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Kone Fernand Katcha PDF
Kone Fernand Katcha PDF
M. Jean KESSLER
Responsable Travaux terrassement TAC
Maitre de stage
M. Thomas PRUVOST
Directeur des travaux TAC
Directeur du Mémoire
PROMOTION 2012/2013
DEDIDACES
i
Présenté par : Fernand Katcha KONE PROMOTION 2012-2013
PLANIFICATION, SUIVI ET CONTROLE QUALITE DES TERRASSEMENTS
ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
(ABIDJAN-RCI)
REMERCIEMENTS
Tout d’abord ma gratitude va à Thomas PRUVOST Directeur des Travaux TAC pour l’intérêt qu’il
a accordé à notre stage.
Je tiens à remercier Jean KESSLER et Didier MARTIN pour leurs conseils et le suivi de mon
travail.
Je remercie très sincèrement Antoine FAVREAU (RH DTP Terrassement) et Sara OUEDRAOGO
(technopole 2iE) pour leur collaboration.
Je tiens également à remercier particulièrement Helene KONE et Catherine KONE, deux sœur qui
mon soutenu et épaulé chaleureusement durant tout mon cursus.
Je remercie également mes amis et camarades qui m’ont accompagné durant mes moments
difficiles.
ii
Présenté par : Fernand Katcha KONE PROMOTION 2012-2013
PLANIFICATION, SUIVI ET CONTROLE QUALITE DES TERRASSEMENTS
ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
(ABIDJAN-RCI)
PREAMBULE
01 juin 2013. Il clôture la 5ème année d’études, ainsi que la formation initiale à l’Institut
International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) d’Ouagadougou au Burkina Faso.
Ce Mémoire s’est déroulé auprès de DTP Terrassement, (Une filiale du groupe BOUYGUES).
J’ai choisi d’effectuer mon stage de fin de cycle chez DTP car mon souhait était de travailler
sur un très grand chantier d’infrastructure. Ma passion pour les grands travaux, ainsi que pour
le domaine routier m’ont encouragé à travailler sur le pont Riviera-Marcory à Abidjan en Côte
d’Ivoire. Ma volonté était de découvrir l’organisation des grands travaux et ainsi de vivre une
expérience unique et concrète. J’ai été très bien accueilli et vite intégré auprès de Direction
des travaux de Terrassement-Assainissement-Chaussée (TAC) dirigé par Europe Fondation (EF).
Le chantier est actuellement en phase production avec les travaux de Terrassement et les
travaux d’Assainissement.
Les travaux de Terrassement étant en cours, j’ai proposé à mon maître de stage de faire un travail
sur la planification, le suivie et le contrôle qualité des terrassements. Pour ce faire, j’ai rencontré de
nombreux intervenants, qui m’ont aidé à faire ce travail, ce qui, pour moi a été fortement intéressant
et enrichissant.
Grâce à ce travail au niveau des terrassements, j’ai pu acquérir et assimiler beaucoup de nouvelles
Ainsi, tout au long de ce mémoire de PFE, je vais vous faire partager les connaissances que j’ai pu
acquérir et essentiellement au niveau des terrassements routier.
Bonne lecture
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Présenté par : Fernand Katcha KONE PROMOTION 2012-2013
PLANIFICATION, SUIVI ET CONTROLE QUALITE DES TERRASSEMENTS
ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
(ABIDJAN-RCI)
RESUME
La réussite des travaux routiers et plus particulièrement des terrassements passent par la maitrise
des délais, des procédures et la qualité des matériaux.
Leurs mises en œuvre obéissent à des contraintes de conformité. Dans le cadre de ce mémoire, la
mission a consisté à la planification, le suivi et contrôle qualité des terrassements des voies d’accès
au 3ème pont d’Abidjan Riviera-Marcory.
Le travail a consisté à évaluer les besoins des mouvements de terre à effectuer, identifier les
matériaux afin de mieux gérer les échelons. Et cela passe par une planification qui contribue à
maitriser le délai du projet.
Et pour une meilleure mise en œuvre, des études routières et géotechniques avancées notamment en
ce qui concerne le traitement au ciment ont été menées, la réalisation des déblais et remblais ainsi
que les assises de chaussée sont suivis. Cette partie a conduit à l’évaluation des échelons et des
productions.
Les travaux de terrassements sont inscrits dans la logique du plan d’assurance qualité et du respect
du plan de management de l’environnement, les contrôles à travers le plan de contrôle pour
s’assurer de la qualité des terrassements sont menés.
Mots clés :
1-Terrassement
2-Planification
3-Suivi
4-Qualité
5-Traitement au ciment
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Présenté par : Fernand Katcha KONE PROMOTION 2012-2013
PLANIFICATION, SUIVI ET CONTROLE QUALITE DES TERRASSEMENTS
ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
(ABIDJAN-RCI)
ABSTRACT
Road works achievement and especially excavation works go by clearing works, proceeding and
materials quality control.
Their implementations obey to conformity restrictions. In this statement, we had as mission, the 3rd
bridge of Abidjan Riviera Marcory excavation work’s planning, steady and quality control.
Our work consisted on evaluating needs of land motion to do, identify our materials in order to
better manage our steps. And it goes through a planning that contributes to master the projects
delay.
For a better implementation, we had to go from road and advanced geotechnical study, especially
concerning cement treatment and the realization steady of earths, embankments and roadway
foundations. This part led us to the evaluation of steps and productions.
We were able to put excavation works, in the logic of the plan of assurance quality and of the
respect of the plan of environmental management, lead controls through the control plan to make
sure of the excavation work’s quality.
Keywords°:
1-Excavation work
2-Planning
3-Steady
4-Quality
5-Cement treatment
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ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
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PLANIFICATION, SUIVI ET CONTROLE QUALITE DES TERRASSEMENTS
ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
(ABIDJAN-RCI)
INTRODUCTION GENERALE
Les premières routes carrossables sont apparues en Mésopotamie, 3500 ans avant J.C. ; peu avant
l’invention présumée de la roue. Les romains furent les premiers à utiliser une technique
uniforme pour construire les routes reliant les différentes régions de leur empire. Ils creusaient une
tranchée qu’ils remplissaient successivement d’une couche de pierre concassée, d’une couche de
pierre liée au mortier et compactée fermement, et couvrait enfin le tout d’un dallage de pierre
massive, constituant la surface de roulement. C’est dire qu’une route doit pouvoir résister de par
son dimensionnement aux différentes charges auxquelles elle sera soumise. Un des éléments de
la route qui mérite une attention particulière est le sol support de la chaussée.
En effet, dans tout projet de construction et en particulier dans la construction d’une route, le
paramètre "sol" doit être pris en considération, soit pour constater que ce paramètre ne pose pas ou
peu de problèmes particuliers, soit pour poser correctement les problèmes géotechniques
et à envisager les mesures propres à les résoudre. Des lors, il s’avère donc indispensable de
connaître le comportement du sol pendant et après la réalisation de la route ; d’où l’importance du
terrassement.
