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3ème Année Médecine 2017/2018 Module de Microbiologie Zine-Eddine LOUCIF

Les Cocci B-Streptococcus : Cocci à GRAM - :


- Disposées en chainettes – Métabolisme anaérobie – - Représenté par les Neisseroceae :
Cocci à GRAM + : Oxydation positive – Catalase (-) - En diplocoques, Aéroanaérobie facultatifs
A- Staphylococcus : - Milieux riches (sang) – Aérotolérante - Saccharose +.
- Cocci gram + en amas (grappe de raisin) possédant une - Fragile non cultivant que sur des milieux riches
coagulase (responsable de thrombophlébite). S. pneumoniae :
- Aero anaérobie facultatifs - Diplocoque G+ (en flamme de bougie) ; Encapsulé ; - Les complications des septicémies à G- :
- Gites habituels : Narines, peau humide et muqueuses Plusieurs sérotypes, 𝜶hémolytique. Néphropathie tubulo-interstitielle aigue
- Répondu chez nombreuses espèces animales et - Fragile ayant tendance à s’autolyse dans les cultures Choc endotoxinique
l’homme. - Strictement humaine Coagulation intraveineuse disséminée
- Responsable de : - Commensale du rhinopharynx (v. aer sup ). Méningite purulente
Méningites purulentes. - Responsable de : Infection des V.resp ;
TIA : par la sécrétion d’exotoxines thermostable. Méningites ;Bactériémies N. Meningitidis :
Infections cutanées - Résistance naturelle à : Pénicilline + Gentamycine - Caractères : Capsulé + Spécifiquement humaine.
- Exigent en CO2 pour la culture - Sensible à la Péni G Pathogène, Laisse un Ag soluble dans le LCR, plusieurs
- Il existe des porteurs sains sérogroupes.
- La transmission : Contact direct interhumain – indirect S. pyogènes (Groupe A) : - Réservoir : Rhinopharynx
par objets souillées – épidémies nosocomiales - Responsable de : Angine eryth-pultacé ; scarlatine, - Transmission : Aérienne (sécrétion rhinopharyngées)
- Souches de staph aureus sont : impétigos - Responsable de : Méningites + Septicémies à
Sensibles aux Péni M ; Macrolides ; Synergistines - Transmission : Contact direct + Voie aérienne. méningocoque
Résistant à la Péni G + Péni A - Produits : Streprolysine O,S , Streptokinase, - TRT : B-Lactamine, Sensibilité diminué à Péni G
- En Algérie, les staph sont résistants à la Pénicilline. Hyaluronidase, Streptodornase, toxines érythrogènes - Vaccin possible.
- Anti staph : Oxacilline – Pristinamycine – vancomycine - Sensible à : Péni G, AminoPéni, Macrolides
– Fosfomycine. - Résistent aux aminosides N. Gonorrhoeae :
- Propriétés : - Pyogènes + Agalactiae  𝜷hémolytique. - Strictement humaine.
Elabore un pigment doré - Transmission : Sexuelle.
Tolère de forte concentration de NaCl Complications Post-streptococcique : - Prélèvement au niv des v. Génitales
Secrète de nombreuses toxines RAA + Glomérulonéphrite Aigue. - Localisation : Intra-leucocytaire au microscope.
Produit une coagulase et de nombreuses autres Enzy. - Responsable : des ulcérations génitales, Blennoragie,
Produits : C- Enterococcus : Faecalis, Faecium l’ophtalmie purulente du Nv-né, Atteintes articulaires,
Hémolysines, leucocidine, l’exfoliatine (lésions bulleuses - En diplocoque / chainettes Septicémie.
cutanés), Entérotoxines, Coagulase, Catalase, TSST - Catalase (-) - Nécessite une atmosphère enrichie en CO2
B-lactamase (+) - 𝜸hémolytique (groupe D) - Sécrétion possible de Béta lactamase (Pénicillinase)
- Milieu usuels ou hostiles (forte concentration NaCl) en Algérie -> Résistance à la pénicilline
Bactéries qui se multiplie à 4C° : - Commensal du TD d’homme et animal.
- Infection nosocomiale. (Résiste Vanco + Céphalo)
Listeria monocytogènes
3ème Année Médecine 2017/2018 Module de Microbiologie Zine-Eddine LOUCIF

