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COURS D’INTRODUCTION A

L’ECONOMIE

UNIVERSITE INUKA

DISPENSÉ PAR STANLEY RALPH ALBERT, MSC.


Chapitre 3. Les marchés

1. Le marché des capitaux


2. Le marché du travail
3. Le marché des changes
a) Dévaluation
b) Réévaluation
c) Appréciation
d) Dépréciation
e) Loi de Gresham
4. Différentes structures de marché
a) Monopole
b) Oligopole
c) Monopsone
d) Oligopsone
e) La concurrence pure et parfaite
5. Théories de l’offre et de la demande
6. Surplus du consommateur et du producteur
MARCHÉ - DÉFINITION
Au sens économique le marché est le lieu de rencontre de
l’offre et de la demande.
Au sens commercial large, le marché comprend tout
l’environnement d’un produit ou d’une entreprise :
fournisseurs, clients, banques, Etat, réglementations,
technologie.
Au sens commercial étroit, le marché est l’ensemble des
consommateurs d’un produit sur un territoire géographique
délimité et sur un laps de temps précis.
MARCHÉ - DÉFINITION
Le marché est le lieu de rencontre entre les vendeurs
(offreurs) et les acheteurs (demandeurs).
Il existe autant de marchés que de biens et de services: Le
marché des biens et des services, le marché des capitaux, le
marché du travail, le marché des changes, le marché
immobilier etc.
CRITERES DE CLASSIFICATION DES MARCHÉS

CRITERES MARCHES

Destination du produit Marché des biens de consommation, des


biens de production…
Nature physique du produit Marché des biens industriels, des produits
agricoles, des prestations de services
Degré de développement du Marché nouveau, marché porteur, marché
marché saturé...
Périodicité Marché saisonnier, marché permanent
Ampleur géographique Marché local, régional, national, mondial…
1) Le marché des capitaux
Le marché des capitaux draine principalement l'épargne des
ménages ou tout autre agent à capacité de financement. Ce
marché est associé indirectement aux intermédiaires financiers
ou directement aux agents offreurs et demandeurs de capitaux.
Il a pour fonction essentielle de faciliter le transfert de l’épargne
mobilisée à ceux qui vont l’utiliser soit dans un but de formation
de capital (investissement) ou dans la consommation des biens et
des services de la part des ménages. Lorsque le marché des
capitaux n’est pas trop accessible aux entreprises, il en résultera
tout simplement une baisse d’investissement dans l’économie et
donc une baisse de l’emploi et du revenu.
2) Le marché du travail

Le marché du travail est constitué par les ménages qui sont


des offreurs et les entreprises, les administrations, les
intermédiaires financiers en sont les demandeurs.
La confrontation entre l’offre et la demande de main-d’oeuvre
détermine le salaire.
3) Le marché des changes

Sur le marché des changes, l’offre et la demande de devises se


confrontent pour déterminer le taux de change, c’est-à -dire le
prix d’une monnaie par rapport à une autre (la devise est la
marchandise qui s’échange sur ce marché).
Lorsque le taux de change est déterminé par les mécanismes
du marché, on dit qu’il est flexible.
Et lorsqu’il est déterminé par la banque centrale, on dit qu’il
est fixe.
3) Le marché des changes

a) Dévaluation
Abaissement de la valeur de la monnaie d’une nation par rapport à la
valeur d’autres monnaies étrangères.
Une dévaluation est faite par les autorités d’un pays qui constatent que
l’économie éprouve de sérieuses difficultés au niveau de la balance des
paiements, c’est-à -dire quand les prix relatifs des biens et services
sont tels que la valeur des importations dépasse de loin la valeur des
biens et des services qu’elle exporte. La dévaluation de la monnaie, à
condition que les autres pays n’en fassent autant, aide à augmenter le
volume des exportations.
3) Le marché des changes

b) Réévaluation
Accroissement de la valeur de la monnaie d’une nation par rapport à la
valeur d’autres monnaies étrangères.
Une réévaluation est faite par les autorités d’un pays afin de stopper
les effets d’une dévaluation antérieure.
3) Le marché des changes

c) Appréciation
Accroissement par le jeu du marché de la valeur de la monnaie d’un
pays par rapport à celle d’un autre pays.