On appelle terrassement, les différents mouvements de terre qui ont pour objet de faire des fouilles
ou de modifier la configuration du terrain naturel.
Cette modification des niveaux du sol est réalisée par l’exécution de déblais et de remblais.
Les terrassements sont conçus pour répondre à des besoins spécifiques, et pour cela ils
doivent satisfaire à un certain nombre d’exigences. La première de ces exigences est le
critère de sécurité vis-à-vis de son utilisation à court terme et sa pérennité dans le temps à satisfaire
toutes les tâches qui lui sont assignées durant son état de service.
C’est ainsi que le chantier de construction du 3ème pont d’Abidjan Riviera-Marcory est une bonne
opportunité pour faire un mémoire sur la planification, le suivi et le contrôle qualité des
terrassements routiers.
L’objectif principal de ce mémoire est, de maitriser les méthodes et procédures de diagnostic pour
assurer la qualité des terrassements d’un projet routier, mais aussi pouvoir planifier et assurer la
réalisation des terrassements. Et cela passe par :
C’est donc dans ce cadre que s’inscrit ce mémoire de fin d’études qui constitue un exposé de
méthodologie d’exécution adoptée et de choix de matériaux utilisées pour les travaux de
terrassement sur les voies d’accès au 3ème Pont d’Abidjan Riviera-Marcory. Le présent travail
s’articulera autour de la présentation globale du projet, de la problématique des terrassements qui
sera suivi des méthodes d’exécution et pour terminer, une analyse critique sera faite.
Organisation du chantier
Etude technique des terrassements
Réalisation des travaux
1. Historique
Le 3ème pont dénommé Pont Henri Konan BEDIE est un projet initialement connu sous le nom Pont
RIVIERA-MARCORY dans le cadre des 12 travaux de l’éléphant d’Afrique lancé par le
gouvernement de Côte d’Ivoire en 1996.
L’Etat ivoirien a donc initié ce projet de construction du pont Riviera – Marcory et des voies
d’accès, dans la nécessité de garantir la fluidité du trafic urbain dans l’agglomération de la
ville d’Abidjan. Ce qui devrait alors permettre de :
Délester les ponts existants qui sont de plus en plus encombrés à la limite de la saturation.
Raccourcir le trajet et de faire gagner du temps aux usagers tout en diminuant la pollution.
En 1996 donc, pour cet important projet, la maîtrise d’œuvre est confiée au Bureau National
d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD)
Compte tenu des difficultés financières que rencontrait l'État de Côte d'Ivoire, l’équipe technique
proposa un BOT (Built, Operate and Transfert ; il consiste à attribuer un projet par le biais d'appel
d'offres à un opérateur privé qui le finance. Ce dernier se rembourse à travers une concession pour
une période déterminée).
Le Gouvernement ivoirien a décidé alors de procéder à une concession à un exploitant privé. Après
appel d’offres, le groupe BOUYGUES a été retenu et une société anonyme à participation publique
de droit ivoirien a été constituée sous le nom de Société Concessionnaire du Pont Riviera –
Marcory ( SOCOPRIM ). Une convention de concession a été signée le 14 novembre 1997
entre le Concédant et le Concessionnaire.
2. Description du projet
Le 3ème pont est une voie rapide urbaine reliant les communes de Cocody et Marcory par un
viaduc sur la lagune Ebrié. Du Nord vers le Sud, elle suit l’itinéraire suivant :
Le projet comporte 2 x 2 voies dans la partie nord, du Boulevard François Mitterrand au poste de
péage, puis 2 x 3 voies sur le viaduc et dans la partie sud (Marcory). Sa longueur totale est de 6 650
mètres décomposées comme suit :
o 1ère Section (Boulevard Mitterrand – Poste de péage) : 2 620 m. Cette section est la plate -
forme nord, formant une avancée en remblais de 402 m sur la lagune. Son extrémité nord
portera le poste de péage ainsi qu’une partie des bâtiments d’exploitation. Son extrémité
sud portera la culée nord du viaduc;
o 2ème Section (Poste de péage - INJS (viaduc) : 402 m en digue et 1 500 m en viaduc. Ce
reposera sur 31 paires de pieux de fondation, d’espacement 50 m (culées C0 à C30), de
diamètre 2000, jusqu’à une profondeur maximale d’environ 80 m ;
o 3ème Section (INJS – Boulevard VGE (Marcory) : 2 128 m. Cette section est la plate-forme
sud. La dernière culée du viaduc sera située sur la terre ferme, dans l’enceinte de l’Institut
National de la jeunesse et des sports (INJS). Cette culée sera attenante à une plateforme en
remblai mordant en partie sur la lagune, en rive ouest du canal d’Anoumabo. Voir figure
1 : Plan de situation du projet et annexe 1 : Plan synoptique du projet
Le 3ème pont permettra, ainsi, des gains appréciables de distance et de temps sur les trajets nord-sud,
avec des retombés positives sur l’économie en général ainsi que sur l’environnement,
notamment la pollution atmosphérique par la limitation des distances parcourues et des
embouteillages.
BOUYGUES Travaux Publics obtient alors 87% du marché avec en charge la réalisation de
tous les ouvrages d’Arts y compris l’échangeur VGE
Europe Fondation a alors 13% et est chargé des Terrassements-Assainissement-Chaussée
(TAC).
10 expatriés européens
10 expatriés africains
03 stagiaires (2iE)
205 employés locaux
b. Moyens Matériels.
Le Parc matériels.
Pour exécuter les travaux TAC Europe Fondation a mobilisé le matériel nécessaire pour les grands
travaux de terrassement avec un parc matériel d’environ 126 engins.
Le Laboratoire.
Europe Fondation étant spécialisé dans les grands terrassements a mis un laboratoire bien équipé en
matériels de contrôle et suivi de matériau de terrassement afin de garantir la qualité des travaux qui
sont à sa charge. Nous avons entre autre :
Le matériel topographique.
La direction des travaux TAC dispose d’un matériel de topographie de dernière génération pour une
mise en œuvre de précision des travaux. Nous avons :
III. PLANIFICATION
Dans les domaines de gestion des projets routiers, la gestion des délais assure la réalisation des
processus permettant de planifier, dans le temps et en fonction des ressources disponibles, la
réalisation des activités du projet. Ce qui conduit à faire ressortir les activités et leur durée.
Pour mieux maitriser et permettre un suivi beaucoup plus réel des terrassements, il a été opté pour
des plannings à 3 semaines réalisés sur la base du planning général des travaux de construction du
3ème pont d’Abidjan Riviera-Marcory.
Activités préliminaires :
Les ressources
Les responsabilités sont assignées à chaque équipe avec les procédures de production pour une
meilleure mise en œuvre des activités.
