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s.

re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct

s(t)imulation
is
t s ite

pavillonnaire
en rch
um d'a

Laureline Guilpain
Simon Jean Loyer
oc e

Aurore Rapin
D ol

Tiemo Schaefer
Ec

Jérôme Stablon

DSA d’architecte-urbaniste
École d’architecture de la ville et des
territoires à Marne-la-Vallée
avant-propos

Réalisé par cinq jeunes architectes diplômés,


au cours du DSA1 d’architecte-urbaniste à
l’école nationale supérieure d’architecture de
la ville et des territoires à Marne-la-Vallée, cet
ouvrage présente un travail sur la densification
des tissus pavillonnaires, commandité par
l’Etablissement public d’aménagement de la

s .
ville nouvelle de Marne-la-Vallée (EpaMarne).

re
oi
Formant un groupe d’origines diverses, nous
avons tous vécu à notre façon le monde du

rit
pavillonnaire. Qu’il s’agisse de la maison familiale

er
dans la banlieue de Lyon, de celle de l’oncle à

r t
l’entrée d’un village du Midi ou encore de celle

eu s
des amis avec qui l’on a joué au football sur

ut de
le terrain tout proche, ce monde représente
pour nous aussi de multiples souvenirs.
'a &
td e
Pour autant, notre approche est restée
oi ill

pragmatique : nous considérons que les


dr la v

quartiers pavillonnaires ne sont en aucun


cas des sites désespérés, et peuvent
être objets de projet, à l’instar des autres
au de

constituants de la ville contemporaine.


Ils ont la capacité de s’inscrire dans les
m ure

processus de fabrication de la ville en répondant


notamment à l’accueil de nouveaux habitants.
À la fois conscients du caractère extrêmement
ou ct
is

sensible de ces tissus et de leurs formidables


t s ite

potentiels, nous avons adopté une démarche


en rch

souple, respectueuse de leur état, majoritairement


organisé par la propriété individuelle.
um d'a

En effet, si changement il y a, il ne peut


s’initier qu’en accord avec les nombreux
oc e

propriétaires et leurs voisins.


D ol
Ec

1 Diplôme de spécialisation et d’approfondissement en urbanisme.


Sommaire

avant-propos 3

1. Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 13

.
s
importance du phénomène 15

re
oi
histoires et politiques pavillonnaires 21

rit
er
crise du logement 37

r t
opportunités 45

eu s
ut de
2. Comment densifier le pavillonnaire ? 53
'a &
choix de la densité dans la ville contemporaine 55
td e
oi ill

sites d’étude 61
dr la v

stratégie pour une stimulation du pavillonnaire 71


au de

simulation de l’évolution d’un quartier 81


m ure

3. Simulations 95
ou ct

surélévation et technologies du soft 97


is
t s ite

entente de voisinage pour un jardin commun 107


en rch

douze tests pour construire dans son jardin 119


um d'a

conclusion 214
oc e
D ol

4. Annexes 217
Ec

image collective et culture habitante 219

définir la densité 229

contexte environnemental 233

signaux d’une dynamique 239


6

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
7

s .
re
oi
rit
er
r t
eu s
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'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

De haut en bas et de gauche à droite :


Laureline et sa cousine,

Simon et son papa,

Aurore et son frère,

Tiemo et son frère,

Jérôme et son frère.

Tous déjà en contact avec

le pavillonnaire.
8 pavillonnaire(s)

introduction

Densifier les tissus pavillonnaires ?


La seule juxtaposition de ces mots pourrait en
rebuter plus d’un, et en décourager bien d’autres...
Et pourtant, comme le montre les résultats
de cette étude, « on double les habitants,
et on ne voit rien ! »1. Les expérimentations

.
spatiales proposées dans ce livre tentent de

s
montrer qu’une densification n’est pas vaine.

re
Une mutation du pavillonnaire est

oi
possible et pleine d’espérance.

rit
er
Comme l’adjectif l’indique, il s’agit de tissus
composés de pavillons. Nous explorerons ici plus

r t
largement le logement individuel, comprenant à

eu s
ut de
la fois des « maisons individuelles d’habitations,
généralement entourées d’un terrain »2 et
les formes d’habitats groupés. C’est avec
'a &
nos yeux d’architectes-urbanistes que nous
td e
observerons la manière dont ces logements
oi ill

s’agencent entre eux dans le territoire, au


dr la v

regard de la qualité de vie qu’ils peuvent offrir.

La densification de certains territoires s’impose


au de

à des élus parfois démunis : la limitation


de l’accroissement de l’urbanisation sur
m ure

les terres agricoles devient une question


d’intérêt général. Mais elle se heurte
ou ct

souvent au syndrome « Nimby »3.


is
t s ite

Prétendus figés par l’image du « chacun


chez soi », ces morceaux de ville ont en fait
en rch

laissé transparaître une réalité humaine,


faite de lieux où chacun peut trouver son
um d'a

compte dans un vivre ensemble paisible.

Le pavillonnaire étant la forme d’habitat


oc e
D ol

préférée par 91% des Français, comment


instaurer une nécessaire densification ?
Ec

Si des réponses existent déjà sous forme

1 Commentaires de Michel Fanni, directeur de l’urbanisme et de l’architecture à


l’EpaMarne, lors de notre présentation de fin de semestre du DSA d’architecte-
urbaniste, le 17 février 2011.
2 Définition du Centre national des ressources textuelles et lexicales, CNRTL (en
ligne), au sens 4.D.
3 Not in my back yard, l’équivalent français pouvant être formulé : « Pas de ça
dans mon jardin ! ».
9

d’opérations de petits collectifs génériques


ou d’ensembles prêt-à-habiter, nous
pouvons questionner leur légitimité face
au royaume du bricolage et du système D.
C’est sur ce sujet, tiraillé par ces paradoxes,
que nous avons mené notre réflexion.

.
Nous montrons tout d’abord la nécessité de

s
s’occuper de ces territoires si particuliers : une

re
part importante des surfaces urbanisées, une

oi
empreinte historique et sociétale majeure, le tout

rit
dans un contexte global tendu ; autant d’éléments

er
qui rendent essentielle l’observation fine de ces
quartiers, révélant de surprenantes opportunités

r t
de projets. (voir partie 1 : Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ?)

eu s
ut de
La stratégie que nous avons adopté face à
la question de la densification est ensuite
'a &
explicitée. La densité est considérée comme un
td e
élément moteur de la valorisation du corpus de
oi ill

sites qui sert de base à notre expérimentation.


dr la v

Fondée sur la petite propriété et partant


d’initiatives d’habitants, la stratégie propose
d’autres modes de faire la ville, illustrés par
au de

une première simulation à l’échelle d’un


quartier. (voir partie 2 : Comment densifier le pavillonnaire ?)
m ure
ou ct

Enfin, des résultats aux formes et impacts


is
t s ite

des plus variés sont avancés à travers une


succession de douze autres simulations à la
en rch

parcelle, ainsi que deux projets d’habitants


plus détaillés, issus d’histoires de vies fictives
um d'a

mais inspirés de la réalité. (voir partie 3 : Simulations)

Ces expériences ne sont que quelques


oc e
D ol

solutions possibles parmi bien d’autres


qui attendent d’être inventées.
Ec

À vos projets !
Ec
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re
s .
13

1.Pourquoi
travailler
sur le

s .
re
oi
rit
pavillonnaire ?
r t er
eu s
ut de
'a &
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oi ill
dr la v

« La maison est une complexe et important »2. Le


machine à observer. » pavillonnaire est à la fois étendue
urbaine et collections particulières ;
au de

Ce constat de Françoise Fromonot, il est aussi histoire et politiques.


concernant une petite maison Espace sensible, il est aujourd’hui au
m ure

dans le grand Paris1, permet coeur des enjeux environnementaux


d’introduire la perplexité initiale et des questions de logement,
ou ct

face à l’objet d’étude. Comment dans une actualité sociale


is
t s ite

aborder le pavillonnaire ? tendue et une période de crise


économique. Autant de choses qui
en rch

Cela paraît effectivement assez ne font que confirmer la nécessité


délicat. Le pavillonnaire est de s’occuper de ces territoires.
um d'a

avant tout l’endroit où les gens


vivent : parler du pavillonnaire, Travailler sur le pavillonnaire, c’est
c’est donc parler de l’habitat, du revenir par la petite porte dans un
oc e
D ol

quotidien, des autres et surtout paysage longtemps oublié par les


de soi. Il nous a fallu adopter professionnels de la ville, dont une
Ec

un regard juste, entre souvenirs des forces est de s’être, le plus


personnels et analyses objectives. souvent, constitué par lui-même.
2 Selon la définition du CNRTL, Sens 1.A. - 2.
Ce premier chapitre est l’occasion
de révéler le pavillonnaire comme
monde, c’est-à-dire un « ensemble
1 Françoise Fromonot, «La petite maison dans le grand
Paris», Criticat n°4, septembre 2009.

◃◃ Bry-sur-Marne vue depuis le RER


14

Ec
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au de
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re
s

Plaine du moulin à vent, Cesson la Forêt ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
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(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ?

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is
au de
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re
s .

phénomène
importance du
15
16

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite

total logements France


ou ct

33 360 000
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
57%
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
18 969 000 lgts individuels

rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 17

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Le pavillonnaire est paysage. 16 de résidences principales1.


au de

Il est aussi modèle populaire par Il s’agit donc d’un mode


excellence, réussissant à fédérer d’habitat dominant, voire d’un
m ure

91% des Français autour d’un même modèle sociétal dominant.


souhait : une maison et son jardin. En effet, l’accès à la maison
ou ct

Cependant, quelle part représente- individuelle représente


is
t s ite

t-il concrètement aujourd’hui dans l’accès à la propriété dans


le paysage urbain français ? les trois quarts des cas.
en rch

Observons quelques chiffres à La France du « tous propriétaires » 


la loupe : ce sont des données serait-elle donc la France du « tous
um d'a

convaincantes et impartiales en maisons individuelles » ?


sur la nécessité de s’occuper
du tissu pavillonnaire. Le cas de l’Île-de-France
oc e
D ol

Un mode dominant Rapprochons-nous de la région


Ec

Île-de-France, territoire de
Commençons par une vision globale : l’étude et cas particulier dans le
aujourd’hui en France, le logement monde pavillonnaire français.
individuel représente plus de la
moitié des logements existants sur Premier constat, celle-ci comprend
le territoire (57 % selon l’Insee), un nombre de logements individuels
soit 19 millions, dont presque
1 Chiffres issus des études et statistiques de l’Insee.
18 pavillonnaire(s)

tache francilienne du pavillonnaire


(bâti+parcellaire)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

0 5 10 km N

IAU ÎDF - MOS 2003


au de
m ure

86 806 ha
ou ct
is
t s ite

emprise bâtie au sol de la maison individuelle en Île-de-France


en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

=7% =48%
surface IdF emprise bâtie IdF
1 201 200 ha 188 709 ha
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 19

0,5%
Paris

20%
petite
couronne

s .
re
oi
28% 53%

rit
er
1 369 200 lgts individuels grande
couronne

r t
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill

4 890 000
dr la v

total logements IdF

inférieur à la moyenne française ; perméables) ne représente que 7%4


au de

en effet ils ne représentent que de la surface totale de la région.


28%2 du total de logements présents Cependant la comparaison avec
m ure

dans la région. Comment sont- le total de la surface bâtie d’Île-


ils répartis sur le territoire ? de-France est surprenante : pour
ou ct

un mode minoritaire en nombre,


is
t s ite

Si Paris intra-muros ne comprend elle représente tout de même la


quasiment pas de forme individuelle moitié de la surface au sol totale
en rch

d’habitat dans son urbanisation de bâtiments présents dans la


(0,5%), la grande couronne en région. Ainsi, le pavillonnaire
um d'a

compte 53%3. Le pavillonnaire reste actuellement le mode par


est donc l’apanage des tissus excellence de l’étalement urbain.
périurbains, disposant de foncier
oc e

4 chiffres issus des études de l’IAURIF.


