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Module Techniques de banque et de

crédit
Opérations de crédit
SEMESTRE 6 GESTION

AU 2023/24 Professeur :Abdelmjid Salehddine


Opérations de crédit
Plan du chapitre 3
• 1)Fiche synoptique des crédits de fonctionnement : Crédits
par trésorerie : Crédits par
signature
• 2) Gestion du risque crédit (Mesures prises par la banque)
Répartition sectorielle et spatiale des risques ;
• Base de données conjoncturelles et sectorielles
• Surveillance des engagements .
• 3) Instruction du dossier de crédit
Connaissance du client ;
• Diagnostic financier de l’entreprise ;
• Instruction des crédits adaptés ;
• Formalisation des garanties
• Applications : Mode de calcul des lignes de crédit (simulation de quelques cas)
Crédits de fonctionnement :
Ventilation par mode d’utilisation

• Structure:
Crédits par décaissement: donnant lieu à des tirages sur
le compte Crédits par signature: Comportant la garantie de la
banque sans décaissement immédiat

• Objet:
Financement du besoin en fonds de roulement
Facilité de caisse
Activité de négoce
• Objet : Couverture des besoins intermittents en trésorerie nés des
écarts entre encaissements et dépenses.
• Appoint de trésorerie dans l’attente de rentrées certaines.
• Consiste à autoriser sur le compte courant un solde débiteur selon un
plafond et une durée déterminés. Le montant et la durée de la facilité
de caisse sont fixés en fonction de la structure du cycle de l’exploitation
• Atouts
Souplesse d’utilisation
Coût en fonction des niveaux d’utilisation.
Utilisation facile et immédiate.
Découvert
Activité industrielle

• Objet :couverture des besoins momentanés de trésorerie pouvant


s’étendre sur plusieurs mois dans l’attente de recettes certaines .
• Complément au fonds de roulement dans la couverture des besoins
d’exploitation
• Montant calculé en fonction du déroulement de l’activité et plafonné
à 1mois du chiffre d’affaires
• Atouts
Utilisation étalée sur plusieurs mois.
Cout proportionnel à la durée et aux montants utilisés.
Le découvert compense le tarissement de ressources
Escompte commercial

• Mobilisation de lettres de change normalisées


• Couverture des délais clients par apport de trésorerie
• Responsabilité engagée du remettant en cas d’impayé LCN
• Concours moins risqué pour le banquier que les crédits non causés
(découvert etc…) étant situé à la fin du cycle de l’exploitation
Crédit Spot

• Objet: Couverture d’ un besoin important et ponctuel sur une courte


durée soit 15j à 3 Mois (préfinancement d’un marché , constitution
de stock d’opportunité )
• Forme : Le SPOT se présente sous la forme d’un découvert
matérialisé par un billet à ordre dont le produit de l’escompte est
porté au crédit du compte courant du client .
• Atouts
Souplesse et rapidité de déblocage.
Allègement de la tension sur la trésorerie.
Taux préférentiel
Crédit de campagne

• Objet : Couverture des décalages de trésorerie d’une activité saisonnière marqué par
l’asymétrie entre les décaissements concentrés sur une courte période ( achats
massifs de matières premières) et les encaissements étalés sur une longue période

• Forme : Mobilisation d’un billet à ordre totalisant les décaissements portés par le
budget du client ,
l’échéance doit coïncider avec le régime de croisière des ventes

• Atouts
Allégement des tensions sur la trésorerie.
Durée d’utilisation allant jusqu’à 9 mois.
Possibilité de relayer le crédit de campagne par une avance sur marchandises.
Souplesse d’utilisation.
Avance sur marchandises (ASM)

• Objet : Financement de l’ensemble des besoins en stockage exigés par l’activité :


(approvisionnement en matières premières, achat de marchandises, constitution de
stocks de produits finis, maintien des stocks de sécurité…).
• Quotité de financement: 80% de la valeur des stocks

• Condition: Produire un état de stock constamment mis à jour , Nantissement de stock

• Atouts
L’utilisation est directement liée au niveau de stocks.
Soulagement de la trésorerie.
Possibilité de remboursement partiel.
Souplesse dans l’utilisation.
Factoring

• Objet :Transfert des créances commerciales à la société de factoring


qui en assure le recouvrement, avec le recentrage sur le métier de base .

