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3
Revenu d’emploi : allocations,
dépenses et avantages
Objectifs d’apprentissage :
Objectif de communication :
À la fin de ce chapitre, vous devriez être en mesure d’expliquer la différence entre les
allocations d’automobile raisonnables et les allocations d’automobile non
raisonnables.
Matière de ce chapitre
Introduction
Dans le chapitre 2, nous avons examiné la rémunération régulière qui est l’une des
composantes du revenu d’emploi. Parmi les autres types de revenu d’emploi qui sont traités
dans le présent chapitre, citons les allocations, les dépenses et les avantages. Afin de calculer
correctement la paie d’un employé, les professionnels de la paie doivent déterminer s’il s’agit
de types de revenu imposable ou non imposable. Nous passerons en revue tous ces types de
revenu et les conditions qui déterminent leur imposition ou non.
Les avantages imposables constituent une autre forme de rémunération d’emploi. Quand un
employeur fournit certains avantages à ses employés qui en tirent profit, l’Agence du revenu
du Canada (ARC) et Revenu Québec peuvent considérer qu’il s’agit d’avantages imposables
pour l’employé. Si l’employeur paie le coût d’un avantage à une tierce partie, il faut inclure
la valeur de cet avantage dans le revenu de l’employé à titre d’avantage imposable non
pécuniaire. Si l’employeur rembourse à un employé la somme que ce dernier a payé pour cet
avantage, le remboursement est alors inclus dans le revenu de l’employé à titre d’avantage
imposable pécuniaire.
Les avantages imposables non pécuniaires sont assujettis à toutes les retenues obligatoires
(ou statutaires), sauf la cotisation à l’AE et la cotisation au RQAP. Les remboursements
d’avantages imposables payés en espèces sont assujettis à toutes les retenues obligatoires.
Il faut bien saisir la différence entre une allocation pécuniaire, un avantage imposable
pécuniaire et un avantage imposable non pécuniaire (soit une valeur) pour être en mesure
d’expliquer en détail le calcul de la paie d’un employé. Les allocations pécuniaires et les
avantages imposables pécuniaires sont ajoutés à la rémunération de l’employé et font partie
de leur paie tandis que les avantages imposables non pécuniaires représentent seulement une
valeur qui est ajoutée à la paie de l’employé aux fins de calcul des retenues obligatoires.
Allocations et dépenses
Les allocations sont des sommes versées aux employés, en sus de leur rémunération, à
l’égard de l’utilisation ou de l’utilisation anticipée de leurs biens personnels à des fins
commerciales. Les employés peuvent également recevoir des allocations qui servent à
couvrir le coût des frais de subsistance liés à leur emploi.
L’allocation est réputée constituer un revenu d’emploi et peut être imposable selon ses
conditions de paiement. Les types d’allocations les plus courantes sont les coûts relatifs aux
automobiles, repas, uniformes, chaussures de sécurité ou à tout autre vêtement particulier
devant être porté au travail. Les allocations imposables incluses dans le revenu d’un employé
ouvrent droit à pension, sont assurables et imposables, et elles sont assujetties à toutes les
retenues obligatoires (ou statutaires). Il ne faut pas inclure dans le revenu imposable d’un
employé les allocations non imposables (telle l’allocation d’automobile) qui sont
raisonnables selon le gouvernement.
Les remboursements de dépenses sont les sommes versées aux employés pour les
dédommager des dépenses qu’ils ont faites au nom de leur employeur, dans le cadre de leur
emploi. En général, il ne faut pas inclure les remboursements de dépenses dans le calcul de la
paie d’un employé, car ils font partie des coûts d’exploitation de l’organisation. L’employé
doit les réclamer en remplissant un rapport de dépenses (accompagné des reçus appropriés)
qu’il doit remettre directement aux comptes payables aux fins de remboursement.
Remarque :
Les allocations imposables sont assujetties à la retenue d’impôt fédéral et provincial sur le
revenu, à la cotisation au Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec, à la
cotisation d’assurance-emploi, à la cotisation au Régime québécois d’assurance parentale et à
l’impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. Le mot « imposable » ne
s’applique pas qu’à l’impôt sur le revenu.
Allocation d’automobile
Par allocation d’automobile, on entend la somme payée ou remboursée à un employé qui
utilise son automobile personnelle à des fins commerciales. L’allocation d’automobile vise à
couvrir le coût de l’essence et de l’entretien liés à l’usage professionnel ainsi que la
détérioration de l’automobile qui en découle.
Une allocation d’automobile ou un remboursement est imposable s’il n’est pas réputé être
raisonnable en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu du gouvernement fédéral et du
gouvernement du Québec.
Remarque :
Nous avons utilisé les taux par kilomètre pour 2019 dans nos exemples et dans nos exercices.
Pour obtenir les taux en vigueur, allez à https://www.fin.gc.ca/news-nouvelles/nr-nc-fra.asp.
Si l’allocation ou le remboursement répondent à ces trois conditions, ils sont réputés être
raisonnables et ils ne sont donc ni imposables, ni inclus dans le revenu.
Par exemple :
Jackie Burke est vendeuse au Manitoba et elle utilise sa propre voiture pour rendre visite aux
clients de la compagnie situés dans son district. La compagnie rembourse à Jackie tous les
kilomètres parcourus à des fins commerciales au taux de 0,58 $ pour les premiers
5 000 kilomètres et au taux de 0,52 $ pour tout kilomètre en sus de 5 000 km. Son employeur
ne lui rembourse aucun autre coût concernant son automobile. Comme cela satisfait les
conditions du gouvernement, l’allocation est réputée être raisonnable, non imposable et elle
est donc exclue de son revenu.
Un montant fixe qui n’est pas basé sur le nombre de kilomètres parcourus à des fins
commerciales, par exemple, 500,00 $ par mois
Une carte de crédit servant à l’achat d’essence
Une somme fixe par kilomètre (km) parcouru à des fins commerciales qui est
supérieure ou inférieure aux taux raisonnables prescrits par le gouvernement par
kilomètre, p. ex., 0,28 $ ou 0,68 $ le kilomètre parcouru à des fins commerciales
Montant fixe
Un montant fixe versé à un employé, qui ne repose pas sur le nombre actuel de kilomètres
parcourus à des fins commerciales, est réputé être une allocation non raisonnable et, par
conséquent, il est imposable et assujetti aux retenues obligatoires.
Par exemple :
L’établissement optique Optimum verse un montant fixe de 450,00 $ à ses employés à titre
d’allocation mensuelle d’automobile. Les employés ne doivent pas conserver de registre pour
les kilomètres qu’ils conduisent à des fins commerciales et ils ne doivent pas déclarer à la
compagnie le nombre actuel de kilomètres qu’ils conduisent à des fins commerciales. Ces
allocations d’automobile sont réputées être non raisonnables puisqu’elles ne sont pas basées
sur le nombre actuel de kilomètres parcourus à des fins commerciales. La compagnie doit
donc inclure l’allocation de 450,00 $ dans le revenu imposable de ses employés.
Remboursement au kilomètre
Si un employeur rembourse un employé pour le nombre actuel de kilomètres parcourus à des
fins commerciales à un taux supérieur ou inférieur au taux prescrit par kilomètre par le
gouvernement, l’allocation peut être réputée non raisonnable, et doit donc être imposable et
assujettie aux retenues obligatoires (ou statutaires).
Par exemple :
Rachel Meyer utilise son propre véhicule à des fins commerciales. Son employeur lui
rembourse 0,68 $ le kilomètre parcouru à des fins commerciales dans le territoire dont elle
est responsable. Ce taux dépasse le taux prescrit par le gouvernement et le remboursement est
réputé être non raisonnable. Il faut donc l’inclure dans le revenu imposable de Rachel.
Par exemple :
Alyson Charles est une vendeuse qui utilise son propre véhicule à des fins commerciales. Son
employeur lui verse une allocation d’automobile de 300,00 $ par mois et lui rembourse son
kilométrage commercial au taux au kilomètre prescrit par le gouvernement le kilomètre
parcouru à cette fin dans son territoire de vente. Comme elle reçoit à la fois une allocation
mensuelle d’automobile et un taux de kilométrage commercial pour la même utilisation du
véhicule, l’allocation mixte est imposable et son employeur doit inclure la somme de
300,00 $ et le remboursement du kilométrage dans son revenu. L’allocation est assujettie aux
retenues obligatoires (ou statutaires).
Par exemple :
Un autre employeur paie le taux au kilomètre prescrit par le gouvernement pour tout voyage
d’affaire en dehors du territoire et une allocation mensuelle fixe pour tout voyage à l’intérieur
du territoire. Comme l’allocation fixe versée ne compense pas l’employé pour toute partie de
la « même utilisation » du véhicule comme le fait l’allocation versée selon un taux
raisonnable le kilomètre, la Loi sur l’impôt sur le revenu considère qu’il s’agit d’allocations
distinctes.
Il ne faut pas inclure dans le revenu l’allocation versée selon un taux raisonnable le kilomètre
pour un voyage en dehors du territoire, mais il faut inclure dans le revenu l’allocation fixe
versée pour un voyage à l’intérieur du territoire.
Allocation de repas
Par allocation de repas, on entend la somme qui est payée ou remboursée à un employé afin
de couvrir le coût :
d’un repas manqué parce que l’employé fait des heures supplémentaires
des dépenses relatives aux repas qui sont engagées durant un rendez-vous ou un
voyage d’affaires
L’employeur doit déterminer si l’allocation de repas payée est imposable à l’aide des critères
du gouvernement.
le coût du repas est raisonnable (d’une valeur jusqu’à concurrence de 17,00 $).
l’employé fait au moins deux heures supplémentaires juste après la fin de ses heures
de travail régulières.
l’employé fait des heures supplémentaires de manière sporadique et occasionnelle,
soit, d’ordinaire, moins de trois fois par semaine. Il se peut aussi que cette condition
soit satisfaite si un repas ou une allocation de repas est fournie occasionnellement, au
moins trois fois par semaine, pour parer aux besoins selon le volume de travail, p. ex.,
lors de réparations importantes ou de la communication de l’information financière.
Si l’employé fait des heures supplémentaires régulièrement au moins trois fois par semaine,
l’allocation ou le remboursement est alors réputé être imposable puisqu’il constitue une
forme de rémunération additionnelle. Les allocations ou les remboursements de repas
imposables sont assujettis aux retenues obligatoires (ou statutaires).
Selon Revenu Québec, une allocation de repas pour heures supplémentaires n’est pas
imposable si :
Allocation vestimentaire
Par allocation vestimentaire, on entend la somme payée ou remboursée à un employé envers
l’achat de vêtements spéciaux qu’il doit porter au travail. L’allocation vise à couvrir, en tout
ou en partie, le coût des vêtements et les frais liés à leur entretien, p. ex., le nettoyage à sec.
Une allocation vestimentaire est imposable si les vêtements ne constituent pas des uniformes
distinctifs ou ne sont pas nécessaires en raison des risques liés au travail, comme des
chaussures ou des bottes de sécurité.
la loi exige que les employés portent des vêtements de sécurité au travail
l’employé a acheté les vêtements de sécurité
le montant du remboursement est raisonnable
Les allocations ou les remboursements vestimentaires imposables sont assujettis aux retenues
obligatoires (ou statutaires).
Exemples :
Tous les employés de l’établissement Logan doivent porter des chaussures de sécurité
pendant qu’ils travaillent à l’usine, conformément à la loi. Cet établissement permet à ses
employés d’acheter leurs propres chaussures de sécurité et leur en rembourse le coût (qu’ils
soumettent ou non des reçus à l’appui) si le coût des chaussures est inférieur à 175,00 $. Le
remboursement n’est pas imposable pour les employés.
Un restaurant exige que ses serveurs portent des jupes ou pantalons noirs et une chemise
blanche ou un chemisier blanc. Comme les employés peuvent choisir leur propre tenue, les
sommes payées par l’employeur à ce sujet constituent une allocation vestimentaire
imposable.