D ol

suffisant pour accueillir ces typologies


consommatrices d’espace.
Ec

La surface au sol occupée par le


bâti pavillonnaire (les chiffres ne
tiennent pas compte des jardins,
restant généralement des surfaces

2 Chiffres issus des études et statistiques de l’Insee.


3 Chiffres issus des études de l’IAURIF.
20

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
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'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Stains vers 1900 ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ?

m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

histoires et

pavillonnaires
politiques
21
22 pavillonnaire(s)

Opération existante
pionnière en France ou à Marne-la-Vallée

légende
*
typologie urbaine ou architecturale

s .
re
oi
Institution publique crée

rit
r t er
eu s
ut de
Texte manifeste

Voies
ferrées
'a &
td e
oi ill
Texte de lois

dr la v

Autoroutes
au de
m ure

Population
française
ou ct
is
t s ite

année
en rch

Régime politique en cours


um d'a

événement
historique
majeur
oc e

pavillon
D ol
Ec

*
évolution du champ sémantique
et étymologie du mot « pavillon »
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 23

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Des tentes militaires moyen-âgeuses son développement est en parti


au de

à la maison à 100 000 euro de le fruit de législations lourdes,


Jean-Louis Borloo, le pavillonnaire, comme la loi Loucheur de 1928
m ure

ses formes, ses types et ses qui s’avère être la plus productrice
mots se transforment au cours de pavillons en un siècle2.
ou ct

des changements de contextes Construite en grande partie d’après


is
t s ite

économiques, d’évolutions l’ouvrage de Marie-Geneviève


techniques, d’idéologies sociales Dezès3, la frise historique que nous
en rch

et d’initiatives politiques. présentons dans les pages suivantes,


Tous ces mouvements dans confronte différents moteurs de
um d'a

l’évolution des sociétés l’évolution du pavillonnaire, et


s’additionnent et croisent cet particulièrement les mesures
objet urbain : le pavillonnaire législatives4 qui, dès le XIXe
oc e
D ol

est aussi histoire. siècle, favorisent la construction


d’une politique pavillonnaire.
Ec

Evolution d’un type d’habitat


2 Insee, « Evolution des conditions de logement en France
L’histoire nous raconte d’abord depuis 100 ans », Etudes et conjonctures, n°10-11, 1957.
les paradoxes de ce monde : objet 3 Marie-Geneviève Dezès, La politique pavillonnaire,
L’Harmattan, 2001.
plutôt léger dans son étymologie1,
4 Marie-Paule Crochemore, L’influence des politiques
d’Etat sur l’expansion de l’habitat individuel, Ensa de
1 Etymologie proposée sur le portail du CNRTL, « Du latin Paris-Malaquais, 2008, mémoire dans le cadre du séminaire
pāpiliōnem (acc de pāpilio) au sens de « tente », issu, par « Urbanisation du monde » dirigé par Jean Attali, voir
comparaison, du sens propre de « papillon », voir papillon. Memoireonline.com.
*
ferme
résidence et lieu de travail des agriculteurs

s .
re
oi
villa romaine

rit
er
*
domaine et ses bâtiments d’exploitation et d’habitation

r t
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

p
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

1500
804

Antiquité Moyen-Age

papilio paveillun *
latin de pavillon *
XIIème tente du seigneur en campag
e
urs
lotissement
*
subdivision d’une propriété en lots, 1605

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
p
ut de
'a & *
é
td e
oi ill
dr la v

pavillon militaire pavillon de


au de

*
sorte de tente très décorée *
édifice de pe
m ure
ou ct
is
édit royal de 1607
t s ite
en rch
um d'a
oc e

Succession d’arrêtés royaux limitan


D ol
Ec

1600

1700
1500

Royaume de France - Ancien Régime

…/

lun
eur en campagne
pavillon *
1606 sorte de tente militaire
s .
re
oi
v

rit
r t er
eu s
pavillon de jardin
ut de
* 'a &
édifice très ouvert inclus dans la composition des jardins
td e
oi ill
dr la v

n de chasse
au de

édifice de petites dimensions très fenestré


m ure

réformes politiques majeures


ou ct

loi du 16 août 1790


is
t s ite

loi Le Chapelier
en rch
um d'a

Constructions privées sous le contrôle des Corporations


oc e

royaux limitant l’extension de Paris


D ol
Ec1760

1770

1780

1790

Régime Première
Révolution de 1789

pavillon *
1694 de la forme de tente, très fenestré
et de petite dimension en général.
pavillo *
XVIIIème édicule dans la conception d
type de bâtiment proche des rotondes ou b
c

.s
*
lieu

re
oi
villa bourgeoise

rit
r t er
*
lieu de villégiature pour les familles aisées

eu s
ut de
'a &
Caisse des Dépôts et Consignations

td e
oi ill
dr la v
Conseil de la Salubrité

au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec
1800

1810

1820

1830

Première République Premier Empire Restauration Mo

…/

llon
a conception des jardins
s rotondes ou belvédère
*
Ec
Villermé, Tableau Physique et Moral des ouvriers, 1840
D ol
1840

Monarchie de Juillet
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
Révolution de 1848 m ure
1850 loi du 22 avril 1850
cité ouvrière
36 logements avec jardin pour 36 ménages ouvriers

is
André Koechlin-Scté Industrielle de Mulhouse

Deuxième
République
au de
lieu de résidence et de travail des ouvriers industriels

dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
1860
eu s
r t

Second Empire
er
F. Le Play, La réforme sociale en France, 1864
rit
Emile Muller, Expérience de Dornach, 1853.

oi
re
Création des Société de Cité Ouvrière

Exposition universelle de 1867


s .
confrontation internationale des inventions

Guerre franco-allemande 1870 1870


annexion de l’Alsace et la Lorraine.

*
X
p
Guerre franco-allemande 1870 1870
annexion de l’Alsace et la Lorraine.

*
Ec
D ol
oc e
1880
um d'a
en rch
t s ite
Cité ouvrière Meunier à Noisiel

ou ct
architectes Pelletier et Tesseire 1874 - 1911

Marx & Engels, La Question du Logement, 1887


m ure

lieux pubics en annexe de grands équipements


XIXème vastes constructions légères et transparentes,
pavillon
is
H. Baudrillart, L’amélioration des logements ouvriers, 1889

1890 Société Française des HBM


au de
dr la v
oi ill
loi Siegfried 1894
td e
'a &
ut de
eu s
1900
r t er
rit

habitat « social » construit uniquement par philantropie privée et spéculation foncière


oi
re
s .

…/
loi Strauss 1906 Sociétés Coopératives d’HBM

loi Ribot 1908

Troisième République
1910
c
loi Ribot 1908

blique
1910

*
loi Bonnevay 1912 Offices Publics HBM

1ère Guerre Mondiale 1914


Ec
D ol
oc e
1918
um d'a
loi Cornudet 1919
1920
en rch
t s ite

*
cité jardin
ou ct
union nationale des Fédérations d’Organismes HBM
m ure
is
au de
loi Loucheur 1928

1930
dr la v
oi ill
td e

de dimensions modestes et souvent répétitives


XXème petites maisons quatre-façades,
'a &

pavillon
sytème urbain où habitation et voirie s’intègrent aux espaces verts

ut de
eu s
Le Corbusier, «Quand les cathédrales étaient blanches», 1937
r t er
2nde Guerre Mondiale 1939
1940
rit
oi
re
architectes Pelletier et Tesseire 1931-1933

Régime
abrogation HBM, création des Sociétés Pour le Logement

de Vichy
Cité Jardin de Champigny-sur-Marne

.
1945

retour des HBM

Fond National d’Amélioration de l’Habitat

Qua
retour des HBM

Fond National d’Amélioration de l’Habitat

1950 loi 21 juillet 1950 HBM devient HLM


Ec
Plan Courant
Logements Economiques de Premières Necessité
D ol
Appel de l’abbé Pierre 1954 oc e

Quatrième République
um d'a
loi cadre du 7 août 1957
décrèts déc.1958 Zones à Urbaniser en Priorité
en rch
1960 HLM- Accession
t s ite
ou ct
m ure
is
au de loi 10 juillet 1965 Plan Epargne Logement

dr la v Zones d’aménagements Concertées

Concours Chalandon
oi ill
1970
*

td e
'a & Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat

Crise pétrolière 1973 Olivier Guichard, circulaire sur la ségrégation sociale et les grands ensembles, 1973
ut de
Livre Blanc de l’Union des HLM & rappots Nora-Eveno & Barre, 1975
eu s
r t er
loi 3 janvier 1977
rit
par le ministre Albin Chalandon 1970

oi
1980
re
s .

…/
modèle d’habitation standardisée
Les Chalandonnettes, partout en France

loi 7 janvier 1983 Conseils Départementaux de l’Habitat

Cinquième République
maison ca
e République
1990
Ec
D ol LOV
oc e
loi oct.1995
um d'a
Conseil National de l’Aménagement et du Développement du Territoire
en rch on catalogue
t s ite
ou ct loi Chevênement Etablissements Publics de Coopération Intercommunale

2000
m ure
is
au de
Maisons Borloo à 100 000€
Pass-Foncier
dr la v
oi ill
Maisons Boutin à 15 €/jour
td e
'a &
2010 Prêt à Taux Zéro + (PTZ+)
ut de
eu s
r t er
rit
oi

11000 km
32 000 km
Voies ferrées

re
s
Voies autoroutières
.
Population Française
68 millions d’habitants

2020
et demain ?
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 33

Marché (OPHBM). pluriannuels de construction


comprenant logements et
Loi Cornudet, 1919 équipement publics.
(rectifiée en 1924) :
Législations oblige toutes les communes Décret de décembre

et politiques de plus de 10 000 habitants


de se doter « d’un plan
1958, « Urbanisme, HLM,
crise du logement » :
influentes d’aménagement, d’extension instaure les Zup, Zones
et d’embellissement ». à urbaniser en priorité,
Loi du 16 août 1790 : impose la création concues par un architecte,
rend obligatoire les demandes d’équipements collectifs avant la validée par le préfet,
de permis de construire, commercialisation des parcelles, programme le renouvellement
accordés par les communes, lors de la division de terrain, des quartiers anciens.

s .
ordonne l’extension définit le lotissement comme

re
nationale de l’édit royal de une opération d’urbanisme Loi 3 janvier 1977, «
1607, dit « de Sully ». privée, effectuée sous le contrôle Habitat et vie sociale » :

oi
de la puissance publique. crée les Aides pour le logement
Loi du 22 avril 1850 : et unifie les aides à la pierre :

rit
1ère loi sur la salubrité Loi Loucheur, 1928 : PAP, Prêt à l’accession à

er
des logements, Riancey fait intervenir l’État pour l’habitat la propriété pour la primo
et Vicomte de Melun, populaire, qui consent à des accession, PLA, Prêt locatif aidé,

r t
donne le droit aux conseils avances et des prêts à taux OPAH - Opération programmées

eu s
municipaux de définir les réduits aux sociétés d’HBM d’amélioration de l’habitat.

ut de
travaux à effectuer pour et de crédit immobilier,
assainir les logements. prévoit la construction de 260 Loi 7 janvier 1983 :
000 logements en France, décentralise les compétences,
Loi Siegfried, 1894 :'a & de 1928 à 1933 (200 000 crée le Programme local
td e
invente les organes de HBM et 60 000 HLM), de l’habitat qui facilite
oi ill

propagande des HBM, crédits encourage à l’accession l’accès des communes aux
immobiliers facilités, à la petite propriété et financements de l’état pour la
dr la v

propose des immunités encouragement à la rénovation construction ou l’amélioration


fiscales pour les bâtiments et et construction de l’habitat rural. de logements sociaux,
sociétés de construction. instaure quelques
au de

Loi du 21 juillet 1950 : notions de limitation de


Loi Strauss, 1906 : propose des primes et prêts par l’utilisation de l’espace.
renforce les mesures l’intermédiaire du Crédit foncier
m ure

précédentes, les organes de de France pour la mise en place Loi d’orientation pour
propagande HBM devant certifier d’un circuit de financement privé la ville (LOV) 1991 :
la salubrité des logements. de l’accession à la propriété. supprime le statut de Zup,
ou ct

Plan Courant, 1953 impose d’un taux de 20%


is
t s ite

Loi Ribot, 1908 : fixe un nouvel objectif de 240 logements sociaux par commune.
essaie de diminuer la demande 000 nouveaux logements
en rch

en zone urbaine en fixant, par par an : le logement devient Loi d’octobre 1995 :
l’encouragement à la petite une priorité pour l’état, mise en place du Prêt à taux
propriété, les habitants des crée Logéco, accession à la zéro (PTZ) sur 20 à 30% du
um d'a

campagnes et petites villes, propriété fortement aidée. coût de l’acquisition réservée


grâce à des aides fiscales aux primo accédants pour
pour achat d’un terrain. Loi du 10 juillet 1953 : construction neuve.
oc e

fait participer les employeurs


D ol

Loi Bonnevay, 1912 : à l’effort de construction Loi Chevènement, 1999, «


règule les modalités : le « 1% logement », Intercommunalité » :
Ec

d’intervention des impose de nouvelles règles crée les Etablissements publics


communes et de l’État, et normes : eau courante, de coopération intercommunale
améliore et renforce les électricité, gaz, naissance des (EPCI) : Communauté urbaine,
immunités prévues par projets des grands ensembles. Communauté d’agglomération,
les lois précédentes, Communauté de communes.
introduit un nouveau critère : le Loi-cadre du 7 août 1957 :
loyer maximum est fonction du réforme des professions Pass foncier 2006 :
nombre de pièces du logement, du BTP, renforcement de aide à l’accession à la propriété
crée des Offices Publics l’aide à la personne, de logements neufs par des
d’Habitations à Bon met en place des programmes ménages à revenus modestes.
34 pavillonnaire(s)

.
ferme

s
*
résidence et lieu de travail des agriculteurs
lotissement
*
subdivision d’une propriété en lots, 1605

cité ouvrière

re
*
lieu de résidence et de travail des ouvriers industriels

villa romaine villa bourgeoise

oi
*
domaine et ses bâtiments d’exploitation et d’habitation
*
lieu de villégiature pour les familles aisées

pavillon de jardin

rit
*
édifice très ouvert inclus dans la composition des jardins

pavillon militaire pavillon de chasse

er
*
sorte de tente très décorée *
édifice de petites dimensions très fenestré

r t
eu s
ut de
papilio paveillun pavillon pavillon pavillon
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Frise réalisée d’après La politique du pavillonnaire, Marie Geneviève Dezès éd. L’Harmattan, 2001.
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 35

et demain ?