Les Bacilles E. Coli : (souches = ECE : TIPH)


- Commensale du TD - Responsable de :
Bacilles à GRAM - : - Pathogène surtout chez l’immunodéprimés. Infections graves chez les brulés + le diabétique
A- Les entérobactéries : - La cause plus fréquente d’infections urinaires. Infection pulmonaire sur mucoviscidose
- Culture facile, Non sporulés, en(a)capsulé, (Im)mobile - Responsable des gastro-entérites. Infections oculaires vers la panophtalmie
- Aéro-anaérobies facultatifs, oxydase (-) - Les méningites du Nv-né à E.coli sont favorisées par les - Résistance à Nbrx Bêtalactamines et aminosides
- Dégrade le glucose par voie fermentaire infections urinaires de la mère, un rupture prématurée
- Cultivent en milieux ordinaires des membranes, une naissance prématuré Helicobacter pylori :
- Siège : Intestin d’homme et animaux - Bacille G- Incurvé spiralé , Oxydase catalase Uréase (+)
- Pathogènes ou non B- Les vibrionaceae – Bordetella – Brucella – - Cultive sur mieux sélectifs
Legionella : - Diagnostic : Test : sérologique – Respiratoire à l’urée –
Pathogènes strict : Rapide à l’urée sur biopsie gastrique.
Salmonella, E.coli, Shigella, Yersinia Infections contagieuses : - Sensible au : Métronidazole +Erythromycine
Opportunistes : Coqueluche – Diphtérie – Tuberculose - Pathologies : Gastrite chronique, Cancer gastrique,
Proteae, Groupe KES, Citrobacter. Ulcère gastro-duodénale.
La coqueluche :
Shigella dysenteriae : (flexneri – sonnei – boydi) - Transmise par voie aérienne Campylobacter : (jéjuni- coli – fetus – lari)
- Responsable de : Fièvre (40), diarrhée hémorragique, - Agent = Bordetella pertussis - Bactéries très exigeantes
douleur abdominale, vomissement. - Micro aérophiles, Réservoir = TD des volailles + homme
La brucellose : - Cytochrome oxydase (+), catalase variable
Salmonella : - Transmise en ingérant des laitages crus (aliments - Jéjuni donne : Syndrome de Guillian-BARRE,
- Salmonelle majeure, ne produit jamais de gaz contaminés) Gastroentérite,
- Mobiles par la ciliature péritriche. - Diagnostic par :
- Les antigènes : O, H, K, Vi , présence de porteurs sains Sérodiagnostic de Wright Haemophilus :
- Pouvoir entéroinvasif , Chez l’homme et l’animal Réaction d’ag tamponné au Rose Bengale - Polymorphisme d’examen direct
- Transmission : Per Os + Manuportage L’immunofluorescence - Colonisation des V. resp hautes
- Sérotypes typhi et paratyphi Responsable de fièvre Réaction immuno- enzymatique - Différence entre les 2 espèces : H. influenza et ducrey
typho-paratyphoides. A point de départ lymphatique  (Agent du chancre mou) en exigences nutritives
TRT à forte diffusion C- Pseudomonas, Campylobacter, Haemophilus complexes.
- Les décharges bactériennes se font à partir d’une et Helicobacter pylori : - Résistance par sécrétion de B-lactamase plasmidique.
adénite mésentérique. Pseudomonas aeruginosa :
- Sensible à tt les ATB - Bacille G-, Mobile, Oxydase (+) , Aérobie strict Haemophilus influenza :
- Cultive dans milieu usuels, Asporulé - Bactérie exigeante en facteurs de croissance (X- V)
Yersinia pestis : - Responsable d’infection nosocomiales - Commensale de l’oropharynx, Immobile
- Agent de la Peste - Transmission ; interhumaine ou par matériel environm - Aéro-anaérobie facultatif, Capsule inconstante
- Une croissance améliorée par le sérum - Produit des pigments, à croissance rapide. - Infection ORL et méningite ;
- Transmission vectorielle (puce du rat) ou aérienne - Résistant à l’ampicilline par b-lactamase.
