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5. Sa performance est amliore quand son suprieur manifeste de l'intrt pour ses
rsultats.
6. Il souhaite de la reconnaissance pour la contribution qu'il apporte.
-Critiques de la DPO :
1. La performance dun salari ne se rduit pas des indicateurs chiffrs
Quand un consultant met en place la DPO dans une socit de service, il calcule par
exemple des chiffres sur le nombre de clients dont un employ peut soccuper en
une journe, et sur dautres activits de mme nature, mais rien sur la qualit du
travail, pas une seule suggestion damlioration. Or, le succs de lentreprise dpend
surtout de limplication des salaris dans lamlioration du travail, mais celle-ci ne se
mesure pas.
2. Les objectifs de lentreprise ne sont pas une addition dobjectifs individuels
Les objectifs chiffrs individuels sont souvent antagonistes. Par exemple, il arrive
souvent quun service achats qui atteint son objectif de rduction du cot des
produits achets soit la cause dune dtrioration de la qualit en production.
En outre, les objectifs sont gnralement fixs de faon arbitraire. Quand un
directeur donne un cadre lobjectif daugmenter la productivit de son dpartement
de 3 % lanne suivante, celui-ci peut se demander : pourquoi pas 6 % ? Et si cest
possible lanne prochaine, pourquoi ne pas lavoir fait cette anne ? Les seuls
chiffres dont la direction peut raisonnablement faire tat devant le personnel sont
ceux qui correspondent des actions ncessaires la survie de lentreprise.
3. Le rsultat est moins important que la faon de lobtenir
Le management consiste encadrer le personnel. Or, pour encadrer quelquun, il
faut comprendre son mtier. Qui est le client ? Comment le servir ? Un directeur doit
apprendre le mtier auprs de ses subordonns. Mais il lui est plus facile de
renoncer cet apprentissage en mettant laccent sur le produit fini, en demandant
des chiffres sur la qualit, les stocks, les ventes, etc. Oui, cest facile, mais ce nest
pas ainsi que lon peut amliorer une entreprise.
Myron Tribus, ancien directeur au MIT, et adepte de la mthode de management
japonaise, rsume cette critique de la DPO en disant que diriger ainsi une entreprise,
cest comme conduire une voiture avec les yeux braqus sur le rtroviseur.