Pour une meilleure utilisation des ressources mises à disposition, des procédures de production (de
réalisation des activités de terrassement) sont attribuées aux différents responsables de terrassement.
L’application de ces procédures permet de gérer de façon optimale les ressources, donc d’optimiser
la production et le suivi des plannings.
1. LES NORMES
Les normes utilisées pour l’analyse des sols et les liants sont ceux de l’Association Française de
Normalisation(AFNOR)
Ils définissent les règles de l’art et les conditions de réemploi et de mise en œuvre des
sols naturel
La finalisation de l’étude complète des voies d’accès au 3 ème Pont d’Abidjan Riviera-Marcory a été
faite par la cellule étude topographique d’EF et la direction technique de DTP Terrassement elle a
pu définir plusieurs aménagements qui sont nécessaires à son exploitation notamment :
En zone nord ;
La bretelle A2 qui permettra d’établir une liaison avec le boulevard Mitterrand c’est-à-dire une
bretelle de sortie de l’autoroute.
La bretelle A3 qui établit une liaison avec la route de Bingerville ;c’est la bretelle d’accès à
l’autoroute.
Les bretelles V1, V2, V4, V7, V8 qui rétablissent la circulation sur le boulevard de France
Le tracé est conçu selon les normes ICTAVRU (Instruction sur les Conditions Techniques
d’Aménagement des Voies Rapides Urbaines) en catégorie U60.
Dans ces conditions le rayon R325 situé au sud de l’échangeur Mitterrand ainsi que le R325 situé au
sud du viaduc sont introduits par la mise en place de clothoïdes. Voir annexe 2.
2. Les profils
-Profil en long :
Les valeurs minimum de rayon rentrant se situent de part et d’autre de l’OA6 bis (R1000 et R
1500).
La valeur minimale en rayon saillant se situe au nord de la zone de péage (encadré par des rampes
et pente de 5%)
Profil en travers :
Le profil en travers est constitué de 2x2 voies de 3.25m par sens pour la zone nord et 2x3 voies de
3,25 m par sens pour la zone sud. Ces chaussées sont séparées d’un terre-plein-central (TPC) de
type DBA (séparateur Double Béton Adhérent) de 0.6m et bordée par une bande dérasée de droite
(BDD) de 1m et une bande dérasée de gauche(BDG) de 0.5m.Les extrémités sont limitées par des
GBA (séparateur simple en béton armé) ou des GS2 (Glissière de Sécurité type 2)
Le devers est de 2.5% et les pentes de talus à 3/2 après l’analyse géotechnique (voir figures 3 et 4).
Protection phonique
Compte tenu de l’étude d’impact et de l’urbanisation de la zone sud, l’étude du tracé a pris en
compte 2 types de protections phoniques :
Dans la zone de l’INJS, un merlon planté à l’ouest de l’autoroute de près de 340 mètres de
long et dépassant d’environ 2 mètres le niveau de la chaussée.
Un autre merlon planté à l’est sur environ 600 mètres.
Les plateformes support des chaussées considérées sont de type PF2 (E 50MPA)
2. Besoins en matériaux
Le projet du 3ème Pont est un chantier de Génie Civil d’une taille très importante. Les volumes de
terrassement ainsi que des matériaux sont indiqués dans le tableau1 ci dessous.
Lors de la conception, l’objectif principal était d’équilibrer le mouvement des terres, c'est-à-dire
optimiser la réutilisation des matériaux afin de diminuer les apports extérieures. L’autonomie de
chaque zone est ainsi recherchée. Une étude de type 2 de traitements de sols au ciment a été menée.
Pour combler le déficit de matériaux, le maitre d’œuvre a donc décidé d’ouvrir des emprunts
extérieurs.
L’identification des sols nous permet de les classées selon la norme AFNOR (NF p11-300).
- paramètres de nature ;
- paramètres de comportement mécanique ;
- paramètre d’état.
Ces paramètres sont déterminés sur un échantillonnage susceptible d’être identifié par les essais de
laboratoire.
Paramètres de nature
Ils se rapportent à des caractéristiques intrinsèques, c’est-à-dire qui ne varient pas ou peu, ni dans
le temps ni au cours des différentes manipulations que subit le sol au cours de sa mise en
œuvre.
La granularité : l’aspect visuel des sols en place démontre de leurs finesses, ce qui permet
de prendre un seuil de 50 mm.
Cette valeur est proposée pour distinguer les sols fins, sableux et graveleux (classes A, B, D1 et
D2 ), des sols blocailleux (classes C et D3) ; c’est aussi une valeur limite couramment admise
actuellement pour distinguer les sols pouvant être malaxés intimement avec un liant pour
constituer des couches de chaussée de qualité ; enfin le comportement de la fraction 0/50
mm de ces sols peuvent être correctement appréhendé à partir des essais de laboratoire
usuels.
L’indice de plasticité Ip: c’est le paramètre le plus couramment utilisé pour caractériser
l’argilosité des sols. Son interprétation est d’autant plus fiable que la proportion pondérale de la
fraction 0/400 m (fraction servant à l’essai) contenue dans le sol étudié est importante et que
l’argilosité de cette fraction est grande.
Seuils retenus :
Seuils retenus :
- 0,1 : seuil en dessous duquel on peut considérer que le sol est insensible à l’eau (au sens
défini précédemment). Ce critère doit cependant être complété par la vérification du
tamisât à 80 m qui doit être 12 %.
- 0,2 : seuil au-dessus duquel apparaît à coup sûr la sensibilité à l’eau.
- 1,5 : seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sols sablo-argileux.
- 2,5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sols limoneux de plasticité
moyenne.
- 6 : seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux.
- 8 : seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.
Paramètres d’état
Il s’agit des paramètres qui ne sont pas propres au sol mais fonction de l’environnement dans
lequel il se trouve.
Les sols dont nous disposons sont des sols meubles, donc sensibles à l’eau. le seul paramètre d’état
considéré dans la présente classification est l’état hydrique : son importance est capitale vis-à-vis
de tous les problèmes de remblai et de couche de chaussée.
La position de la teneur en eau naturelle (Wn) de la fraction 0/20 du matériau par rapport l’optimum
Teneur en
eau passant
MATERIAUX PROVENANCE naturelle VBS WL WP IP Classe Etat
w(%) 0,08mm
Université 12,1 37,5 0,8 A1
SABLES - ARGILEUX -
Ce tableau regroupe les différents matériaux identifiés lors de la campagne géotechnique. Cette
campagne a permis d’identifier :
Les matériaux identifiés sont jugés réutilisables pour les terrassements du projet.
La phase extraction :
Extraction …………………………………………..E
Régalage ……………………………………………...R
Compactage …………………………………………..C.