Garantie contre les impayés grâce au remboursement à 100 % du


montant de la créance en cas de défaillance financière du débiteur.
Financement immédiat des créances commerciales.
Gestion intégrale du poste clients.
• Atouts
Protection financière de haut niveau contre le risque d’impayés.
Financement rapide qui suit le rythme d’évolution de l’ activité.
Technique performante de gestion du poste clients.
Avance /titres

• Objet : Utilisation des titres cotés en bourse comme support de


financement de trésorerie
• Conditions :Nantissement des titres ,
• Quotité : Jusqu’à 100% de la valeur de marché des titres
Crédits assortis de la garantie publique:
Escompte papier FINEA (Financement et è accès)

• Objet : avances sur marchés publics


• Conditions: Produire l’aval de l’Etablissement FINEA contre
nantissement du marché public en sa faveur
• Durée : 6 à 12 mois
• Quotité de financement : 90% de la valeur du marché
• Modalités d’intervention :
Crédit de préfinancement,
Crédit d’accompagnement ou de mobilisation
Crédits assortis de la garantie publique:
Aval FINEA aux PME

• Objet : Mise de fonds express pour soulager la trésorerie des PME


dans l’attente de recettes certaines
• Initiateur: La CCG en partenariat avec les banques commerciales
• Mise en place : 3 jours ouvrables suite à la réception du dossier
Crédits assortis de la garantie publique :
Caution CCG

• Objet : Aider les entreprises dans l’obtention de crédits d’exploitation


par l’octroi de CCG ce qui ouvre les portes de l’activité d’une affaire
soufrant de manque de garanties
• Durée : 18 mois à compter de la date de la notification de l’aval
• Eligiblité: Entreprises opérant dans tous les secteurs d’activité à
l’exception de la promotion immobilière et de la pêche hauturière

Crédits par signature

• En complément des crédit par trésorerie , ils permettent de garantir le


client auprès des tiers soit :
• Le fournisseur étranger : Crédit documentaire
• L’administration : Cautions administratives
• La douane : cautions douanières
• Autres bénéficiaires : Cautions diverses et Aval
Text
Cautions entrainant Les crédits Text n’entrainant
Cautions
nécessairement un pas nécéssairement un
Text
décaissement
par Text
décaissement
signature
cautions
adminstratives
L’accréditif
Cautions
Les obligations diverses
cautionnées (OC)
Aval
Crédits par signature
Crédit documentaire

• Moyen de paiement hautement sécurisé à l’international


• Convient à deux partenaires souhaitant une couverture contre les risques
de bonne fin
• 1° Etape : Ouverture du Crédit documentaire :
Sur instruction de l’importateur (donneur d’ordre) la banque émettrice
procède à l’ouverture de la lettre de crédit auprès de la banque du
fournisseur (banque notificatrice ) selon les clauses du contrat commercial
• L’ exportateur (bénéficiaire du crédit documentaire) dispose de la garantie
de paiement dès l’expédition et la présentation de documents conformes
aux termes du crédit documentaire à la banque qui négocie les documents.
Crédits par signature
Crédit documentaire

• Le paiement se fera d’autant plus facilement que vendeur et acheteur se


seraient mis d’accord sur la teneur du contrat et les modalités de règlement.
• La seconde étape est la réalisation du crédit documentaire qui consiste pour le
bénéficiaire, une fois l’expédition exécutée, à présenter à la banque
notificatrice les documents requis pour les termes du crédit documentaire.
• Après examen de ces documents en vertu des termes du crédit documentaire
et en vertu des RUU (Règles et Usances Uniformes) les régissant, la banque
honore le paiement si les documents sont réputés conformes. Le paiement est
soumis à l’accord du donneur d’ordre si les documents ne sont pas conformes.
• Dès lors, le donneur d’ordre est informé des réserves relevées et acceptera ou
pas de les lever.
LE
LEPAIEMENT
PAIEMENTD'UN
D'UN CRÉDIT
CRÉDITDOCUMENTAIRE
DOCUMENTAIRE
CONFIRMÉ
CONFIRMÉ

EXPEDITION
DES MARCHANDISES

LELEFOURNISSEUR L’ACHETEUR
L’ACHETEUR
FOURNISSEUR 1
8

PRISE DE LIVRAISON
REMISE DES DES MARCHANDISES
REMISE DES
DOCUMENTS A 6 7
2 3 FONDS
LA BANQUE DEBIT DU COMPTE REMISE DES
DOCUMENTS A L’ACHETEUR
REMBOURSEMENT DES FONDS

BANQUE
BANQUE
5
NOTIFICATRICE BANQUE
NOTIFICATRICE EMETTRICE
««CONFIRMANTE
CONFIRMANTE»»
4

ENVOI DES DOCUMENTS


Crédits par signature
Crédit documentaire (CREDOC)
ATOUTS
• Pour l’importateur :
Le paiement par credoc renforce la position de l’importateur qui
pourrait mettre en concurrence les fournisseurs et profiter d’une
baisse de prix
Garantie contre les retards de livraison ,et les marchandises non
conformes
• • Pour l’exportateur :
Certitude de paiement dés la remise de documents conformes à la
banque nidificatrice et confirmatrice
Garantie contre le non transfert (problèmes politiques , suspension
de transferts etc….)
Crédits par signature
Crédit documentaire
commissions/frais