Exemple appréciation de l’Euro par rapport aux dollars USD.


3) Le marché des changes

d) Dépréciation
Abaissement par le jeu du marché de la valeur de la monnaie d’un pays
par rapport à celle d’un autre pays.
Une dépréciation se manifeste d’habitude lorsque l’économie
enregistre un fort déficit de la balance commerciale c'est-à -dire que
ses importions dépassent de loin ses exportations de biens et de
services et qui résulte d’une baisse de la production nationale.
3) Le marché des changes
e) Loi de Gresham
Loi qu’on formule d’habitude simplement comme suit : »la mauvaise
monnaie chasse la bonne.
Elle doit son nom à Sir Thomas Gresham, financier anglais du XVIe
siècle, marchand et conseiller de la reine Elizabeth 1ère. Gresham
avait attiré l’attention de la reine sur le fait que, en raison de
l’avilissement des pièces anglaises provoqué par son prédécesseur, le
commerce extérieur de l’Angleterre qui était financé par des pièces
d’une teneur métallique de valeur inférieure souffrait, tandis que les
métaux ayant plus de valeur étaient thésaurisés et maintenus à l’écart
de la circulation.
3) Le marché des changes

e) Loi de Gresham
La loi de Gresham veut aussi que lorsque des monnaies de valeurs
différentes sont dotées du même cours légal, la monnaie la moins
chère deviendra la principale en circulation, alors que celle la plus
onéreuse sera thésaurisée et disparaîtra de la circulation.
Les principes de la loi de Gresham restent une part importante de la
théorie et de la pratique économique. Ils entrent, par exemple, dans la
tradition des étrangers à préférer les devises les plus fortes en
paiement des biens et Services.
4) Différentes structures du marché

a) Monopole
Structure de marché où il n’existe qu’un seul vendeur d’un bien pour
une multitude d’acheteurs.
Dans le monopole pur, un seul vendeur exerce un contrô le absolu sur
le prix du marché auxquels les biens sont vendus, puisqu’il n’existe pas
d’offre concurrente de biens sur le marché.
Le vendeur unique peut choisir le prix le plus profitable, il y parvient
en augmentant le prix et en restreignant la production en deçà de ce
qu’elle serait en régime de concurrence. Le monopole conduit à un
prix de vente plus élevé, une production plus faible et à des surprofits.
4) Différentes structures du marché

b) Oligopole
Les vendeurs sont en petit nombre et les acheteurs en grand nombre.
Dans la théorie économique, le mot oligopole renvoie à un mélange de
concurrence et de monopole. C’est le type de structure de marché où
un nombre réduit de firmes fournissent l’essentiel du produit d’un
secteur.
Dans certaines économies comme celle des Etats Unis, on a souvent
cité l’industrie automobile et le secteur de l’aluminium comme des
marchés en situation d’oligopole.
4) Différentes structures du marché

b) Oligopole
Les secteurs dont les méthodes de production exigent d’importants
investissements en capital ont le plus de chance de connaître une
situation d’oligopole.
En général, les prix fluctuent moins largement dans les secteurs
oligopolistiques que dans les secteurs où la concurrence est plus forte.
Chaque vendeur hésite à baisser ses prix, sachant que ses quelques
concurrents sur le marché suivront immédiatement, ce qui laisserait
au vendeur à peu près la même part de marché et diminuerait ses
profits.
4) Différentes structures du marché

c) Monopsone
Structure de marché où il n’existe qu’un seul acheteur et nombreux
vendeurs d’un bien. Le monopsone pur, ou monopole de l’acheteur, se
caractérise par la capacité de l’acheteur unique à fixer le prix d’achat.
Dans le cas d’une monopoliste qui maximise ses profits, le prix et la
quantité achetée sont plus faibles qu’ils ne seraient en régime de
concurrence.
Le monopsone pur n’est pas très fréquent, mais il peut apparaitre
comme dans le cas d’une demande de main-d’œuvre dans une ville où
il n’existe qu’une seule entreprise.
4) Différentes structures du marché