Frais de subsistance
Si un employeur rembourse à un employé ses frais de subsistance comme, par exemple, le
coût du trajet aller-retour au travail, le remboursement de ce coût est alors imposable. Il ne
s’agit pas d’une pratique courante, mais si l’employeur paie les frais de subsistance de
l’employé, ceux-ci constituent des remboursements de dépenses imposables qui ouvrent droit
à pension, sont assurables et imposables.
Par exemple :
Jasmine Forsythe travaille pour un magasin de vêtements en Alberta. Elle est superviseur au
Service des ressources humaines et gagne 39 000,00 $ par an payés aux deux semaines. Elle
a indiqué le code de demande 2 sur ses formulaires TD1 fédéral et provincial (Alberta).
Selon son contrat, Jasmine doit voyager pour visiter les autres magasins pour mener des
entrevues et elle doit utiliser sa propre voiture. Jasmine reçoit une allocation annuelle
d’automobile de 3 250,00 $, versée avec sa paie de quinzaine. Comme Jasmine ne doit pas
déclarer à son employeur le nombre de kilomètres qu’elle parcourt à des fins commerciales
et qu’elle touche un montant fixe, l’allocation d’automobile est imposable et assujettie aux
retenues obligatoires (ou statutaires).
Tous les dirigeants doivent acheter et porter les vêtements du magasin au travail. Les
employés soumettent leurs reçus et sont remboursés par le Service de la paie. Jasmine a
soumis des reçus totalisant 285,00 $ (taxes comprises) aux fins de remboursement sur sa
prochaine paie. Comme il ne s’agit pas d’un uniforme qui est nécessaire à des fins
sécuritaires, l’allocation vestimentaire est imposable et elle est assujettie aux retenues
obligatoires (ou statutaires).
Salaire par période de paie = Salaire annuel
Fréquence de la période de paie
= 39 000,00 $
26
= 1 500,00 $
Revenu net imposable au fédéral = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
Moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employée à un RPA
Cotisation à un REER
Cotisations syndicales
Déductions pour habitants de zones visées par
règlement
Déductions autorisées par l’ARC
= 1 910,00 $ - 0,00 $
= 1 910,00 $
Tables d’impôt fédéral pour une employée de l’Alberta, code de demande 2 et période de
paie de quinzaine (ou aux deux semaines) :
Revenu net imposable provincial = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
pour l’Alberta Moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employée à un RPA
Cotisation à un REER
Cotisations syndicales
Déductions pour habitants de zones visées par
règlement
Déductions autorisées par l’ARC
= 1 910,00 $ - 0,00 $
= 1 910,00 $
Tables d’impôt provincial pour une employée de l’Alberta, code de demande 2 et période
de paie de quinzaine (ou aux deux semaines) :
= 93,21 $ (RPC)
30,18 $ (AE)
420,40 $ (impôt fédéral et provincial sur le revenu, sauf Québec)
543,79 $
Étape no 9 : Paie nette
Révision de la matière
Les allocations sont des sommes versées aux employés, en sus de leur rémunération,
en ce qui concerne l’utilisation ou l’utilisation anticipée de leurs biens personnels à
des fins commerciales.
Les allocations imposables sont assujetties à toutes les retenues obligatoires.
Les remboursements de dépenses sont les sommes versées aux employés afin de les
dédommager des dépenses qu’ils ont engagées au nom de leur employeur pour
remplir les fonctions de leur poste.
Par allocation d’automobile, on entend la somme payée ou remboursée à un employé
qui utilise sa propre automobile à des fins commerciales.
Une allocation d’automobile est réputée être raisonnable quand toutes les conditions
suivantes sont applicables :
o l’allocation d’automobile est basée seulement sur le nombre de kilomètres
parcourus à des fins commerciales durant une année civile
o le montant accordé est basé sur les lignes directrices raisonnables prescrites
par le gouvernement qui suivent :
0,58 $ le kilomètre (km) pour la première tranche de 5 000 km parcourus
à des fins commerciales pendant l’année (0,62 $ le kilomètre au Yukon,
dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut)
0,52 $ par kilomètre additionnel qui a été parcouru à des fins
commerciales (0,56 $ le km au Yukon, dans les Territoires du Nord-
Ouest et au Nunavut)
o l’employeur ne rembourse pas à l’employé des sommes relatives à des
dépenses concernant la même utilisation du véhicule
Selon le gouvernement, une allocation d’automobile n’est pas réputée être
raisonnable quand il s’agit :
o d’une somme fixe en dollars payée à un employé qui n’est pas basée sur le
nombre actuel de kilomètres parcourus à des fins commerciales.
o du remboursement des kilomètres parcourus à des fins commerciales est
supérieur ou inférieur au taux prescrit par le gouvernement par kilomètre.
o d’une carte de crédit servant à l’achat d’essence.
Si une allocation d’automobile comprend à la fois une somme fixe en dollars et un
taux payé par kilomètre concernant la même utilisation de l’automobile, ces deux
sommes sont réputées être imposables et il faut les ajouter au revenu de l’employé.
Elles sont assujetties à toutes les retenues obligatoires (ou statutaires).
Selon l’Agence du revenu du Canada, une allocation de repas pour heures
supplémentaires n’est pas imposable si :
o le coût du repas est raisonnable (d’une valeur jusqu’à concurrence de 17,00 $)
o l’employé fait au moins deux heures supplémentaires juste avant ou après ses
heures de travail régulières
o l’employé fait des heures supplémentaires de manière sporadique et
occasionnelle, soit, d’ordinaire, moins de trois fois par semaine. Il se peut
aussi que cette condition soit satisfaite si un repas ou une allocation de repas
est fournie occasionnellement, au moins trois fois par semaine, pour parer aux
besoins selon le volume de travail, p. ex., lors de réparations importantes ou
de la communication de l’information financière.
Selon Revenu Québec, une allocation de repas pour heures supplémentaires n’est pas
imposable si :
o les heures supplémentaires sont effectuées à la demande de l’employeur et ce,
pendant au moins deux heures consécutives
o l’employé fait des heures supplémentaires de manière sporadique et
occasionnelle (moins de trois fois par semaine)
o les dépenses relatives au repas sont remboursées (en tout ou en partie) sur
présentation des reçus pertinents
o les dépenses relatives au repas qui sont remboursées ou la valeur du repas qui
a été fourni sont raisonnables
Il ne faut pas inclure, dans le revenu, les remboursements de dépenses relatives aux
repas d’un employé qui a des rendez-vous ou des voyages d’affaires pour son
employeur.
Le coût de l’uniforme distinctif qu’un employé doit porter au travail ou le coût de
vêtements spéciaux (y compris les chaussures et les lunettes de sécurité) visant à
protéger l’employé des risques liés à son emploi n’est pas imposable pour l’employé.
Le remboursement du coût des articles vestimentaires de sécurité pour lequel aucun
reçu n’a été fourni est également réputé être non imposable si les trois conditions
suivantes sont réunies :
o la loi exige que les employés portent des vêtements de sécurité au travail
o l’employé a acheté les vêtements de sécurité
o le montant du remboursement est raisonnable
Si un employeur rembourse à un employé ses frais de subsistance, comme le coût du
trajet aller-retour du domicile au travail, le remboursement des dépenses est alors
imposable.
Questions de révision
1. Nommez trois types communs d’allocations que les employeurs offrent à leurs employés.
NON
IMPOSABLE
IMPOSABLE
Leslie Lafarge touche 0,58 $ le kilomètre pour les
premiers 5 000 km qu’elle conduit son véhicule
personnel à des fins commerciales
et 0,52 $ pour tout kilomètre en sus parcouru à des
fins commerciales. Elle ne touche aucune autre
allocation pour son véhicule.
Par suite de livraisons tardives cette semaine, les
employés qui travaillent au Service de l’expédition
doivent faire des heures supplémentaires tous les
soirs au cours des 4 prochaines semaines. La
compagnie rembourse 15,00 $ par jour aux
employés pour le coût du souper.
Frances Miles a une carte de crédit « Essence
Sunshine » pour payer l’essence de sa voiture.
Marcella Morin invite trois clients à déjeuner
mercredi et remet le reçu au Service des comptes
payables avec son formulaire de demande de
remboursement de dépenses.
La compagnie paie les bottes de sécurité que
Jennifer Giles doit porter au travail.
3. Quelles retenues obligatoires (ou statutaires) faut-il déduire des allocations imposables?
4. Quelles sont les trois conditions qui doivent être satisfaites pour qu’une allocation
d’automobile soit réputée être raisonnable?
France a indiqué le code de demande 3 sur son formulaire TD1 fédéral et le code de
retenues C sur son formulaire TP1015.3. Calculez la paie nette de France.
Étape no 1 :
Étape no 2 :
Étape no 3 :
Étape no 4 :
Étape no 5 :
Étape no 6 :
Étape no 7 :
Étape no 8 :
Étape no 9 :
Avantages
Les avantages non pécuniaires sont des avantages que l’employeur fournit à un employé (par
exemple, une automobile louée à bail par l’organisation est mise à la disposition de
l’employé à des fins commerciales et personnelles), ou encore des choses que l’employeur
paie au nom de l’employé (par exemple, une prime d’assurance-vie temporaire collective). Si
l’employeur rembourse à un employé un article qui est réputé être un avantage (par exemple,
les droits d’adhésion à titre de membre d’un club de conditionnement physique), celui-ci est
réputé constituer un avantage pécuniaire. Il est important de remarquer que les employeurs
peuvent également offrir des avantages à d’anciens employés ou à des employés retraités,
comme des primes d’assurance-vie temporaire collective payées par l’employeur.
L’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec ont élaboré des lignes directrices à suivre
pour déterminer si l’avantage non pécuniaire ou l’avantage pécuniaire est imposable ou non
pour l’employé. La principale exigence en matière de conformité de la paie est de déterminer
si les avantages sont imposables ou non. Le gouvernement fédéral et le gouvernement du
Québec exigent tous deux que la valeur de l’avantage non pécuniaire ou que le montant du
remboursement pécuniaire soit inclus dans le revenu de l’employé à mesure que l’employé
les gagne ou en bénéficie, c’est-à-dire selon la fréquence de la période de paie.
Les avantages imposables non pécuniaires sont assujettis aux retenues obligatoires (ou
statutaires), soit la cotisation au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au Régime de
rentes du Québec (RRQ), l’impôt sur le revenu et l’impôt sur le salaire des Territoires du
Nord-Ouest (NT) et du Nunavut (NU). Ils ne sont pas réputés constituer une rémunération
assurable et ils ne sont donc assujettis ni à la cotisation à l’assurance-emploi (AE), ni à la
cotisation en vertu du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).
Par exemple :
Le magasin Fleurs Inc. paie 100 % des primes d’assurance-vie temporaire collective de ses
employés. Comme les employés bénéficient de cette assurance-vie pendant toute l’année, la
compagnie doit calculer le montant de la prime d’assurance-vie de chaque employé et
l’inclure dans le revenu imposable des employés à chaque période de paie. Comme elle paie
les primes d’assurance à titre de tiers, l’assurance-vie temporaire collective est réputée
constituer un avantage imposable non pécuniaire qui est assujetti à la cotisation au RPC ou
au RRQ, à la retenue d’impôt sur le revenu et à l’impôt sur le salaire des Territoires du Nord-
Ouest et du Nunavut.
Par exemple :
Le magasin Fleurs Inc. rembourse à ses employés le coût d’adhésion à titre de membre d’un
club de conditionnement physique de leur choix. Les employés doivent soumettre leurs reçus
à la compagnie, qui les rembourse par l’intermédiaire du Service de la paie. Le
remboursement constitue un avantage imposable pécuniaire pour les employés. Il est donc
assujetti à toutes les retenues obligatoires (ou statutaires), y compris la cotisation à
l’assurance-emploi (AE) et la cotisation au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).
ne peuvent rien retirer du REER collectif jusqu’à leur départ en retraite ou à leur
cessation d’emploi, ou
s’ils peuvent seulement retirer des fonds REER en vertu du Régime d’accession à la
propriété ou du Régime d’encouragement à l’éducation permanente.