Ouverture 2,50‰ le premier mois 1,25‰ les mois suivants (min 300 DH)
• Irrevocabilité 2,50‰ flat (min 200 DH)
• Frais de dossier 35 DH
• Modifications ayant pour objet l'augmentation du montant et/ou la prorogation de la
durée
Commission ouverture 2,50‰ le premier mois 1,25‰ les mois suivants (min 300 DH)
- Commission irrévocabilité 2,50‰ flat (min 200 DH)
• Modifications portant sur d'autres éléments du crédit documentaire 200
DH/Modification
- Commission réalisation 1,50‰ (min 200 DH)
- - Commission acceptation ou paiement différé 2% l'an (min 200 DH)
- - Commission virement 1,50‰ (min 100 DH)
- • Frais de dossier 35 DH
Crédits par signature
Cautions administratives


• Caution provisoire
• Caution définitive
• Caution pour restitution d’acompte
• Caution de retenue de garantie
Cautions administratives
Caution provisoire

• Délivrée au client pour lui permettre de soumissionner à un marché public


• Montant de 3% de la soumission
• Validité : jour de l’attribution du marché (mainlevée ou remplacement par une caution définitive )
• Risque couvert :
Non production par l’adjudicataire d’ un cautionnement définitif en
remplacement de la caution provisoire.
Abandon du marché par l’adjudicataire, (faillite , conflits interne, difficultés
techniques de réalisation etc….)
Cautions administratives
Caution définitive (caution de bonne fin)

• Objet : couverture de l’administration contre le risque de défaillance


de l’adjudicataire

• Montant : 3 à 5 % du montant initial du marché selon le cahier de


charges
• Validité : Réception définitive du marché.
Cautions administratives
Caution de restitution d’acompte

• Objet : garantie donnée au maitre d’ouvrage pour le remboursement


de l’avance consentie à l’adjudicataire dans le cas de manquement de
ce dernier à ses obligations contractuelles
• Montant : 10 à 15% du marché selon le descriptif du marché
• Validité : Réception définitive du marché
• Atouts : Permet à ressources conséquentes pour démarrer les
travaux
Cautions administratives
Caution de retenue de garantie

• Objet: Dispense l’adjudicataire des ponctions sur le règlement


des tranches du marché à titre de garantie de la qualité des travaux
• Montant :10% de chaque tranche plafonnée à 7% du marché
• Avantage : Soulage la trésorerie du client en encaissant
l’integralité du montant des tranches réceptionnées sans recourir
à davantage de crédits es travaux financés par le marché réalisé
CAUTIONS EN DOUANE

• Objet : report ou suspension de paiement de droit et taxes à l’import

• Admission temporaire
• Obligation cautionnée etc….
Gestion du risque crédit
Diversification sectorielle et spatiale
• Répartition libre selon la stratégie de la banque
• Suivi de la conjoncture nationale et internationale
• Surveillance des engagements .
Gestion du risque crédit
Diversification sectorielle et spatiale

• Distribution régionale conformément à la stratégie risque de la banque


Cette répartition
permet au banquier de ne pas concentrer son activité dans une seule
région et de se prémunir ainsi contre le risque général pouvant affecter
plus particulièrement celle-ci.
• Diversification des secteurs pour minimiser la vulnérabilité vis-à-vis de
certains secteurs ; Cette
diversification permet au banquier d’éviter la spécialisation, donc les
conséquences d’une crise qui viendrait affecter profondément tel ou tel
autre secteur d’activité
Gestion du risque crédit
Suivi de la conjoncture

• Etudes conjoncturelles :Permettant au banquier de suivre de près


l’évolution des principaux évènements nationaux et internationaux et
leurs incidences à court, moyen ou long terme sur telle ou telle
branche d’activité et les rapports de celle-ci avec la banque.
• Etudes sectorielles: Il s’agit d’une segmentation de l’activité par
branches et sous-branches en fonction de la tendance observée ;
• Etudes des demandes de crédit proprement dites par l’analyse
financière classique ainsi que le recours à la notation interne
Gestion du risque crédit
Expertise des suretés et suivi des engagements
• Expertise des suretés avant déblocage des crédits et vérification de
leur situation juridique auprès des conservations foncières et registres de
commerce Suivi
permanent de la régularité des utilisations en conformité avec la finalité
du crédit(opération financée et plafond des autorisations ).
Suivi de la marche du
compte : mouvements confiés ,profitabilité etc….