.
cité jardin
maison catalogue

s
*
sytème urbain où habitation et voirie s’intègrent aux espaces verts
*
modèle d’habitation standardisée

vrière

re
avail des ouvriers industriels

oi
rit
r t er
eu s
ut de
pavillon pavillon
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite

Les leçons de l’histoire peuvent paraître étranges,


en rch

notamment celles concernant


Cette petite histoire du pavillonnaire la construction de logements
um d'a

raconte l’influence majeure des qui varient du financement


différentes mesures politiques public aux opérateurs privés.
mises en place au cours du temps Nous pouvons, nous aussi, nous poser
oc e
D ol

ainsi que celle des évolutions la question. Cette abondance des


techniques. L’économie de textes est-elle vraiment nécessaire ?
Ec

marché, l’industrialisation et Peut-on aujourd’hui, en pleine prise


la production standardisée ont de conscience écologique, penser
également radicalement transformé la réforme des réglementations, et
les formes architecturales dès faire l’hypothèse d’un nouveau cadre
le milieu du XXe siècle. pour les constructions à venir ?

Les différences de règles imposées


36 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
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'a &
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dr la v
au de
m ure
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en rch
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Ec

Fondation Abbé Pierre, campagne d’affichage contre le mal logement, 2010 ▹


Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ?

m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

crise du logement
37
38 pavillonnaire(s)

besoin estimé

500 000
logements/an
100%

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill

construction effective
dr la v

350 000
au de

logements/an construits

=70%
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

déficit

150 000
logements/an
30 %

Schéma réalisé à partir de l’étude BIMBY


(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 39

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

La conjoncture actuelle est à la Hiver 1954


au de

crise. Notre étude s’inscrit dans un L’abbé Pierre lance à la radio un


contexte économique et social tendu, appel à la solidarité nationale
m ure

que la crise du logement rend visible. après la mort de froid dans la rue
Au programme : quelques piqûres d’une femme expulsée de son
ou ct

de rappels historiques, des appartement, mettant au grand


is
t s ite

chiffres nationaux alarmants, un jour le problème du mal-logement.


regard sur les transformations
en rch

des ménages et des modes Automne 2008


d’habiter et, enfin, l’examen du Suite à la crise des subprimes de
um d'a

cas particulier de l’Île-de-France. 2007, débute en septembre 2008,


la Grande Récession, considérée
Crises en cascade comme la pire crise depuis
oc e
D ol

celle de 1929 : ralentissement


Octobre 1929 du commerce international,
Ec

Le jeudi 24 au matin, l’indice Dow montée des prix du pétrole et des


Jones affiche une baisse de 22,6 %. produits agricoles, et hausse du
Cet évènement marque le début de chômage. En France, le chomâge
la Grande Dépression, la crise du atteint, au premier semestre
XXe siècle : déflation économique et 2010, un maximum de 9,9%.
explosion des chiffres du chômage.
40 pavillonnaire(s)

Indice des prix des logements anciens1


Base 100 au 4ème trimestre 2000

1 Logements anciens : construits depuis plus de cinq ans


+107 %
ou ayant déjà fait l’objet d’une mutation. prix appartements Ile de France

s .
240

re
oi
220

rit
200

er
180

r t
eu s
ut de
160

140
'a &
td e
120
oi ill

100
dr la v

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a

+90 %
oc e

prix d’une maison x2


D ol

en 7 ans
Ec

prix maisons Ile de France

appartements Île-de-France

appartements province

maisons Île-de-France

maisons province Schéma réalisé à partir des données de l’insee et de la Chambre des notaires
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 41

Février 2011 crise économique oblige, et qui,


Le 11e rapport annuel de la mis en regard avec le besoin de
Fondation abbé Pierre pointe logements, révèle sa vraie faiblesse.
du doigt une crise du logement
de plus en plus importante. Elle En effet, les besoins annuels
s’alarme sur l’augmentation des sur le territoire français seraient
personnes touchées, les modestes situés entre 500 000 et 600 000

.
comme les classes moyennes, logements par an2. Soit un déficit

s
sur les prix de l’immobilier en d’environ 150 000 logements par

re
constante augmentation face à des an, pouvant s’expliquer par une

oi
salaires qui eux ne le sont pas. Elle pénurie de foncier visible ainsi

rit
s’interroge enfin sur les politiques qu’un problème de rentabilité

er
favorisant le « tous propriétaires », dans la promotion immobilière.
ne laissant que peu de place à A cette pénurie générale s’ajoute un

r t
des solutions alternatives. contexte de croissance exponentielle

eu s
ut de
des prix de l’immobilier (voir
Un déficit généralisé graphique page précédente).
En France et en Île-de-France, les prix
'a &
« L’État Providence » des des logements ont doublé sur une
td e
années 1960 n’est plus. période de sept ans, avec une relative
oi ill

Avec une dette publique croissante, homogénéité entre les maisons


dr la v

de plus de 1500 milliards d’euros individuelles et les appartements.


selon l’Insee, et malgré de Ainsi, l’investissement dans la maison
nombreuses politiques incitatives, individuelle tant désirée peut s’avérer
au de

la demande en logements difficile pour certaines catégories de


est loin d’être satisfaite. personnes, les repoussant toujours
m ure

Aussi, dans un contexte de baisse plus loin en banlieue, notamment


considérable du pouvoir d’achat en ce qui concerne l’Île-de-France.
ou ct

(selon la Banque de France, le


is

Le desserrement des ménages


t s ite

nombre de ménages endettés a


augmenté de 11% entre 2009 et
en rch

2010), la question du logement Un des facteurs majeurs


devient critique pour une grande permettant d’expliquer la crise
um d'a

majorité des Français. actuelle du logement est le


phénomène sociologique du
Les données parlent d’elles-mêmes : desserrement des ménages.
oc e
D ol

en 2010, on compte environ 382 000 Cela désigne la baisse du nombre


logements construits1 en France, moyen de personnes par ménage.
Ec

toutes formes confondues. Un Les raisons sont multiples : une


chiffre en baisse depuis quelques augmentation des divorces et de
années (en 2008, 483 000 fait des familles monoparentales,
logements étaient construits), un vieillissement de la population,
ou encore, une augmentation de
1 Chiffres issus du rapport Premiers résultats 2010
- Comptes du logement 2009, Commissariat général 2 Chiffres issus de l’étude de D. Burckel, C. Juillard, F. Cusin,
développement durable (CGDD), Service d’observations et L. Batsch, Demande de logement: la réalité du choc sociolo-
statistiques (SoeS) du gouvernement. gique, Crédit Foncier, 2006.
42 pavillonnaire(s)

2,1 2,3 2,7


2030* 2006 1984

*prévisions insee

nombre moyen d’habitants par logement

s .
re
oi
82 m² 111 m²

rit
er
1984 2009

r t
surface moyenne logement individuel

eu s
ut de
'a &
9700 €
td e
7980 €
oi ill

2008
dr la v

2002
dépense annuelle moyenne engagée par
un ménage pour se loger
au de
m ure

SDRIF 08 IDF 2008


67 %
ou ct
objectif

is
réalité
t s ite
en rch

60 000 47 150
um d'a

logements à logements
construire par an construits en 2008
oc e
D ol
Ec

en 2006

370 000
demandes
100 000
attributions
logements sociaux logements sociaux
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 43

l’âge de mise en ménage pour des actuels. Pour information, la loi


jeunes, qui passent d’abord dans du Grand Paris préconisait une
une phase d’installation en solitaire. construction de 70 000 logements
Ce phénomène de desserrement a par an. Cependant en 2008, le
donc une conséquence spatiale : de nombre de logements construits
moins en moins de personnes en ne fut que de 40 150 unités, avec
moyenne dans les logements, qui toutefois une nuance à apporter

.
sont eux, de plus en plus grands. quant au temps de réactivité.

s
La production de logements en Pour les logements sociaux, moins

re
France sert ainsi principalement d’un tiers des demandes annuelles

oi
à absorber cette dispersion de aboutissent en Île-de-France, avec

rit
la population, et non à assurer un désengagement de l’État de

er
l’accueil de nouvelles personnes. plus en plus important dans le
On assiste également à une certaine financement leurs constructions. Là

r t
immobilité résidentielle, notamment encore, les différences territoriales

eu s
ut de
dans les logements sociaux : pensés sont flagrantes : en Île-de-France,
à l’origine comme étape dans un 50% des logements sociaux se
parcours résidentiel, leurs habitants trouvent dans 9% des communes.
'a &
y restent de plus en plus longtemps.
td e
À Paris, les actions emblématiques
oi ill

Par ailleurs, les tissus pavillonnaires de collectifs comme Jeudi Noir qui,
dr la v

sont principalement ségrégatifs. en squattant des immeubles vides


De plus en plus convoités, ils parisiens, cherchent à ouvrir les yeux
ne permettent pas une offre de la collectivité sur un nombre de
au de

résidentielle variée, notamment logements vacants indécents (10%


pour les jeunes ménages. Les à Paris) par rapport au nombre de
m ure

personnes âgées, elles, sont souvent mal-logés, sont un des signes de


obligées de quitter leur maison, cette protestation qui monte autour
ou ct

leur retraite ne leur permettant d’un des droits fondamentaux de


is
t s ite

plus d’en assurer l’entretien ou la personne, le droit au logement.


de payer les charges foncières. Si elles sont fortement soutenues,
en rch

ces manifestations répondent à une


Une crise majeure urgence et ne sont malheureusement
um d'a

en Île-de-France pas des solutions durables.

Si la crise du logement sévit, elle ne Bien que le portrait qui vient d’être
oc e
D ol

touche pas les territoires de manière fait ne porte pas vers l’optimisme,
uniforme, et les disparités abondent. le but de cette étude est avant
Ec

tout de proposer des solutions.


En 2008, le Schéma directeur de Car les temps de crise ont au
la région Île-de-France (SDRIF) moins un mérite : c’est dans la
préconisait une construction de difficulté que se développent la
60 000 logements par an jusqu’en débrouillardise et la créativité,
2030, dont un tiers de logements que la nouveauté surgit, par la
sociaux, afin d’absorber les déficits recherche collective de solutions
pour une amélioration du quotidien.
44

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

1 allée Chante-Alouette, Ecully ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ?

m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

opportunités
45
46 rentabilité selon les différentes pavillonnaire(s)

fillières de construction
rentabilité selon les différentes
fillières de construction

marge nette (€)

600 000

marge nette (€)

s .
500 000
600 000

re
oi
400 000
500 000

rit
300 000

er
400 000

r t
200 000
300 000

eu s
ut de
100 000
200 000

0
100 000
'a &
td e
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 nombres de
logements
oi ill

construits
0
dr la v

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 nombres de
logements
construits
au de

division successorale presque


10x plus rentable
m ure

division successorale presque


10x plus rentable
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

division successorale

groupé

lotissement
division successorale

collectif
groupé

lotissement

Graphique collectif
réalisé à partir de l’étude de J-C. Castel, chercheur au Certu
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 47

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

L’heure n’est donc plus à l’utopie financiers existent déjà :


au de

mais bien à faire émerger des Zac, maisons individuelles


idées concrètes et soutenables groupées, lotissements...
m ure

issues d’observations de l’existant.


C’est plongé dans l’exploration Mais si l’on considère uniquement
ou ct

des tissus pavillonnaires de Marne- l’habitat individuel, la source


is
t s ite

la-Vallée que nous avons réalisé principale de production est la


l’ampleur de leur potentiel. Nous « filière libre hors procédure »,
en rch

avons découvert la réalité d’une c’est-à-dire la construction par un


économie de la construction propriétaire seul. Ainsi selon une
um d'a

spécifique, de transformations étude du Certu réalisée par Jean-


et circuits courts insoupçonnés, Charles Castel1 : « Ces dernières
mais surtout, d’opportunités années en France, deux tiers des
oc e
D ol

foncières aménageables ou maisons individuelles se sont


constructibles souvent ignorées. réalisées ainsi en diffus, en dehors de
Ec

toute procédure d’aménagement ».


La réalité de la construction
du logement individuel
1 Jean-Charles Castel, chef de groupe observation urbaine
En ce qui concerne le logement, au Certu (Centre d’études publiques sur les réseaux, les
transports, et l’urbanisme. www.certu.fr) à l’occasion du
plusieurs types d’opérations de colloque Association des Etudes Foncières du 14 octobre
construction et de montages 2005, « Le marché favorise-t-il la densification ? Peut-il
produire de l’habitat alternatif à la maison individuelle ? »,
30 septembre 2005.
48 pavillonnaire(s)

économie du projet

Comme le montre le graphique ci-


filière de contre établi par le Certu, ce mode
construction opératoire serait non seulement
le plus rentable mais aussi le plus
de logement
prolifique immédiatement. J.-C.
Castel s’explique ainsi : « Entre
les quatre modes opératoires, on

.
voit que la division de successions

s
de droit commun qui ne subit

re
opérateur
quasiment aucun frais, a un

oi
2500€/m² rendement extrêmement croissant

rit
pour le vendeur de terrain. À partir

er
marges d’une division en trois lots, le
propriétaire vendeur peut exiger un

r t
+ prix tel qu’aucune offre d’opération

eu s
ut de
globale ne soit concurrentielle. »
commercialisation

'a & Une filière auto-construite


+
td e
individuel Les atouts économiques de cette
oi ill

normes filière proviennent avant tout d’une


1700€/m²
dr la v

supplémentaires
simplification des jeux d’acteurs, et
donc d’une réduction des coûts et
+ architecte marges prélevés par chacun d’eux.
au de

Face aux craintes des propriétaires


architecte
+ sur la perte de valeur de leur
m ure

+ auto-
patrimoine lors de transformations,
le groupe de travail Bimby2 explique :
ou ct

bureaux d’études construction « Dans les tissus bien situés en


is
t s ite

agglomération, la somme de la
+ + valeur du terrain crée par division
en rch

parcellaire et de la maison amputée


coût de coût de de ce terrain est supérieure à la
um d'a

construction construction valeur de la maison initiale. [...]


