérie du produit
une zone d'aspect caractéristique, soit sèche, soit favorable au
développement de flores spécifiques.
Ces soins régularisent également l'aspect extérieur et la forme du
fromage.
Pour les fromages comportant des moisissures, les soins sont surtout
destinés à faciliter la croissance régulière du mycélium en maintenant
une aération satisfaisante et permanente autour du fromage ; ainsi, les
fromages à moisissures externes sont placés sur des supports aérés
(claies, grilles), les fromages à moisissures internes sont piqués afin de
créer des cheminées facilitant l'aération dans la masse de la pâte, de plus
leur surface est raclée périodiquement pour éliminer les microflores
207 obstruant l'entrée des cheminées.
Pour les fromages affinés à l'aide d'une flore bactérienne du “rouge”, des
lavages fréquents réalisés tous les deux à quatre jours sont nécessaires
pour régulariser l'implantation et le développement de la flore.
Pour éviter des déformations des fromages, consécutives à la plastification
de la pâte par protéolyse, ceux-ci sont placés sur des supports rigides
pleins, non perforés.
Pour les fromages dépourvus de microflores de surface, des frottages, des
lavages, des brossages et des retournements réguliers sont opérés,
l'affinage est réalisé sur supports rigides constitués le plus souvent de
planches fixes ou mobiles.
Par ailleurs, diverses techniques d'enrobage ont été développées pour ces
fromages ; elles ont pour but, d'une part la diminution des pertes de poids
par évaporation d'eau grâce à l'utilisation de films variés faiblement
perméables (pellicules plastiques, cires, paraffines…), d'autre part, la
réduction des soins employés conjointement à un traitement antifongique
208 de surface.
VI. Additifs pour le lait de fromagerie
La culture ou la présure sont les additifs indispensables
au processus de fabrication du fromage.
Dans certaines conditions: ajouter d’autres composants,
tels que le chlorure de calcium (CaCl2).
VI.1. Les Cultures
La culture : élément très important de la fabrication du fromage où
elle remplit plusieurs fonctions.
On utilise deux principaux types de culture :
– les cultures mésophiles qui se développent à une
température optimale située entre 20 et 40°C
– les cultures thermophiles qui se développent à une
température maximale de 45°C.
Les bactéries mésophiles et thermophiles existent en symbiose, ces
cultures produisent l’acide lactique, les composants aromatiques et
du CO2.
VI.2. Chlorure de calcium (CaCl2)
217
EX: Fabrication de pâte fraîche à partir de coagulum maigre
218
EX : Fabrication de pâte fraîche à partir de coagulum gras
219
EX: Etapes de fabrication du fromage frais de chèvre
220
221
222
Chapitre 5:Fromages fondus
223
Définitions
La dénomination « fromage fondu » est réservée au produit de
la fonte du fromage ou d'un mélange de fromages,
éventuellement
additionné d'autres produits laitiers.
Sa teneur minimale en matière sèche est de 43 g pour
100 g de produit fini, et sa teneur minimale en gras sur
sec (masse en grammes de matière grasse pour 100 g de
produit après complète dessiccation) est de 40 g.
En réalité, il s'agit plus d'une dissolution suivie d'une
dispersion de protéines dans l'eau que d'une fonte qui,
correspond au sens physico-chimique du terme, à la
224
désintégration d'une structure solide cristalline par l'apport
d'énergie thermique ou l'exercice d'une pression.
Le fromage fondu est une préparation, qui a permis une
stabilisation des protéines laitières, tout en conservant plus ou
moins au produit fini l'aspect d'un fromage.
Produit initialement destiné à la consommation directe, c'est
encore aujourd’hui un type de fromage parfaitement adapté
aux habitudes de consommation.
Tartinable, de saveur douce, c'est un aliment énergétique riche
en protéines et en minéraux ; il est digeste, d'une grande
sécurité microbiologique et de surcroît, il se conserve à
température ambiante tout en offrant une grande praticité pour
son utilisation.
225
226
Principales étapes du processus de fonte des fromages
227
Formule d’un fromage à tartiner
Ingrédients
Lait en poudre écrémé
Huile de palme
Maltodextrine
Sels des fontes: E452, E330, E341, E452 : Polyphosphates
E450 E330: acide citrique
E341 : Phosphates de calcium,
Orthophosphates de calcium
Protéines du lait
Stabilisateurs : E1422, E407 E1422: L'adipate de diamidon
acétylé est ensuite modifié
chimiquement par l'action d'acide
acétique (E260) anhydre et d'acide
adipique (E355) anhydre
E407: La carraghénane
228
Cutter pour le mélange des ingrédient en production des fromages fondus
Ingrédients utilisés en fabrication
1- Matières premières : les fromages
- Fromages obtenus par coagulation enzymatique à la présure (ex:
Cheddar, Gruyère…)
2- Produits laitiers
Concentrés et poudres de lait et de lactosérum
Ils apportent des protéines et du lactose qui permettent un
excellent pouvoir de liaison aqueuse.