• Ces contrôles permettent une gestion préventive du risque , à travers une


réactivité précoce ce qui limite le poids des impayés et des créances
litigieuses
Gestion du risque crédit
Instruction de la demande de crédit

• Meilleure connaissance la clientèle et l’évaluation de l’entreprise ;


• Diagnostic financier de l’entreprise ;
• Choix de crédits adaptés ;
• Utilisation des garanties ;
Etude des demandes de crédit
Meilleure connaissance du promoteur
• Appréciation des qualités du client:
Moralité, Qualification et Surface patrimoniale
• Moralité (sérieux, honnêteté, ouverture d’esprit, susceptibilité…) est
perçue à travers les conversations avec le client , les visites à son
entreprise et également par les indications recueillies auprès des tiers :
(banques confrères, acheteurs, fournisseurs et concurrents du client).
• Expérience et aptitudes techniques du client constitue un gage de la
capacité à atteindre les objectifs commerciaux et rembourser les crédits
• Surface du client procure au banquier un certain apaisement du risque
notamment par le poids des suretés corporelles et personnelles
bordant les crédits
Connaissance du client

Actionnariat ou appartenance
à un groupe

Evénements marquants A C Spécialité sectorielle


l’exercice comptable

Niveau des fonds propres E D Moralité et


surface
patrimoniale
Etude des demandes de crédit
Régularité du dossier administratif

• S’assurer de la mise à jour du dossier (renouvellement des pouvoirs


des administrateurs, validité des pièces d’identité des signataires
etc….)
• Régularité administrative des opérations de fusions acquisitions
(Mise à jour au niveau du registre de commerce etc….)Enquête sur les
raisons de changement du tour de table et sur la moralité des
nouveaux dirigeants
Etude des demandes de crédit
Analyse technique
• Expertise des locaux d’exploitation de l’entreprise : localisation,
éloignement des centres commerciaux, superficie couverte et non
couverte, disposition et aménagement, capacité d’extension et de
stockage, valeur réelle…
• Evaluation du matériel de production : vétusté, capacité de production
et valeur ;
• Analyse des caractéristiques des produits fabriqués ou vendus :
spécifications techniques, qualité et quantité.
• Multiplication des visites au client

Etude des demandes de crédit
Analyse commerciale

• Identification des besoins de financement du client à la lumière de


l’évolution de son activité.
• Appréciation de la qualité de son portefeuille , ce qui permet au banquier
d’écarter les signatures jugées indésirable et les usances supérieures à la
moyenne de la profession (lors des opérations de mobilisation de LCN
notamment)
• Sensibilité du chiffre d’affaires aux fluctuations de la conjoncture et
évaluation de la stratégie Marketing adoptée ( innovation, politique
d’implantation, recherche de nouveaux prospects , flexibilité de prix
etc….
Instruction des demandes de crédit
Etude des perspectives

• Degré de visibilité du client sur son horizon d’affaires, et fiabilité des


prévisions
• Tendance du marché et stratégie d’adaptation de l’affaire
• Intentions des dirigeants concernant les projets d’investissement
envisagés et leur contribution financière propre en tant que signal
de leur engagement effectif dans l’affaire
• Choix stratégiques du client et impact sur la sortie de risque pour la
banque.
Instruction du dossier de crédit
Diagnostic financier

• Enjeu :Gestion préventive des risques d’insolvabilité et d’immobilisme


de créances :option pour le financement ou le désengagement
• Outils classiques: Diagnostic approfondi de la documentation
comptable des trois derniers exercices , et recoupement avec les
études de conjoncture et projections du client
• Démarche : Dépouillement des documents comptables , calcul des
ratios usuels , indicateurs d’équilibre et analyse des flux
Examen critique de l’évolution des comptes avec une synthèse
globale permettant d’asseoir une conviction sur l’entreprise étudiée.
Analyse financière
Ratios usuels
• R1 = (CCT/FP) x 100 : Max 80% Endettement à CT

• R2 = ( Crédits bancaires/Bilan): Max 60% Endettement bancaire global

• R3 = ( CCT/CA) x 360 : Max 3mois Financement bancaire du CA

• R4 = ( FDR/CA) ( 2 à 4mois pour le négoce/ industrie) Financement de l’activité par le FDR


• R5 = ( VRD/DCT)x100 Min 100% Liquidité de l’affaire

• R6 = ( VI/Actif)x100 faible en négoce, élevé en industrie degré d’immobilisation


Analyse financière
Ratios usuels

• R7 = (Stocks/CA)x360: < moyenne du secteur Rotation des stocks

• R8 = (Clients /CA)x360 <moyenne du secteur Rotation des créances

• R9 = (Fournisseurs/Achats)x360 >moyenne du secteur Rotation des dettes d’exploitation