Hauteur des remblais………………………………….H
a. La phase extraction
Le mode d’extraction : E
L’extraction d’un matériau meuble ou tendre peut se faire de deux (2) manières :
L’extraction par couche permet d’avoir une bonne fragmentation des matériaux pour
lesquelles cette action est recherchée, comme les matériaux évolutifs par exemple.
Elle permet également d’obtenir une meilleure maîtrise des caractéristiques géotechniques des
matériaux.
Enfin elle a la particularité d’exposer au maximum le matériau aux agents atmosphériques, ceci est
recherché dans le cas où une action sur la teneur en eau est bénéfique. Dans le cas contraire, cette
exposition peut être contre indiquée.
L’extraction frontale se caractérise par des effets opposés. En effet, elle offre en plus la
possibilité dans les formations stratifiées, de sélectionner le niveau présentant la meilleure portance
pour le réserver à la circulation des engins de transport.
Aussi, elle permet de ne pas exposer les matériaux aux agents atmosphériques et donc de ne pas agir
sur la teneur en eau.
S’agissant des engins d’extraction, on peut citer le motor-scraper pour l’extraction en couches
minces ou du complexe bouteur chargeuse et bennes et du complexe pelle tombereaux ou benne
pour l’extraction frontale.
Il s’agit ici de modifier, au besoin, l’état hydrique des matériaux. Cette action se rapporte à 4
situations :
L’arrosage pour le maintien de l’état hydrique du matériau : cela consiste en un
arrosage simple durant la mise en œuvre lorsque les conditions météorologiques sont
«évaporantes ».
L’humidification pour changer l’état hydrique du matériau :c’est une opération délicate
qui nécessite de grandes quantités d’eau suivies d’un brassage ou d’un malaxage pour
bien humecter le matériau. Une planche d’essai est indispensable pour vérifier l’efficacité
de l’opération.
La réduction de la teneur en eau par aération et/ou exposition au soleil dans le cas où les
conditions météorologiques sont favorables (milieu trop humide) : cas du présent chantier.
Le mode de traitement : T
- Le traitement avec d’autres réactifs comme le ciment, les cendres volantes, le laitier ou
autres sous-produits industriels. Ce traitement est surtout recommandé pour les sols peu
plastiques.
- Le traitement mixte chaux-ciment : rarement utilisé en remblai car très onéreux.
Dans tous les cas, une étude complète doit être réalisée au préalable au laboratoire pour
vérifier les modalités de traitement (l’épandage du réactif sur le matériau est souvent la phase la
plus délicate) et vérifier l’absence de risque de gonflement qui survient avec certains sols argileux.
S’agissant des engins utilisés pour le malaxage, on peut citer les charrues à disque tractées, le
pulvimixer, la niveleuse.
Enfin, la préconisation d’une couche moyenne autorise l’exécution d’une couche mince.
Dans le cas des matériaux rocheux, le régalage doit systématiquement être réalisé par
déchargement des matériaux à la partie supérieure de la couche en cours de mise en œuvre et
poussage dans le talus de la couche à l’aide d’un bouteur à forte puissance.
La niveleuse est l’engin par excellence utilisé pour le régalage.
Le mode compactage : C
On distingue trois niveaux d’énergie qui sont :
- Le compactage intense,
- Le compactage moyen,
- Le compactage faible.
Le compactage faible est retenu pour les matériaux humides car le risque de saturation peut
entraîner une chute de la portance. Notons que le compactage faible ne signifie pas absence de
compactage ou compactage insuffisant.
Le compactage intense est réservé pour les matériaux secs ou à faible teneur en eau.
Il existe aussi le compactage à sec qui est par nature un compactage intense utilisé dans le cas de
certains sols en zone désertique.
Le compacteur est l’engin par excellence utilisé pour le compactage.
la plate-forme support de chaussée doit être nivelée avec une tolérance de ± 3 cm,
la déformabilité de la plate-forme, au moment de la mise en œuvre des couches de
chaussée, doit être telle que le module EV2 déterminé à la plaque, soit supérieure ou
égale à 50 MPa.
Le recours massif à cette technique qui valorise les matériaux en place ce qui entraîne une
diminution notable des coûts, est due principalement à :
Le traitement des sols a pour but essentiel de diminuer à court terme la teneur en eau des sols
plastiques, de neutraliser et floculer les argiles. Il s’ensuit une diminution de l’indice de plasticité
(Ip), une augmentation de l’Indice Portant Immédiat (cas des sols trop humide) et un aplatissement
de la courbe Proctor Normal. Cette réaction a pour effet d’augmenter à long terme les performances
mécaniques du sol traité.
Pour se faire le traitement nécessite une étude afin de préciser le dosage de ciment à introduire dans
le sol pour obtenir les performances recherchées pour l’application visée.
Le traitement retenu pour ce chantier a été réalisé par le laboratoire central de DTP
Terrassement qui a permis de déterminer le dosage de ciment nécessaire au traitement des couches
d’assises de chaussées permettant d’atteindre les performances mécaniques préconisées dans le
dimensionnement de la chaussée.
La structure de chaussée retenue au titre du dimensionnement est une chaussée de type semi rigide à
couche de surface bitumineuse épaisses, les assises étant réalisées en matériaux traités au liant
hydraulique.
Les valeurs de références indiqué dans le tableau 4 permettent de déterminer si le traitement est
« adapté », « douteux » ou « inadapté ».
Adapté 5 0.2
Traitement avec un liant
Douteux 5< Gv 10 0.1 Rc 0.2
hydraulique
Inadapté > 10 < 0.1
Dans cette condition, les résultats de gonflements des sables limoneux marron traités au ciment CPJ
32,5 sont consignés dans le tableau 5
Gonflement
volumique Gv (%)
0,63 0,77 0,76 0,73
Ce matériau est donc apte à un traitement au CPJ 32,5 vis-à-vis du critère de gonflement selon la
norme.
Pour tous les dosages, les résistances à la compression simple sont supérieures à 1MPa après 7 jours
de cure. Les résultats sont inscrits dans le tableau 6
Tableau 6: Résultats des essais de compression simple au jeune âge du matériau traité
Rc à 7 jours de cure
1,62 2,92 2,69 3,27
(MPa)
Rt(MPa)
Classe 2
Classe 4
4% de CPJ 32.5
Classe 5
6% de CPJ 32.5
0,1 E (MPa)
Figure 8: Zone 2000 du matériau sol5000
1000 de classement 10000
liant en fonction du couple (Rt ; E)
Les résultats obtenus sur le sable limoneux marron sont consigné dans le tableau 7 :
Le dimensionnent étant fait sur la base caractéristiques de 360 jours alors que les valeurs de Rt et E
ont été mesurées à 90 jours, on utilise les relations de correspondance suivante :
Les valeurs de module E (calcul) utilisées dans le calcul de dimensionnement sont déduites des
valeurs moyennes à 360 jours obtenues sur la formule de base par la relation :
Vu les résultats obtenus au laboratoire, et les aléas d’hétérogénéités des matériaux, les dosages à
retenir sont :
7. Etude du compactage
Compacter un matériau en remblai et en couche de forme, c’est réduire le volume des
interstices (ou des vides entre les grains) du matériau autrement dit c’est augmenter la densité
apparente sèche du sol traité.