Il se peut que les avantages imposables soient assujettis à d’autres taxes de vente. Un
employé qui dispose d’une automobile dont l’employeur est propriétaire, à des fins
personnelles et commerciales, bénéficie d’un avantage imposable en ce qui concerne l’usage
personnel du véhicule. Il faut inclure les taxes payables sur le coût du véhicule lorsqu’on
calcule le montant de l’avantage. Le présent chapitre passe en revue les taxes applicables à
chaque avantage, le cas échéant, dans les sections pertinentes.
Si l’avantage est réputé être non imposable, sa valeur est exclue du revenu de l’employé.
Parmi les avantages non imposables, citons les cadeaux ou récompenses, accordés aux
employés, qui répondent aux normes du gouvernement, le paiement des primes d’une
assurance-maladie privée (pour les employés qui ne travaillent pas au Québec) ou d’un
programme d’aide aux employés.
Dans le présent chapitre, nous examinons les avantages que les employeurs offrent le plus
souvent à leurs employés, notamment :
les prêts
les automobiles
Pour plus de renseignements sur les autres avantages découlant d’un emploi, veuillez
consulter la documentation relative aux avantages imposables publiée par l’Agence du
revenu du Canada (ARC) et par Revenu Québec :
Vous pouvez obtenir ces publications des sites Web de ces gouvernements.
Pour s’assurer que l’avantage soit bien inclus dans le revenu de l’employé à mesure que ce
dernier le gagne ou en bénéficie, il faut calculer le montant annuel de l’avantage à partir de
l’avantage mensuel et le répartir en fonction de la période de paie comme suit :
Avantage imposable par période de paie = Avantage mensuel x 12
Fréquence de la période de paie
Par exemple :
L’assurance-vie de Rhonda Gold, qui lui est offerte dans cadre du programme d’avantages
sociaux de son employeur, équivaut au double de son salaire annuel de 30 300,00 $. Son
employeur paie toutes les primes d’assurance-vie au taux mensuel de 1,00 $ par tranche de
1 000,00 $ d’assurance. Rhonda est payée une fois par semaine et on calcule son avantage
imposable comme suit :
= 61,00 $ x 12 = 14,08 $
52
L’assurance est exempte de la taxe sur les produits et services (TPS). Toutefois, le Manitoba,
l’Ontario et le Québec exigent le paiement d’une taxe sur les primes d’assurance collective.
La province du Manitoba exige le paiement de la taxe de vente au détail (TVD) de 7 % sur
les primes d’assurance collective, la province de l’Ontario exige le paiement de la taxe de
vente au détail (TVD) de 8 % sur les primes d’assurance collective et la province du Québec
exige le paiement de la taxe de 9 % sur les primes d’assurance collective. Lorsqu’on calcule
le montant de l’avantage imposable de l’employé, il faut donc inclure dans le montant des
primes les taxes de vente au détail du Manitoba et de l’Ontario et la taxe sur les primes
d’assurance payée sur les primes d’assurance collective des employés du Québec.
Au Manitoba, la taxe de vente au détail de 7 % est payable sur les primes d’assurance
collective qui suivent : assurance-vie, assurance-vie facultative, assurance-vie des personnes
à charge, assurance en cas de décès ou de mutilation par accident, assurance en cas
d’invalidité et assurance contre les maladies graves. Elle n’est pas applicable aux primes
d’assurance-maladie qui inclut le matériel de soins de santé, les soins dentaires, les soins de
la vue, les médicaments sur ordonnance, le service ambulancier, les chambres d’hôpital, les
services conseils, les services de thérapie et les soins de longue durée.
Par exemple :
Si Rhonda était employée au Québec, le montant de son avantage serait assujetti à la taxe sur
les primes d’assurance collective de 9 % comme suit :
= 66,49 $ x 12
52
= 15,34 $
Si un employeur paie les primes payables en vertu d’un régime d’assurance collective en cas
d’invalidité de courte durée ou de longue durée, il n’y a aucun avantage imposable pour
l’employé. Par contre, si l’employeur paie les primes d’assurance collective en cas de décès
ou de mutilation par accident (DMA), les primes sont réputées constituer un avantage
imposable non pécuniaire. Par conséquent, les primes que l’employeur paie en vertu d’une
assurance DMA, plus la TVD de 7 % au Manitoba, la TVD de 8 % en Ontario et la taxe de
9 % au Québec sur les primes d’assurance collective sont réputées constituer un revenu
ouvrant droit à pension aux fins de la cotisation au RPC/RRQ et un revenu imposable aux
fins des retenues d’impôt fédéral et provincial sur le revenu.
Les primes que l’employeur verse en vertu d’un régime d’assurance individuelle sont
réputées constituer un avantage imposable non pécuniaire dans tous les territoires de
compétence. Par régime d’assurance individuelle, on entend, d’ordinaire, un régime qui ne
couvre pas un groupe ou une association d’employés. Par exemple, si l’employeur paie les
primes d’assurance collective en cas d’invalidité prolongée du président seulement, cela
constitue un avantage imposable non pécuniaire pour le président. Si l’avantage est
imposable, il ouvre droit à pension aux fins de la cotisation au RPC/RRQ. Toutefois, comme
il s’agit d’un avantage non pécuniaire, il n’est pas assurable et il ne faut retenir aucune
cotisation à l’AE ou cotisation au RQAP.
Il ne faut inclure ni la TPS, ni la TVH dans la valeur de ce type d’avantage, mais les
provinces du Manitoba, de l’Ontario et du Québec imposent une taxe sur les primes
d’assurance collective DMA.
Les primes que l’employeur verse en vertu d’un régime privé d’assurance-maladie pour des
employés qui ne travaillent pas au Québec ne constituent pas un avantage imposable pour les
employés.
Exemple :
L’usine ABC, qui se trouve en Nouvelle-Écosse, offre à ses employés un régime privé
d’assurance-maladie qui couvre, entre autres, les soins dentaires. L’usine ABC paie les
primes de cette assurance à la société d’assurance si bien qu’elles sont réputées constituer un
avantage non imposable pour les employés et il ne faut pas inclure leur montant dans le
revenu assurable qui est imposable et ouvre droit à pension des employés.
John Truman, un employé du bureau d’Halifax de l’usine ABC vient de payer 525,00 $
directement à son dentiste pour des soins dentaires. Ces services sont couverts jusqu’à
concurrence de 80 % en vertu de l’assurance dentaire de son employeur. Il présente le
formulaire normalisé de demande d’indemnisation des soins dentaires à l’assureur aux fins de
remboursement. L’assureur lui rembourse 80 % du montant qu’il a payé à son dentiste.
Comme le remboursement a été effectué par la société d’assurance pour des services assurés
en vertu du régime, il n’y a aucun avantage imposable.
Par exemple :
La présidente de la compagnie de chauffage et de climatisation Omni a payé son dentiste
directement pour la couronne et le pont qui n’étaient pas couverts en vertu du régime
d’assurance dentaire de la compagnie. Omni lui a remboursé la somme de 2 000,00 $ qu’elle
avait déboursée. Il faut ajouter cet avantage imposable pécuniaire au revenu imposable de la
présidente puisque le montant intégral de cet avantage ouvre droit à pension et il est
assurable et imposable.
Les honoraires qu’un employeur paie directement à un fournisseur en vertu d’un programme
d’aide aux employés ne sont pas réputés être imposables pour l’employé.
Si, par contre, l’employeur rembourse ces honoraires à l’employé, ce remboursement est
réputé constituer un avantage imposable pécuniaire et il est assujetti à la cotisation au
RPC/RRQ, à la cotisation à l’AE, à la cotisation au RQAP, à l’impôt sur le revenu et à
l’impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. Quand des services-
conseils sont réputés constituer un avantage imposable, ils sont assujettis à la TPS, TVQ et
TVH.
Si l’employeur paie pour les types de services-conseils suivants, en dehors d’un programme
d’aide aux employés, l’avantage n’est pas imposable pour l’employé :
Prix et récompenses
À l’occasion, un employeur peut offrir un cadeau à un employé pour fêter un anniversaire de
naissance, un mariage, ou un congé religieux. Dans certains cas, un employeur peut aussi
accorder une récompense à un employé pour de longs états de service ou des suggestions ou
parce qu’il a atteint des normes sécuritaires exceptionnelles.
S’il s’agit d’un cadeau ou récompense pécuniaire, le montant est réputé ouvrir droit à
pension, être assurable et imposable pour l’employé, et il est donc assujetti à toutes les
retenues obligatoires (ou statutaires).
L’Agence du revenu du Canada (ARC) et Revenu Québec ont des lignes directrices
administratives qui permettent aux employeurs de traiter certains cadeaux et récompenses
non pécuniaires comme s’ils n’étaient pas imposables.
Par exemple :
Indira se marie en juillet et son employeur lui offre un cadre en cristal d’une valeur de
300,00 $ en cadeau de noces. En septembre, à son anniversaire de service, Indira reçoit un
deuxième cadeau, une montre d’une valeur de 175,00 $. En décembre, elle reçoit un baladeur
MP3 d’une valeur de195,00 $ comme récompense parce qu’elle a dépassé les normes
sécuritaires.
Il n’existe aucune limite quant au nombre de cadeaux et de récompenses que l’employée peut
recevoir. Or, la valeur totale des cadeaux et de la récompense dépasse 500,00 $ (170,00 $) et
il faut donc inclure 170,00 $ dans son revenu à titre d’avantage imposable non pécuniaire.
Il existe des lignes directrices spéciales applicables aux longs états de service. Tous les cinq
ans, un employeur peut accorder à un employé une récompense non pécuniaire d’une valeur
maximale de 500,00 $ (en franchise d’impôt) pour ses longs états de service ou un
anniversaire de service. La récompense doit porter sur une période d’au moins cinq ans de
service. En effet, il faut qu’au moins cinq ans se soient écoulés depuis que l’employé a reçu
sa dernière récompense pour ses longs états de service ou pour un anniversaire de service
particulier. Tout montant en sus de 500,00 $ est imposable.
Ces récompenses pour longs états de service ou anniversaire de service n’influent pas sur
l’exemption de 500,00 $ pour récompenses et cadeaux relative à l’année où ils ont été
accordés. En effet, un employeur peut accorder à un employé une récompense non pécuniaire
d’une valeur de 500,00 $ pour de longs états de service ou un anniversaire de service pour
une année durant laquelle il lui a accordé d’autres cadeaux et récompenses non pécuniaires
d’une valeur de 500,00 $. Si la valeur de la récompense pour longs états de service est
inférieure à 500,00 $, on ne peut pas ajouter la différence à l’exemption annuelle de 500,00 $.
Par exemple :
Dans l’exemple précédent, Indira a également reçu une peinture à l’huile pour ses longs états
de service parce qu’elle a satisfait les normes sécuritaires annuelles :
Comme la récompense pour ses longs états de service est inférieure à 500,00 $, il n’y a aucun
avantage imposable. Toutefois, il faut inclure dans son revenu la valeur totale des cadeaux et
des récompenses en sus de 500,00 $ (soit 170,00 $) à titre d’avantage imposable non
pécuniaire.
Au fédéral, les cadeaux ou récompenses en quasi-espèces (tels des bons-cadeaux, des pépites
d’or, des actions ou un article qu’il est facile d’échanger contre de l’argent), quelle que soit la
valeur ou la raison pour laquelle l’employé les a reçus, constituent un revenu d’emploi
imposable assujetti aux cotisations au RPC, à l’impôt sur le revenu et à l’impôt sur le salaire
des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. Aux fins de l’AE et du RQAP, les avantages
imposables en quasi-espèces sont traités comme des avantages imposables non pécuniaires et
ils ne sont pas assurables. Il ne faut donc retenir aucune cotisation à l’AE ni au RQAP.