En agglomération, on observe en
effet que le prix de vente d’un
oc e
D ol

bien immobilier se calcule par la


multiplication d’une surface habitable
Ec

par un prix au m², qui dépend


Charge foncière essentiellement de la proximité

300€/m²
du logement à tous les types de
services : la surface du terrain sur
lequel est bâtie la maison influe

2 Projet de recherche Build in my backyard, sélectionné en


2009 par l’Agence Nationale de la Rechercher dans le cadre
Schéma réalisé à partir de l’étude Bimby de son appel à projets « Villes Durables ».
(1/4) Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 49

finalement peu sur la valeur du m² manque de stratégies de projets,


habitable. Le terrain accompagnant des règlements de préservation sont
une maison ne représente une valeur élaborés. Ces tissus pavillonnaires
réellement significative que dans la se retrouvent ainsi empreints
mesure où celui-ci permet un droit d’une image de morceaux de ville
à construire supplémentaire sur figés, aux parcellaires bloqués,
la parcelle en question, autorisée continuant pourtant à subir la

.
par le document d’urbanisme pression des marchés fonciers.

s
local et/ou cette possibilité de

re
construction supplémentaire est En les regardant de plus près, on

oi
réalisable de façon simple. » peut observer que l’espace est plus

rit
que disponible : les coefficients

er
Dans certaines zones soumises à d’emprise au sol y sont souvent
une forte pression immobilière, cette très faibles. Les PLU imposent en

r t
filière peut représenter un intérêt effet des distances par rapport aux

eu s
ut de
économique important pour les limites séparatives et voiries qui
collectivités. Elle offre aux particuliers préservent un foncier inconstructible
la possibilité de l’auto-construction abondant. Ces bandes de 3 à
'a &
et peut mobiliser des entreprises 5 mètres entre maison et clôture,
td e
locales. Par le biais de filières courtes, la faible hauteur des constructions
oi ill

l’économie de la commune est ainsi et la largeur des voiries souvent


dr la v

favorisée. Mais la faiblesse des surdimensionnées sont autant


coûts de construction annoncée est d’opportunités de transformations.
à nuancer face au monopole actuel Ainsi, il est possible que l’urbanisme
au de

des grands groupes de BTP et à la normé et standardisé du siècle


faible capacité de réponse des PME. passé puisse faire le foncier des
m ure

constructions de demain.
Un foncier insoupçonné ?
ou ct
is
t s ite

Cette « filière libre » ou urbanisme


informel s’est trouvé peu à peu
en rch

contrôlé et contraint par les


plans d’occupation des sols ou
um d'a

les plans locaux d’urbanisme


qui régulent l’effet de masse de
la densification « naturelle ».
oc e
D ol

Les découpages de parcelles


en drapeaux, un contrôle très
Ec

réduit des constructions par les


collectivités, ainsi que la multiplicité
des propriétaires limitant la mise
en place de filières organisées
sont autant de causes qui font le
discrédit de la « filière libre» auprès
des élus et urbanistes. Souvent par
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
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dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
53

2.Comment
densifier le
pavillonnaire ?

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Les tissus pavillonnaires, bien que il sera question de la stratégie à


souvent vus comme matière figée car mettre en oeuvre dans cette possible
extrêment constituée, ne peuvent stimulation pavillonnaire, pour
au de

plus être écartés de la réflexion finir avec une première simulation


de la ville durable. En effet, ils sur un quartier de Bry-sur-Marne,
m ure

constituent un potentiel non-exploité illustrant l’urgente pertinence de


dans la ville, potentiel physique la densification du pavillonnaire.
ou ct

mais également potentiel de Nous finirons donc avec ce


is
t s ite

participation de tous les acteurs de constat, fait par l’équipe de


la ville, notamment de ses habitants, chercheurs Build in My Backyard 1
en rch

dans la transformation urbaine. travaillant également sur la


Cette seconde partie va ainsi densification de ces tissus. Ceux-
um d'a

permettre de décomposer l’objet ci ont émis l’idée suivante : la


initial de cette étude : une commande France comptant actuellement
passée par l’EpaMarne, sur la environ 15 millions de maisons
oc e
D ol

densification des tissus pavillonnaires individuelles sur son territoire,


dans les villes de Bry-sur-Marne et densifier 1 % de ces 15 millions
Ec

Champs-sur-Marne. Dans un premier permettrait de combler le déficit


temps, il s’agira donc d’expliquer de 150 000 logements manquants
l’enjeu de la densité dans la ville à la construction annuelle.
contemporaine, puis de présenter 1 Projet de recherche Build in my backyard, sélectionné en
les deux communes d’étude, 2009 par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR, CNRS)
dans le cadre de l’appel à projets « Villes Durables ».
ainsi que leurs caractéristiques
pavillonnaires respectives. Puis

◃◃ Un pavillon à Champs-sur-Marne
54

Ec
D ol
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Simon Boudvin, Semi-collectif, 2003 ▹


pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 55

.
s
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choix de la densité dans


la ville contemporaine
56 pavillonnaire(s)

s .
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Vincent Fouchier, Les densités urbaines et le développement durable. Le cas de l’Île-de-France et des villes nouvelles, 1997
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 57

s .
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eu s
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dr la v

La densité est une notion complexe, En effet, on déplore souvent le peu


au de

qui allie calcul objectif et perception1. de services dans les périphéries,


Cette étude sur les tissus envahies de maisons individuelles,
m ure

pavillonnaires essaye ainsi de forme urbaine la moins dense.


nuancer le terme de densité, Les centres-villes anciens,
ou ct

généralement associé à des quant à eux, sont généralement


is
t s ite

typologies architecturales extrêmes, denses mais comportent un


et de montrer que l’acte de haut niveau de services.
en rch

densifier est avant tout un acte Il y a donc un juste milieu à trouver,


de mise en valeur de l’espace. une « densité intermédiaire »
um d'a

permettant cette mutualisation des


Un choix durable moyens, mais restant acceptable
au quotidien pour que les habitants
oc e
D ol

La densité est avant tout un n’aient pas envie d’en échapper.


moyen de mutualiser les moyens, Ainsi, la densité urbaine ne peut
Ec

elle inscrit donc la ville dans une être dissociée de la notion


vision économique et rationnelle « d’intensité urbaine », qui prend
en permettant la création de aussi en compte la diversité des
desserte par transports collectifs, offres et des échanges dans la ville.
d’équipements publics, de
commerces de proximité…

1 Voir 4. Annexes « Définir la densité ».


58 pavillonnaire(s)

PLUS !
surface !
revenus !

s .
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propriétaire

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PLUS !
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diversité !
dr la v

services !
vitalité !
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quartier
m ure
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um d'a

PLUS !
dynamisme !
oc e
D ol

équipements !
Ec

commune
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 59

Densifier le pavillonnaire dynamique de ville en mouvement.


Si l’intensité urbaine est à voir à
La densité ne peut donc plus l’échelle du quartier, la stratégie
être uniquement l’apanage de cette étude commence tout
des centres-villes, elle doit se d’abord par une valorisation
développer contextuellement et à l’échelle de l’individu.
qualitativement dans les périphéries, Tout d’abord, pour le propriétaire de

.
afin de créer une multipolarité la parcelle, le terme de densification

s
permettant d’échapper à une ville- ne correspond pas à des chiffres,

re
centre macrocéphale. Les tissus mais à une action concrète et

oi
pavillonnaires sont particulièrement physique : diviser sa parcelle,

rit
visés dans cette volonté de faire construire un autre logement dans

er
la ville sur elle-même, car ils sont son jardin, surélever son toit ...
porteurs d’un énorme potentiel Ainsi dans ce cas, densifier c’est

r t
de valorisation. En effet, les tissus redonner de la valeur à son bien,

eu s
ut de
pavillonnaires sont généralement acquérir un revenu supplémentaire
dédiés uniquement à l’habitat, ou une rentrée d’argent immédiate,
et restant l’espace privilégié c’est aider ses proches qui ne
'a &
de l’automobile, ils demeurent trouvent pas à se loger, favoriser
td e
fortement éloignés de cette notion la décohabitation des enfants ou
oi ill

d’intensité urbaine, alliant densité et encore transformer son logement


dr la v

diversité. Ainsi, densifier les tissus en vue d’une retraite plus sereine.
pavillonnaires est un premier pas Au-delà de ces considérations
vers leur intensification, permettant économiques et familiales, la
au de

une amélioration de la qualité de densification peut être également


vie générale des habitants ainsi l’opportunité d’une véritable
m ure

que le développement des circuits valorisation de l’espace et de son


courts (moins de trajets, moins de propre bâti : se protéger du bruit
ou ct

dépendance vis à vis du centre, en construisant un bâtiment en


is
t s ite

plus de vie, une possibilité de avant-poste, ouvrir la vue sur le


mutualisation …). Cette amélioration parc, créer des espaces de transition
en rch

de la vie de tous les jours est entre l’intérieur et l’extérieur...


essentiellement à comprendre
um d'a

et à communiquer, afin que les C’est avec cette idée de la


opérations de re-densification ne densification comme valorisation, de
soient pas subies par les habitants, l’échelle de l’individu à l’échelle de
oc e
D ol

qui dans ces tissus de la propriété la ville, que doit se construire la ville
individuelle, en deviennent durable. C’est également dans cet
Ec

alors les premiers acteurs. esprit qu’a été menée cette étude,
montrant l’importance d’un dialogue
Valoriser la propriété entre tous les acteurs dans cette
individuelle fabrication de plus-value urbaine.

Densifier les tissus pavillonnaires,


c’est les replacer dans une
60 pavillonnaire(s)

s .
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Ec

Situation de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans la région parisienne ▹


(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 61

PARC NATUREL REGIONAL OISE-PAYS-DE-FRANCE

.
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RC NATUREL REGIONAL
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CHEVREUSE
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PARC NATUREL REGIONAL DU GATINAIS FRANCAIS


sites d’étude
62 pavillonnaire(s)

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en rch

Localisation des deux communes


dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée
Dans le cadre de la commande
um d'a

de l’EpaMarne, deux communes


ont été désignées comme sites
d’expérimentation. Bry-sur-
oc e
D ol

Marne et Champs-sur-Marne
appartiennent à la ville nouvelle
Ec

de Marne-la-Vallée, et sont situées


respectivement à 14 et 20 kilomètres
de Paris, sur la ligne de RER A.
Parties constituantes de la métropole
est parisienne, elles apportent une
qualité représentative de la banlieue,
entre tissus historiques et grandes
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 63

s .
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dr la v
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en rch

opérations urbaines plus récentes. l’étendue totale de la commune.


um d'a

Ainsi, la surface de la ville de Bry-


Bry et Champs, part sur-Marne est occupée à 35 % par
du pavillonnaire du tissu pavillonnaire, tandis qu’à
oc e
D ol

Champs-sur-Marne, sa surface ne
Comme la plupart des villes correspond qu’à 15 % de la surface
Ec

périphériques, les tissus totale de la commune, en outre


pavillonnaires sont largement plus vaste et beaucoup moins
représentés à Bry-sur-Marne et urbanisée que Bry-sur-Marne.
Champs-sur-Marne. Bien que
leur surface au sol dans les deux
communes soit identique (120 ha),
ils occupent une part différente dans
64 pavillonnaire(s)

Bry-sur-Marne 10 %
rural
12 %
urbain ouvert
78 %
0 200m urbain construit

s .
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RER A
au de
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118 ha = 35% = 45%


emprise du tissu de la surface de la de l’urbain construit
pavillonnaire commune
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 65

40 % Champs-sur-Marne
rural
16 %
urbain ouvert
44 %
urbain construit 0 200m

s .
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RER A
ou ct
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Ec

120 ha = 15% = 35%


emprise du tissu de la surface de la de l’urbain construit
pavillonnaire commune
Schémas réalisés d’après Le mode d’occupation des sols, iau idf, 2003
66

Ec
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rit
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s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 67

Des tissus et des types

C’est en arpentant tranquillement


les rues de Bry-sur-Marne et
de Champs-sur-Marne que l’on
prend conscience de la richesse
du tissu des deux communes,

.
dans la diversité pavillonnaire et

s
dans la multiplicité des typologies

re
architecturales en découlant.

oi
En effet, la ville de Bry-sur-Marne

rit
s’est principalement urbanisée

er
dans les années 1930 ; elle est
constituée par un tissu de bords

r t
de Marne fait de meulières et de

eu s
ut de
larges parcelles. L’ancienneté
du tissu a d’ailleurs déjà permis
un processus de transformation,
'a & de densification spontanée.
td e
Champs-sur-Marne est, elle, plus
oi ill

marquée par l’urbanisation tardive


dr la v

de la ville nouvelle dans les années


1980. Les opérations d’immeubles
jouxtent les lotissements clés en
au de

main, très dessinés et organisés


généralement autour d’une voie
m ure

sans issue ; on y retrouve également


un peu des tissus pavillonnaires
ou ct

de 1930 auprès de la Marne.


