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Montage avec circuit de servitude

Un ensemble de deux matrices (MM = matrice mobile, MF = matrice fixe) permet la


réalisation de pièces creuses en aluminium, à froid. La forme interne est donnée par un
mandrin mobile, celui-ci réalisant également l’introduction du flan (ébauche). Voir
schéma suivant:

Le cycle est le suivant: fermeture de MM introduction du flan à partir d’une goulotte


(non représentée) mouvement du mandrin et réalisation de la pièce dégagement
du mandrin ouverture de MM mouvement du vérin extracteur et dégagement de
la pièce retour en début de cycle.
Pendant les temps morts, la pompe débite à pression faible par le centre ouvert du
distributeur 16. Pendant chaque étape du fonctionnement, le distributeur 16 est bien
entendu toujours commandé pour supprimer le centre ouvert P T de celui-ci.
Les puissances et débits étant importants, les distributeurs 15, 16 et 17 sont pilotés. Un
circuit de pilotage (ou servitude) est dérivé du circuit de puissance principal.
On remarquera la présence de la valve de séquence 9, destinée à assurer le remplissage
du circuit de servitude (lors du démarrage, par exemple).

Désignations et fonctions des principaux composants de ce circuit:

5 Limiteur de pression piloté: assure la sécurité du circuit ainsi que la division du


tropplein de débit de pompe en fin d’estampage. La nécessité de distributeurs
pilotés dans le circuit à cause du débit, impose également un limiteur du même
type.
8 Réducteur de pression: fournit une pression faible et constante au circuit de
pilotage.
9 Valve de séquence pilotée: permet le remplissage initial du circuit de servitude.
En effet, si 9 n’était pas présente, l’accumulateur 12 ne remplirait pas au
démarrage à cause du centre ouvert de 16.
10 Clapet anti-retour: évite que 12 ne se vide dans le circuit pendant les temps
morts cause de 8 (voir D-V-1).
11 Distributeur 3/2, à commande électrique bistable (formé à partir d’un
distributeur 4/2 standard): permet la purge du circuit de servitude.
12 Accumulateur de pression: conserve une petite quantité d’huile pour
l’alimentation des distributeurs pilotes. Lorsque la pression est atteinte, la valve
de séquence 9 est grande ouverte et ne dégrade pas d’énergie en chaleur (réglage
de 8 supérieur à celui de 9).
13 Clapet taré: maintient une pression résiduelle dans le circuit pour assurer une
étanchéité par contre-pression, notamment au niveau des tiges de vérins.
15 à 17 Distributeurs 4/3 pilotés (commande électro-hydraulique) à rappel ressort.
19 Accumulateur de pression: maintient la pression dans le vérin de fermeture pour
garantir l’effort de fermeture de MM.
18 Clapet piloté double: évite la purge de 19 (maintient en pression quand MM est
fermée) ou maintient MM en position ouverte.
20,23 Clapets pilotés: maintiennent en position rentrée leur vérin respectif.
Circuit à deux pompes

Il s’agit d’une installation pour mélanger des granulats avec un liquide. L’alimentation en
granulats se fait par l’ouverture de la porte d’une trémie. La vidange de la cuve après
mélange se fait par une deuxième porte (voir schéma ci-après).

Le mouvement des portes demande peu d’énergie, alors que le malaxage impose une
puissance élevée. Les circuits sont donc séparés par l’utilisation de deux pompes tandem
sur le même arbre moteur.
On trouve également sur ce schéma:
- mise à la bâche de la pompe P1 par deux centres ouverts en série.
- maintien en charge des vérins de portes.
- freinage d’un moteur; appareil n° 5.
- étanchéité par contre-pression sur le circuit 2.
Machine à tarauder

Il s’agit d’une machine hydraulique à poinçonner/tarauder les tôles. Ces taraudages sont
utilisés pour les assemblages légers en grande série (électroménager, boîtiers
électriques ...). Le cycle de poinçonnage/taraudage est le suivant:
• Descente du poinçon jusqu’au contact de la tôle.
• Effort presseur de 800 daN avec rotation du poinçon à 200 tr/mn, le couple
nécessaire est de l’ordre de 3 m.daN
• L’échauffement produit, combiné à l’effort presseur déforme la tôle et réalise
l’orifice ébauche du taraudage.
• Lorsque le poinçon débouche, engagement du taraud avec un effort presseur ≤ 40
daN et une rotation de 60 tr/mn, le couple nécessaire est de ≈ 8 m.daN
• Dégagement du poinçon avec un effort de traction ≈ 40 daN et une rotation
inverse de 60 tr/mn.
• Arrêt en position haute et attente d’un nouveau cycle.
Les figures ci-dessous indiquent la forme du poinçon et du taraudage.

Les calculs préliminaires ont imposé des pressions différentes pour l’alimentation du
vérin poussant le poinçon/taraud. Ces impératifs ont été résolus par l’utilisation d’un
réducteur de pression à commande proportionnelle.

Les deux distributeurs “a” et “b” permettent la commutation du vérin en différentiel et


son retour. Le distributeur “d+e” permet les deux vitesses du moteur de taraudage.
Le réducteur de pression à commande proportionnelle “c” assure les trois pressions
maximales requises.

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