L’ARC a affiché une série de questions sur les règles relatives aux cadeaux et récompenses
sur une page de son site Web, qui permet de déterminer si un cadeau, une récompense ou une
récompense pour longs états de service est un avantage imposable pour l’employé.
Par exemple :
L’employeur de Marie qui est au Québec lui a remis les cadeaux et récompenses ci-dessous
durant l’année civile :
Au palier provincial :
En ce qui concerne les cadeaux, le montant en sus de 500,00 $ est de 125,00 $ et en ce qui
concerne les récompenses, le montant en sus de 500,00 $ est de 325,00 $. Il faut donc inclure
les deux montants en sus dans le revenu de Marie, soit un total de 450,00 $ qui sera assujetti
à la retenue d’impôt sur le revenu provincial pour le Québec et à la cotisation au RRQ.
Au palier fédéral :
Comme il n’y a qu’une seule exemption de 500,00 $ pour tous les cadeaux et récompenses
non pécuniaires accordés au cours d’une année, il faut inclure le total du montant en sus de
500,00 $ (soit 950,00 $) dans le revenu de Marie, lequel sera assujetti à la retenue d’impôt
sur le revenu fédéral.
Au Québec, les cadeaux ou récompenses pécuniaires sont entièrement imposables et ils sont
assujettis aux cotisations au RPC, à l’AE, au RQAP et aux retenues d’impôt sur le revenu.
Les bons-cadeaux, les chèques-cadeaux et les cartes à puce, qui doivent être utilisés pour
acheter un bien ou un service chez un ou plusieurs commerçants identifiés, ne sont pas
réputés être imposables si les autres critères relatifs aux cadeaux et récompenses sont
satisfaits.
Pièce 3-1
LIGNES DIRECTRICES DE LIGNES DIRECTRICES
L’ARC DE REVENU QUÉBEC
Nombre de cadeaux Aucune limite Aucune limite
non pécuniaires
Critères relatifs aux La somme de 500,00 $ est
montants en dollars traitée comme une
pour les cadeaux exemption sur les cadeaux
Nombre de Aucune limite Aucune limite
récompenses non
pécuniaires
Critères relatifs aux La somme de 500,00 $ est
montants en dollars traitée comme une
pour les récompenses exemption sur les
récompenses
Critères : valeur en La somme de 500,00 $ est traitée
dollars pour les comme une exemption sur le total
récompenses combiné du coût de tous les cadeaux
et récompenses.
Nombre de Une fois tous les cinq ans, minimum Incluses dans les lignes
récompenses pour de cinq ans de service si une période directrices globales
longs états de service d’au moins cinq ans s’est écoulée applicables aux
depuis la dernière récompense. récompenses
Critères : valeur en La somme de 500,00 $ est traitée Incluses dans les lignes
dollars pour les comme une exemption sur les directrices globales
récompenses pour récompenses pour longs états de applicables aux
longs états de service service. récompenses
Dons en espèces ou Ouvrent droit à pension, sont Ouvrent droit à pension,
primes en argent assurables et imposables, et sont sont assurables et
assujettis à toutes les retenues imposables, et sont
obligatoires (ou statutaires) assujettis à toutes les
retenues obligatoires
Dons en espèces et Les cadeaux et récompenses qu’il est Les bons-cadeaux, coupons-
primes en quasi- facile d’échanger contre de l’argent, cadeaux et cartes à puce qui
espèces comme les bons-cadeaux, pépites doivent servir à acheter des
d’or, actions, valeurs mobilières, biens ou services chez un ou
cartes à puce et cartes de débit sont plusieurs commerçants
imposables. Ces dons et primes sont identifiés ne sont pas
assujettis à la cotisation au RPC, aux réputés être imposables si
retenues d’impôt et à l’impôt sur le les autres critères relatifs
salaire des Territoires du Nord-Ouest aux cadeaux et récompenses
et du Nunavut. sont satisfaits.
Dans le cas d’un service pour téléphone cellulaire seulement, l’Agence du revenu du Canada
ne considère pas que l’usage personnel d’un employé constitue un avantage imposable si les
trois conditions suivantes sont réunies :
En ce qui concerne les téléphones cellulaires et l’accès Internet à la maison, Revenu Québec
ne considère pas que le remboursement ou le paiement des frais d’un employé constitue un
avantage imposable si les deux conditions suivantes sont réunies :
Stationnement
Si un employeur paie une partie ou la totalité des frais de stationnement d’un employé au lieu
de travail régulier, la valeur des frais de stationnement constitue un avantage imposable non
pécuniaire pour l’employé. L’avantage imposable équivaut au coût payé par l’employeur
pour la place de stationnement, moins tout montant payé par l’employé à cet égard.
Quand des frais de stationnement sont réputés constituer un avantage imposable, le montant
de cet avantage est assujetti à la TPS, TVH ou TVQ, mais non pas à la TVP.
Par exemple :
Dalton Industries possède deux établissements à Montréal : le siège social est situé au centre-
ville tandis que l’usine se trouve dans un parc industriel à Ville d’Anjou. La compagnie paie
les frais mensuels de stationnement de 300,00 $ des employés qui travaillent au centre-ville.
Les employés de l’usine peuvent se garer gratuitement.
Comme l’usine se trouve dans un parc industriel, il n’y a aucune juste valeur marchande
relative au stationnement. Les employés de l’usine ne bénéficient donc d’aucun avantage
imposable relatif au stationnement.
Il faut inclure l’avantage dans le revenu de l’employé selon la période de paie aux deux
semaines.
Frais de scolarité
Il se peut que les coûts liés à l’éducation ou à des cours et programmes de formation payés au
nom d’un employé par un employeur soient imposables. Lorsqu’un établissement
d’éducation offre des cours gratuits ou subventionnés (par le biais de bourses d’études ou
autres) à un employé, l’employé est réputé avoir reçu un avantage imposable non pécuniaire.
La valeur de l’avantage équivaut à la juste valeur marchande des frais de scolarité, moins tout
montant payé par l’employé.
L’Agence du revenu du Canada (ARC) et Revenu Québec ont établi des lignes directrices qui
permettent de déterminer si les frais de scolarité payés par l’employeur sont imposables ou
non.
Il existe un avantage imposable quand l’employeur paie tous les coûts relatifs au cours d’un
employé qui profite principalement à l’employé (par exemple, un cours par intérêt
personnel). Cela est applicable que l’employeur paie les frais de scolarité directement à
l’établissement d’éducation (avantage imposable non pécuniaire) ou rembourse l’employé
(avantage imposable pécuniaire). Exemple de cours suivi par intérêt personnel : un
employeur paie les frais d’inscription à un cours de danse classique de la réceptionniste de
l’établissement.
quand un employeur paie le cours d’un employé qui est lié directement à l’emploi ou
à l’avancement professionnel de l’employé et que l’employeur en bénéficie
principalement plutôt que l’employé, par exemple, l’employeur paie les cours de
l’Association canadienne de la paie du commis comptable
quand un employeur paie le cours d’un employé qui bénéficie principalement à
l’employeur bien que ce cours ne soit pas lié directement au poste actuel de
l’employé, par exemple, l’employeur paie les frais de scolarité d’un employé qui suit
des cours en administration et en gestion des affaires parce qu’il espère que l’employé
assumera les fonctions de gestionnaire à l’avenir
Si la TVH, la TPS, la TVQ et/ou la TVP sont ajoutées aux frais de scolarité, il faut inclure
ces taxes dans la valeur de l’avantage imposable. Les frais de scolarité pour les cours donnant
droit à des crédits ne sont pas assujettis d’ordinaire à d’autres taxes de ventes.
Si les avantages financiers ci-dessous se rapportent à des frais de scolarité et qu’ils sont
accordés à un membre de la famille d’un employé, l’ARC exige qu’ils soient déclarés sur le
feuillet T4A de ce membre de la famille tandis que Revenu Québec stipule qu’il faut les
déclarer sur le relevé 1 du membre de la famille :
L’ARC et Revenu Québec exigent tous deux que la juste valeur marchande des bourses
d’entretien, bourses d’études ou frais de scolarité (accordés par un employeur à un membre
de la famille d’un employé qui fréquente une école élémentaire ou secondaire) soit incluse
dans le revenu de l’employé.
Prêts
Quand un employeur accorde à un employé un prêt ne portant pas intérêt ou à un faible taux
d’intérêt pour qu’il puisse acheter un ordinateur personnel chez lui, payer des factures, voire
même acheter un logement, il faut établir le type de prêt dont il s’agit. S’agit-il :
Un prêt régulier inclut aussi tout prix d’achat impayé de biens ou de services. Quelle que soit
la raison du prêt, si l’employeur ne réclame aucun intérêt ou un taux d’intérêt inférieur au
taux d’intérêt prescrit par le gouvernement, l’employé est réputé avoir reçu un avantage
découlant de son emploi. Il faut inclure l’avantage imposable relatif au taux d’intérêt dans le
revenu de l’employé, et il est assujetti à la cotisation au RPC/RRQ et à l’impôt sur le revenu.
Comme l’avantage imposable relatif au taux d’intérêt d’un prêt est non pécuniaire, aucune
cotisation à l’AE ou en vertu du RQAP n’est payable. Il n’y a aucune taxe de vente payable
sur les prêts. Si un employeur dispense un employé de rembourser le capital du prêt, il faut
inclure le montant ainsi remis dans le revenu de l’employé, qui sera assujetti à toutes les
retenues obligatoires (ou statutaires).
Le taux d’intérêt prescrit par le gouvernement est d’ordinaire moins élevé que le taux
préférentiel ou le taux le moins élevé offert par les banques. Le gouvernement fédéral calcule
le taux d’intérêt prescrit en fonction du prix moyen des bons du Trésor du gouvernement. Il
établit le taux d’intérêt prescrit pour chaque trimestre de l’année civile tandis que le
gouvernement du Québec établit son propre taux d’intérêt prescrit en fonction du taux du
gouvernement fédéral.
Pour calculer la valeur du total de l’avantage imposable relatif au taux d’intérêt, nous avons
préparé les formules et les définitions variables qui suivent :
Pièce 3-2
ÉTAPE VARIABLE FORMULE
Étape no 1 Variable A Calculez l’avantage imposable relatif au taux d’intérêt
par période de paie à l’aide de la formule suivante :
Solde impayé du prêt x (taux d’intérêt prescrit par le
gouvernement - taux d’intérêt de l’organisation) ÷
Fréquence de la période de paie
La variable A est le total des avantages imposables
relatifs au taux d’intérêt pendant la période de paie
Étape no 2 Variable B Taux d’intérêt sur le prêt qui a été payé ou sera payable
durant l’année par l’employeur ou l’organisation y étant
liée
Étape no 3 Variable C L’intérêt qui a été payé par toute personne sur le prêt
durant l’année ou dans les 30 jours qui suivent la fin de
l’année
Étape no 4 Variable D Tout remboursement par l’employé des montants en B
Étape no 5 Total de l’avantage Total de l’avantage annuel imposable relatif au taux
imposable annuel d’intérêt = (A + B) - (C + D)
relatif au taux
d’intérêt
Remarque :
Les taux d’intérêt utilisés dans les exemples suivants sont à titre documentaire seulement. Il
ne s’agit pas des taux d’intérêt prescrits par le gouvernement qui sont en vigueur cette année.
Les variables B, C et D ne sont pas incluses dans ces exemples puisqu’elles sont plutôt rares.
