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CAT DEVANT UNE COLIQUE NEPHRETIQUE

I/- DEFINITION :
Syndrome douloureux paroxystique secondaire à une mise en tension de la
voie excrétrice, en amont d’un obstacle le plus svt lithiasique
II/- INTERET :
pathologique fréquente en urologie vue que le maître symptôme
est la douleur
l’étiologie la plus fréquente est dans 70 % des cas lithiasique
Le couple ASP – échographie donne une approche diagnostique et dans certains cas
thérapeutique(néphrostomie écho –guidée)
Certaines formes cliniques prennent une forme autre que la douleur tque des signes
digestifs et/ ou urinaires
La LEC a révolutionner le pronostic et le trt en cas de perméabilité des voies
excrétrices
II/ - DIAGNOSTIC POSITIF : Colique néphrétique
malade se présentant en urgence pour douleur du flanc droit ou gauche
Douleur de siège lombaire atroce intense voire syncopale à type de constriction
Survenant à la suite d’un effort physique, d’un voyage ou d’une restriction hydrique ou
d’un jeun prolongé
Signes associés : nausée, vomissement, évoquant un tableau digestif
Signes urinaires : pollakiurie, ténesme vésical, brûlures mictionnelles
précédant ou accompagnant le syndrome douloureux
SF : le plus svt pauvres, mais un bon interrogatoire retrouvera
des antécédents de CN ou de lombalgies
signes urinaires anciens
antécédents néphro-urologiques personnels ou familiaux
SP : aussi pauvre
peut retrouver une sensibilité du flanc ou une hyperesthésie voire contracture(mais rare)
terminer l’examen par un TR

EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
 ASP : face et profil ; examen de première intention à la recherche de
lithiase radio – opaque
 ECHOGRAPHIE : peut être faite en période de crise hyperalgique
 Visualisation des lithiases radio – transparentes
 De la région pyélocalicielle
 Une hypotonie est le témoin d’une élimination récente de calcul
 UIV : faite à distance de la crise au J10 – J15
Permet un diagnostic étiologique et topographique de la maladie
lithiasique

BILAN BIOLOGIQUE :
 Fonction rénale
 FNS
 Bilan phosphocalcique
 ECBU : avec éventuel antibiogramme

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CAT :
1/- Crise douloureuse cédant après administration d’antalgique :
 Antispasmodique et restriction hydrique
 Malade déclaré sortant avec bilan radio – clinique
 UIV au dixième jour
 ASP de contrôle s’il existe une lithiase
 ECBU
 Fonction rénale
 Bilan phosphocalcique et pH urinaire
 Malade est suivi en consultation

2/- Doute diagnostique : Dans les formes évoquant une urgence


 chirurgicale
 Hospitalisation
 Echographie en urgence
 Surveillance médico-chirurgicale

3/- CN fébrile : constitue une urgence chirurgicale


 Hospitalisation
 Bilan biologique et radiologique en urgence
 hémoculture lors des pics fébriles
 Antibiothérapie à large spectre(ayant une bonne diffusion rénale)
Ces ATB seront adaptés selon les résultats des hémocultures
Après trt médicale de la crise, trt de la lithiase obstructive par LEC ou bien par
chirurgie(++++) le plus svt.
4/-CN anurique : sur rein unique fonctionnel ou organique
 Hospitalisation
 Bilan biologique et radiologique
 Risque d’hyperkaliémie qui met en jeu le pronostic vital
 Intérêt d’une néphrostomie écho – guidée
5/- CN hyperalgique :
 Usage d’antalgiques majeurs à type de TEMGESIC
 Xylocaïne dans une perfusion de 500 cc de sérum à raison de
7 gouttes/ minute
 Si persistance de la douleur cure chirurgicale en urgence pour lever l’obstacle
lithiasique

CONCLUSION : la CN est de diagnostic clinique facile, mais reste à rattacher cette


douleur à une cause qui est dans 70% des cas une lithiase

A noter que plusieurs pathologies peuvent donner des CN :

 Malformations congénitales :
 MJPU
 Mégauretère primitif obstructif
 Fibrose rétro – péritonéale( TDM – UIV – CTC)
 Adénopathie rétro – péritonéale comprimant l’uretère

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 Contusion rénale : par migration d’un caillot ( UIV – TDM – échographie)
 Cancer du rein
 K H ou hydaturie
 Tumeur de vessie avec infiltration des méats urétéraux
thérapeutiques :
 Montée de sonde
 Néphrostomie échoguidée
 En différé trt étiologique

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
1/- Chez l’homme et la femme :
 A droite : Pathologie hépatobiliaire : LV et cholecystite aiguë
Appendicite aiguë sous- hépatique ou rétro caecale
Pathologie colique
 A gauche : Pathologie colique et volvulus du colon pelvien

2/- Chez la femme : Torsion de l’ovaire


G E U en prérupture(état de choc)

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