Afin que les matériaux mis en œuvre supportent les charges routières, il est nécessaire d’en
améliorer la résistance au cisaillement en resserrant les grains solides les uns contre les autres ce
qui permet de minimiser voire supprimer les tassements. Cela conduit à réduire les attritions
et les entrées d’eau ultérieures. Cela conduit surtout à améliorer les caractéristiques mécaniques du
sol (portance et module de déformation…).
De ce fait deux objectifs de densification doivent être atteints :
- Objectif de densification des couche de remblai : 92% de l’OPM
- Objectif de densification des assises de chaussée : 95% de l’OPM
Les forces appliquées par le compacteur, la capacité du sol à évacuer l’air et la quantité d’eau
contenue dans le sol.
S’agissant des forces appliquées par l’engin de compactage, plus les forces sont élevées, plus
rapidement se fait le resserrement des grains.
Pour les sols granulaires, les vides sont jointifs et l’air n’a aucune difficulté à
s’évacuer ;
Par contre pour les sols fins, les vides sont microscopiques et l’air s’évacuera
difficilement.
Enfin, s’agissant de la quantité d’eau contenue dans le sol, on peut dire qu’elle contribue à diminuer
la résistance au cisaillement sur le plan de rupture. La rupture du sol a lieu quand la contrainte de
cisaillement est uniquement fonction de la contrainte normale agissant sur le plan de rupture.
Ce sont :
n=le nombre de passes. Une passe est égale à un aller et retour du compacteur.
Il faut noter que n=N/2 pour un tandem longitudinal et n=N pour les compacteurs
monocylindriques et les compacteurs à pneus.
Pour la mise en œuvre des remblais, couche de fondation et de base, le compactage devra se faire
selon les paramètres suivant :
Cette partie détaille l’ensemble des opérations de mouvement de terre mené sur le chantier. Selon la
nature du terrain en place, les caractéristiques géométriques du tracé et géotechniques des matériaux
utilisés, nous avons ci-dessous les terrassements et leur mise en œuvre.
Nature du terrain
Les terrassements s’effectuent ici pour une seule catégorie de terrain hors mis la destruction de
chaussée existante : un terrain meuble de faible cohésion représenté par les limons, les sables, les
argiles, les alluvions et les sols d’altération.
Par ailleurs ces matériaux naturels sont généralement hétérogènes et s’avèrent souvent évolutifs
dans l’espace et dans le temps. Certains d’entre eux peuvent se révéler plus ou moins humide ce qui
amène à adapter les conditions d’extraction et de mise en œuvre pour réaliser les terrassements.
Les terrassements servent à supporter les structures de chaussées. Ils se composent de différents
éléments : déblais, remblais
Du pied du remblai
Du corps du remblai
De la partie supérieure des terrassements (PST)
Les travaux sont effectués pour s’achever au fond de déblai et cela passe par :
L’organisation de l’extraction des matériaux (technique frontale, circulation de chantier) est définie
en fonction :
Pendant l’extraction, le laboratoire procède à l’identification des matériaux par rapport aux
prévisions en matière de classification, d’état hydrique et adaptation éventuelle des consignes de
mise en œuvre.
Le réglage des talus est réalisé sur la base de profils en travers implantés selon la procédure
topographique. Un suivi permanent est exécuté à l’aide des gabarits de pente.
Dans le cas de talus dont la dénivelée est supérieure à 3,00 mètres, le topographe implante un point
de passage du talus. Les bermes sont également implantées.
Fermeture de surface
L’écoulement des eaux est assuré en permanence vers l’extérieur de la zone de déblai. A cet effet
pendant la réalisation des déblais, des fossés provisoires sont maintenus en état.
L’écoulement des eaux en crête de talus de déblai est maintenu durant toute la phase des travaux par
des fossés de crête.
Travaux d’assises :
Passage d’un engin en charge (orniérage, traficabilité).Des essais d’indentification sont réalisés
pour infirmer ou confirmer les caractères défavorables des matériaux. Des sondages
complémentaires sont ensuite réalisés pour estimer les dimensions de la substitution.
Lors du décaissement les matériaux sont extraits et réutilisés ou non selon les recommandations du
laboratoire.
Soit extrait et mis en dépôt définitif si leurs caractéristiques les présentent comme des
matériaux impropres à la réutilisation.
Soit extraits et mis en œuvre en corps de remblais courant ou en remblai de merlons si leur
nature et leur état hydrique permet une réutilisation.
Les talus des fouilles ont une pente de1/1 pour des purges de 1 m de profondeur et de 2/1 au-delà.
Pour le remblai des purges on possède au préalable au contrôle et la réception du fond de purge.
Travaux de remblai
Ces travaux ont lieu après la réception de l’assise de remblais qui est formalisée sur une fiche de
réception d’assise de remblai. Ils consistent à :
Un suivi des matériaux par le laboratoire, afin de vérifier la conformité de ceux-ci par
rapport aux prévisions en matière de classification, d’état hydrique et éventuellement
d’adapter les consignes de mise en œuvre si les conditions ont changé.
Les matériaux, en particulier ceux approvisionnés par camion (6x4) seront déchargés sur la
couche en cours de réglage puis régalé au bouteur. La sur-largeur de remblai nécessaire au
parfait compactage des bords du remblai est fixée à 1 mètre (déport), et est reprit
partiellement afin de conserver une sur-largeur au fur et à mesure de la montée du remblai,
lors du réglage du talus.
Les matériaux excédentaires sont régalés sur le remblai. Pour l’enlèvement de la sur-largeur
en fin de remblai, l’excédent enlevé est mis en œuvre à l’avancement sur le remblai en cours
de montée.
Pendant la journée, les remblais sont montés en couche élémentaire de 30 cm avec une pente
transversale permettant l’écoulement des eaux vers l’extérieur des remblais.
Le compactage intervient immédiatement après réglage des matériaux selon les consignes de
mise en œuvre.
Une équipe de laboratoire intervient dès la fin de compactage de chaque couche pour
vérifier la compacité par rapport aux spécifications techniques et faire reprendre
d’éventuelles insuffisances si un complément de compactage est encore possible (couche
mal compactée non recouverte).
Le réglage des talus est réalisé sur la base des profils en travers implantés, au fur et à mesure
de la montée du remblai. Le suivi du réglage est réalisé à l’aide de gabarits de pente et pose
de piquets intermédiaires.
Opérations à J-2
Opérations à J-1
Ces opérations concernent :
L’humidification maximum est de 2% en une seule phase et un délai d’attente de 2 heures est
observé entre deux phases d’humidification.