- Le lactose <4 % en masse du produit fini entraîner des
défauts de couleur, de goût et de consistance.
Caséines et caséinates
- Les caséines présure/acides et caséinate de sodium qui sont
présents dans les formulations, afin d’augmenter la teneur en
caséine intacte du mélange à fondre un excellent pouvoir
émulsifiant.
230
Crème, beurre et matière grasse laitière anhydre
- Ils sont utilisés pour équilibrer les formulations en matière grasse
ou pour fabriquer des fromages fondus à fort gras sur extrait sec.
3- Matières premières végétales et protéines
monocellulaires
- Autorisées dans certains pays pour la fabrication de fromages
fondus d’imitation.
Graisses végétales : plus économiques que la matière grasse
laitière,
elles présentent en outre l’avantage d’une absence de cholestérol
et d’une grande pauvreté en acides gras saturés, deux arguments
intéressants dans le cadre de la prévention des maladies cardio-
vasculaires.
231
Protéines végétales : de nature et de composition très
différentes
des protéines laitières, elles génèrent une consistance épaisse, peu
fluide, liée à leur capacité élevée d’absorption d’eau.
Protéines monocellulaires extraites de cellules
microbiennes : elles ont fait l’objet d’essais relativement
concluants dans certains pays où ces ingrédients sont autorisés.
4- Eau
L'humidité des fromages étant généralement faible et puisque
l'on incorpore des poudres, il est absolument nécessaire d'apporter
de l'eau au mélange.
232
5- Additifs alimentaires
Colorants
Agents de texture
Les conservateurs
Sels de fonte
• Rôles et conséquences
- jouent un rôle important au niveau de l’échange d’ions, mais on
leur demande également d’intervenir à d’autres niveaux de la
fabrication allant même jusqu’à la conservation du produit fini.
— forte aptitude à lier les ions calcium, c’est-à-dire au maintien à
un faible niveau de concentration en ions Ca2+ libres
— grande hydrosolubilité pour faciliter les réactions d’échange
d’ions avec les micelles et les submicelles ;
— masse molaire limitée afin de ne pas trop ralentir le processus
d’échange d’ions.
233
Taux d’incorporation des acides et des sels de fonte
Code Type d’acide ou de sel Taux d’incorporation
européen de fonte réglementaire
E 330 Acide citrique Quantité suffisante
E 331 Citrates de sodium Quantité suffisante
E 338 Acide orthophosphorique
E 339 Orthophosphates de sodium
E 340 Orthophosphates de potassium
E 341 Orthophosphates de calcium 20 mg.kg–1
E 450 Diphosphates de sodium, au total
potassium et calcium
E 451 Triphosphates de sodium
et potassium
E 452 Polyphosphates de sodium,
potassium et calcium
234
Chapitre 6: Les desserts lactés
Les laits gélifiés aromatisés ou les crèmes desserts :
- Préparés à partir de lait pasteurisé ou stérilisé partiellement
écrémé ou écrémé;
- additionné de sucre, de matières amylacées, d'arômes naturels
- de stabilisateurs et de gélifiants ou d'épaississants d'origine
végétale.
Substances gélifiantes: agar-agar, pectine, amidon,
carraghénanes
Le brassage et la cuisson se font à des températures variant
entre 65 et 90 oC selon l'agent de texture utilisé.
Les substances aromatiques sont souvent incorporées au
produit après la stérilisation et avant le conditionnement en
pots. Lors du refroidissement, on assiste à la formation du gel.
• Les carraghénanes : des hydrocolloïdes de nature glucidique,
agents de texture alimentaire autorisés sous le numéro E407.
• Leur utilisation dans le domaine alimentaire est limitée à leur
rôle technologique : ils modifient le comportement
rhéologique des aliments.
• Ce rôle peut aller de l'épaississement à la gélification en
passant par tous les stades intermédiaires de texture semi-
gélifiée et de gels thixotropes
• Les carraghénanes polymères anioniques réagissent avec les
protéines porteuses de charges positives.
Origine des agents utilisés
Origine du produit Agent de texture Caractères
Extraits d’algues Rouges Carraghénanes Epaississant
, ,
Exsudats de graines Brunes Alginates Gélifiant
Extraits de fruits Guar Epaississant
Cellulose et dérivés Caroube Epaississant
Le lait , concentré………..
pasteurisé 80 à 90°C
normalisé :
en matière grasse
enrichi en extrait la poudre
Préparation du mix
mélange à froid ou à chaud des ingrédients,
sucre,
épaississants,
gélifiants,
colorants.
Traitement thermique