Analyse financière
Ratios usuels
• Rentabilité de l’exploitation
R10 = (Résultats nets/CA * 100) > moyenne du secteur Rentabilité

commerciale nette R11 = (CAF/CA)x100 >moyenne du secteur


Contribution du CA à la CAF

• Rentabilité des fonds propres


R12 = (Résultats nets/Fonds propres) * 100 > moyenne du secteur
R13 = (CAF/Fonds propres) * 100 >moyenne du secteur

• Ratios des coûts de financement


R14 = (FF/CA) * 100 Max 3%
R 15 = (FF/crédits bancaires)* 100 < à la moyenne de la
classe de risque
Instruction du dossier de crédit
Opportunité de la demande

• S’assurer de l’opportunité du crédit pour le client ( destination, justifications


économiques, commerciales et financières).
• Ecarter les demandes de financement non fondées tels:
Opérations spéculatives (entassement de stocks , Acquisition de titres de
participation , Acquisition
de terrain surdimensionné par rapport aux projets d’investissement
Financement d’activité en phase de déclin
ou résultant d’erreur de gestion (déséquilibre occasionné par le retrait de C/C,
distribution généreuse de dividendes etc…..
Crédits sans objet précis formulés dans un but sécuritaire ou
de prestige
• Adapter le crédit aux besoins réels de l’entreprise en terme de volume , cout et
modalités de remboursement afin d’en réduire le taux de sinistralité
Instruction du dossier de crédit
Garanties réelles

• Hypothèque sur Titre foncier


• Nantissement d’espèces (DAT)
• Caution d’un organisme publique ( CCG , FINEA….)
• Caution d’une banque de premier rang ….
Instruction du dossier de crédit
Garanties additionnelles

• Nantissement de fonds de commerce


• Nantissement de matériel et d’outillage
• Nantissement de stock
• Reconnaissance de dette
• Caution simple
• Caution solidaire
• Aval
• Billet à ordre
• Assurance vie invalidité
• Assurances incendie , dégâts des eaux etc….
• Lettre d’intention de la maison mère( en cas de crédits à une filiale de groupe)…..
Instruction du dossier de crédit
Formalisation des garanties réelles

• L’hypothèque : L’hypothèque conventionnelle sert surtout à garantir le remboursement


d’une dette contractée sur un bien immobilier. Elle permet au prêteur de fonds de faire
vendre par voie judiciaire le bien immobilier de son débiteur si celui-ci est dans
l’impossibilité de rembourser les sommes dues.
• L’inscription et la mainlevée sont effectuées par acte notarié à la conservation des
hypothèques du lieu où se trouve le bien.

Le rang de l’hypothèque conventionnelle prend effet à la date de son inscription. Plusieurs


hypothèques peuvent être prises sur un même bien. La date de l’inscription déterminant
le rang des créanciers hypothécaires, d’où l’intérêt qu’à un créancier à faire inscrire sa
créance immédiatement.
L’hypothèque conventionnelle fait l’objet d’une taxe de publicité foncière.
• Remarque: s’assurer que le bien ne fait pas l’objet d’une procédure d’expropriation pour
utilité publique
Formalisation des garanties additionnelles
Acte de caution

• Caution simple donnée par une personne physique ou morale en et ne


peut être mise en jeu qu’après épuisement des voies de recours à
l’encontre du débiteur défaillant (peu utilisée par les banques)

Caution solidaire : La banque peut se retourner
directement contre la caution du débiteur pour obtenir remboursement
de sa créance sans attendre d’avoir épuisé tous les recours contre le
débiteur (plus efficace et très utilisée )
Formalisation des garanties additionnelles

• Caution mutuelle : Donnée par un organisme spécialisé en garantie de


crédits à un client . L’avantage de cette garantie tient principalement à son faible
coût. Il n’y a pas de formalités obligatoires, ni de frais d’enregistrement de l’acte
notarié ou de frais de mainlevée. L’organisme de caution mutuelle prélève en
moyenne entre 1 et 2 % du montant emprunté, La société de caution s’engage à se
substituer au débiteur s’il est défaillant.
Dans ce scénario, la société de caution aura ensuite la possibilité de se retourner
contre l’emprunteur.
• Aval : Garantie de paiement d’un effet ou d’une chaine d’effets de commerce ou
de billet à ordre par une tierce personne
L'aval peut être donné par acte séparé ou transcris sur le verso de la lettre de
change précédée de la formule "bon pour aval".
Formalisation des garanties
Acte de nantissement

• Quoique considéré comme une garantie réelle par les juristes Le nantissement est relégué au rang
de garantie complémentaire par les banquiers en raison de l’instabilité de sa valeur marchande
• Contrat par lequel le débiteur remet un bien au créancier en garantie de sa créance.