Opérations au jour J
Épandage du ciment
Un camion plateau transportant des sacs de ciment de même poids (50kg) roule à l’axe et les
manœuvres déchargent les sacs de ciment sur les carreaux tracés sur la section à traiter
Des manœuvres disposés sur la plateforme crèvent les sacs de ciment et à l’aide de raclette
en bois, procèdent à l’étalage du contenu de chaque sac le plus uniformément possible dans
les limites de chaque carreau réservé.
Le temps critique à ne pas dépasser est de 3 heures maximum entre le démarrage du malaxage et
la fin du compactage.
On évite de faire circuler les engins sur la surface épandue avant malaxage.
Malaxage et préréglage
Le malaxeur intervient juste après étalage du ciment avec le nombre de passages nécessaire
pour assurer un bon mélange de l’ensemble et une bonne finesse de mouture (Dmax<10mm).
Pendant ce temps un arrosage est fait si nécessaire
Ensuite la niveleuse procède à la remise en forme avant le compactage.
Le recouvrement transversal des passes de malaxeur est de 30 cm minimum.
Une humification de surface par arrosage avec une citerne équipée d’une rampe à jets fins
Le réglage final à +2 cm par rapport à la côte finale
Le réglage fin
Le passage d’un compacteur à bille lisse sans vibrations pour fermer la surface.
Arrosage
Protection de la surface :
Pour protéger la couche de fondation contre la cure, une protection est faite par apport de la couche
de base (la couche de 33 cm de sable marron non traité).Cette surface protégé ne doit pas être
circulé sur sept jours.
Lors de chaque reprise de mise en œuvre, le bord de la bande précédemment réalisée est coupé
verticalement sur toute son épaisseur et sur une largeur d’au moins 1,00m, de façon à éliminer
l'ensemble du biseau de fin de chantier. Les matériaux résultant sont évacués ou mis en
accotement.
Ces joints doivent être réalisés de façon à ne pas se situer dans la partie de la chaussée la plus
sollicitée.
Dans le cas de réalisation d'une assise en plusieurs bandes parallèles, la mise en œuvre d'une bande
doit être terminée avant la fin du délai de maniabilité du mélange de la bande précédente.
1ere couche : 1.1 à 1.3 kg/m² d’émulsion (masse surfacique donnée pour une émulsion cationique à
65 % de bitume).
FERMETURE PROTECTION
SUPERFICIELLE
Figure 14: Ordonnancement des opérations élémentaires de traitement de couche d'assises en place au
ciment.
4. Réalisation de la Grave Bitume et Béton Bitumineux
La couche de base étant réceptionnée avec le plan de contrôle, la réalisation des enrobés se fait
successivement suivant cet ordre :
Avant que chaque camion benne décharge l’enrobé dans le finisseur, le laboratoire
contrôlera la température de ce dernier qui devra être supérieure à 140°C.
Après l’épandage de l’enrobé par le finisseur, le chef d’application vérifie en continu
l’épaisseur d’enrobé mis en œuvre à l’aide d’une tige métallique avec repère.
Le compactage est réalisé suivant les consignes du laboratoire.
- 1 Chef de
chantier
- 1 Chef d’équipe - 1 Pelles
- 9 Chauffeurs - 4 Camions
d’engin - 1 Bouteurs
Déblai Sable argileux
- 3 Manœuvres - 1 Niveleuses
- 2 Topographes - 1 Compacteurs
- 2 Laborantins - 1 Arroseuse
- 1 Chef de
chantier
- 1 Chef d’équipe - 1 Pelles
- 8 Chauffeur - 3 Camions
d’engin - 1 Bouteurs à chenille
Purge Sable argileux
- 3 Manœuvres - 1 Niveleuses
- 2 Topographes - 1 Compacteurs
- 2 Laborantins - 1 Arroseuse
- 1 Chef de - 1 Pelles
chantier - 4 Camions pour extraction et
- 1 Chef d’équipe transport
- 9 Chauffeurs - 1 Bouteurs à chenille pour Sable argileux
Remblai
d’engin régalage des matériaux marron
- 5 Manœuvres - 1 Niveleuses pour la mise en
- 2 Topographes forme des remblais
- 2 Laborantins - 1 Compacteurs
- 1 Arroseuse
- 1 Chef de
chantier
- 1 Chef d’équipe - Finisseur Grave bitume
- 10 Chauffeurs - Bouille 0/14 classe 3
GB et BB d’engin - Compacteurs (VT1, VT2, P5) Béton bitumineux
- 10 Manœuvres - Camions bennes bâchés 0/10 classe 3.
- 2 Topographes
- 2 Laborantins
b. Rendement
Le système de production mit en place par le terrassement est basé sur la production des engins
d’excavation. Des fiches de production sont dressées à cet effet pour chaque engin et par zone de
production. Suivant cette logique, nous avons pu suivre sur trois (3) mois l’évolution de la
production.
Base de calcul :
- La nature du matériau
- La méthode de travail appliquée
- La capacité du godet
Dans ces même logiques trois différentes phases de production ont été suivi. (Voir les figures 15 ;
16 et 17 ci-dessous).
3000
DEBLAI DE PURGE
Production (m3)
2500
Rendement(m3/h)
2000
1500
1000
500
158
0
22/02/2013
24/02/2013
26/02/2013
28/02/2013
02/03/2013
04/03/2013
06/03/2013
08/03/2013
10/03/2013
12/03/2013
14/03/2013
16/03/2013
18/03/2013
20/03/2013
22/03/2013
24/03/2013
26/03/2013
28/03/2013
30/03/2013
01/04/2013
03/04/2013
05/04/2013
07/04/2013
09/04/2013
11/04/2013
13/04/2013
15/04/2013
1000
500
157
0
1400
Production(m3)
REMBLAI Rendement(m3/h)
1200
Rendement Moyen (m3/h)
1000
800
600
400
200
106
0
La production est plus importante en déblai (purge ou simple) et atteint plus de 2500 m3/jour.
Les productions peuvent se maintenir jusqu’à la fin des taches mais elles dépendent d’autre facteurs
externes au terrassement tel que l’intervention d’autres équipes de travaux.
Il faut donc retenir qu’on peut pour une optimisation des cadences de production prendre des
valeurs optimale de production de 100 m3/h en remblai et 150m3/h en déblai.
Pour s’assurer de la qualité des travaux, une organisation du contrôle et suivi de type continu est
mise en place. Cette organisation comporte trois (3) phases :
Le contrôle avant
Le contrôle pendant
Le contrôle après
1. Le contrôle avant
Ce contrôle comporte :
Ils se font suivant que le matériau est un déblai, un emprunt ou devra être utilisé en remblai. Ce
sont : la teneur en eau ; la granulométrie ; la limite Atterberg ; la Valeur Bleu ; le Proctor
modifié ; le CBR et le Gonflement. Il convient de dire que les résultats issus de ces essais devrons
être agrées par l’ingénieur indépendant avant la poursuite des travaux.