- Sensible au céfotaxime
3ème Année Médecine 2017/2018 Module de Microbiologie Zine-Eddine LOUCIF
Bacilles à GRAM + : Bactéries anaérobies strictes
Les Mycobactéries :
A- Listéria, Bacillus, Corynébactéries : Mycobacterium Tuberculosis : - Incapable de croitre en présence d’O2
Aero-anaérobie - Bacille acido-alcoolo résistant (BAAR) = paroi riche en - à métabolisme fermentaire.
acides mycoliques = Koch
Bacillus : - Aérobie strict Genre Clostridium :
- Gros BG+, Mobiles (Sauf anthracis immobile), Sporulés - Double sa population toutes les 20h - Anaérobies strictes, Peut produire des toxines
- Transmission : Cutanée (animaux), Pulmonaire - Incubation lente (3 à 4 semaines) - Bacilles à Gram (+), Sporulés
(spores), Alimentaire (viande), Professionnelle - Isolé à partir d’un milieu à base d’œuf coagulé. - Sensible à la pénicilline
(pas de transmission interhumaine) - Milieu enrichi au sang + atmosphère riche en Oxygène - C. Perfringens :
- Bacillus cereus  Responsable de TIA - Sensibilité aux agents physiques Peut être responsable de la gangrène gazeuse.
- Bacillus Anthracis  Charbon cutané (pustule maligne) - Tué par l’alcool dilué à 70° L’intoxication alimentaire.
+ pulmonaire (industriel) ; Synthétise des ATB - L’homme se contamine à partir de son Tube digestif
Tuberculose :
Listeria : - Strictement humaine. Prélèvement des suppurations profondes :
- Manocytogènes résiste à : Céfotaxime + Colistine - à déclaration obligatoire
- Chasser l’aire de la seringue après ponction
Atteint les sujets fragilisés : Agé, enceinte, ID, Nv-né - Diagnostic : Microscope (coloration Ziel-Neelsen)
- Adresser rapidement au labo
Isolé de : Sang, LCR, Placenta, Liq amniotique, peau du Culture milieu Lowenstein en atm aérobie
nv né. (Colonies en choux fleurs)
Infections à B. anaérobies stricts :
Mobile à 10-25 C°, Non sporulé, Non capsulé. - Localisations : Pulmonaires, Ostéoarticulaire, Ggaire,
- Responsable de la Listériose qui se manifeste par : Génito-urinaires, péritonéale.
Abcès hépatique/poumon/rénal, Péritonite,
Avortement du 1er trimestre, Méningite, Encéphalite, Pneumonie , Otite chronique, Colite
Septicémie + Infections respiratoires néonatales précoces BCG : Souche atténuée de Mycobacterium Bovis. pseudomembraneuse, Endométrite, cellulite bucco-
(7ème J) + Méningites (2-8 semaines) Complications du BCG : dentaire, Botulisme, Gangrène gazeuse, Tétanos.
Adénite axillaire, Ostéite, Abcès au point d’injection,
Corynebacterium diphteriae : BCGite généralisée chez l’immunodéprimé. Signes cliniques :
- Famille des Actinomycetales Localisation profonde de l’infection, Odeur fétide,
- Cultive en gélose au sang+ sérum (Loeffler) crépitement des tissus, Grains jaunâtres dans le pus,
- Paroi très riche en Acide gras, Aero anaérobie facultatif Présence de bulles d’air.
- Produit une toxine protéique, la toxine diphtérique Infection prés de l’anus, app génital, buccal
- Isolée d’un prélèvement de gorge + hémoculture Notion de morssure, ID, Diabétique (pied)
- Pouvoir toxique par Conversion lysogénique
La diphtérie : Bactéries aérobies strictes :
- Toxi-infection strictement humaine Pseudomonas aeruginosa
- à déclaration obligatoire Legionella pneumophila
- Se manifeste par angine pseudomembraneuse
- Traitée par sérothérapie précoce associé à une Botulisme : Due à une toxine de nature protéique
ATBthérapie.
thermolabile.
3ème Année Médecine 2017/2018 Module de Microbiologie Zine-Eddine LOUCIF