Par exemple :
Le 1er janvier, l’employeur d’Éric lui prête 10 000,00 $ sans intérêt. Les taux d’intérêt
prescrits par le gouvernement pour l’année sont les suivants :
1er trimestre : 6%
2e trimestre : 8%
3e trimestre : 9%
4e trimestre : 7%
Éric rembourse le prêt par le biais de déductions salariales de 500,00 $ à la fin de chaque
période de paie mensuelle. Le prêt baisse donc de 500,00 $ au début de chaque mois. Voici
comment calculer l’avantage imposable mensuel relatif au taux d’intérêt dont bénéficie Éric :
Étape no 1
Calculez l’avantage imposable relatif aux taux d’intérêt sur le prêt, par période de paie,
à l’aide de la formule suivante :
Solde impayé du prêt x (taux d’intérêt prescrit par l’État - taux d’intérêt de l’organisation)
Fréquence de la période de paie
Par exemple :
L’employeur de Jean-Luc lui accorde un prêt personnel de 75 000,00 $ le 1er janvier, et ce, à
un taux d’intérêt de 3 %. Il a été convenu que Jean-Luc ne rembourserait pas le prêt durant
l’année. Jean-Luc est payé une fois par mois.
Étape no 1
Calculez l’avantage imposable relatif aux taux d’intérêt sur le prêt, par période de paie,
à l’aide de la formule suivante :
Solde impayé du prêt x (taux d’intérêt prescrit par l’État - taux d’intérêt de l’organisation)
Fréquence de la période de paie
PÉRIODE DE AVANTAGE
FORMULE
PAIE MENSUEL
Janvier 75 000,00 $ x (5 % - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Février 75 000,00 $ x (5 % - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Mars 75 000,00 $ x (5 % - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Avril 75 000,00 $ x (4 % - 3 %) ÷ 12 62,50 $
May 75 000,00 $ x (4 % - 3 %) ÷ 12 62,50 $
Juin 75 000,00 $ x (4 % - 3 %) ÷ 12 62,50 $
Juillet 75 000,00 $ x (6 % - 3 %) ÷ 12 187,50 $
Août 75 000,00 $ x (6 % - 3 %) ÷ 12 187,50 $
Septembre 75 000,00 $ x (6 % - 3 %) ÷ 12 187,50 $
Octobre 75 000,00 $ x (7 % - 3 %) ÷ 12 250,00 $
Novembre 75 000,00 $ x (7 % - 3 %) ÷ 12 250,00 $
Décembre 75 000,00 $ x (7 % - 3 %) ÷ 12 250,00 $
Étape no 1 Variable A 1 875,00 $
Étape no 2 Variable B = 0,00 $
Étape no 3 Variable C = 0,00 $
Étape no 4 Variable D = 0,00 $
Étape no 5 Total de l’avantage annuel imposable
relatif au taux d’intérêt : 1 875,00 $
(A + B) - (C + D)
Remarque :
Les prêts accordés aux employés peuvent être très complexes. Le présent chapitre vise à
donner une compréhension générale de la manière de calculer l’avantage imposable relatif au
prêt accordé à un employé.
Cette mesure permet de protéger l’employé contre toute augmentation du taux d’intérêt
prescrit par le gouvernement. Si ce taux augmente au cours des cinq premières années du
prêt, l’avantage imposable relatif au taux d’intérêt de l’employé n’augmente pas. Toutefois,
si le taux vient à baisser, l’employé paie le taux d’intérêt moins élevé.
Si le terme du prêt est de plus de cinq ans, le solde impayé du prêt est réputé être impayé tous
les cinq ans. Le taux d’intérêt prescrit par le gouvernement qui est en vigueur à la date de
chaque cinquième anniversaire du prêt devient le nouveau taux d’intérêt verrouillé.
Par exemple :
Le 1er janvier, André Thomas reçoit un prêt de 75 000,00 $ pour acheter une maison. Son
employeur lui demande un taux d’intérêt de 3 %. André ne fait aucun paiement pour
rembourser le capital durant l’année. C’est le seul prêt que l’employeur a accordé à André
cette année.
Comme le prêt sert à acheter une maison, le taux d’intérêt prescrit par le gouvernement de
5 % qui était en vigueur à la date d’obtention du prêt est plafonné pour les cinq prochaines
années, à moins que le taux prescrit ne vienne à baisser. Les taux d’intérêt prescrits par le
gouvernement pour l’année sont les suivants :
1er trimestre : 5%
2e trimestre : 4%
3e trimestre : 6%
4e trimestre : 7%
Voici comment calculer en détail l’avantage imposable mensuel relatif à l’intérêt d’André :
Étape no 1 :
Calculez l’avantage imposable relatif à l’intérêt par période de paie sur le prêt à l’aide
de la formule suivante :
PÉRIODE DE
FORMULE AVANTAGE MENSUEL
PAIE
Janvier 75 000,00 $ x (5 % - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Février 75 000,00 $ x (5 % - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Mars 75 000,00 $ x (5 % - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Avril 75 000,00 $ x (4 % - 3 %) ÷ 12 62,50 $
Mai 75 000,00 $ x (4 % - 3 %) ÷ 12 62,50 $
Juin 75 000,00 $ x (4 % - 3 %) ÷ 12 62,50 $
Juillet 75 000,00 $ x (5 %* - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Août 75 000,00 $ x (5 %* - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Septembre 75 000,00 $ x (5 %* - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Octobre 75 000,00 $ x (5 %* - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Novembre 75 000,00 $ x (5 %* - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Décembre 75 000,00 $ x (5 %* - 3 %) ÷ 12 125,00 $
Étape no 1 Variable A 1 312,50 $
Étape no 2 Variable B = 0,00 $
Étape no 3 Variable C = 0,00 $
Étape no 4 Variable D = 0,00 $
Étape no 5 Total de l’avantage annuel imposable
relatif à l’intérêt : (A + B) - (C + D) 1 312,50 $
* Le taux d’intérêt est plafonné à 5 % (soit le taux d’intérêt prescrit par le gouvernement en vigueur à
la date d’obtention du prêt).
Dans l’exemple ci-dessus, le taux d’intérêt est verrouillé à 5 % pendant la première période
de cinq ans. Si l’on suppose que le terme du prêt est de plus de cinq ans, le taux d’intérêt
prescrit par le gouvernement en vigueur au cinquième anniversaire du prêt sera le nouveau
taux d’intérêt verrouillé pendant la période de cinq ans suivante. Par exemple, si le taux
d’intérêt prescrit était de 7 % au cinquième anniversaire du prêt, le taux de 7 % sera le
nouveau taux d’intérêt verrouillé qu’il faudra utiliser pour la prochaine période de cinq ans
du prêt.
Automobiles
Quand un employeur met un véhicule (dont il est propriétaire ou qu’il loue à bail) à la
disposition d’un employé, à des fins personnelles et commerciales, l’employé bénéficie alors
d’un avantage imposable non pécuniaire qu’il faut calculer en fonction de son usage
personnel du véhicule.
Même si le gouvernement fédéral n’exige aucun relevé des kilomètres parcourus, à la fin de
l’année civile, il faut remettre à l’employeur, un relevé de tous les kilomètres parcourus, à
des fins personnelles et à des fins commerciales, par l’employé et/ou par tout membre de sa
famille durant l’année civile. L’employeur doit conserver tous les relevés qui permettent
d’établir objectivement l’impôt que l’employé doit payer.
Automobile
Une automobile est un véhicule à moteur qui a été conçu ou adapté principalement pour le
transport de passagers sur des rues et autoroutes, jusqu’à concurrence de huit passagers et du
conducteur.
une ambulance
un véhicule à moteur qui a été principalement acheté afin d’être utilisé comme taxi
un autobus utilisé pour le transport de passagers
un corbillard ou un véhicule à moteur qui a été acheté afin de transporter des passagers
lors de funérailles
un véhicule à moteur qui a été acheté aux fins de vente, de location ou de location-bail
dans un établissement spécialisé dans la vente, la location ou la location-bail de
véhicules, sauf s’il s’agit d’avantages découlant de l’usage personnel d’une automobile
une fourgonnette, une camionnette ou un véhicule du même genre qui transporte le
conducteur et deux passagers au maximum et qui, durant l’année d’imposition où il est
acquis ou loué à bail, sert à :
o transporter principalement de la marchandise ou du matériel dans le cadre des
activités commerciales de l’établissement
o des fins commerciales, au moins 90 % du temps, pour le transport de
marchandises, de matériel ou de passagers dans le cadre de l’exploitation de
l’établissement
une camionnette qui sert principalement au transport de marchandises, de matériel ou
de passagers afin de gagner ou de produire un revenu sur un chantier situé à au moins
30 km d’une communauté d’au moins 40 000 habitants
les véhicules d’intervention d’urgence clairement identifiés de la police et des pompiers
les véhicules de service de secours médical d’urgence clairement identifiés qui servent
à transporter de l’équipement médical d’urgence et un ou plusieurs préposés aux soins
médicaux d’urgence ou ambulanciers paramédicaux
Remarque :
Les employeurs qui fournissent un véhicule à moteur à leurs employés (camion, autobus,
etc.) à des fins personnelles, qui ne fait pas partie de la définition d’une automobile doivent
en calculer malgré tout la juste valeur marchande afin de l’inclure à titre d’avantage
imposable dans le revenu de l’employé.
Coût en capital
Par coût en capital, on entend le coût du véhicule (y compris les options et accessoires) et
toutes les taxes de ventes payées par l’employeur à l’achat du véhicule. Sont également
inclus les coûts de toutes les additions apportées au véhicule après son acquisition, si le coût
de ces additions est ajouté au coût en capital du véhicule aux fins d’amortissement. Sont
exclus du coût en capital du véhicule tous les coûts relatifs à l’équipement spécialisé ajouté à
l’automobile afin de répondre aux exigences du poste de l’employé, y compris les cellulaires,
les postes-émetteurs, les suspensions renforcées et les treuils à moteur.
Crédit à l’échéance
Par crédit à l’échéance, on entend le paiement forfaitaire que l’employeur reçoit à la fin d’un
contrat de location-bail quand les mensualités de location étaient trop élevées en vertu du
contrat de location. L’avantage imposable relatif à une automobile étant trop élevé, il faut :
Disponibilité
Par disponibilité, on entend le nombre de périodes de trente jours durant lesquelles l’employé
peut se servir de l’automobile durant l’année d’imposition en cours. Une automobile est
réputée être disponible si un employé y a accès ou la contrôle. L’accès prend fin seulement
quand l’employé rend l’automobile avec ses clés à son employeur.
Frais à l’échéance
Par frais à l’échéance, on entend le paiement forfaitaire de location qui est dû à la fin d’un
contrat de location-bail parce que les mensualités de location en vertu du contrat étaient
insuffisantes. L’avantage imposable relatif à une automobile étant insuffisant, l’employé et
l’employeur doivent être d’accord sur la méthode choisie pour rectifier cette insuffisance :
en ajoutant les frais à l’échéance aux frais de location durant l’année où le contrat de
location prend fin, ou
en répartissant le montant des frais à l’échéance sur le terme du contrat de location
Frais de location-bail
Par frais de location-bail, on entend les coûts de location-bail, plus toutes les taxes de ventes
applicables et tous les coûts associés (tels les contrats d’entretien, les frais pour kilomètres
supplémentaires et les frais à l’échéance payés par l’employeur). Les coûts de location-bail
n’incluent pas les primes d’assurance de responsabilité civile ou d’assurance tierce-personne.
Remboursement de l’employé
Par remboursement de l’employé, on entend le montant que l’employé paie à son employeur
(qui a mis à sa disposition une automobile) pour le compenser de l’usage personnel de
l’automobile. Tout remboursement permet de réduire le montant de l’avantage imposable
relatif à une automobile de l’employé.
Taxes
Parmi les taxes, citons toutes les taxes provinciales de ventes (TVP), la taxe sur les produits
et services (TPS), les taxes de ventes harmonisées (TVH) et la taxe de vente du Québec
(TVQ) associées aux coûts de location ou au coût en capital.
