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Chapitre introductif : Les enjeux de la veille et de

l’intelligence technologique
2. Typologies de veille :

On distingue quatre types de veille : veille technologique, veille marketing, veille concurrentielle et veille stratégique et sociétale.

Ces types de veille constituent un système de veille appelé également « le sixième sens » de l’entreprise

2.1 La veille marketing :

Sur la base de questions clés considérées comme vitales pour l’entreprise, elle consiste à recueillir, sélectionner, traiter, diffuser des informations sur les
produits et marchés. La veille marketing se situe au croisement de la R&D et du lancement de nouveaux produits et la détection de nouveaux marchés.
Elle permet par son efficacité d’entraîner une synergie opérationnelle entre fonctions dans l’entreprise.

La veille marketing doit permettre d’éclairer la prise de décision dans l’entreprise. L’efficacité de cette forme de veille exclut un cloisonnement des
fonctions d’entreprise.

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2.2 La veille concurrentielle :

Elle permet de pister les démarches actives, actions de développement, déploiements vers d’autres secteurs et domaines d’activités, fausses pistes et
leurres destinés à égarer les curieux, intrusions diverses, dépôts de brevets, travaux de recherche, et cela de la part des concurrents directs et indirects.

De nombreuses entreprises s’attachent, grâce à la veille concurrentielle, à connaître les techniques de vente et de distribution des concurrents et leur
politique de communication. La veille concurrentielle permet souvent de détecter des savoir-faire de certains confrères/concurrents et d’engendrer des
coopérations potentiellement fructueuses.

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2.3 La veille stratégique et sociétale :

Basée sur un travail d’intuition et un raisonnement empirique, et reposant sur un réseau très large et hétérogène (cross-culturel) de personnes, elle
correspond à un repérage de signaux faibles. Elle permet, en ratissant large, de construire une classification des tendances de fond (en long terme) ou
superficielles (de court terme).

Certaines entreprises forment des « chasseurs de tendances » ou « écumeurs » qui détectent avec une curiosité insatiable lors de rencontres diverses
(soirées, défilés de mode, artistes à la mode...) les nouveaux goûts des futurs consommateurs.

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Dans son ouvrage « Stratégie et surveillance des environnements concurrentiels », Philippe Baumard, dans un glossaire très utile, donne les définitions de
termes clés.

Nous avons sélectionné les termes d’origine américaine qui sont entrés dans le langage courant parmi les spécialistes de la veille.
•Business intelligence : C’est une expression anglo-saxonne pour « intelligence économique ». Aux États-Unis, on entend le plus souvent par business
intelligence une veille assidue et permanente des concurrents. La conception européenne tend à être beaucoup plus générale et conçoit l’intelligence comme une
veille relationnelle s’intéressant à tous les environnements de l’entreprise (économiques, financiers, culturels, sociaux, politiques, scientifiques,
technologiques...).

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•Benchmarking : Il est défini comme étant la surveillance assidue et rapprochée d’un seul acteur au sein de l’environnement qui peut être un fournisseur, un
entrant potentiel, une société à absorber, un client ou même une institution. La gestion des opérations de benchmarking est une gestion par projet. On désigne un
chef de projet attitré au benchmarking d’un seul acteur, et on évalue sa performance sur cette seule mission.

•Networking : C’est un mode d’organisation fondé sur e déploiement et l’utilisation des compétences. Par extension, le networking est toute activité qui consiste à
appréhender la résolution d’un problème par le développement d’un réseau de compétences et de contacts utiles.

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