Diagnostic des infections bactériennes La fiche de renseignement :


But des conditions d’asepsie pour le prélèvement : - Nécessaire pour orienter les investigations du
Le diagnostic sérologique permet : - D’éviter d’introduire des germes du milieu extérieur bactériologiste.
- La mise en évidence d’anticorps spécifiques développés dans le prélèvement et/ou de contaminer le malade - Facilite son travail, permet la rapidité de dgstc
suite à une infection bactérienne. - Pour éviter de contaminer le malade - Diminue le risque d’erreur.
- L’appréciation d’efficacité de vaccination. - Obtenir un prélèvement stérile. - doit être rempli par le médecin traitant
- D’évaluer la sensibilité des bactéries aux ATB.
Prélèvements dans la Fièvre typhoïde : Les examens microscopiques :
Les prélèvements qui doivent être conservés à 4C° : Selles pour coproculture - Renseignent sur la morphologie et la mobilité des
Urines – Selles – Crachat – tubage gastrique Sang pour hémoculture et sérologie bactéries.
- Constituent un élément d’orientation diagnostique et
Les prélèvements qui doivent être conservés 37C° : Le diagnostic bactériologique indirect est obtenu d’antibiothérapie.
Flacons d’hémoculture – LCR – Liquide de ponction par : - Peuvent être rendus spécifiques en utilisant des AC.
Pus d’abcès NON fistulisés – Prothèse – Pièces - Le diagnostic sérologique à partir de deux
opératoires. prélèvements de sang distants de 10 à 15 jrs. Test pour l’efficacité d’un TRT :
- La recherche d’une hypersensibilité retardée. Le pouvoir bactéricide du sérum
Pas de conservation
Les examens bactériologiques immunologiques : Diagnostique d’une septicémie  Hémocultures.
Prélèvement de gorge - Pus d’oreille - Abcès fistulisés
- Utilisés pour rechercher les antigènes bactériens
Pvts gynécologiques, génitaux masculins
directement dans le produit pathologique. L’Hémoculture :
- Nécessite l’utilisation d’AC bactérien spécifique. - Doivent se faire toutes les 3 heures, au pic thermique
Prélèvement d’urine destiné à une ECBU : - Sont d’un apport important pour le calcul du pouvoir
Effectué de préférence au laboratoire Les Techniques d’immunofluorescence : bactéricidie du sérum.
Acheminé au laboratoire dans l’heure qui suit - Microscopiques basées sur le principe du couplage - Peuvent être négatives dans l’endocardite infectieuse
Effectué après toilette soigneuse des organes génitaux d’un AC avec un fluorochrome.
- Utilisées pour le diagnostic rapide par la mise en
Prélèvement du LCR : évidence direct des germes dans les frottis effectués à
Doit être acheminés immédiatement au laboratoire partir de certains prélèvements.
A l’abri du froid (dans le creux de la main) - Présentent l’avantage d’une très grande spécificité.

Après la réception d’un LCR purulent  Examen La mise en culture permet :


- Obtenir le développement in vitro des germes
microscopique, et téléphoner au médecin traitant pour
- Nécessaire à l’identification de la bactérie.
lui communiquer les résultats.
- l’isolement des différents germes lorsqu’on est en
présence d’un prélèvement polymicrobien.
Diagnostic bactériologique d’une infection :
Prélèvement -> Examens microscopiques -> mise en
culture -> identification biochimique ->
Antibiogramme.

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