d) Oligopsone
Les acheteurs sont en petit nombre et les vendeurs en grand nombre.
C’est la structure de marché comportant relativement peu d’acheteurs.
Un degré élevé de concentration des acheteurs conduit à une forte
interdépendance parce que les modalités d’achat d’une firme
quelconque influent sur toutes les autres. Il se peut qu’une situation
d’oligopsone conduise à une collusion tacite entre les acheteurs pour
faire baisser leurs prix d’achat, généralement au détriment des
vendeurs.
Un marché en situation d’oligopsone peut correspondre à un marché
ou les vendeurs sont relativement concentrés.
4) Différentes structures du marché
4) Différentes structures du marché

e) La concurrence pure et parfaite


La concurrence pure et parfaite se définit à partir des cinq
hypothèses fondamentales suivantes:
1. atomicité du marché : un grand nombre de producteurs et
d'acheteurs de telle sorte qu'aucun protagoniste, quelle que soit
sa qualité, ne soit en état d'influer individuellement sur le prix du
marché ;
2. homogénéité du produit : les producteurs d'un même marché
proposent exactement le même produit ;
4) Différentes structures du marché
e) La concurrence pure et parfaite
3. libre entrée et sortie du marché : un producteur doit pouvoir
entrer sur un marché si les conditions de profitabilité sont bonnes. Elle
doit pouvoir se retirer si les conditions de profits ne sont plus réunies.
En d'autres termes, il ne doit exister aucun obstacle institutionnel
empêchant le libre jeu d’entrée et de sortie sur le marché ;
4. information parfaite : tous les protagonistes disposent des mêmes
informations. Pas d’asymétrie informationnelle
5. parfaite substituabilité des facteurs de production : Le
producteur peut, selon les conditions du marché, faire n’importe quelle
combinaison entre les facteurs Capital et Travail.
4) Différentes structures du marché
e) La concurrence pure et parfaite
4) Différentes structures du marché
Théories de l’offre et de la demande
La loi de l’offre et de la demande est une théorie concernant les
rapports, et l’établissement de l’équilibre entre les quantités offertes et
demandées pour un bien sur un marché présentant les caractéristiques
du «marché pur et parfait».
Le terme de loi de la demande a été défini par Alfred Marshall dans
Principles of Economics, 1890
Alfred Marshall a proposé que les prix des commodités ne dépendaient
pas seulement de la demande pour la commodité, ni seulement sur la
quantité du commodité qui était disponible, mais des deux, et que le prix
d’équilibre existe là où la demande et l’offre se rencontrent. (Le prix
d'équilibre est ou l'offre est égale à la demande, et il n'y a ni d'excès ni de
pénurie.
Théories de l’offre et de la demande
La loi de l'offre et de la demande est une théorie économique courante qui
explique que l'offre de biens, et la demande de ces mêmes biens s'équilibrent à
un niveau de prix donné.
L'équilibre se fixe donc sur le seul prix. Ce prix va influencer la demande et
l'offre, et la quantité de biens produites et vendus va alors se réguler pour être
en situation d'équilibre.
La loi de l'offre et la demande pose comme principe qu'un prix peut équilibrer le
marché. Si le prix d'un bien est trop élevé, le nombre d'offreurs (ou
fournisseurs) de ce bien sera très élevé. Ils se concurrenceront naturellement et
amèneront à la surproduction, et petit à petit, le prix du bien baissera. Si au
contraire, le prix d'un bien est trop faible, les acheteurs (la demande) seront très
nombreux, et la pénurie sur le bien se fera vite sentir. De fait, le prix du bien
augmentera.
Théories de l’offre et de la demande
Il existe donc un point pour chaque bien qui permet de créer un
équilibre entre le prix du bien, et les quantités produites. Ce point se
trouve à l'intersection de la courbe de l'offre, et de la courbe de la
demande.
La courbe de l'offre est une courbe croissante en fonction du prix.
Plus le prix grimpe, plus la production sera forte. La courbe de la
demande est au contraire une courbe décroissante en fonction du
prix. Plus le prix est élevé, plus la quantité demandée sera faible.
L'intersection de ces deux courbes désigne le point d'équilibre.
Théories de l’offre et de la demande
Théories de l’offre et de la demande
Définitions
La demande est la quantité que les consommateurs sont disposés
à acheter au prix du marché.
 La demande est la quantité d’un bien que les acheteurs voudraient
et sont capables d’acheter à des prix différents dans une période
donnée.
L’offre est ce que les producteurs sont disposés à vendre à un
certain prix.
 La quantité offerte d’un bien est la quantité que les vendeurs sont
prêts à vendre et capables de vendre à des prix différents.
Notion de la demande
Courbe de la demande
Déterminants de la demande
a) Le prix du bien
“Loi de la demande”
Toutes autres choses étant égales par ailleurs, quand le prix d’un
bien ↑, la quantité demandée ↓.
b) Le revenu du consommateur
Quand la demande pour un bien ↑, lorsque votre revenue ↑, on parle
d’un « bien normal ».
Quand la demande pour un bien ↓, lorsque votre revenue ↑, on parle
d’un « bien inférieur ». Exemple : transports en commun, PDT.
Déterminants de la demande
c) Le prix de produits comparables (substituables)
Quand la baisse du prix d’un bien provoque une baisse de la
demande d’un autre bien, les deux biens sont « substituables ».
Quand la baisse du prix d’un bien provoque une augmentation de la
demande d’un autre bien, les deux biens sont « complémentaires ».
Exemples :
Biens substituables : glace et sorbet, hot dogs et hamburgers, tickets
de cinéma et DVD.
Biens complémentaires : chantilly et glace, ordinateurs et logiciels,
essence et automobiles.
Déterminants de la demande
d)Les goûts
Reflet des préférences individuelles.