Usage commercial
Par usage commercial, on entend tout voyage entrepris par un employé à des fins
commerciales, y compris :
le trajet pour rendre visite à des clients actuels ou potentiels et à d’autres bureaux de
l’employeur, et pour les rendez-vous d’affaires
quand l’employé rentre directement à son domicile après avoir rencontré un client
quand l’employé rend visite à un client directement de son domicile et qu’il ne s’agit
pas du lieu de travail de l’employeur où l’employé vient travailler régulièrement
Usage personnel
Par usage personnel, on entend tout trajet effectué par un employé ou par un membre de sa
famille à des fins non commerciales, y compris :
Véhicule à moteur
Par véhicule à moteur, on entend un véhicule automobile conçu ou adapté pour circuler dans
les rues et sur les autoroutes. Ne sont inclus ni les tramways, ni les véhicules conçus ou
adaptés afin d’être utilisés sur des rails seulement.
Avantage imposable relatif à une automobile = Frais pour droit d’usage + avantage
relatif aux frais de fonctionnement -
remboursement de l’employé
Il faut avoir les renseignements ci-dessous pour calculer les frais pour droit d’usage et les
frais de fonctionnement :
Calcul de la disponibilité
La disponibilité est le nombre de périodes de trente jours durant lesquelles l’employé peut
utiliser l’automobile durant l’année d’imposition en cours. Il faut se servir de la formule
suivante pour calculer la disponibilité.
Il faut arrondir le résultat obtenu, s’il est supérieur à 1, au chiffre rond le plus proche.
Par exemple :
Disponibilité = 130 jours = 4,33 (arrondir à 4) périodes de trente jours
30
Disponibilité = 135 jours = 4,50 (arrondir à 4)* périodes de trente jours
30
Disponibilité = 140 jours = 4,67 (arrondir à 5) périodes de trente jours
30
* Le gouvernement exige que la décimale 0,50 soit arrondie au chiffre inférieur et non pas au
chiffre supérieur.
Si le total de jours disponibles est inférieur à 30 jours, il faut diviser le nombre de jours par
30 et arrondir le résultat obtenu à deux décimales.
Disponibilité = 28 jours
30
Par usage personnel, on entend ce qui suit sans toutefois s’y limiter :
Par exemple :
En Ontario, la compagnie d’aménagement Terrace Lakes fournit à Olivier Trahan, 365 jours
par an, une automobile dont il est propriétaire. À la fin de cette année, Olivier a communiqué
les renseignements suivants à la compagnie :
Nombre de kilomètres parcourus à des fins commerciales 48 000 km
Nombre de kilomètres personnels parcourus 10 000 km
Total de kilomètres parcourus 58 000 km
L’automobile dont Terrace Lakes est propriétaire et qui a été mise à la disposition d’Olivier
coûtait 24 200,00 $, plus la TVH de 3 146,00 $. Olivier a eu l’automobile à sa disposition
pendant toute l’année, soit 12 périodes de trente jours.
Si l’employé satisfait à ces deux conditions, il est admissible à une réduction des frais pour
droit d’usage. Il faut donc utiliser la formule suivante :
Par exemple :
Compte tenu des renseignements fournis par Olivier, la compagnie Terrace Lakes peut
déterminer s’il a droit ou non à une réduction des frais pour droit d’usage.
Comme Olivier a utilisé l’automobile à des fins commerciales plus de 50 % du temps et que
le nombre de kilomètres personnels de 10 000 km est inférieur au nombre autorisé de
20 004 km, Olivier a droit à une réduction des frais pour droit d’usage.
= 3 280,86 $
Remarque :
Nous avons utilisé les frais de fonctionnement au kilomètre de 2019 aux fins d’illustration du
processus à suivre. Pour obtenir les taux en vigueur actuellement, visitez
https://www.fin.gc.ca/news-nouvelles/nr-nc-fra.asp.
L’avantage relatif aux frais de fonctionnement constitue le deuxième élément qui fait partie
de l’avantage imposable relatif à une automobile. En 2019, la formule prescrite pour calculer
l’avantage relatif aux frais de fonctionnement est basée sur un taux de 0,28 $ le kilomètre
personnel parcouru. La formule est la même que l’établissement soit propriétaire de
l’automobile ou la loue à bail.
Par exemple :
Olivier a parcouru 10 000 kilomètres personnels cette année. Il faut calculer l’avantage relatif
aux frais de fonctionnement comme suit :
Méthode facultative = Frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit d’usage, le
cas échéant) x 50 %
Par exemple :
Cette année, Olivier a utilisé l’automobile dont son employeur est propriétaire plus de 50 % à
des fins commerciales. Il a des frais réduits pour droit d’usage de 3 280,86 $ qui seront
ajoutés à son revenu à titre d’avantage imposable et il a demandé, par écrit, à son employeur
d’utiliser la méthode facultative. La méthode facultative de calcul de l’avantage relatif aux
frais de fonctionnement est comme suit :
= 1 640,43 $
Le total annuel de l’avantage imposable relatif à une automobile est la somme des frais pour
droit d’usage (soit le total des frais pour droit d’usage ou des frais réduits pour droit d’usage)
et de l’avantage relatif aux frais de fonctionnement calculé à l’aide de la méthode régulière
ou facultative, moins tout remboursement de l’employé.
Avantage imposable = Frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit
relatif à une automobile d’usage) + avantage relatif aux frais de fonctionnement -
remboursement de l’employé
À l’instar des autres avantages imposables, il faut inclure la valeur de l’avantage imposable
dans le revenu de l’employé à mesure qu’il le gagne ou en bénéficie, soit sur la base de la
période de paie. L’avantage imposable annuel relatif à une automobile est basé sur le nombre
de kilomètres personnels que l’employé a conduits durant l’année civile, qui ne sont calculés
parfois qu’en fin d’année. Pour calculer le montant estimatif de l’avantage imposable relatif à
une automobile à inclure dans le revenu de l’employé à chaque période de paie, l’employeur
doit utiliser un montant estimatif ou le montant de l’avantage imposable de l’année
précédente. Il doit rapprocher le montant inclus à chaque période de paie et du montant actuel
de l’avantage imposable de l’année en cours, dès qu’on en connaît le montant.
Par exemple :
Cette année, la compagnie Terrace Lakes a calculé le montant de l’avantage imposable
annuel relatif à l’automobile d’Olivier comme suit :
Olivier est payé aux deux semaines. Son employeur doit se servir du montant de l’avantage
imposable relatif à une automobile de l’année courante pour calculer le montant estimatif de
cet avantage imposable, par période de paie, pour l’année suivante. L’an prochain, quand la
compagnie calculera l’avantage annuel imposable relatif à l’automobile d’Olivier, elle
effectuera toute rectification appropriée.
Il faut ajouter l’avantage imposable relatif à une automobile de 189,28 $ au revenu d’Olivier
à chaque paie de l’année prochaine.
l’employeur est une fraction du coût mensuel de l’automobile plus les taxes de ventes
applicables, selon la période de disponibilité du véhicule.
Frais pour droit d’usage = 2/3 x (coût mensuel de l’automobile + taxes) x Disponibilité
Par exemple :
En Ontario, l’établissement Prince Packaging loue des automobiles à bail pour son personnel
dirigeant. Diane Wilson a commencé à travailler comme directrice générale du
développement des produits le 1er juillet de cette année. Elle a un véhicule à sa disposition
depuis cette date pour toute l’année, soit 184 jours. En janvier de l’année suivante, Diane
communique les renseignements suivants concernant son véhicule :
L’établissement a payé un coût mensuel de 350,00 $, plus la TVH de 45,50 $ (selon un taux
de TVH de 13 %) pour l’automobile de Diane qui l’a eue à sa disposition à compter du
1er juillet de cette année, soit 184 jours ou 6 périodes de trente jours.
Si l’employé satisfait à ces deux conditions, il est admissible à une réduction des frais pour
droit d’usage. Il faut donc utiliser la formule suivante :
Par exemple :
Compte tenu des renseignements fournis par Diane, l’établissement Prince peut déterminer si
elle a droit ou non à une réduction des frais pour droit d’usage.
Comme, durant la période de six mois où Diane avait l’automobile, elle l’a utilisée à des fins
commerciales plus de 50 % du temps et que le nombre de kilomètres personnels de
20 000 km est supérieur au nombre autorisé de 10 002 km, Diane n’a droit à aucune
réduction des frais pour droit d’usage.
Si Diane avait parcouru seulement 9 000 kilomètres personnels cette année, voici comment
on aurait calculé la réduction des frais pour droit d’usage :
Par exemple :
Diane a conduit 20 000 kilomètres personnels cette année. Voici comment calculer
l’avantage relatif aux frais de fonctionnement :
avant la fin de l’année en cours, l’employé demande à l’employeur par écrit d’utiliser
la méthode facultative
l’usage de l’automobile à des fins commerciales est supérieur à 50 %
une partie des frais pour droit d’usage est incluse dans le revenu de l’employé
Méthode facultative = frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit d’usage, le
cas échéant) x 50 %
Par exemple :
Diane a satisfait aux trois conditions requises afin de pouvoir utiliser la méthode facultative.
Cette année, elle a utilisé l’automobile que son employeur loue à bail plus de 50 % à des fins
commerciales. Elle a des frais pour droit d’usage de 1 582,00 $ qui seront ajoutés à son
revenu à titre d’avantage imposable et elle a demandé par écrit à son employeur d’utiliser la
méthode facultative. La méthode facultative de calcul de l’avantage relatif aux frais de
fonctionnement est comme suit :
Le total annuel de l’avantage imposable relatif à une automobile est la somme des frais pour
droit d’usage (soit le total des frais pour droit d’usage ou des frais réduits pour droit d’usage)
et de l’avantage relatif aux frais de fonctionnement calculé à l’aide de la méthode régulière
ou facultative, moins tout remboursement de l’employé.
Avantage imposable = frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit
relatif à une automobile d’usage) + avantage relatif aux frais de fonctionnement -
remboursement de l’employé
Par exemple :
L’établissement Prince a calculé le montant actuel de l’avantage annuel relatif à l’automobile
de Diane comme suit :
Diane est payée une fois par semaine. Comme l’avantage imposable de cette année est basé
sur une période de six mois seulement, la compagnie doit utiliser le double de l’avantage afin
de calculer le montant estimatif de l’avantage imposable de la période de paie de l’année
prochaine. À la fin de l’année prochaine, il faudra rapprocher la valeur estimative de
l’avantage imposable avec le montant actuel de l’avantage imposable de Diane et il faut
effectuer toute rectification nécessaire.
Pour calculer le montant des coûts réels attribués à l’usage personnel de l’automobile par
l’employé, il faut utiliser la formule suivante :
Par exemple :
Cette année, le montant réel des frais de fonctionnement que paie la compagnie Terrace
Lakes pour l’automobile d’Olivier est de 790,00 $, taxes comprises. La partie des frais
qu’Olivier doit payer est :
Si Olivier rembourse 136,21 $ à son employeur, soit la partie des frais réels de
fonctionnement lui revenant dans les 45 jours qui suivent la fin de l’année, la partie des frais
de fonctionnement qu’il aurait fallu ajouter à son avantage imposable est ainsi éliminée. Le
total de l’avantage imposable correspond alors au montant des frais réduits pour droit
d’usage de 3 280,86 $.
Si l’employé rembourse seulement une partie des frais réels de fonctionnement lui revenant,
l’employeur doit alors utiliser la formule habituelle de calcul de l’avantage relatif aux frais de
fonctionnement (nombre de kilomètres personnels x 0,28 $) et en déduire le montant de tout
remboursement effectué par l’employé afin de calculer le total de l’avantage de l’employé.
Méthode facultative = [frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit
d’usage, le cas échéant) x 50 %] – remboursement
Par exemple :
Cette année, l’établissement Prince a payé des frais réels de fonctionnement de 3 560,00 $,
taxes comprises, pour l’automobile de Diane, de juillet à décembre. Son automobile a subi
des réparations importantes. La part des frais de réparation revenant à Diane est :
Diane a remboursé seulement 500,00 $ à la compagnie en ce qui concerne sa part des frais de
réparation. Comme elle n’a pas remboursé toute sa part, le montant de l’avantage imposable
relatif à sa part des frais de fonctionnement est réduit et non pas éliminé. La compagnie a
utilisé la méthode facultative pour calculer les frais de fonctionnement relatifs à l’avantage
imposable de Diane.