is
t s ite

Ces particularités historiques


et urbaines vont permettre
en rch

d’étudier une variété de situations


dans les projets présentés
um d'a

dans la partie suivante.


oc e
D ol
Ec

Photographies sur rue et vues aériennes des tissus pavillonnaires correspondants


SUR MARNE
68 pavillonnaire(s)

BRY
SUR MARNE SRU
30 %
locataire

4740

s .
€.m²
13 % 70 %

re
propriétaire
prix moyen maison logements sociaux

oi
BRY

(hors terrain)

rit
SRU
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30 %

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locataire

eu s
4740

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€.m²
prix moyen maison
13 %
'a &
70 %
propriétaire
logements sociaux
(hors terrain)
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dr la v
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SUR MARNE
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CHAMPS CHAMPS
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SUR MARNE

2890 SRU 50 %
locataire

40 % 50 %
€.m²
prix moyen maison propriétaire
(hors terrain) logements sociaux

2890 SRU 50 %
locataire

40 % 50 %
€.m²
prix moyen maison propriétaire
(hors terrain) logements sociaux
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 69

Une condition du
logement disparate

Afin de compléter cette immersion


dans les sites d’étude, nous
nous sommes penchés sur les
conditions du logement, très

.
différentes entre les deux villes.

s
Plusieurs hypothèses peuvent

re
expliquer cette situation : la situation

oi
géographique satellisée autour de

rit
la ville de Paris et la dépendance

er
au RER, laissant une grande partie
de la vaste commune de Champs

r t
hors de son influence ; la forte

eu s
ut de
attractivité paysagère de la Marne
bordant toute la commune de Bry ;
l’urbanisation par opérations
'a & globales clé-en-main marquant
td e
l’essentiel de la ville de Champs.
oi ill

Le constat est le suivant : le prix


dr la v

d’une maison est deux fois plus


cher dans la ville de Bry, qui compte
70 % de propriétaires, contre 50 %
au de

à Champs-sur-Marne. Le logement
social est également beaucoup
m ure

plus représenté à Champs, 40 %


des logements, tandis qu’à Bry il
ou ct

représente uniquement 13 % (il


is
t s ite

n’a cependant pas été possible


de savoir qu’elle était la part de
en rch

maisons individuelles dans le


nombre de logements sociaux).
um d'a

Si les deux villes comportent de


nombreuses différences concernant
oc e
D ol

les morphologies pavillonnaires,


elles correspondent également à
Ec

un cas particulier du pavillonnaire,


celui de la région parisienne. Aussi,
il faut replacer cette étude dans
sa dimension de démonstration
dans une réalité précise, qui ne
constitue en rien une vérité générale
pour le pavillonnaire français.
70 pavillonnaire(s)

s .
re
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Extrait de, Qualité architecturale des bâtiments agricoles, ministère de l’agriculture ▹


(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 71

.s
re
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en rch
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stratégie pour une stimulation du


pavillonnaire
72

Ec
D ol
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Un petit collectif à Bry-sur-Marne


en rch
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m ure
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s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 73

s .
re
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oi ill
dr la v

Les blocages socioculturels Not In d’acteurs et le rôle de chacun.


au de

My Back Yard, et surtout politiques


Not In My Election Yard / Year Présupposés, habitudes
m ure

actuels rendent difficilement et planification


envisageable la densification
ou ct

des tissus pavillonnaires. Que ce Communément admises comme


is
t s ite

soit en maîtrise d’oeuvre ou au séparées de la ville « habitée », la


niveau des services techniques réglementation, la conception et la
en rch

de la ville, certains acteurs de la construction de la ville travaillent


conception urbaine poursuivent la densification à la chaîne :
um d'a

la mise en espace du paradigme Scot, Pos, Plu, ou Padd, schémas


issu de la pensée moderne, directeurs et Zac, opérations
par l’intermédiaire de schémas groupées et industrialisées,
oc e
D ol

directeurs et de Zac, dans un lotissements génériques...


cloisonnement disciplinaire ambiant. Les tissus pavillonnaires semblent
Ec

Or pour rendre possible la subir les procédures habituelles


stimulation du pavillonnaire, le d’aménagement : préemptions
changement de mode de faire la communales - voire expropriations
ville est indispensable, car elle est – dans le cas d’opérations de
avant tout l’affaire de multiples grande envergure, rachat parcelle
personnes privées, les propriétaires. par parcelle par les promoteurs et
Il faut donc repenser le jeu destruction de l’existant pour la
74 pavillonnaire(s)

sphè

.
ind

s
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MISE EN RÉSEAU
DES ACTEURS
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DIFFUSION POLITIQUES
& MARKETING & MÉDIATION
au de

fére ntiel
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aide juridique

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on
cière
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D ol
Ec
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 75

construction de petits collectifs,


dénaturant finalement le paysage Cette stratégie ne peut fonctionner
particulier de ces quartiers. que si elle est appuyée par la volonté
Ces opérations sont souvent politique forte d’une densification
déclencheuses de protestations douce, au cas par cas, et en
parmi les riverains, qui subissent les prenant compte du contexte.
transformations radicales imposées

.
à leur quartier, généralement Un des premiers leviers peut

s
sans aucune concertation. être le déblocage des règlements

re
d’urbanisme. En effet, en se basant

oi
Au cours de notre investigation, sur une vision hors contexte d’un

rit
nous avons pu constater des gabarit bâti, ceux-ci se révèlent

er
mutations spontanées, sorte être plus des documents restricitfs
de densifications progressives, que des documents projectuels.

r t
produisant un urbanisme informel Ils doivent donc indéniablement

eu s
ut de
qui construit et a construit la ville être repensés, car ils sont en
depuis des millénaires (voir 4. Annexes, grande partie responsables de
partie dynamique). Les transformations l’immobilisme des tissus urbains,
'a &
naturelles des pavillons, fonction notamment des tissus pavillonnaires.
td e
de l’évolution des ménages, sont C’est ce que propose la section PS
oi ill

la preuve de l’investissement de Gentilly (Val-de-Marne) lors de la


dr la v

personnel et financier des familles refonte du Plu de la commune avec


et témoignent de l’importance le « bonus Cos environnemental »
qu’elles accordent à leur maison. comme outil d’incitation. Afin
au de

d’obtenir une densification en


La densification du tissu pavillonnaire habitants, le bonus est plafonné à
m ure

existe donc bel et bien aujourd’hui 20 m² par foyer et 100 m² pour la


comme processus spontané, construction d’un nouveau foyer.
ou ct

basé sur l’initiative de particuliers Si cette proposition a le mérite


is
t s ite

propriétaires. Comment la maitrise d’aller dans le sens des habitants


d’ouvrage peut elle démultiplier et dans le sens du projet, on peut
en rch

cette dynamique, voire offrir des cependant contester le caractère


services supplémentaires comme abstrait du texte qui ne tient pas
um d'a

la maîtrise des prix du foncier ? compte des spécificités parcellaires.


Il convient ainsi de repenser les règles
Stratégie vs planification. ex-situ du Plu et de l’urbanisme
oc e
D ol

réglementaire qu’il produit.


La stratégie de projet développée
Ec

dans cette étude propose de partir La mobilisation de politiques de


de ces pratiques d’habitants, sensibilisation, de coopération et
parcelle après parcelle. de négociation entre propriétaires
Il s’agit de mettre au point un réseau favorisera la mise en place d’un
d’acteurs, de méthodes et de leviers urbanisme des voisins. Réclamant
couplés à une diffusion massive un changement de regard sur la
pour activer sa mise en oeuvre. conception de la ville et des relation
76

Ec
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oi
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s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 77

de ses « actants », le programme de la conception à la réalisation,


s’inscrit ainsi dans une vision proposant des solutions de
de processus et d’écosystème, logements ou d’équipements aux
ménageant une rencontre entre personnes les plus défavorisées de
le top down actuel et cette cet état du Sud des États-Unis.
stratégie nouvelle du bottom up.
Elle peut également développer Médiation au cas par cas

.
une prise en compte du tissu

s
privé et habité dans la politique Autre exemple de nouveaux

re
de développement urbain d’une partenariats, un accord financier

oi
commune, inventant des outils autres entre sphère publique et sphère

rit
que la préemption et le volontariste privée permet également de

er
pour penser la ville de demain. subventionner des projets innovants,
à l’instar des financements de

r t
Réseau d’acteurs la Sem Ville Renouvelée reçus

eu s
ut de
par Patrick Bouchain, en 2008,
Pour que convergent les projets pour son expérience sur l’îlot
de vie d’habitants et les projets Stephenson à Tourcoing.
'a &
d’agglomération, la mise en relation
td e
horizontale des différents acteurs En premier lieu, un atelier
oi ill

est indispensable. Les institutions commun est installé au coeur du


dr la v

existant déjà, il suffit de réorganiser quartier en transformation.


leurs relations et de couper court
au cloisonnement disciplinaire et Deux architectes y jouent leur rôle
au de

institutionnel évoqué précédemment. habituel de concepteurs mais aussi


celui de médiateurs pour négocier
m ure

Cette mise en relation peut les projets et accompagner les


évidemment s’appuyer sur habitants dans leurs démarches.
ou ct

des mesures et leviers déjà


is
t s ite

en place comme le Prêt à taux On peut également penser à certains


zéro (PTZ) du gouvernement, les coups de pouce institutionnels
en rch

architectes-conseils des CAUE, ou qui se mettent en place lors


les expositions et conférences d’opérations exceptionnelles.
um d'a

des Maisons de l’architecture. À Villeurbanne, une opération


d’habitat coopératif, le Village
D’autres acteurs pourraient aussi Vertical, s’est vu bénéficier d’une
oc e
D ol

être impliqués, comme les écoles aide sur le foncier par la commune,
d’architecture et de paysage qui a mis à disposition une parcelle
Ec

locales, permettant l’émergence de sur une future Zac de logements


projets expérimentaux de relation pour la construction du projet.
directe entre ville et université.
On peut citer l’exemple du Rural
Studio de l’université d’Auburn
en Alabama, qui propose à ses
étudiants des missions caritatives,
78

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
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Réunion de travail à l’atelier électrique, îlot Stephenson, 2008


au de
dr la v
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r ter
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re
s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 79

Effet de masse et
médiatisation

Ce type de démarches alternatives


aux opérations usuelles reste très
anecdotique. Or l’efficacité du
programme de densification douce du

.
pavillonnaire repose principalement

s
sur un effet de masse, d’où la

re
nécessité du rassemblement et de

oi
la diffusion de ces exemples par la

rit
plus grande diversité de médias.

er
Ce phénomène pourrait prendre

r t
une ampleur considérable grâce

eu s
ut de
à l’accessibilité croissante
aux nouvelles technologies de
communication et d’information
'a & et aux réseaux sociaux virtuels.
td e
oi ill

« Car il existe déjà, sur tous les


dr la v

continents, un bouillonnement créatif,


une multitude d’initiatives locales,
dans le sens de la régénération
au de

économique, ou sociale, ou politique,


ou cognitive, ou éducationnelle, ou
m ure

éthique, ou de la réforme de vie. Ces


initiatives ne se connaissent pas les
ou ct

unes les autres, nulle administration


is
t s ite

ne les dénombre, nul parti n’en


prend connaissance. [...] Il s’agit de
en rch

les reconnaître, de les recenser, de


les collationner, de les répertorier,
um d'a

et de les conjuguer en une pluralité


de chemins réformateurs. Ce sont
ces voies multiples qui pourront,
oc e
D ol

en se développant conjointement,
se conjuguer pour former la
Ec

voie nouvelle, laquelle nous


mènerait vers l’encore invisible et
inconcevable métamorphose.»1
1 Edgar MORIN, Éloge de la métamorphose, article paru
dans Le Monde du 10.01.2010.
80

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Elding Oscarson, Townhouse, Landskrona, 2009 ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ?

ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

d’un quartier
simulation de l’évolution
81
82

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct

Vue aérienne de la rue Léon Menu, Bry-sur-Marne


m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 83

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Si les modes d’une possible quartier de Bry-sur-Marne, à


densification du pavillonnaire ont partir d’une extrapolation sur les
au de

été précédemment évoqués, cette chiffres actuels des logements


étude est avant tout une mise individuels en Île-de-France.
m ure

en visibilité de ce processus.
Cette simulation permet surtout de
ou ct

Nous proposons donc, sur un rappeler l’impact de la petite échelle


is
t s ite

quartier de Bry-sur-Marne, une sur la grande ; en effet, si le déficit de


simulation de cette densification logements dans la région est estimé à
en rch

progressive, en se plaçant dans environ 20 000 logements par an, on


l’hypothèse d’une dynamique voit qu’il pourrait être comblé avec
um d'a

en place et donc d’une part de moins de 3 % de parcelles densifiées.


parcelles transformées de plus en Bien sûr, les réponses à la crise du
plus importante. Chaque nouveau logement se doivent d’être multiples
oc e
D ol

projet, représenté en bleu, a ici une et il ne s’agit pas d’établir une vérité
valeur illustrative ; certains d’entre générale sur une étude que nous
Ec

eux seront cependant détaillés avons voulu la plus contextualisée


ultérieurement dans la partie 3. possible. Cependant les chiffres
Le fonctionnement de cette ne peuvent nier l’évidence de la
simulation est le suivant : il situation, les tissus pavillonnaires
s’agit de mettre en parallèle doivent être pris en considération
une représentation physique, comme ressources et potentialités,
une mise en visibilité d’une et non plus comme une matière
éventuelle densification sur le figée car déjà occupée.
84

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 85

2011

à l’échelle du quartier

95 logements

218 habitants

s .
re
état initial

oi
rit
er
logements individuels

r t
en Île-de-France

eu s
ut de
1 369 200 (source IAU)
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec
86

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 87

2015

à l’échelle du quartier

99 logements (+4)

233 habitants (+15)

s .
re
parcelles transformées

oi
rit
3%

r t er
eu s
à l’échelle de l’Île-de-France

ut de
initial : 1 369 200
'a &
+33 148
td e
oi ill

logements créés par


dr la v

la densification des
parcelles pavillonnaires
au de

= 1 402 348
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec
88

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 89

2025

à l’échelle du quartier

112 logements (+17)

269 habitants (+41)

s .
re
parcelles transformées

oi
rit
25%

r t er
eu s
à l’échelle de l’Île-de-France

ut de
initial : 1 369 200
'a &
+276 235
td e
oi ill

logements créés par


dr la v

la densification des
parcelles pavillonnaires
au de

= 1 645 435
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec
90

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(2/4) Comment densifier le pavillonnaire ? 91

2050

à l’échelle du quartier

127 logements (+32)

308 habitants (+80)

s .
re
parcelles transformées

oi
rit
50%

r t er
eu s
à l’échelle de l’Île-de-France

ut de
initial : 1 369 200
'a &
+552 470
td e
oi ill

logements créés par


dr la v

la densification des
parcelles pavillonnaires
au de

= 1 921 670
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
95

3.Simulations

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure

Cette troisième partie présente les réponse à des besoins particuliers.


ou ct
is

douze simulations de densification De plus, les projets présentés ne


t s ite

des échantillons choisis dans les tiennent pas compte des règlements
en rch

communes de Bry-sur-Marne et d’urbanisme des deux communes,


Champ-sur-Marne. Le but n’est pas mais sont réalisés avec une attention
um d'a

de donner une méthode mais bien portée sur chaque situation,


de mettre en lumière, par le dessin pour tirer le meilleur parti de la
et l’image, la capacité de mutation et parcelle sans gêner les voisins.
oc e

d’absorption des tissus pavillonnaires. Le chapitre s’organise en trois parties.


D ol

Composé d’une multitude de petits Deux projets détaillés permettent


Ec

propriétaires, le tissu pavillonnaire d’élargir le propos à la question de


se densifie par initiatives la construction légère et à celle de
personnelles, projets après projets. la valorisation collective. La dernière
C’est pourquoi les simulations partie se présente comme un
présentées se basent avant tout catalogue des différentes simulations
sur des histoires de vie fictives effectuées dans les deux communes ;
(les habitants des lieux n’ayant des réponses architecturales aux
pas été rencontrés), et sont une divers scénarios de vie proposés.

◃◃ Maquette de travail
96

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Kada Wittfeld Architektur, Loft L, Aachen, 2007 ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

surélévation et technologies du soft


97
98

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite

14 allée des Alouettes, Champs-sur-Marne


ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(3/4) Simulations 99

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Une maison à Champs-sur-Marne construire légèrement ?


au de

datant des années 1980, sur Comment réutiliser au maximum


une belle parcelle boisée. les matériaux existants ?
m ure

La surélévation de la maison va Comment installer un chantier


permettre de loger les enfants en sans abîmer trop le jardin ?
ou ct

difficultés pour trouver un logement. Comment faire soi-même ?


is
t s ite

Ce projet de densification fait


parti de l’échantillon présenté Le réseau d’acteurs s’agrandit,
en rch

dans cette étude. Ici, il fait l’objet de nouvelles connaissances sont


d’un développement particulier, demandées et de nouveaux
um d'a

montrant deux techniques partenariats peuvent ainsi


constructives différentes : dans un se mettre en marche.
cas, l’extension est préfabriquée
oc e
D ol

en usine, l’intervention d’une


entreprise est donc nécessaire ;
Ec

dans l’autre elle est réalisée en


autoconstruction par le propriétaire
sur la base de petits modules.
Ce développement permet
d’introduire la question de la
technologie constructive :
Quelle technique utiliser pour
100 pavillonnaire(s)

château de Champs-sur-Marne

mo
ins
de
de
50
0m

s .
re
oi
rit
r t er
parcelle du projet

eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de

Plan de masse - loi patrimoniale


m ure
ou ct

« Après 6 mois de recherche seront donc bien utiles.


is
t s ite

infructueuse, nous avons décidé Pour réduire les coûts, nous


d’aider notre fils et sa famille à se souhaitons assumer une grande
en rch

loger en adaptant notre maison pour partie des travaux nous-mêmes.


avoir un nouveau logement séparé. Pour commencer, nous faisons
um d'a

La tâche n’est pas facile : la quantité appel à un ami architecte afin


des règles du plan d’urbanisme qu’il nous explique comment
nous fait un peu peur. D’autant plus nous pourrions nous y prendre.
oc e
D ol

que, comme la parcelle se situe C’est avec lui que nous avons décidé
à moins de 500 m du château de de réaliser une extension en hauteur
Ec

Champs, nous seront sous couvert de qui pourra à la fois être une solution
l’architecte des bâtiment de France. spatiale, économique, technique
Les voisins sont d’accord, à condition et thermique à notre problème.
qu’ils n’aient pas plus d’ombre dans L’intimité est respectée par des
leur jardin qu’avant l’extension. entrées indépendantes et notre
Aussi, les conseils de professionnels grand jardin est préservé. L’occasion
de la construction nous se présente aussi, à travers ces
(3/4) Simulations 101

N
15°

s .
re
oi
E O E O

rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

S
21 septembre 21 DÉCEMBRE
au de

Ombres le 21 septembre
m ure
ou ct

travaux importants, d’isoler par Afin de simplifier les démarches


is
t s ite

l’extérieur notre maison des administratives dans lesquelles


années 70 qui n’est plus vraiment nous ne sommes pas très à l’aise,
en rch

au goût du jour tant d’un point de nous sommes allé voir le CAUE 77
vue esthétique qu’écologique. qui a réussi à nous expliquer, avec
um d'a

Le dessin de montage du projet des mots simples, les différentes


par l’architecte permettra à mon procédures. Le permis de construire
mari et mon fils de faire une bonne sera notamment déposé par
oc e
D ol

partie des travaux eux-mêmes. notre ami architecte, ce qui nous


En effet, tout cela a l’air très ôte une belle épine du pied. »
Ec

simple, tout fonctionne comme un


grand mécano avec des modules
identiques qu’il faut assembler.
Malgré tout cela nous avons demandé
de l’aide à des artisans spécialisés
dans la filière bois, notamment à
propos des questions de structure.
102 pavillonnaire(s)

emprise du projet

tout avec 1 camion


sur place de parking

s .
re
emprise minimale
des engins de chantier
éviter la déterioration

oi
des terres végétales

rit
r t er
limites de tènement

eu s
ut de
arbres de plus de 30 ans
à préserver

'a & grand jardin entretenu et


td e
terre végétale à préserver
oi ill

maison préfabriquée de 1977 à rénover


dr la v

faible performance thermique

1. état existant et diagnostic


au de

séléction soignée des stockage des poutres stockage des tuiles


matériaux destinés en bon état en bon état
au réemploi
m ure
ou ct

étanchéïté
is
t s ite

provisoire
en rch

déchets envoyés au
centre de recyclage
um d'a
oc e
D ol
Ec

si artisan professionel
estimation de temps et coût
- 7 à 10 jours
- de 10 000€ à 15 000€

2. dépose du toît et stockage


(3/4) Simulations 103

remplissage en réemploi des échafaudage réemploi des


panneaux OSB poutres stockées pour doubler tuiles stockées
55 x 250 la façade

modules de isolation phonique isolation


construction intérieure thermique
contenus dans extérieure
une remorque

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

3. extension auto-construite
au de

un jardin individuel terrasse avec un nouvel arbre pour


sur le toit structure préserver l’intimité
désolidarisée du jardin des voisins
m ure

entrée du nouveau
logement séparée
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

entrée existante jardin individuel


conservée existant préservé

4. projet réalisé
104

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite

Photomontage de l’extension individuelle


ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
105
106

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Les abesses de Gagny-Chelles, Pique-nique de l’avenue Paul-de-Kock ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

entente de voisinage
pour un jardin commun
107
108

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure

Vue aérienne de l’allée Paul Favier, Champs-sur-Marne


is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(3/4) Simulations 109

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Un lotissement clé en main à espaces vacants pour agrandir leur


au de

Champs-sur-Marne, 85 petites jardin et revaloriser collectivement


maisons, le long du ru du Merdereau leur espace de vie ? Un jardin potager
m ure

et du parc du château. collectif est aménagé sur la place


Comme dans la plupart des vide, permettant une intensification
ou ct

lotissements conçus dans les années de la vie de la copropriété et


is
t s ite

1980, on trouve un espace commun de l’espace du lotissement.


appartenant à la copropriété, Ces projets collectifs peuvent être
en rch

pensé comme une place de village, également l’occasion de monter


et aujourd’hui abandonné. de nouveaux partenariats : mise
um d'a

Ici, le contexte est déjà très dense, en contact avec des associations
avec des maisons accolées et un Cos de jardiniers, contribution de la
de 1 : la surface au sol de la maison, commune pour la terre végétale...
oc e
D ol

autour de 50 m², est la même que


celle du jardin. La densification
Ec

à proprement parler, c’est-à-dire


l’ajout de nouveaux logements, est
plus délicate, même si deux projets
seront présentés ultérieurement.
La proposition est d’une nature
différente : comment des habitants
peuvent-ils se réapproprier les
110

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(3/4) Simulations 111

s .
re
oi
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r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Monsieur R, retraité, habite le mûrir. Sa femme se plaint également


lotissement depuis 5 ans et souhaite du manque de place pour installer
cultiver des légumes lui-même. des chaises longues sur la pelouse.
Il aménage un potager dans son Toutefois son voisin s’intéresse à
jardin. De beaux arbres déjà installés cette initiative et implante également
font de l’ombre à ses plantations un potager dans son jardin.
et empêchent les tomates de bien
112 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
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m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
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D ol
Ec

Le groupe d’habitants est de plus du lotissement à l’abandon. Selon


en plus motivé par cette action, lui, ce serait l’endroit idéal pour
mais la taille réduite de leur parcelle étendre l’activité potagère et la
les limite dans leur ambition faire partager à tous les habitants
cultivatrice. L’un d’eux émet l’idée du quartier. Il décide d’en parler
d’un mouvement plus collectif. En lors de la prochaine réunion
effet, il habite en face de la placette du syndicat de copropriété.
(3/4) Simulations 113

s .
re
oi
+

rit
A

r t er
eu s
ut de
'a &
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A
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au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Le groupe de cultivateurs en herbe la copropriété, mettent l’accent sur


se réunit régulièrement et fait l’amélioration de l’espace résiduel de
émerger des idées. L’un d’entre la place et prévoyant de s’occuper
eux rencontre une association de de toute l’installation. Ils obtiennent
cultivateurs par le biais d’internet. ainsi l’accord des habitants du
Ensemble, ils élaborent un projet. quartier par une simple autorisation
Ils le présentent à une réunion de d’utiliser cet espace délaissé.
114 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure

Le chantier démarre. Le groupe, toujours plus


ou ct

motivé, nettoie la place et loue une petite


is
t s ite

pelle mécanique pour retourner la terre, afin


de rendre le sol plus infiltrant. Des habitants
en rch

viennent aussi les aider à monter le cabanon


commun et les carrés qui constitueront
um d'a

les jardins. Ils utilisent pour la plupart des


matériaux de récupération trouvé ça et là.
oc e
D ol

La mairie de Champs-sur-Marne, séduite par


ce projet, leur propose de leur livrer de la terre
Ec

végétale. Arrive donc un tracteur qui vient déposer


30 à 40 cm de terre dans les carrés des jardins.
Les premières plantations s’amorcent et le
succès du jardin commun est au rendez-vous.
Monsieur R, très enthousiaste décide de réaliser
un blog pour compiler les photos et les bons
conseils et faire partager cette expérience.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

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ut de
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115
116

Ec
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en rch

Photomontage du potager commun


le nouveau jardin commun
t s ite
ou ct
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re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
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oc e
(3/4) Simulations

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118

Ec
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ut de
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oi
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s

Croquis de diagnostic du chemin du Canal, Champs-sur-Marne ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
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ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
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'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

douze tests pour construire


dans son jardin
119
120

Ec
D ol

Bry-sur-Marne
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
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s
pavillonnaire(s)

.
Ec
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oc e
(3/4) Simulations

um d'a
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re
s .