e) Les anticipations
Vos attentes concernant l’avenir.

f) La publicité

g) Le nombre de consommateurs sur le marché


Utilité marginale
L'utilité marginale est l'augmentation de la satisfaction qu'un
consommateur obtient par la consommation d'une unité
supplémentaire d'un bien ou service.
En termes généraux, l'utilité marginale des biens et services est
soumise à des rendements décroissants. En d'autres mots, chaque
unité supplémentaire procure moins de bénéfice au consommateur.
É ventuellement, l'utilité marginale du bien ou service diminue au fur
et à mesure, au point que cela ne vaille plus la peine au
consommateur d'acheter une unité supplémentaire.
Utilité marginale
Par exemple, supposons qu'un consommateur a très faim. Il va dans
un restaurant et commande un sandwich de 5 dollars. Après avoir
mangé ce sandwich, il ressent encore un peu de faim, alors il
commande un autre sandwich de 5 dollars. L'utilité marginale de ce
second sandwich est légèrement inférieure à celle du premier
sandwich, puisqu'il fournit moins de satisfaction en termes de
soulagement de la faim pour son cout, par rapport au premier
sandwich. Le consommateur décide de ne pas acheter un troisième
sandwich, car il est rassasié, ainsi le troisième sandwich n'a
pratiquement aucune utilité marginale pour lui.
Bien inférieur (bien de Giffen)
Bien dont la courbe de demande est croissante. Toutes choses égales
par ailleurs, dans le cas d’un bien inférieur, l’effet de revenu d’une
hausse des prix dépasse toujours l’effet de prix. On attribue la notion
de bien inférieur à Sir Robert Giffen, économiste de l’ère victorienne
qui a été le témoin de l’un des très rares exemples de ce type de
biens.
En 1845, en Irlande la pénurie des pommes de terre a fait hausser le
prix des pommes de terre. Comme les pommes de terre constituaient
une part importante du budget alimentaire des familles irlandaises à
bas revenu, leur revenu réel baissa, les contraignant à acheter plus
de pommes de terre (à un prix plus élevé)
Notion d’offre
Capacité et désir d’une entreprise de vendre un bien ou un service.
L’offre d’un bien ou d’un service par une entreprise est un barème de
quantités de biens ou services qu’elle offrirait à la vente pour
différents prix à un moment donné.
On représente graphiquement, au moyen d’une courbe d’offre, le
barème d’offre ou encore la liste des quantités qui seraient vendues
à différents prix.