Cette année, le total de l’avantage imposable relatif à l’automobile de Diane est calculé
ainsi :
Quand les trois conditions sont satisfaites, l’employeur calcule le montant des frais pour droit
d’usage à un taux de 1,5 % au lieu de 2 %. Le taux le moins élevé est alors appliqué au coût
de l’automobile qui correspond au plus élevé des deux montants suivants :
Le coût moyen de toutes les automobiles que l’employeur a acquises durant l’année
afin de les vendre ou de les louer à bail
Le coût moyen de toutes les automobiles neuves que l’employeur a acquises durant
l’année afin de les vendre ou de les louer à bail
Voici la formule de calcul des frais pour droit d’usage qu’il faut utiliser quand la principale
responsabilité de l’employé est de vendre des automobiles ou de louer à bail des
automobiles :
Frais pour droit d’usage = 1,5 % x [(coût moyen des automobiles acquises durant
l’année + taxes) x Disponibilité]
Il faut calculer le montant des frais réduits pour droit d’usage quand l’employé satisfait aux
conditions suivantes :
La formule de calcul des frais réduits pour droit d’usage des employés dont la principale
responsabilité de l’employé est de vendre des automobiles ou de louer à bail des
automobiles :
Le taux de calcul de l’avantage relatif aux frais de fonctionnement des employés dont la
principale responsabilité est de vendre ou de louer à bail des automobiles est réduit à 0,25 $
le kilomètre personnel pour 2019.
Pièce 3-3
Avantage imposable relatif à une automobile =
Frais pour droit d’usage + frais de fonctionnement – somme remboursée à l’employé
PROPRIÉTAIRE
AUTOMOBILE VENTE OU LOCATION À BAIL
DE
LOUÉE À BAIL D’AUTOMOBILES
L’AUTOMOBILE
2/3 x (coût
2 % x (coût de 1,5 % x (coût moyen des
mensuel de
Frais pour droit l’automobile+ automobiles acquises
l’automobile
d’usage taxes) x pendant l’année + taxes) x
+ taxes)x
disponibilité disponibilité
disponibilité
Réduction des Si :
frais pour droit
d’usage les kilomètres à des fins professionnelles sont supérieurs
à 50 %, et
les kilomètres à des fins personnelles sont inférieurs à
1 667 km par période de 30 jours
Avantage relatif 0,28 $ x le nombre de 0,25 $ x le nombre de
aux frais de kilomètres personnels kilomètres personnels
fonctionnement parcourus parcourus
Par exemple :
Marc Potvin administre les comptes payables pour un commerce de détail de vêtements
important au Québec. Il gagne un salaire de 33 000,00 $ par an qui est payé à la quinzaine. Il
a indiqué le code de demande 1 sur son TD1 et le code de retenues A sur son TP1015.3.
Dans le cadre du programme d’avantages sociaux payé entièrement par l’employeur, Marc
bénéficie d’une assurance-vie temporaire collective équivalant à deux fois le montant de son
salaire annuel. Son employeur paie 0,85 $ par tranche de 1 000,00 $ d’assurance-vie
temporaire collective.
= 33 000,00 $
26
= 1 269,23 $
= 61,15 $ x 12
26
= 28,22 $
Revenu net imposable au fédéral = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
Moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employé à un RPA
Cotisation à un REER
Cotisations syndicales
Déductions pour habitants de zones visées par
règlement
Déductions autorisées par l’ARC
= 1 505,11 $ - 0,00 $
= 1 505,11 $
Calcul de l’impôt fédéral pour le Québec payable sur le revenu net imposable au fédéral.
Table d’impôt fédéral pour un employé du Québec, code de demande 1 et période de paie aux
deux semaines :
Revenu net imposable provincial = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
au Québec Moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employé à un RPA
Cotisation à un REER
Déductions pour habitants de zones visées par
règlement
Déductions autorisées par Revenu Québec
= 1 505,11 $ - 0,00 $
= 1 505,11 $
Calcul de l’impôt provincial payable sur le revenu net imposable pour le Québec.
Tables d’impôt provincial pour un employé du Québec, code de retenues A et période de paie
aux deux semaines :
= 78,12 $ (RRQ)
16,13 $ (AE)
6,64 $ (RQAP)
167,10 $ (Impôt fédéral sur le revenu)
225,16 $ (Impôt provincial sur le revenu - Québec)
493,15 $
Étape no 9 : Paie nette
Révision de la matière
Les avantages non pécuniaires sont des éléments que l’employeur fournit à un employé
ou paie au nom de cet employé.
La principale exigence en matière de conformité de la paie en ce qui concerne les
avantages est de déterminer s’ils sont imposables ou non. S’ils sont imposables, le
gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec exigent que la valeur de
l’avantage soit incluse dans le revenu de l’employé à mesure que ce dernier le gagne ou
en bénéficie.
Les avantages imposables non pécuniaires sont assujettis aux retenues obligatoires (ou
statutaires) suivantes : les cotisations au Régime de pensions du Canada/Régime de
rentes du Québec (RPC/RRQ), l’impôt sur le revenu et l’impôt sur le salaire des
Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut (NU). Ils ne sont pas réputés constituer une
rémunération assurable. Ils ne sont donc assujettis ni à la cotisation à l’assurance-
emploi (AE), ni à la cotisation du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).
Les cotisations à l’AE et du RQAP sont seulement applicables aux avantages
imposables qui sont réputés constituer une rémunération assurable.
Les cotisations de l’employeur versées dans un régime collectif enregistré d’épargne-
retraite pour employés et la valeur du logement et des repas payés en même temps que
toute autre rémunération sont réputées constituer un avantage imposable pécuniaire
assujetti à toutes les retenues obligatoires (ou statutaires) applicables.
Les cotisations de l’employeur versées en vertu du REER collectif d’un employé sont
réputées constituer des avantages imposables non pécuniaires et ne sont pas assurables
si les employés ne peuvent rien retirer du REER collectif jusqu’à leur départ en retraite
ou cessation d’emploi, ou s’ils peuvent retirer des fonds REER en vertu du Régime
d’accession à la propriété ou du Régime d’encouragement à l’éducation permanente.
Les primes payées par un employeur en vertu d’une police d’assurance-vie temporaire
collective sont réputées constituer un avantage imposable pour l’employé.
La province du Manitoba exige le paiement de la taxe de vente au détail (TVD) de 7 %
sur les primes d’assurance collective, la province de l’Ontario exige le paiement de la
taxe de vente au détail (TVD) de 8 % sur les primes d’assurance collective et la
province du Québec exige le paiement de la taxe sur les primes d’assurance collective
de 9 %.
Au Québec seulement, lorsqu’un employeur paie la prime en vertu d’un régime privé
d’assurance-maladie, la valeur de la prime et de la taxe sur les assurances constitue un
avantage imposable non pécuniaire pour l’employé.
Les honoraires qu’un employeur paie en vertu d’un programme d’aide aux employés ne
sont pas réputés être imposables pour l’employé.
Les cadeaux ou récompenses pécuniaires sont assujettis à toutes les retenues
obligatoires (ou statutaires).
Au fédéral, il existe une exemption unique de 500,00 $ qui peut être appliquée chaque
année au total de la valeur de tous les cadeaux et des récompenses non pécuniaires
accordés à un employé. Il faut inclure tout montant en sus de 500,00 $ dans le revenu
de l’employé à titre d’avantage imposable non pécuniaire.
Au Québec, il n’existe aucune limite quant au nombre de cadeaux ou de récompenses
qui peuvent être remis à un employé. Si le coût total des cadeaux ou que le coût total
des récompenses dépasse 500,00 $, seul le montant en sus de 500,00 $ est imposable
pour chaque catégorie.
Si un employeur accorde à un employé une allocation pour couvrir le coût du téléphone
cellulaire ou des services Internet, l’allocation est réputée constituer un avantage
imposable pécuniaire qui est assujetti à la cotisation au RPC/RRQ, à la cotisation à
l’AE, à la cotisation au RQAP, à l’impôt sur le revenu et à l’impôt sur le salaire du
Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Si un employeur paie une partie ou la totalité du coût de stationnement d’un employé
au lieu de travail régulier, la valeur du coût de stationnement constitue un avantage
imposable non pécuniaire pour l’employé.
Il existe un avantage imposable quand un employeur paie les frais de scolarité du cours
d’un employé qui bénéficie principalement à ce dernier (par exemple, la formation par
intérêt personnel de l’employé).
Si un employeur ne demande aucun intérêt ou un faible taux d’intérêt qui est inférieur
au taux d’intérêt prescrit par le gouvernement sur le prêt qu’il accorde à un employé,
l’employé est réputé avoir reçu un avantage imposable découlant de son emploi.
Quand un employeur met un véhicule (dont il est le propriétaire ou qu’il loue à bail) à
la disposition d’un employé qui l’utilise à des fins commerciales et à des fins
personnelles, l’employé a un avantage imposable non pécuniaire qui est calculé en
fonction du nombre de kilomètres personnels parcourus.
Au Québec, un employé doit conserver un registre de tous les déplacements effectués
dans l’automobile et en remettre une copie à son employeur dans les 10 jours qui
suivent la fin de l’année civile, ou le dixième jour qui suit la date à laquelle l’employé
rend l’automobile à son employeur.
Que l’employeur soit propriétaire de l’automobile ou qu’il la loue à bail, l’avantage
imposable est le total des frais pour droit d’usage, plus l’avantage relatif aux frais de
fonctionnement, et moins tout remboursement effectué par l’employé.
Questions de révision
6. Quelle est la principale exigence de conformité de la paie en ce qui concerne les
avantages?
7. Quelles retenues obligatoires (ou statutaires) faut-il calculer sur un avantage imposable
non pécuniaire?
8. Quelles provinces imposent une taxe sur les primes d’assurance collective?
Calculez le montant de l’avantage imposable des employés suivants pour cette période de
paie :
10. Indiquez si les avantages ci-dessous sont imposables ou non pour l’employé.
NON
AVANTAGE IMPOSABLE
IMPOSABLE
Protection en cas d’abus de substances chimiques
couvertes en vertu d’un programme d’aide aux
employés
Taxes provinciales d’assurance-maladie payées par
un employeur pour ses employés ontariens
Préparation de la déclaration d’impôt sur le revenu
offerte aux employés membres de la haute direction
Services-conseils aux fins de placement qui sont
offerts à un employé dont l’emploi vient de prendre
fin
11. Indiquez si les avantages ci-dessous sont réputés être imposables ou non en ce qui
concerne le gouvernement fédéral et celui du Québec. Si le cadeau ou la récompense sont
réputés être imposables, veuillez indiquer le montant imposable. Supposez que tous les
coûts incluent les taxes applicables.
FÉDÉRAL QUÉBEC
UN EMPLOYÉ
NON NON
REÇOIT : IMPOSABLE IMPOSABLE
IMPOSABLE IMPOSABLE
Une montre de
600,00 $ comme
cadeau
d’anniversaire
Deux cadeaux d’un
montant total de
500,00 $ et une
récompense de
400,00 $ pour avoir
dépassé les normes
de sécurité
Trois cadeaux d’une
valeur de 300,00 $,
150,00 $ et 100,00 $
Un appareil-photos
de 400,00 $ en
récompense de 5 ans
de service
Un bon-cadeau de
100,00 $ de la
bijouterie Jackson
12. Indiquez deux situations où le stationnement payé par l’employeur ne constitue pas un
avantage imposable pour l’employé.
NON
AVANTAGE IMPOSABLE
IMPOSABLE
Un employeur du Québec paie pour une assurance
en cas de décès ou de mutilation par accident à ses
employés.
Un employeur de l’Alberta paie pour un régime
privé d’assurance-maladie à ses employés.
Un employeur de la Colombie-Britannique paie
50 % de la prime d’assurance-vie temporaire
collective de ses employés.
