Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Medaf Fin PDF
Medaf Fin PDF
2013/2014
Sommaire
Introduction .............................................................................................................................. 3
a. La rentabilité .......................................................................................................... 5
a. Le principe .............................................................................................................. 6
Conclusion ............................................................................................................................... 17
2
Introduction
3
I. La présentation du Medaf
4
2. Les portefeuilles efficients : rentabilité et risque
a. La rentabilité
( Pt – Pt-1 )+ Dt
Rt = ----------------------------------------
Pt-1
1 n
R= n ∑ Rt
t-1
5
considérer des déviations possibles de taux de rentabilité par rapport à leurs
valeurs espérées, ce qui nous ramène au concept d’incertitude ou de risque.
3. Le modèle MEDAF :
a. Le principe
6
Il convient tout d’abord de rappeler que l’analyse précédente ne
considérait que les placements risqués. Or il est possible de placer son argent
dans un actif dénué de risque au taux Rf (taux d’intérêt à court terme). Le
modèle d’équilibre suppose que ce taux sans risque est le même pour l’emprunt
et le prêt. Il s’agit là d’une hypothèse peu réaliste pour un investisseur privé
mais qui peut être relaxée dans une version plus sophistiquée de cette théorie.
Un certain nombre d’autres hypothèses sont nécessaires au développement de
cette théorie proposée par SHARPE (1964) et LINTNER (1965) :
7
E(R) = (1-x) Rf + xE(Rp)
Et
2 = x2 p
2
Les points situés sur RfP à droite de P sont obtenus pour x> 1, c'est-
à-dire en empruntant pour accroître son investissement dans le portefeuille
d’actions. Toute droite joignant le taux d’investissement sans risque à un point
situé sur ou au dessous de la frontière efficiente constitue un ensemble
d’opportunités d’investissement. Celle qui aura la plus forte pente sera celle qui
est tangente à la frontière efficiente des actifs risqués (ligne Rf M sur la figure).
Ainsi, tous point de cette droite domine les autres portefeuilles de
même risque. un investisseur qui désirerait prendre peu de risque allouerait une
8
partie de ses ressources au placement sans risque et une autre partie au
portefeuille M. Un investisseur plus spéculateur emprunterait au taux sans risque
et investirait tous ses fonds disponibles dans le portefeuille M.
Quelle va donc être la composition de ce portefeuille M ? Il est
facile de répondre à cette question puisque désormais le choix du risque peut
être séparé de la sélection des valeurs mobilières. Le niveau de risque est obtenu
en prêtant ou empruntant plus ou moins, mais tout le monde investit dans le
même portefeuille d’action M. il en résulte que ce portefeuille ne peut être formé
que de l’ensemble des valeurs cotées ; c’est le portefeuille de marché. Tout
investisseur détient donc une combinaison de l’actif sans risque et de
portefeuille du marché. Tout portefeuille ainsi constitué est, par définition,
parfaitement diversifié puisqu’il inclut toutes les actions dans les proportions de
leurs capitalisations boursières. C’est là le théorème de séparation.
E(R) = Rf + E ( Rm )– Rf
m
b. Le prix du risque
9
Sachant que bêta est le rapport σim / σ2m. Donc
E(Ri) - Rf = βi ( E (Rm) – Rf)
Si nous voulons comparer cette relation à celle uniquement valable pour les
portefeuilles efficients, on peut la réécrire sous la forme:
E(Ri) - Rf = E (Rm) – Rf / σim *βi σim
On retrouve bien la pente de la droite précédente E (Rm) – Rf /
σim mais le risque qui est rémunéré n’est pas le risque total de l’action : c’est
son risque systématique, tel qu’il a été défini précédemment βi σim. Ainsi, tout
investisseur qui sera prêt à couvrir un risque plus élevé devrait obtenir une
rentabilité plus forte, mais il ne sera compensé que pour le risque systématique
qu’il assumera et non pour le risque diversifiable.
Tous les risque de la droite Rf M sont parfaitement diversifiés et
pour ceux-là le risque total se réduit au risque systématique (ou de marché).
Intuitivement on pourrait dire qu’il n’y a pas de raison que le marché rémunère
le risque non systématique puisqu’on peut l’éviter par une bonne diversification
de son portefeuille.