Le matériel ainsi que les équipes à affecter aux taches doivent être adaptés à la technique utilisé
pour la réalisation des travaux d’où la nécessité de faire un contrôle préalable
2. Le contrôle pendant
Cette phase est divisée en deux (2) grandes opérations :
Le contrôle de recette qui consiste à suivre la fréquence de contrôle déterminé pour chaque
tache et matériau mis en œuvre, d’une part. Et d’autre part jugé la conformité.
Le contrôle de qualité en cours de travaux : il se fait suivant la compacité en référence à
un essai Proctor modifié. Il faut donc faire des mesures de densité avec le densitomètre à
membrane. Ensuite suivant le contrôle de qualité de mise en œuvre qui tient compte de
l’extraction de matériau (technique utilisé et mouvement de terre), le régalade et le
compactage.
3. Le contrôle après
En un mot ce contrôle consiste à la réception des taches terminées.
Un plan de contrôle mis en annexe 5 regroupe toutes les opérations de suivi et contrôle
d’exécution des travaux (du terrassement à la chaussée).
Les règles de base de sécurité et d’environnement s’appliquent à toute personne qui se trouve dans
l’enceinte du chantier. Ces règles rentrent dans la politique de démarche qualité que se veut
SACPRM pour la réalisation des travaux du 3ème pont d’Abidjan.
1. Sécurité et Santé
Dans le cadre de la politique Sécurité et Santé, la direction du projet a mis en place les moyens
propres à développer la politique sécurité et santé au travail sur le chantier de construction du pont
Riviera-Marcory. Cette politique s’articule autour :
L’objectif de cette démarche est de maitriser les situations à risques et leurs conséquences afin
d’obtenir le « Zéro accident » et « Zéro maladie professionnelle »
La formation des agents sauveteurs secouristes du travail et ces personnes sont choisis au
sein des équipes de travaux.
La mise en place d’une infirmerie pour les 1ers soins en cas de nécessité.
Analyses médicales et biologique de nouveau embauché.
Outre ces pratiques, la prévention sur le chantier passe par l’aménagement du chantier proprement
dit. Pour se faire, la cellule de sécurité à en charge de :
La construction de la clôture de chantier
La mise en place du grillage de sécurité
La mise en place des rubalises
La mise en place des GBA
La mise en place des panneaux de signalisation
En plus des panneaux, des personnes sont mandatés à faire la régulation de la circulation.
2. Environnement
La protection de l’environnement est devenue un véritable enjeu de société : on assiste à une prise
de conscience de l’impact des activités humaines sur l’environnement.
Dans le domaine des infrastructures routières, les choix sont devenus extrêmes complexes
puisqu’ils doivent répondre aux impératifs de développement économique ainsi qu’à des objectifs
sociaux et environnementaux.
Dans ce cadre, EF/DTP Terrassement souhaite améliorer sa maitrise des impacts environnementaux
de ses grands projets. Pour cela il applique le Plan de Management Environnemental élaboré par
la SACPRM pour le chantier du 3ème pont d’Abidjan. Ce PME s’inscrit dans la politique
environnementale du projet qui vise à maitriser et minimiser les enjeux environnementaux des
travaux pour la construction du pont Riviera-Marcory. Permettre aussi d’assurer une bonne
communication sur le thème environnement auprès des différents intervenants du projet. Ce projet
présente un caractère innovant en ce sens qu’il s’engage, dans le cadre d’une démarche de
Développement Durable, à déployer un Système de Management de l’Environnement conforme
aux exigences de la norme ISO 14001, en vigueur.
Préserver la biodiversité
Maitriser les dépenses énergétiques et économiser les ressources naturelles à travers :
- Le plan de maitrise environnemental terrassement
- Le plan de maitrise environnemental sur les centrales de fabrication
- Les plans d’assurance qualité.
Diminuer, valoriser et recycler les déchets produits par le chantier dans la mesure du
possible à travers la mise en place de caisse d’ordures pour chaque classe de déchet.
Améliorer la conscience environnementale des collaborateurs et encourager les initiatives
environnementales individuelles et collectives (1/4 heure sécurité et environnement ;
campagne d’affichage...etc.).
La maitrise de cette politique environnementale permettra, si les objectifs sont atteints sur le
chantier d’obtenir le label Ecosite de Bouygues Construction. ( voir figure 18).
CONCLUSION
Le travail qui a été accompli consiste à un retour d’expérience sur la réalisation des travaux de
terrassement des voies d’accès au 3ème pont d’Abidjan Riviera-Marcory.
La route est un ouvrage dont d nombreux paramètres sont liés à la structure, la construction, et
l’entretien. La route ne possède pas de fin de vie notamment les routes Africaines.
Ainsi il n’y a pas de de cycle de vie d’une route, mais il y a une durée de service. Pendant cette
durée de service, le niveau et la qualité de service sont assurées par les travaux d’entretien qui sont
effectués régulièrement pour les éléments de chaussée notamment pour la couche de roulement.
Ce contexte conduit au faite que la route est un ouvrage sur mesure dont il est important de
s’assurer des mécanismes qui stabilise sa réussite.
Les travaux de contrôle laboratoire mené lors de la réalisation restent insuffisantes il est donc
nécessaire de faire des essais complémentaires tel que le carottage des assises afin de suivre les
résultats escompté pour la compression et la traction de ces couche de chaussée.
Cependant la maitrise des terrassements est un atout pour tout ingénieur routier, il convient donc de
prendre en compte la démarche de réalisation des terrassements élaborés dans ce document tout en
invitant les entreprises à améliorer d’avantage et sans arrêt la qualité des travaux routier.
Il est sure que ce mémoire de fin de cycle serait un atout pour la démarche qualité voulu par le
projet du 3ème pont d’Abidjan Riviera-Marcory.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe 2 : Vues d’ensemble du tracé en plan du projet (Zone NORD et Zone SUD)
PN (point normal): Point défini où une activité travaux va être contrôlée. Ces po ints sont les contrôles identifiés dans les
PRC.