Le nantissement confère des droits particuliers au créancier bénéficiaire :


le droit de préférence fait que le créancier gagiste sera payé
en priorité sur la vente du bien mis en garantie ;
le droit de suite qui permet au créancier de faire valoir son droit si le bien
change de mains ;
le droit de rétention par lequel le créancier peut conserver le bien jusqu’au paiement ;
le droit de réalisation qui
donne la possibilité au créancier de faire vendre le bien pour récupérer le montant de sa créance.
Le nantissement peut porter sur les bien
d’équipement le matériel roulant et le fonds de commerce, les titres , formalisé par son
inscription au registre de commerce du débiteur
Choix de crédits adaptés
Attitude du banquier
• La mise en place de chaque ligne de crédit doit résulter d’un compromis entre la
rentabilité pour le banquier et la conception d’une solution optimale pour la
relation , ceci appelle une grande maitrise du métier de banque que seule une
expérience avérée permet d’affiner
• Le banquier se trouve tiraillée entre deux options : Privilégier
l’option commerciale axée sur la réalisation des objectifs commerciaux de l’agence
en recommandant les facilités génératrices du maximum de produits
Agir en tant que conseillé au client
et recommander les concours les plus souples et faiblement consommateurs de
frais
• Tout dépend de l’esprit éthique du banquier qui doit considérer le client non
seulement comme centre de profit mais surtout comme allié à préserver selon une
logique commerciale gagnant -gagnant
Spécifités des lignes de crédit
Règles de déontologie
Chaque ligne répondant à un besoin spécifique du bilan , la
objet contre – proposition du banquier à une demande de crédits,
devra cibler avec la plus grande orthodoxie ces besoins

Degré de le banquier devra proposer à ses clients ses lignes de


risque crédit , par ordre de risque croissant , sans perdre de vue leur
rentabilité.

Suivi de la Les crédits mis en place sont destinés à faire face à des besoins
bonne précis de l’entreprise. dés lors, le banquier devra, autant que faire
utilisation des ce peut, veiller à ce que ses concours soient utilisés à bon escient
crédits et non détournés à d’autres fins

Mode de le banquier devra proposer à ses clients , des crédits relativement


détermination équivalents à ses besoins, d’où l’importance d’en connaitre le
des lignes de mode de détermination
crédit
Instruction du dossier de crédit
Suivi des utilisations
Système de veille

• Dans le cadre de la gestion du risque crédit , le travail du banquier ne s’achève point


au déblocage , mais se prolonge durant toute la durée de mise en force du crédit
jusqu’au remboursement intégral
• La vigilance doit être de mise ,d’ailleurs le travail de suivi a été sensiblement
amélioré par les vertus du système d’information et le fonctionnement en réseau,.
• Un système de veille permet de signaler les prémices des dysfonctionnements
d’une relation ( baisse des mouvements , dépassements chroniques, impayés etc….)
et en favorise un traitement prématuré , ce qui peut être capital pour le dénouement
du risque
• A contrario un manque de réactivité complique le traitement du risque client et
débouche le plus souvent sur un contentieux avéré ce qui explique a forte
dispersion du taux de sinistralité du portefeuille entre les banques soit de 4 à 12%.
Instruction du dossier de crédit
Suivi des utilisations
Tenue du compte
• Diagnostic de la marche du compte courant par affichage des
mouvements débiteurs/ créditeurs, pointes débitrices/créditrices,
solde moyen, taux d’impayé etc …
• On peut tracer trois représentations d’un compte :
un compte satisfaisant très mouvementé
un compte lourd ; Fréquence des dépassements par rapport
aux autorisations
un compte contentieux ou litigieux : chute des mouvements
créditeurs accumulation
Instruction du dossier de crédit
Formalisation des garanties

• La constitution des garanties est une condition nécessaire mais non suffisante pour
enrayer le risque crédit et se résigne à sa portée dissuasive pour le client
• La meilleure sureté s’associe au bon risque ( perspectives de cash flows assurant la
sortie du risque )
• Les garanties bordant les crédits doivent couvrir entièrement le risque et afficher une
stabilité de la valeur dans le temps (des expertises peuvent être envisagées le cas
échéant , en cas de baisse de la valeur , réclamer la constitution de nouvelles suretés )
• Les sureté personnelles doivent être appuyées de déclaration de patrimoine dument
revêtue de la signature légalisée de la caution
• La constitution des actes de garantie doit être minutieusement vérifiée par le
département juridique avant déblocage afin de prévenir d’eventuels vices de forme ou
de fonds qui viendraient altérer la mise en jeu des suretés en cas de recouvrement par
voie de droit
Instruction du dossier de crédit
Suivi des utilisations
Indicateurs des difficultés du client
• Ralentissement des mouvements : Signes de baisse de chiffres
d’affaires ou d’évacuation des remises sur la concurrence
• Détérioration de la qualité du portefeuille : Perte des meilleurs clients
au profit de la concurrence associée au manque de
compétitivité ,que le client tente de compenser en se rabattant sur
des prospects douteux
Instruction du dossier de crédit
Suivi des utilisations
Indicateurs des difficultés du client
• Tirage frauduleux de papiers fictifs ( papier de complaisance ) pour générer des
mouvements et actionner les lignes d’escompte,