Beaucoup préfèrent désormais parler en termes de bêta et utilisent
la formulation de détermination des rentabilités des actions
E(Ri) - Rf = βi ( E (Rm) – Rf)
Le bêta d’une action est son risque systématique exprimé en unités
de risque de marché. Ainsi, les rentabilités espérées sur chaque action et
portefeuille sont proportionnelles à leur bêta, le coefficient de proportionnalité
étant égal à la rentabilité espérée sur le marché en excès du taux d’intérêt sans
risque. Seul le bêta devrait ainsi déterminer le cours d’une action. Cela peut être
représenté par le graphique suivant qui aurait le taux de rentabilité escompté en
ordonnée et le bêta en abscisse.
10
RE
M
Rf
β
11
La deuxième conclusion fondamentale est que le taux de rentabilité
de chaque action en excès du taux d’intérêt sans risque dépend uniquement de
son bêta. Un tel résultat peut paraître surprenant, d’autant qu’il est fondé sur des
hypothèses de rationalité du marché que le praticien n’est souvent pas prêt
d’accepter. Il convient donc de soumettre la relation de prix du risque à
l’épreuve de la vérification statistique.
c. Utilisation du Medaf et le coefficient de bêta :
Le medaf Permet de déterminer qu’elle sera la prime de risque exigé pour une
action donné.
On peut déduire le coût des capitaux propre ou l’exigence de
rentabilité des actionnaires d’une société, ce coût des capitaux propre sert de
taux d’actualisation pour les évolutions des actions.
Medaf permet d’établir la relation entre le risque encouru (la
proportion d’actions risquées dans le portefeuille et la rentabilité de portefeuille.
A l’équilibre du marché; le taux de rentabilité espéré d’un actif
financier est déterminé par l’équation suivante :
surplus de rentabilité exigé par les investisseurs lorsque ces derniers placent leur
argent sur le marché, plutôt que dans un actif sans risque.
12
Le est la volatilité de la rentabilité de l'actif considéré
rapportée à celle du marché. Mathématiquement parlant, elle correspond au
rapport entre la covariance de la rentabilité de l'actif et de la rentabilité du
marché et la variance du risque du marché.
13
1. Le modèle zéro bêta de black (1972)
Ce modèle est le plus utilisé après la version d’origine. Cette version a été
développée pour mettre en cause deux hypothèses de modèle :
L’existence d’un actif sans risque et donc la possibilité de prêter ou
d’emprunter à ce taux ;
Et l’hypothèse d’un même taux pour le prêt et l’emprunt.
Black a montré que la théorie du CAPM est encore valable sans
l’existence de l’actif sans risque, et a développé une version du modèle, en le
remplaçant par un portefeuille ou un actif de bêta nul. Donc au lieu de prêter ou
d’emprunter au taux sans risque, il est possible de prendre à la place des
positions à découvert sur les actifs risqués.
14
Le modèle de MERTON est désigné sous le nom de Inter temporel
Capital Asset Pricing Model (ICAPM). C’est une version en temps continu de
CPAM et donc réfutant la stabilité sur la période d’investissement.
Dans ce modèle, il est supposé qu’une variable d’état, par le taux
d’intérêt sans risque, évolue aléatoirement au cours du temps.
Dans ce cas MERTON montre que les investisseurs détiennent des
portefeuilles issus de trois fonds ; l’actif sans risque, le portefeuille de marché et
un troisième portefeuille, choisi de telle sorte que sa rentabilité soit corrélée
négativement et de façon parfaite avec la rentabilité de l’actif sans risque.
15
Que se passerait-il alors si on en modifie plusieurs à la fois ou on en
intégrant d’autres facteurs ? C’est ce à quoi vont répondre d’autres modèles, tels
que APT .
6. Critique de ROLL
Efficience et équilibre de marche
Définition 2 (Jensen) :
16
L’efficience semi forte : si l’information contient en plus l’information les
informations publiques
L’efficience forte : si toute l’information, publique et privée, est contenue dans
les cours présent des actifs.
Les marchés vérifient plutôt la forme faible ou semi forte de
l’efficience , mais
l’hypothèse du marche parfait du MEDAF se réfère en fait a la
forme forte .
17
Conclusion
18