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Méningite Cérébrospinale

Réalisé par:
Zineb moussa
Ibtissam znasli
plan
 Introduction
 Définition
 Epidémiologie
 Les causes favorisant
 Forme clinique
 Diagnostic
 Traitement
 prophylaxie
INTRODUCTION
 La méningite est l'inflammation des méninges et du liquide cérébro-spinal (LCS) circulant dans les
espaces sous-arachnoïdiens, qui peut être aiguë ou chronique, ayant une cause bactérienne, virale ou
parasitaire (ou non infectieuse). Elle peut être accompagnée d’une inflammation du système nerveux
central (méningo-encéphalite). On distingue les méningites primitives et les méningites secondaires selon
le contexte clinique, selon le mécanisme d'infection des méninges et selon les germes en cause.

Le diagnostic de la méningite repose sur la ponction lombaire. Selon l'aspect du LCS, on distingue les
méningites purulentes et les méningites à liquide clair avec des étiologies et une prise en charge différentes.
Toute méningite infectieuse est à déclaration obligatoire quel que soit l’agent causal.
Définition

 La méningite cérébro-spinale aussi appelée méningite à méningocoque est une


méningite rare mais sévère. Le méningocoque est très contagieux et se transmet par les
postillons. C'est pourquoi en cas de méningite de ce type, toutes les personnes au
contact de la personne infectée doivent prendre des antibiotiques spécifiques à titre
préventif.
DIAGNOSTIC
 Ponction lombaire et analyse du liquide céphalorachidien:

Une suspicion de méningite se fait à la vue des symptômes. Mais des analyses sont effectuées parce que la
méningite peut être grave.

Si le médecin suspecte une méningite bactérienne, il commence par prélever un échantillon de sang pour effectuer
des analyses et le mettre en culture (pour que les micro-organismes se multiplient) afin de déterminer si des
bactéries sont présentes, et le cas échéant, de les identifier. La méningite bactérienne ne peut cependant pas être
diagnostiquée par des analyses de sang.

Pour tous les types de méningite, le médecin fait une ponction lombaire pour confirmer le diagnostic et identifier
la cause. L’échantillon de liquide céphalorachidien prélevé est envoyé au laboratoire pour être examiné, analysé et
mis en culture.
Symptômes de la méningite

 Les différents types de méningites peuvent être à l’origine de différents symptômes. De plus, les
symptômes diffèrent en fonction de leur gravité et de leur rapidité d’apparition. Cependant, tous les
symptômes suivants sont communs à tous les types :

 Raideur douloureuse de la nuque, qui empêche totalement le menton de toucher la poitrine ou rend
ce mouvement difficile.
 Céphalées.
 Fièvre
Toutefois, ces symptômes sont souvent absents ou ne sont pas facilement identifiés chez les nourrissons.
En outre, la raideur de la nuque ou la fièvre peuvent être absentes chez les personnes très âgées ou chez les
personnes qui prennent des médicaments (immunosuppresseurs) ou présentent des affections qui inhibent
le système immunitaire.
Les patients peuvent aussi être léthargiques ou ne plus répondre à des stimuli.
Traitement
 La gravité et le risque d’évolution rapide des infections à méningocoques imposent la mise en place d’un
traitement antibiotique le plus rapidement possible. Le traitement s’effectue par voie intraveineuse et est
poursuivi habituellement pendant 4-7 jours. Dans les pays industrialisés, on utilise en première intention les
céphalosporines de 3e génération (cefotaxime, ceftriaxone).

L’utilisation d’une dose unique de ceftriaxone a été proposée pour le traitement des méningites à

méningocoque en Afrique pendant la période épidémique.

La surveillance de la résistance aux antibiotiques est donc primordiale car elle serait dramatique pour

la lutte contre les épidémies qui surviennent dans la « ceinture de la méningite ».


Prophylaxie

 Dans tous les cas d’infections méningococciques, l’antibioprophylaxie est préconisée pour l’entourage proche,
ce qui empêche la contagion entre les individus : la rifampicine doit être administrée pendant 2 jours. Toutefois,
il existe des contre-indications (hypersensibilité, grossesse, maladie hépatique grave, alcoolisme, porphyrie,…),
et des résistances à la rifampicine pour de rares souches de méningocoques. La prévention repose alors sur la
prise de Ceftriaxone par voie injectable ou de Ciprofloxacine par voie orale, en dose unique.

 Dans le cas de méningites à méningocoques du sérogroupe A, C, Y ou W la prévention par la vaccination permet

de compléter l’antibioprophylaxie instaurée pour la protection des sujets ayant eu des contacts proches et répétés
avec un malade (généralement les personnes vivant au domicile du malade) et des enfants en bas âge vivant en
collectivité, où la promiscuité est grande.

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