Seul un contact physique (visites inopinée au client) est à même de permettre


l’identification du papier frauduleux ( accumulation de stocks , retour de marchandises
, outil de production sous utilisé etc…..)
• L’octroi de conditions de paiement excessivement longues peut traduire les difficultés
commerciales du client qu’il tente de masquer en se livrant à une surenchère sur les
délais.
Le banquier doit également rester en contact physique avec l’entreprise de telle
manière à constater les indices précurseurs d’une difficulté financière, telle :
accumulation des stocks, retour de marchandises, stock invendable …

Classification et provision
des créances en souffrance

Créances pré- Créances Créances


douteuses douteuses compromises

A
La durée de gel du compte

Sur la base de
critères de la présentation des structures
B
risque relatifs financières déséquilibrées
à: C
l’absence de documents
comptables

l’ancienneté des impayés escompte


D
commercial ou crédit amortissable
Instruction du dossier de crédit
Suivi des utilisations
Traitement des comptes en difficulté

• Diagnostic du client et initiation d’un protocole d’accord portant sur les


réponses possibles à la situation
• Engagement du client à se conformer au protocole suivi de financements
appropriés (maintenir voire étendre les lignes de crédit pour permettre au
client de se dégager des difficultés constatées)
• Suivi de la situation avec des reporting hebdomadaires à la direction réseau
• Dans le cas ou la situation s’avererait définitivement compromise ,
transfert du dossier au département juridique de la banque pour suite à
donner (réalisation des suretés)

CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT
Simulation de lignes de crédit

• La banque doit maitriser le cycle d’exploitation du client et donc ses


besoins de financement.
• Les autorisations de crédit sont valables pour une année au terme de
laquelle il convient de les renouveler en se basant sur les nouvelles
informations comptables et financières.
• Une autorisation supérieure aux besoins peut entrainer un gaspillage
de ressources.
• Une autorisation inferieure aux besoins entraine une blocage du cycle
de l’exploitation et un dysfonctionnement de l’affaire.
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

• DECOUVERT DE LA CAISSE
• le besoin du client peut être quantifié soit par l’adoption d’une norme
(10% du CA), soit par la consultation du budget de trésorerie qui
renseigne sur la variation des soldes de trésorerie en fonction des
coefficients de saisonnalité sur l’année(méthode plus efficace).
• ESCOMPTE COMMERCIAL :
• Pour évaluer ce besoin le banquier doit disposer de la répartition du
Chiffre d’affaires(CA) sur l’année ainsi que des délais clients pratiqués :

CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

L’ESCOMPTE COMMERCIAL (suite):

• -CA constant, délai unique :


• Ex : CA prévisionnel 100.000.000, délai : 60 jours :
100.000.000 x 60 /360= 16.67 Mdhs
• CA constant, délai multiple
• 10% au comptant, 10% à 30 jours, 20% à 60 jours, 30% à 80 jours.
• (10%x 0 jour + 10% x 30 jours+ 20% x 60jours + 30% x 80jours)= 39j
• 100.000.000 x (39 /360)= 10.83Mdhs
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

ESCOMPTE COMMERCIAL

• -CA irrégulier, délai unique :


• Une entreprise prévoit le CA suivant (en 1000 dhs):
• 01 :100 02 :200 03 :300 04 :400 05 :500 06 :600
07 :700 08 :800 09 : 900 10 :1000 11 :1100 12 :1200
Délai : 60 jours
Encours escompte fin de mois
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 02
01 100 100 P
02 200 200 P
03 300 300 P
04 400 400 P
05 500 500 P
06 600 600 P
07 700 700 P
08 800 800 P
09 900 900 P
10 1000 1000 P
11 1100 1100 P
12 1200 1200 P

1300 1300 P
100 300 500 700 900 1100 1300 1500 1700 1900 2100 2300 2500 1300
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Avances sur marché public


• Pour quantifier le besoin du client le banquier exigera un budget du marché :état prévisionnel faisant
ressortir les encaissements et décaissements au titre du marché sur sa durée d’exécution.
• Ex : soit un marché portant sur 40 millions réalisable en 12 mois à partir de janvier repartis en 4
tranches trimestrielles.
• La banque octroi à l’entreprise une avance sur travaux réalisés immédiatement après livraison de
chaque tranche sur production des attestations de droits constatés délivrés par le maitre d’ouvrage
• Le règlement de chaque tranche s’effectue à 40 jours après sa livraison ,
• Taux de marge 30%

