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Sommaire
C’est le législateur qui vote les impôts, et pour
certains d’entre eux, il arrive que le législateur
décide de la part qui doit être supportée par telle
ou telle catégorie d’agents. Pour autant, la réalité
économique ne correspond pas toujours à la
volonté du législateur. Les économistes utilisent
l’expression charge fiscale pour décrire la situation
de ceux qui en dépit de la volonté du législateur
supportent le poids de l’impôt.
1.Introduction
L’incidence fiscale concerne l’étude de la charge
régressif .
1.Introduction (suite 1)
Impôt progressif
Un impôt progressif est un impôt dont le taux est plus élevé
pour les plus riches et moins élevé pour les plus modestes.
plus élevé pour les plus riches et moins élevés pour les plus
vendeurs reçoivent baisse de 300 à 280 FCFA. Le prix que les acheteurs
charge de l’impôt.
En fait, bien que la taxe soit prélevée sur les achats, acheteurs
haut de S1 à S2.
4. L’incidence fiscale : impôts sur les
ventes
4. L’incidence fiscale : impôts sur les
ventes (suite 1)
le vendeur encaisse le prix initial plus la taxe de 50
francs, et dépose immédiatement une pièce de 50
francs dans l’assiette après l’achat de chaque
bouteille.
demande est inélastique. Dans ce cas, le prix reçu par les vendeurs
diminue simplement légèrement, alors que les prix payé par les
Conclusion
La partie (b) de la Figure 6-9 illustre un cas de taxe
sur un marché où l’offre est relativement inélastique,
et la demande très élastique. On a donc une
situation inverse du cas précédent. Le prix payé par
les acheteurs n’augmente pas beaucoup, alors que le
prix reçu par les vendeurs baisse de façon
importante. Il s’ensuit que ce sont les vendeurs qui
supportent l’essentiel de la taxe.
Conclusion (suite 1)
Des deux parties de la figure (a) et (b) se
dégage une leçon générale sur la façon dont
la charge fiscale est répartie : la charge de la
taxe incombe plus lourdement au côté du
marché qui est le moins élastique afin de
maximiser les recettes et de ne inhiber l’offre.
Conclusion (suite 2)