Un employeur de la Nouvelle-Écosse paie pour un
programme d’aide à ses employés, qui prévoit des
services-conseils en cas d’abus d’alcool.
Justin Lemaire a une déficience physique, et son
employeur lui offre une place de stationnement
gratuite.
Une compagnie commerciale nationale qui a
23 professionnels de la paie au Canada, paie les
frais de scolarité des employés inscrits aux cours
aux fins d’accréditation à titre de GAP de
l’Association.
14. Vrai ou faux. Si un employeur demande un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt
prescrit par le gouvernement, l’employé a reçu un avantage imposable découlant de son
emploi.
15. Le 1er janvier, l’usine de miroirs Mitchell prête à Luanne Dufferin la somme de
20 000,00 $ à un taux d’intérêt de 3 %. Luanne remboursera 1 000,00 $ à la fin de chaque
mois sur son prêt, sous forme de retenues sur la paie. Les taux d’intérêt prescrits par le
gouvernement durant l’année sont les suivants :
TRIMESTRE TAUX
1er 3%
2e 4%
3e 3%
4e 5%
AVANTAGE
TAUX D’INTÉRÊT
TAUX D’INTÉRÊT IMPOSABLE
PÉRIODE SOLDE PRESCRIT PAR
DE MENSUEL
DE PAIE DU PRÊT LE
L’ORGANISATION (ANNUEL ÷
GOUVERNEMENT
12)
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
17. Claire Rozon travaille chez Lebrun Inc. à Montréal et dispose, durant l’année, d’une
automobile louée à bail par son employeur. En vous basant sur les renseignements ci-
dessous, calculez le montant de l’avantage annuel imposable de Claire qui a demandé à la
compagnie d’utiliser la méthode facultative de calcul de l’avantage relatif aux frais de
fonctionnement.
18. Edna Robson est directrice de marketing aux produits de beauté Blossom à Lethbridge,
en Alberta. Elle gagne 45 000,00 $ par an et est payée deux fois par mois. Edna a indiqué
le code de demande 3 sur ses formulaires TD1 fédéral et provincial.
Étape no 1 :
Étape no 2 :
Étape no 3 :
Étape no 4 :
Étape no 5 :
Étape no 6 :
Étape no 7 :
Étape no 8 :
Étape no 9 :
Les types d’allocations les plus courantes sont les coûts relatifs aux automobiles,
repas, uniformes, chaussures de sécurité ou à tout autre vêtement particulier devant
être porté au travail.
NON
IMPOSABLE
IMPOSABLE
Leslie Lafarge touche 0,58 $ le kilomètre pour les
premiers 5 000 km qu’elle conduit son véhicule
personnel à des fins commerciales
X
et 0,52 $ pour tout kilomètre en sus parcouru à
des fins commerciales. Elle ne touche aucune
autre allocation pour son véhicule.
Par suite de livraisons tardives cette semaine, les
employés qui travaillent au Service de
l’expédition doivent faire des heures
supplémentaires tous les soirs au cours des X
4 prochaines semaines. La compagnie rembourse
15,00 $ par jour aux employés pour le coût de
leur souper.
Frances Miles a une carte de crédit « Essence
X
Sunshine » pour payer l’essence de sa voiture.
Marcella Morin invite trois clients à déjeuner
mercredi et remet le reçu au Service des comptes
X
créditeurs avec son formulaire de demande de
remboursement de dépenses.
La compagnie paie les bottes de sécurité que
X
Jennifer Giles doit porter au travail.
3. Quelles retenues obligatoires (ou statutaires) faut-il déduire des allocations imposables?
4. Quelles sont les trois conditions qui doivent être satisfaites pour qu’une allocation
d’automobile soit réputée être raisonnable?
Une allocation d’automobile est réputée être raisonnable quand toutes les conditions
suivantes sont satisfaites :
France a indiqué le code de demande 3 sur son formulaire TD1 fédéral et le code de
retenues C sur son formulaire TP1015.3. Calculez la paie nette de France.
= 68,21 $
Étape no 4 : Calcul de la cotisation à l’assurance-emploi (AE)
= 1 264,00 $ - 0,00 $
= 1 264,00 $
Tables d’impôt fédéral pour une employée du Québec, code de demande 3 et période
de paie hebdomadaire :
Calcul de l’impôt provincial pour le Québec payable sur le revenu net imposable au
Québec.
= 68,21 $ (RRQ)
15,17 $ (AE)
6,24 $ (RQAP)
172,70 $ (Impôt fédéral sur le revenu)
221,96 $ (Impôt sur le revenu au Québec)
484,28 $
7. Quelles retenues obligatoires (ou statutaires) faut-il calculer sur un avantage imposable
non pécuniaire?
Les avantages imposables non pécuniaires sont assujettis aux retenues obligatoires
suivantes : la cotisation au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes
du Québec, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur le salaire des Territoires du Nord-
Ouest et du Nunavut.
8. Quelles provinces imposent une taxe sur les primes d’assurance collective?
= 57 290,00 $ x 2
= 114 580,00 $
= 115 000,00 $ (arrondi)
= 132,25 $
= 61,04 $
= 36 570,00 $ x 2
= 73 140,00 $
= 74 000,00 $ (arrondi)
= 91,91 $
10. Indiquez si les avantages ci-dessous sont imposables ou non pour l’employé.
NON
AVANTAGE IMPOSABLE
IMPOSABLE
Protection en cas d’abus de substances chimiques
couvertes en vertu d’un programme d’aide aux X
employés
Taxes provinciales d’assurance-maladie payées par
un employeur pour ses employés ontariens X
Préparation de la déclaration de revenus offerte aux
employés membres de la haute direction X
Services-conseils aux fins de placement qui sont
offerts à un employé dont l’emploi vient de prendre X
fin
11. Indiquez si les avantages ci-dessous sont réputés être imposables ou non en ce qui
concerne le gouvernement fédéral et celui du Québec. Si le cadeau ou la récompense sont
réputés être imposables, veuillez indiquer le montant imposable. Supposez que tous les
coûts incluent les taxes applicables.
FÉDÉRAL QUÉBEC
UN EMPLOYÉ
NON NON
REÇOIT : IMPOSABLE IMPOSABLE
IMPOSABLE IMPOSABLE
Une montre de 600,00 $
comme cadeau 100,00 $ 100,00 $
d’anniversaire
Deux cadeaux d’un
montant total de
500,00 $ et une
400,00 $ X
récompense de 400,00 $
pour avoir dépassé les
normes de sécurité
Trois cadeaux d’une
valeur de 300,00 $, 50,00 $ 50,00 $
150,00 $ et 100,00 $
Un appareil-photos de
400,00 $ en récompense X X
de 5 ans de service
Un bon-cadeau de
100,00 $ de la bijouterie 100,00 $ X
Jackson
12. Indiquez deux situations où le stationnement payé par l’employeur ne constitue pas un
avantage imposable pour l’employé.
NON
AVANTAGE IMPOSABLE
IMPOSABLE
Un employeur du Québec paie pour une assurance en
cas de décès ou de mutilation par accident à ses X
employés.
Un employeur de l’Alberta paie pour un régime privé
X
d’assurance-maladie à ses employés.
Un employeur de la Colombie-Britannique paie 50 %
de la prime d’assurance-vie temporaire collective de X
ses employés.
Un employeur de la Nouvelle-Écosse paie pour un
programme d’aide à ses employés, qui prévoit des X
services-conseils en cas d’abus d’alcool.
Justin Lemaire a une déficience physique et son
employeur lui offre une place de stationnement X
gratuite.
Une compagnie commerciale nationale qui a
23 professionnels de la paie au Canada, paie les frais
X
de scolarité des employés inscrits aux cours aux fins
d’accréditation à titre de GAP de l’Association.
14. Vrai ou faux. Si un employeur demande un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt
prescrit par le gouvernement, l’employé a reçu un avantage découlant de son emploi.
15. Le 1er janvier, l’usine de miroirs Mitchell prête à Luanne Dufferin la somme de
20 000,00 $ à un taux d’intérêt de 3 %. Luanne remboursera 1 000,00 $ à la fin de chaque
mois sur son prêt, sous forme de retenues sur la paie. Les taux d’intérêt prescrits par le
gouvernement durant l’année sont les suivants :
TRIMESTRE TAUX
1er 3%
2e 4%
3e 3%
4e 5%
TAUX AVANTAGE
TAUX D’INTÉRÊT D’INTÉRÊT IMPOSABLE
PÉRIODE SOLDE DU
PRESCRIT PAR LE DE MENSUEL
DE PAIE PRÊT
GOUVERNEMENT L’ORGANISA-
TION (ANNUEL ÷ 12)
Janvier 20 000,00 $ 3% 3% 0,00 $
Février 19 000,00 $ 3% 3% 0,00 $
Mars 18 000,00 $ 3% 3% 0,00 $
Avril 17 000,00 $ 4% 3% 14,17 $
Mai 16 000,00 $ 4% 3% 13,33 $
Juin 15 000,00 $ 4% 3% 12,50 $
Juillet 14 000,00 $ 3% 3% 0,00 $
Août 13 000,00 $ 3% 3% 0,00 $
Septembre 12 000,00 $ 3% 3% 0,00 $
Octobre 11 000,00 $ 5% 3% 18,33 $
Novembre 10 000,00 $ 5% 3% 16,67 $
Décembre 9 000,00 $ 5% 3% 15,00 $
Total de l’avantage imposable pour l’année 90,00 $
Précisez si une réduction des frais pour droit d’usage est applicable. Dans
l’affirmative, calculez son montant.
Comme Gwen a satisfait aux conditions requises, voici comment il faut utiliser la
méthode facultative pour calculer l’avantage relatif aux frais de fonctionnement :
Méthode facultative = Frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit
d’usage, le cas échéant) x 50 %
= 2 714,00 $ x 50 %
= 1 357,00 $
Avantage imposable = Frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit
relatif à une automobile d’usage) + avantage relatif aux frais de fonctionnement -
remboursement de l’employé
= 2 714,00 $ + 1 357,00 $ - 0,00 $
= 4 071,00 $
17. Claire Rozon travaille chez Lebrun Inc. à Montréal et dispose, durant l’année, d’une
automobile louée à bail par son employeur. En vous basant sur les renseignements ci-
dessous, calculez le montant de l’avantage annuel imposable de Claire qui a demandé à la
compagnie d’utiliser la méthode facultative de calcul de l’avantage relatif aux frais de
fonctionnement.
Déterminez si des frais réduits pour droit d’usage sont applicables. Dans
l’affirmative, veuillez calculer le montant de la réduction.
= 15 000 km x 3 678,40 $
20 004 km
= 2 758,25 $
Comme Claire satisfait les conditions requises, il faut utiliser la méthode facultative
de calcul comme suit :
Méthode facultative = Frais pour droit d’usage (ou frais réduits pour droit
d’usage, le cas échéant) x 50 %
= 2 758,25 $ x 50 %
= 1 379,13
18. Edna Robson est directrice de marketing chez les produits de beauté Blossom à
Lethbridge, en Alberta. Elle gagne 45 000,00 $ par an et est payée deux fois par mois.
Edna a indiqué le code de demande 3 sur ses formulaires TD1 fédéral et provincial.
= 45 000,00 $
24
= 1 875,00 $
= 45 000,00 $ x 2
= 90 000,00 $
= 81,00 $ x 12
24
= 40,50 $
= 4 440,00 $
24
= 185,00 $
= 2 100,50 $ - 0,00 $
= 2 100,50 $
Calculez le montant de l’impôt fédéral payable sur le revenu net imposable au fédéral.
Cotisations syndicales
Déductions pour habitants de zones visées par
règlement
Déductions autorisées par l’ARC
= 2 100,50 $ - 0,00 $
= 2 100,50 $
= 102,62 $ (RPC)
29,63 $ (AE)
446,65 $ (impôt fédéral et provincial sur le revenu)
578,90 $
Étape no 9 : Paie nette