Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
avenir aléatoire
Introduction
La prévision des cash flows peut être réalisée à partir de plusieurs hypothèses relatives à
l’environnement. Ainsi, généralement on établit une hypothèse optimiste, une hypothèse
moyenne et une hypothèse pessimiste. A chacune de ces hypothèses correspond une série des
cash flows à partir de laquelle on applique les différents critères d’évaluation.
• On peut affiner cette analyse en recourant aux probabilités, chacune des hypothèses pouant être
probabilisée, dans de cas, on peut calculer
L’espérance mathématique peut alors représenter une mesure de la rentabilité du projet, tandis que la
variance ou l’écart type permettra plutôt d’apprécier le risque que représente le projet. Néanmoins, le
recours aux probabilités est plus ou moins complexe selon que les cash flows sont ou non
interdépendants.
L’espérance mathématique de la VAN
La variance de la VAN
Application
Corrigé
corrigé
Refaire le même exercice pour un projet B:
En avenir incertain, pour chaque projet, il existe autant de conséquences possibles que de situations pouvant survenir. À chaque
Si les différents événements sont probabilisables, nous aurons une distribution de probabilités des cash-flows possibles sur chaque
période et nous dirons qu’on est en avenir incertain probabiliste (ou avenir incertain relatif). Si non, on est dans la situation de
l’avenir incertain non probabiliste (ou d’incertitude absolue) ou l’investisseur ne peut plus probabiliser les différentes éventualités,
il a dans ce cas recours à des critères subjectifs qui sont basés sur son expérience et sur son intuition. Ainsi, l’investisseur attribue
aux différentes situations et à leurs conséquences une probabilité subjective et son choix dépendra ensuite de son attitude face au
risque perçu.
2- Critères de sélection des investissement en avenir
Incertain
- Il est possible de recenser tous les événement (Ei) susceptibles d’affecter les cash-flows. Ces événements sont connus dans la
- Il est possible d’évaluer les projets d’investissement considérés dans le cadre de chacun des événements recensés par le calcul
d’un critère quelconque, comme par exemple le critère de la VAN (qui est le plus utilisé).
Critères Extrêmes
A) Critère optimiste : MAXIMAX (maximum des maximums)
Pour ce critère, on maximise la plus grande performance c'est-à-dire qu’on choisit pour chaque stratégie le résultat le plus
favorable et choisir le projet associé au meilleur de ces résultats. Ce critère est optimiste puisqu’il laisse espérer le profit
maximum. Mais il peut être assorti du risque maximum car il ne tient pas compte des pertes éventuelles associées au projet dans le
cadre des autres scénarios. C’est le critère de l’investisseur optimiste, non averse au risque, qui privilégie le gain au détriment de
Critères Extrêmes
B) Critère pessimiste de Wald : MAXIMIN (maximum des minimums)
Avec ce critère on cherche à maximiser les performances les plus faibles c'est-à dire qu’on maximise le résultat minimum obtenu
pour chaque projet. D’un autre coté, ce critère nous permet de juger chaque projet sur la base de l’état qui lui est le plus
défavorable. Donc c’est un critère de l’investisseur pessimiste ou prudent et averse au risque, qui limite le risque et privilégie la
sécurité.
2-1- Critères de sélection des investissement en avenir
Incertain non probabiliste
Critères Intermédiaires
A) Critère de LAPLACE - Principe de la raison insuffisante
Ce critère se base sur la maximisation de la moyenne des performances, pour cela on calcule pour chaque projet la moyenne (ou
l’espérance mathématique) des performances conditionnelles et on choisit celui qui fournit la moyenne la plus élevée. Aussi ce
critère se base sur l’hypothèse qui stipule que les états de nature envisagés sont équiprobables c'est-à-dire que la pondération est
Critères Intermédiaires
B) Critère de HURWICZ - Utilisation d’un Indice d’optimisme
Ce critère maximise la somme pondérée de la meilleure et de la plus mauvaise performance. Pour cela on définit un degré de
pessimisme « p » (« p » est compris entre 0 et 1) et un degré d’optimisme « 1-p » en suite, pour chaque projet on sélectionne le
pire et le meilleur des résultats. Dans le but de calculer dans une troisième étape la combinaison linéaire de ces performance en
pondérant le pire des résultats par le coefficient de pessimisme « p » et le meilleure résultat par le coefficient d’optimisme « 1-p ».
Critères Intermédiaires
C) Critère de SAVAGE : critère des regrets ou Minimax des regrets.
Ce critère est basé sur la minimisation du regret maximal que pourrait entraîner un mauvais choix. Ainsi, l’utilisation du critère de
SAVAGE nécessite la construction d’une nouvelle matrice que nous appelons la matrice des regrets conditionnels. Dans le but de