PA (Point d’Arrêt) : Point défini au-delà duquel une act ivit é travaux ne doit pas se poursuivre ses po ints seront à définir par
le Contrôleur Indépendant. Ils seront ident ifiés dans les PRC et dans les autorisat ions écrites visée par le Contrôleur
Indépendant. Ces fiches de suivi de co ntrôle
No Activités Type de Type d’essai Critères Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle d’approbation contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Reconnaissance Substitution,
Définition des modification
1 Géotechnique conditions de Sondage et Responsable Un dossier Dossier
× du
complémentair réutilisation des identification labo par ouvrage géotechnique mouvement
e matériaux des terres
Vérification de
2 Avant Reprise
l’état des entrées Contrôle visuel Piquet en place Chef chantier ×
démarrage
en terre
Exécution
déblai Réception
travaux de Plus de souches ni Avant Reprise
Contrôle visuel Chef chantier ×
3 débroussaillage broussailles démarrage
et dessouchage
Présenté par : Fernand Katcha KONE PROMOTION 2012-2013
55
PLANIFICATION, SUIVI ET CONTROLE QUALITE DES TERRASSEMENTS
ROUTIERS DU 3ème PONT RIVIERA-MARCORY
(ABIDJAN-RCI)
No Activités Type de Type d’essai Critères Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle d’approbation contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Vérification
4 réalisation des Plus de terre Avant Reprise
Contrôle visuel Chef chantier ×
travaux de végétale ni humus démarrage
décapage
Fiche de
Définition des Avant
5 Responsable consigne de
prescriptions de Identification Apte selon le GTR démarrage ×
labo mise en
mise en œuvre travaux
œuvre
1 fois/j/atelier
A chaque
Identification changement de Fiche
Contrôle des visuelle si Conformité des matériau Mise en
6 Responsable identification
matériaux à matériaux connu matériaux avec × dépôt
labo 1/2500 m3 des
Exécution l’extraction ou identification consigne du labo
matériaux
déblai en laboratoire
A 0,5-1m de
l’arase de
terrassement
No Activités Type de Type d’essai Critères Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle d’approbation contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Ecoulement
Bon écoulement
9 collecte et
Contrôle visuel des eaux vers le Chef chantier continu
évacuation des
pied de talus
eaux de surface
Fermeture des
10 Vérification de surface pente et En fin de
Contrôle visuel Chef chantier
l’état de surface écoulement des journée
eaux
Définition
d’éventuel
dispositif Responsable Ponctuel au
11 confortatif/ Contrôle visuel
labo cas par cas
Drainage
spéciaux
No Activités Type de Type d’essai Critères Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle d’approbation contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 profil/30m
3points pour
Responsable 1 voie Fiche de Reprise du
12 topo et
nivellement Equipe topo ± 5 cm 4 points pour × réception réglage
conducteur
2 voies topo
travaux
Réception de 5 points pour
l’arase 3voies
Essai au Reprise du
13 Responsable Tous les Fiche d’essai
compacité densitomètre a 95% OPM × compactage
labo 200m² labo
membrane
Plan de contrôle de réalisation des assises de chaussée en sable argileux traité au ciment
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Dès la
Agrément de
2 validation
la X
de la
formulation
formule
Opérations
3 préalables : Agrément du
X
Agrément ciment Fiche
formule et Resp
Agrément du d’agrément
constituant Demande labo
liant de la signée par
4 s d’agrément X
couche de l’ingénieur
protection Avant indépendant
démarrage
Agrément travaux
des
5 gravillons de x
la couche de
protection
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Calage de l’épaisseur
Calage des Tech
d’attaque aux épaisseurs
profondeurs Labo En début de
6 Visuel à traiter ± 2 cm x
de malaxage Chef de chantier
de la machine Vérification de l’usure chantier
des pics
Abaques de
Opérations Etalonnage Mesure de débit en
préalables : du système volume après Tech En début de fonction de
8 Etalonnage x Réglage
d’humidificat prélèvement sur Labo chantier vitesse et du
du matériel ion plaques réglage
pompe
Etalonnage
Calage des paramètres
9 de la Tech En début de Fiche de Réglage
Pesées de plaques pour un dosage entre 0.9 et x
répandeuse à Labo chantier réglage
1 kg/m2 de liant
bitume
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Réception de
Tous les 20
la plateforme Essais de plaque EV2> 50 MPa
12 Respo m du bord Fiche d’essai
support de la x
labo VG et en labo
1ère couche
VD
d’assise
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
± 4 % par rapport au
dosage nominal 3 séries de
Pesée de bâche si
16 Tech pesée par Fiche
réalisation à (couche de fondation 3.5 x
labo jour de d’essais labo
l’épandeur % de ciment, couche de
Dosage traitement
base 4.5 % de ciment)
ciment
Dimensions
Conforme aux
17 quadrillage au sol Tech
prescriptions labo ± 3 En continue x
si réalisation labo
cm
manuelle
4 mesures
tous les
profils en
début de
18 Profondeur Sondage / Visuel Tech traitement Fiche de
± 2 cm x
de malaxage à la pige labo puis 4 suivi
autres
inopinés
dans la
journée
Qualité du
19 mélange et Absence de blocs, de Tech Fiche de
visuel En continue x
finesse de mottes labo suivi
mouture
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Nbre et type de
20 Atelier de Tech
visuel compacteur définis à la En continue x
compactage labo
planche d’essais
Vitesse – vibrations-
Paramètres
21 pression pneu – nombre Tech Fiche de
de visuel En continue x
de passe (fiche de labo suivi
Compactag compactage
consigne)
e
> 95 % des mesures
doivent être > 97%
Essai au OPM avec une
22 Tech 1 essai / 200 Fiche
Compacité densitomètre à compacité mini = 95% x
Labo m2 d’essais
membrane OPM pour la couche de
base et > 95% OPM pour
la couche de fondation
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Tous les 10
m avec nbre
de points par
profil en
travers :
Fiche
± 1 cm pour la couche de
25 Nivellement Appareil topo RespTopo Voie unique x réception
base 3pts topo
2 voies : 4
pts
3 voies : 5
pts
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Tous les 10
m avec nbre
de points par
profil en
travers :
Fiche
27 Régularité de Flash < 1 cm pour la Voie unique
Règle de 3 m x réception
surfaçage couche de base 3pts
topo
2 voies : 4
pts
3 voies : 5
pts
Propreté de la
Cond Avant
28 couche de Visuel Balayage réalisé x
Tvx protection
fondation
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
Propreté de la
Cond Avant
31 couche de Visuel Balayage réalisé x
Tvx protection
fondation
Nature et
classe Identificatio
32 Essai granulp + Gravillons granitiques Tech Fiche de Reprendre
granulaire de n de chaque x
visuel 10/14 et 4/6 Labo suivi labo
gravillons de stock
cloutage
Conforme à la formulation
retenue :
Volume des 3 séries de 3
33 Dosage des 10 à 11 litres de 10/14 Tech Fiche de Reprendre
granulats prélevés mesures par x
gravillons pour la première couche Labo suivi labo
Enduits de sur plaque jour
protection 6 à 7 litres de 4/6 pour la
de la couche deuxième couche
de base
1.1 à 1.3 kg/m2 pour la
première couche 3 séries de 3
35 Dosage du Tech Fiche de Reprendre
Pesée de plaque essais par x
liant 1.5 kg/m2 pour la Labo suivi labo
jour
première couche