• La banque est disposée à accorder une avance à hauteur de70% du montant des droits constatés soit
à une semaine après la livraison de chaque tranche
• Achats : 50%, charges externes : 25%, charges de personnel : 15%, frais financiers: 10%
• On suppose que les dépenses se répartissent de manière constante sur la durée d’exécution du
marché .
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Avances sur marché public

• Il est aisé d’en déduire la clé de répartition des charges /mois :


• Charges totales :28 M : réparties mensuellement comme suit :
• -achat= 28Mdhs x 50%=14 M/ 12mois =1,16 Mdhs
• - Charges externes= 28 Mdhs x 25%= 7M/12mois =0.58 Mdhs
• -charges de personnel = 28 Mdhs x 15% = 4,2M/12mois = 0,35Mdhs
• -FF = 28 Mdhs x 10%= 2,8M/12 mois = 0,23 Mdhs
BUDGET DU MARCHE
J F M A M J J A S O N D J F
Report ---- -2.33 -4.66 -6,99 -2,32 -1,65 -3,98 0,69 1,36 -0,97 3,7 4,37 2,04 2,04
1)encaisse
10
ments
1Avances 7 7 7
Règlement
10 10 10 10
tranche

2)
2,33 2,33 2,33 2,33 9,33 2,33 2,33 9,33 2,33 2,33 9,33 2,33
décaisseme
nts
Achats 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17 1.17
charges
0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58 0.58
externes

Charges de
0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.38 0.35
personnel

Charges
0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23
financières

Rembourse
ment 7 7 7
d’avance

Solde du
- 2.33 -2.33 -2,33 4,67 0.67 -2,33 4.67 0,67 -2,33 4,67 0,67 -2,33 10
Mois
Solde
- 2.33 -4.66 -6,99 -2,32 -1,65 -3,98 0,69 1,36 -0,97 3,7 4,37 2,04 2,04 12,04
cumulé
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Crédit documentaire

• Données exigées:
• -programme prévisionnel d’importation
• -incoterms (FOB,CAF etc…)
• - devise de facturation
• -délai d’expédition (compris entre la date de passation de la
commande et celle de l’arrivée de la marchandise à destination )
• - mode de règlement (à vue ou contre acceptation)
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Crédit documentaire
• Données exigées:
• -programme prévisionnel d’importation
• -incoterms (FOB,CAF etc…)
• - devise de facturation
• -délai d’expédition (compris entre la date de passation de la commande et celle de l’arrivée de la marchandise à
destination )
• - mode de règlement (à vue ou contre acceptation)
• Une entreprise prévoit les importations suivantes :
• 01 : 600 000 EUR, à vue
• 02 : 2 000 000 USD, contre acceptation à 60 jours.
• 02 : 500 000 SAR, à vue
• 04 : 100 000 000 JPY contre acceptation à 60 jours.
• 05 : 400 000 GBP contre acceptation à 30 jours.
• 07 : 600 000 CAD, à vue.
• 09 : 800 000 CHF, à vue.



Crédit documentaire

• Délai d’expédition : 1 mois.


• Cours approximatifs :
• CHF: 8 MAD
• USD: 8.50 MAD
• GBP: 14 MAD
• CAD: 8 MAD
• SAR : 3 MAD
• 100 JPY : 8 MAD
• EUR : 12 MAD
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Crédit documentaire

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

Report 0 7200 18500 17000 25000 13600 13600 4800 0 6 400 0

Ouverture 7200 18500 0 8000 5600 0 4800 6400 0

Réalisation 0 7200 1500 0 17000 0 5600 4800 0 6400


8000

Solde 7200 11300 -1500 8 000 -11 0 -8 800 -4 800 6400 -6400
400

Solde cumulé 7200 18500 17000 25000 13 600 13600 4800 0 6 400 0
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Obligation cautionnée

• En maintenant les données ci-dessus, en estimant que le taux de droit


de douane se fixe à 30% du prix FOB payables à 60 par OC :
• -Le calcul de l’autorisation obligation cautionnée donne ce qui suit:
CALCUL DES AUTORISATIONS DE CREDIT DE FONCTIONNEMENT

Obligation cautionnée

02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

Report 0 2160 7710 5550 2400 4080 1680 1440 1440 1920 1920

Octroi 2160 5550 - 2 400 1680 1440 - 1920 - -

Règlement OC 0 0 2160 5550 - 2400 1680 - 1440 - 1920

Solde 2160 5550 -2160 -3150 1680 -2400 -240 - 480 - -1920

Solde cumulé 2160 7710 5550 2400 4080 1680 1440 1440 1920 1920 -

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