La loi de l’offre stipule que plus le prix d’un bien ou d’un service sera
élevé, plus la quantité offerte à la vente sera grande. Donc, la courbe
d’offre a une pente positive. Une diminution de l’offre entraîne une
augmentation des prix.
Notion d’offre
Courbe de l’offre
Déterminants de l’offre
a) Le prix du marché
« Loi de l’offre » désigne la relation croissante entre la quantité
offerte et le prix de vente. Toutes choses étant égales par ailleurs,
quand le prix d’un bien ↑, la quantité offerte ↑.

b) Le prix des facteurs de production (inputs)


Si le prix d’un facteur ↑→ production devient moins profitable →
production ↓.
Déterminants de l’offre
c) La technologie de production
Exemple : nouvelle machine qui permet de réduire les coû ts de
production → offre ↑.

d)Les anticipations
Attentes concernant l’avenir.

e) Nombre de producteurs (taille du marché)

f) Période de temps considérée


Prix d’équilibre
Le prix d’équilibre est le prix auquel la demande est égale à l’offre.
Voyons cela sur un exemple: soit un produit X avec les quantités
demandées et offertes à différents prix :

Prix 10 13 15 17 20 25
Quantité 100 200 300 500 800 1000
offerte

Quantité 800 500 200 150 100 50


demandée
Prix d’équilibre
En dressant les courbes d’offre et de demande correspondantes, on en déduit donc sans
difficulté la quantité et le prix d’équilibre; respectivement 275 et 14,5
L’équilibre du marché et les gains des opérateurs

L’équilibre du marché présente aussi l’avantage de fournir un gain


aux différents opérateurs qu’il s’agisse des consommateurs ou des
producteurs: les uns parce qu’ils acquièrent une partie des biens à
un prix inférieur à celui qu’ils étaient prêts à payer et les seconds car
ils vendent une partie des biens à un prix supérieur à celui qu’ils
escomptaient. Ici encore la représentation graphique permet de
visualiser le processus
L’équilibre du marché et les gains des opérateurs
L’équilibre du marché et les gains des opérateurs

En effet les consommateurs étaient prêts initialement à payer


beaucoup plus cher, par exemple la quantité Q’ au prix P’.
En réalité, ils ne paieront les unités de biens qu’au prix P et seule la
dernière unité sera facturée au prix demandé (toutes les autres le
seront à un prix plus faible).
Ainsi les consommateurs réalisent un surplus, gain psychologique en
quelque sorte (visualisé sur le schéma avec la surface hachurée).
Le surplus du consommateur résulte de la différence entre le prix
qu’il était prêt à payer et le prix d’équilibre sur le marché.
Autrement dit, c’est la différence entre ce qu'un consommateur est
prêt à payer pour un bien et le montant effectivement payé
Surplus du consommateur
Le surplus du consommateur résulte de la différence entre le prix
qu’il était prêt à payer et le prix d’équilibre sur le marché.
Autrement dit, c’est la différence entre ce qu'un consommateur est
prêt à payer pour un bien et le montant effectivement payé.
Le surplus des consommateurs est une évaluation monétaire de la
satisfaction qu’ils retirent de leur consommation sur un marché
donné.
Surplus du consommateur
L’explication est la suivante. On peut interpréter la fonction de demande
de chaque consommateur comme une fonction de « disposition marginale
à payer », ou encore de « prix de demande ». Elle indique le prix
maximum qu’un consommateur est prêt à payer pour une unité, ou
encore, pour une quantité donnée, le prix auquel le consommateur est
disposé à acheter une « unité » supplémentaire. Ainsi, sur la figure, le
consommateur est prêt à payer une unité au prix P , et la Q-ième unité au
prix P. Si le prix est P, le consommateur peut se procurer les Q unités pour
une somme inférieure à celle qu’il est disposé à payer.
Il réalise une sorte d’économie égale, pour chaque unité, à la différence
entre le prix de demande et le prix de marché P. Cumulée, cette économie
est représentée par la surface grisée de la figure : c’est le « surplus » du
consommateur.
Surplus du producteur
De la même façon, on peut définir un surplus du producteur
(visualisé sur le schéma avec la surface pleine).
Le surplus du producteur résulte de la différence entre le prix de
marché et le prix auquel il aurait accepté de vendre.

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