Champs-sur-Marne
121
122

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de

Extrait d’un diagnostic pour le chemin du Canal, Champs-sur-Marne


dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
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oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(3/4) Simulations 123

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Cette dernière partie propose un et gestion de l’espace donnent à voir,


échantillon des différents tests ici, une possible transformation.
de densification effectués dans le Afin d’éviter un débat sur le style
au de

cadre de l’étude. Chaque test est un architectural, jugé hors propos, les
projet en soi. Le premier document images des architectures produites
m ure

synthétise les douze simulations sont dans certains cas proposées


sous la forme d’un tableau, qui les dans deux versions : une version
ou ct

classe selon les modes d’action traditionnelle, et une version plus


is
t s ite

mis en oeuvre; il permet de saisir architecturée. La volonté est ici


la diversité des situations. de dissocier clairement écriture
en rch

Les projets sont ensuite présentés : architecturale et organisation


sur l’existant, en noir, viennent logique des choses. L’important
um d'a

s’ajouter les densifications, en bleu. réside donc essentiellement


Chaque test est introduit par une dans la valorisation des tissus, et
fiche présentant la situation de la non dans le langage du bâti.
oc e
D ol

parcelle, l’histoire et les besoins des


propriétaires, et des préconisations
Ec

paysagères et spatiales
conduisant à la transformation.
Nous jouons donc dans ce chapitre
notre rôle d’architecte dans la
constellation d’acteurs entrant
en ligne de compte : diagnostic,
solution adaptée à chaque parcelle
124

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
existant / projet
s
pavillonnaire(s)

.
principe de projet
principe dominant
diviser

substituer
comme opportunité
l’espace public
diversifier
mutualiser
étendre
surélever

71
all
ée
Pa
u lF
av
ier
18 allée des alouettes 18
s’étendre
surélever

all
mutualiser

ée
de
Ec

sA
l ou
D ol

et
te
s
oc e

26,
2 8
ch
em
14 allée des alouettes in
um d'a

du
Ca
18 allée des alouettes na
diviser s’étendre l
surélever surélever
4
diversifier mutualiser
7,
4
en rch

9
ru
e
du
M al
t s ite

is

Fo
12 allée des alouettes c h
ou ct

14
all

mutualiser diviser
14 allée des alouettes
ée

surélever surélever

diversifier
de
sA
m ure

l ou
et
te
s
12
au de

bis
ru
e
de
12 allée des alouettes
l’A

surélever
mutualiser
ve
nir
dr la v

7 1,
7
oi ill
3
all
td e
ée
Pa
u lF
'a & av
ier
37
ru
e
de

ut de
la

eu s
Ma
rn
e

r t
1
37/3
9/41

ru
rue
de

er
la mar
ne
_ BRY

e
Ro
ge
rF

rit
or
ge
t

oi
15
ru

re
e

o

s
n

.
Me
nu
5
se
nt
ier
de
la
Ga
re
n ne
64
,6
6,
6 8
all
ée
Pa
u lF
av
ier
125 (3/4) Simulations
126

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
surélever re
une salle de jeux sur le garage
s .
un logement sur la maison
127

étendre sur-élever
128

71 allée Paul Favier, Champs-sur-Marne une salle de jeux sur le garage


72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier
Ec
Favier
Deux jeunes retraités, ils habitent ici depuis la création du
D ol
lotissement. Plus d’enfants à la maison mais les chambres sont
oc e
toujours occupées pendant les vacances scolaires.
Monsieur est fan de John Wayne et vient de s’acheter un vidéo-
um d'a
projecteur, Madame aimerait bien un endroit pour faire ses
albums photos sans avoir à tout ranger à chaque fois.
en rch
t s ite
58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul
ou ct
EXISTANT
surface maison : 82 m² Favier
m ure
surface parcelles : 168 m² is
année construction : 1984
CES : 0,50 COS : 0,80
au de
nombre d’habitants : 2
nombre de logements : 1
dr la v
DIAGNOSTIC
oi ill
petitesse du jardin
14 all des alouettes 12 all des alouettes
td e
parc du château de Champs
au pied du lotissement
'a &
ut de
PROJET
surface créée : 21 m²
eu s
CES : 0,50 COS : 0,95 r t
nombre d’habitants : 2
er
nombre de logements : 1 rit
oi
re
72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier
s
pavillonnaire(s)

. Favier
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
le
ja
au de
rd
in
dr la v
oi ill
le
td e
pa
'a & rc
ut de
PLUS !
eu s
une surélévation
r t
parcelle : 167m2 pour voir le parc
s’étendre sans toucher le sol ! extension +23m2
er
rit
oi
re
s .
129
130

Ec
D ol
A A
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
R+2 - 1.200e
is
au de
dr la v
oi ill
A A
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
R+1 - 1.200e
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
RdC - 1.200e
D ol
oc e
A A
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
131

0 2 4 10m
132

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
- L’extension sur le garage existant offre une pièce en
plus à la maison, sans grignoter sur l’espace du jardin.
oi
re
- La surélévation permet aux habitants de voir les arbres
s .
du parc du château de Champs par-dessus les toits.
133
134

18 allée des Alouettes, Champs-sur-Marne 58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul
sur
un logement18 la maison
all des alouettes
Ec
Favier
Après 6 mois de recherche infructueuse, Monsieur B. n’a toujours pas trouvé de logement
D ol
à son goût et surtout à un prix décent. Ayant déjà projeté de refaire l’isolation de
leur maison, ses parents ont alors décidé de faire construire un T4 indépendant au
oc e
dessus de leur maison, pour leur fils, sa femme et sa fille, ainsi que le petit à venir.
um d'a
en rch
t s ite
14 all des alouettes 12 all des alouettes 26, 28 chemin du canal
ou ct
EXISTANT
surface maison : 200 m²
m ure
surface parcelles : 960 m² is
année construction : 1984
CES : 0,10 COS : 0,10
au de
nombre d’habitants : 2
nombre de logements : 1 dr la v
DIAGNOSTIC
grand jardin très arboré
oi ill
projet au sein d’une même famille
td e
72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier 31 all Paul Favier
'a & Favier
PROJET
surface créée : 100 m²
ut de
CES : 0,10 COS : 0,20
eu s
nombre d’habitants : 4 r t
nombre de logements : 2
er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul


. 18 all des alouettes
Favier
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

toits / jardin de
um d'a
« dessus »
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de R+1
1 logement type
espace jour / nuit dr la v T4 100m2
oi ill
td e
'a & +
ut de
RDC
eu s
r t + 1 veranda
+ isolation extérieure
er
type T4 100m2 jardin
rit
oi existant préservé

R-1
re
s . garage buanderie
préservation de l’intimité 50m2
135
136

Ec
D ol
oc e
um d'a
A en rch A

t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.200e R+1 - 1.200e .


Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
137

0 2 4 10m
138

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
- Un nouveau logement de type 4 est créé en surélévation
td e
de la maison existante afin de préserver le grand jardin.
'a &
- Les accès aux deux logements se font de façon
ut de
distincte, de part et d’autre de la maison.
eu s
r t
- Le logement du bas conserve son jardin, tandis
er
que le logement du haut possède un grand balcon rit
et un accès à la toiture aménagée en terrasse. oi
- Les travaux d’extension offrent la possibilité d’isoler
re
par l’extérieur la maison existante datant des
s .
années 70 et à la faible efficacité thermique.
139
140

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
étendre re
un logement accolé à la maison
s .
deux chambres, puis une maison en plus
141

étendre
142

26,28 chemin du Canal, Champs-sur-Marne logement


58,60 all Paul Favier un64,66 all Paul accolé
18 all la maison
à des alouettes
Ec
Favier
Quatre familles habitent le lotissement depuis sa construction. Un premier voisin
D ol
aménage une chambre sur le garage pour l’ado en quête d’autonomie. Le second
souhaitant faire de même, mais cette fois-ci pour louer, soumet l’idée de déplacer
oc e
la voie de desserte pour se dégager du terrain. Avec le temps, chaque garage s’est
um d'a
encombré d’un tas d’objets ne laissant plus trop de place pour les voitures. Ils pourraient
les garer dans un abris au bout de cette voie, contre le talus de l’autoroute.
en rch
t s ite
14 all des alouettes 12 all des alouettes 26, 28 chemin du canal
ou ct
EXISTANT
surface maison : 310 m²
m ure
surface parcelles : 125 m² is
année construction : 2000
CES : 0,37 COS : 0,55
au de
nombre d’habitants : 12
nombre de logements : 4 dr la v
DIAGNOSTIC
quatre maisons autour d’une
oi ill
voie de desserte
td e
talus de l’autoroute en friche 72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier 31 all Paul Favier
'a & Favier
derrière les maisons ut de
PROJET
eu s
surface créée : 79 m² r t
CES : 0,40 COS : 0,60
nombre d’habitants : 15
er
nombre de logements : 6
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul


. 18 all des alouettes
Favier
Ec
parking dans le talus
D ol
oc e
a 199
(3/4) Simulations

potagers
um d'a
en rch
t s ite
ou ct habiter sur le bd urbain

m ure
ain
is
bd urb
voie d’accès
au de
vers le parking
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s .
143
144

Ec
D ol
oc e
um d'a

A
A
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re

A
A

s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.200e R+1 - 1.200e .


Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
Coupe AA - 1.500e
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
145

0 2 4 10m
146

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
- Le dessin de la voie de desserte est simplifié.
td e
Elle mène jusqu’aux stationnements mutualisés 'a &
au pied du talus de l’autoroute. ut de
- Le re-dessin de la voie de desserte permet de dégager des
eu s
espaces propices aux extensions latérales des maisons.
r t er
- D’un côté la surélévation du garage abrite un logement rit
étudiant, de l’autre, un logement de type 3 prend place
dans le prolongement volumétrique de la maison.
oi
re
- L’appropriation du bas du talus peut également profiter
s .
également à l’établissement de jardins potagers.
147
148

71 all Paul Favier


47,49 rue du Mal Foch, Bry-sur-Marne Favier deux chambres, puis une maison en plus
1 rue Roger Forget 47,49 rue Mal Foch 37 rue de la
Ec 72,74,76 all Paul 31 all Paul Favier
Un couple de quinquagénaires habitent une maison au fond d’un grand jardin.
D ol
Leur fils, chercheur aux Etats-unis, occupe chaque été un logement loué à
oc e
des étudiants le reste de l’année. La famille s’agrandissant, une extension
accueille deux chambres supplémentaires. Ils décident ensuite de construire
um d'a
ensemble une troisième maison, augmentant leur rente locative.
en rch
t s ite
15 rue Léon Menu 12 bis rue de l’avenir rue de l’aven
ou ct
EXISTANT 58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul
m
surface maison : 238 m²
u18r all des alouettes
Favier
surface parcelle : 727 m²
année construction : 2000
is e d
CES : 0,28 COS : 0,32
au e
nombre d’habitants : 4
nombre de logements : 2 dr la v
DIAGNOSTIC
préserver le jardin commun et
oi ill
développer les espaces intimes
td e
'a &
PROJET
14 all des alouettes 12 all des alouettes 26, 28 chemin du canal
surface créée : 122 m²
ut de 5 sentier de la garenne
CES : 0,42 COS : 0,50
eu s
nombre d’habitants : 9
nombre de logements : 3
r te
rri
to
ire
pavillonnaire(s)

s.

72,74,76 all Paul


71 all Paul Favier 31 all Paul Favier
Favier
1 rue Roger Forget 47,49 rue Mal Foch 37 rue de la
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
des
dr la v
terrasses
à l’abris des
oi ill
regards
td e
'a &
ut de
le jardin partagé
eu s
r t er
rit
oi
re
s .
149
150

A
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
B ut de B
eu s
r ter
rit
oi
re
s
A
pavillonnaire(s)

RdC - 1.200e .
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
Coupe BB - 1.500e
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
151

0 2 4 10m
152

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
- Dans un premier temps, un volume contenant deux chambres
td e
et jouant de demi-niveaux est ajouté à la maison de devant.
'a &
- Dans un second temps, un nouveau logement est
ut de
construit derrière le garage du logement du fond.
eu s
r t
- Reprenant le processus déjà en place sur la parcelle, il est
er
constitué de volumes agglomérés abritant les différentes rit
parties de la maison. Ils s’organisent autour d’un patio
formant un espace extérieur protégé des regards.
oi
re
- Une grande partie du jardin reste commune,
s .
appropriable par les différents habitants.
153
154

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
diviser re
se réorganiser pour conserver la maison
s .
vendre juste ce qu’il faut
155

étendre sur-élever diviser


156

14 allée des Alouettes, Champs-sur-Marne se réorganiser pour conserver la maison


Ec
14 all des alouettes 12 all des alouettes
Même avec leurs deux retraites, Gérard et Jocelyne ont du mal à joindre
D ol
les deux bouts. Ne voulant pas se laisser immobilisés par leur vieillesse,
oc e
Gérard a eu l’idée d’adapter leur maison à leur situation. La maison et
le jardin étant bien trop grands et difficiles à entretenir, ils pourraient
um d'a
être divisés en deux. Comme ils ne souhaitent plus vraiment conduire,
le garage pourrait aussi devenir l’atelier tant réclamé par Gérard.
en rch
t s ite
ou ct
EXISTANT
surface maison : 100 m² 72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier
m ure
surface parcelle : 1000 m² is Favier
année construction : 1977
CES : 0,10 COS : 0,09
au de
nombre d’habitants : 2
nombre de logements : 1 dr la v
DIAGNOSTIC
grand jardin très arboré
oi ill
maison à la surface habitable trop
td e
grande pour ses occupants
'a &
PROJET 58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul
ut de
surface créée : 52 m² Favier
eu s
CES : 0,10 COS : 0,15 r t
nombre d’habitants : 4
nombre de logements : 2
er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

. 14 all des alouettes 12 all des alouettes


Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
R+1
t s ite
1 chambre / sdb
ou ct
/ bureau 26m2
terrasse
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a & RDC
divisé en 2
ut de
1/3 du jardin existant
eu s
r t cuisine et salon
type T3 de plain
er
pied conservé
1/3 du jardin existant
rit
oi
re
s .
157
158

Ec
D ol
oc e
um d'a
A A
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.200e R+1 - 1.200e .


Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
159

0 2 4 10m
160

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
- En coupant la maison et le jardin en deux, rit
deux logements distincts sont obtenus tout en
conservant les grands arbres du jardin.
oi
re
- La surélévation d’une partie de la maison permet d’obtenir
s .
une pièce supplémentaire donnant sur une terrasse ensoleillée.
161
162

12 bis rue de l’Avenir, Bry-sur-Marne 15 rue Léon Menu vendre juste ce qu’il faut
12 bis rue de l’avenir rue de l’ave
58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul 18 all des alouettes
Ec
A l’époque ils avaient besoin d’argent.
D ol Favier
Objectif vendre juste ce qu’il faut de terrain pour renflouer les caisses.
oc e
(un sorte de NIMBY de la division parcellaire)
Le plus intéressant est ce que les acheteurs ont réussit
um d'a
à faire d’une telle parcelle (35 x 5m).
en rch
t s ite
ou ct
EXISTANT
5 sentier de la garenne
surface parcelle : 960 m²
14 all des alouettes 12 all des alouettes r
m u26,e28 chemin du canal
année construction : 1890
is
CES : 0,10 COS : 0,20
nombre d’habitants : 3
au de
nombre de logements : 1 dr la v
DIAGNOSTIC
grand jardin arboré
oi ill
parcelle proche de la station
td e
de rer de Bry-sur-Marnee 'a &
PROJET
ut de
surface créée : 109 m²
CES : 0,14 COS : 0,32
eu s
72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier
nombre d’habitants : 6 31 all Paul Favier r te
Favier
nombre de logements : 2 r1rrue
PLUS
itoRoger Forget 47,49 rue Mal Foch 37 rue de la
vente d’une parcelle en lanière
opération indolore.
ire
pavillonnaire(s)

s.

15 rue Léon Menu 12 bis rue de l’avenir rue de l’ave


58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul 18 all des alouettes
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e 176,5m2
'a & 787,8m2

33,5m
ut de
eu s
r t er
rit
oi
5m
re
s .
163
164

Ec
D ol
oc e
um d'a
A en rch A

t s ite
R+2 - 1.200e
ou ct
m ure
is
au de
A dr la v A

oi ill
1.200e
td e
R+1 - 'a &
ut de
eu s
A A
r ter
rit
oi
RdC - 1.200e
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
Coupe AA - 1.500e
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
165

0 2 4 10m
166

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
-L’opération de vente d’une lanière au fond du terrain
reste indolore au vu de la taille restante du jardin.
oi
re
- Le nouveau logement, bien que d’une typologie inhabituelle
s .
dans le quartier, offre tout le confort d’une maison individuelle.
167
168

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill étendre
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
mutualiser re
une maison entre deux garages
s .
trois maisons d’un seul coup
169

mutualiser
170

73,75 allée Paul Favier, Champs-sur-Marne une maison entre deux garages 72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier
Ec
Favier
Deux maisons en location, un même propriétaire. Celui-ci aimerait bien agrandir
D ol
et redonner un coup de pep’s à son offre immobilière, il sait aussi que le coin
oc e
est assez prisé et qu’il n’aura pas de mal à louer son nouvel investissement.
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
EXISTANT 58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul
surface maison : 82 m² Favier
m ure
surface parcelle : 130 & 220 m²
is
année construction : 1984
CES : 0,40 COS : 0,60
au de
nombre d’habitants : 6
nombre de logements : 2
dr la v
DIAGNOSTIC
oi ill
habitat dense avec des petits jardins
td e
parcelles qui bénéficient de deux accès 'a & 14 all des alouettes 12 all des alouette

PROJET
ut de
surface créée : 45 m²
eu s
CES : 0,44 COS : 0,75 r t
nombre d’habitants : 8
nombre de logements : 3
er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

72,74,76 all Paul


71 all Paul Favier
. Favier
Ec
D ol
entrée principale
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
garage en desserte
en rch
+ un jardin cultiver
t s ite
ou ct sur l’espace commun
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
le parc
oi
re
s .
171
172

Ec

B
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
A A
dr la v
oi ill
td e
'a &

B
ut de
eu s
r ter
rit
oi
R+1 - 1.200e RdC - 1.200e
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
Coupe BB - 1.500e m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
173

0 2 4 10m
174

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
- La nouvelle construction, au fond des jardins rit
et entre les garages, ne crée que peu d’ombres
supplémentaires sur les jardins existants.
oi
re
- Le nouveau logement possède sa propre entrée et une
s .
terrasse qui donne sur le parc du château de Champs.
175
72,74,76 all Paul
176

71 all Paul Favier


Favier
37 rue de la Marne, Bry-sur-Marne trois maisons d’un seul coup
1 rue Roger Forget 47,49 rue Mal Foch 37 rue de la Marne
Ec 31 all Paul Favier
Dans les années 30, deux frères construisent leurs maisons sur le même terrain.
D ol
80 ans plus tard, leurs héritiers, souhaitant conserver les belles maisons mais
oc e
aussi rentabiliser leur bien, font appel à un architecte pour concevoir trois maisons
groupées au bord de leur terrain. L’un des petit-fils, artisan boulanger, soumet
um d'a
également l’idée d’installer son commerce à ce carrefour très fréquenté.
en rch
t s ite
15 rue Léon Menu 12 bis rue de l’avenir rue de l’avenir
ou ct
EXISTANT
58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul 18 all des alouettes
m
surface maison : 642 m²
ur
Favier
surface parcelle : 2640 m²
is e d
année construction : 1930
CES : 0,10 COS : 0,09
au e
nombre d’habitants : 7
nombre de logements : 2
dr la v
DIAGNOSTIC
oi ill
deux maisons occupant un très grand jardin
td e
parcelle donnant sur un carrefour important 'a &
5u
sentier ded
14 all des alouettes
PROJET 12 all des alouettes 26, 28 chemin du canal te laegarenne
surface créée : 420 m²
CES : 0,28 COS : 0,47
ur s t
nombre d’habitants : 18
nombre de logements : 5
er
rit
oi
re
pavillonnaire(s)

s.

72,74,76 all Paul


71 all Paul Favier 31 all Paul Favier
Favier
1 rue Roger Forget 47,49 rue Mal Foch 37 rue de la Marne
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
boulangerie
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
177
178

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
A rit
A
oi
1.500e
R+1 -
re
s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.500e .
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
Coupe AA - 1.500e m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
179

0 2 4 10m
180

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v

oi ill
- Trois logements sont construits en front de rue,
td e
préservant les maisons et le grand jardin existant.
'a &
- L’opération se faisant en une seule fois, les
ut de
stationnements sont regroupés sous un unique
eu s
abris, libérant plus de place pour les jardins. r t er
- Les trois logements et leurs jardins sont assemblés de rit
façon à leur offrir des accès individuels et un ensoleillement
optimal, tout en s’adaptant à la géométrie déjà en place.
oi
re
- Une boulangerie est installée entre les maisons, à l’angle
s .
de la rue, profitant de la fréquentation du carrefour.
181
182

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
étendre
dr la v sur-élever
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
diversifier re
un club d’aviron au milieu des maisons s
des bureaux là où on ne les attend pas .
183

mutualiser
diversifier
all Paul
184

31 all Paul Favier


1 rue Roger Forget, Bry-sur-Marne Favier un club d’aviron au milieu des maisons
1 rue Roger Forget 47,49 rue M
Ec 71 all Paul Favier 72,74,76
Le club d’aviron local a l’opportunité d’acheter un bout de terrain à deux
D ol
pas de la Marne. Ils souhaitent aménager un local pour leur association
oc e
en plus d’un espace pour stocker les bateaux. Les voisins, mis au
courant de l’opération, réfléchissent à réaménager leur vieil appentis
um d'a
en fond de cour. Approchant de la retraite, ils souhaitent également
réaménager leur rez-de-chaussée pour pouvoir s’y installer plus tard.
en rch
t s ite
15 rue Léon Menu 12 bis rue de
ou ct
EXISTANT 58,60 all Paul 64,66 all Paul 18 all des alouettes
surface maison : 60 m²
mFavierurFavier
e
surface parcelle : 627 m² is
année construction : 1984
CES : 0,10 COS : 0,10
au de
nombre d’habitants : 6
nombre de logements : 1 dr la v
DIAGNOSTIC
la Marne au pied des maisons
oi ill
td e
PROJET
'a &
surface créée : 145 m² u 26, 28 dchemin 5 sentier de la garenne
CES : 0,38 COS : 0,80 14 all des alouettes 12 all des alouettes te e du canal
nombre d’habitants : 12
nombre de logements : 3
ur s t
er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier 31 all Paul Favier
Favier
1 rue Roger Forget 47,49 rue M
Ec
D ol hangar
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
extension
ou ct
nouvelle maison à salle-à-manger
logement
la place du hangar
m ure
indépendant
is
au de à l’étage

dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
location d’avirons oi
re
s .
185
186

Ec
D ol
oc e
um d'a

A
A
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t

A
er
A

rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.500e R+1 - 1.500e .


Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
Coupe AA - 1.200e
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe de principe
187

0 2 4 10m
188

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t
- Le club d’aviron s’installe sur un angle de rue d’où il
er
n’a que la route à traverser pour accéder à la Marne. rit
- Ce petit projet d’équipement dynamise son contexte : dans
oi
la parcelle d’à côté, une maison verticale s’ouvrant sur un
re
patio, remplace l’appentis, tandis que la maison existante
s .
pourrait être réorganisée pour anticiper l’avenir des occupants.
189
190

15 rue Léon Menu, Bry-sur-Marne des bureaux là où on ne


15 rue attend
les Léon pas
Menu 12 bis rue
64,66 all Paul 18 all des alouettes
Ec
Les problèmes ont commencés lorsqu’ils ont hérité de la maison. Entre ceux
D ol 58,60 all Paul Favier Favier
qui voulaient la garder et ceux qui voulaient vendre, les discussions ont été
oc e
rudes. Finalement, une solution équilibrée s’est profilée : garder l’ancienne
maison mais vendre un maximum de terrain autour. Depuis, elle a été agrandie,
um d'a
et une maison s’est construite au fond du terrain. Des bureaux se sont même
installés le long du passage allant vers la maison de derrière, profitant de
en rch
la tranquillité du quartier et surtout de la proximité de la station de rer.
t s ite
ou ct
EXISTANT
surface maison : 225 m²
m u 5 sentier de la garenne
14 all des alouettesre12 all des alouettes 26, 28 chemin du canal
surface parcelle : 465 m² is
année construction : 1925
CES : 0,33 COS : 0,49
au de
nombre d’habitants : 2
nombre de logements : 1 dr la v
DIAGNOSTIC
maison des années 10 au milieu
oi ill
d’une parcelle en longueur
td e
'a &
PROJET
surface créée : 201 m²
ut de
CES : 0,26 COS : 0,40
eu s
nombre d’habitants : 6 72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier 31rall Paul Favier
nombre de logements : 2 Favier
te
rri 1 rue Roger Forget 47,49 rue
to
ire
s
pavillonnaire(s)

15 rue Léon Menu 12 bis rue


58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul 18 all des alouettes
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
maison 1 maison 2
dr la v
oi ill
td e
'a & activité
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
191
192

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
A dr la v A
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.200e .
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
Coupe AA - 1.500e
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
193

0 2 4 10m
194

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
- Le garage a été détruit pour permettre l’accès vers le fond
eu s
de la parcelle où s’est construit un logement de type 2.
r t er
- Le long de ce passage un étroit local rit
de bureaux a été aménagé. oi
- L’opération se réalisant principalement en fond de
re
parcelle, l’impact sur la rue est quasi-invisible.
s .
195
196

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
étendre
a
sur-éleveru
de
diviser
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
l’espace public comme opportunité re
deux maisons le long d’une chemin piéton
s .
mutualiser
197

diversifier profiter de l’espace publi


198

5 sentier de la Garenne, Bry-sur-Marne deux maisons le long d’une chemin piéton


5 sentier de la garenne
Ec
2025 : Voici une quinzaine d’années qu’ils sont installés ici ; au
D ol 14 all des alouettes 12 all des alouettes 26, 28 chemin du canal
début tout le monde les prenait pour des fou. A l’époque, s’installer
oc e
comme ça le long d’une venelle n’était pas commun. C’était pour
eux une sorte de compromis, position / prix assez confortable.
um d'a
Aujourd’hui, avec ces nouvelles voitures venues d’Asie,
leur adresse est banale et la venelle est pleine.
en rch
t s ite
ou ct
EXISTANT
surface maison : 200 m²
m ure
surface parcelle : 920 m² is
année construction : 1949
CES : 0,10 COS : 0,15 71 all Paul Favier
de all Paul 31 all Paul Favier
Favier
au 72,74,76
nombre d’habitants : 3 1 rue Roger Forget 47,49 rue
nombre de logements : 1 dr la v
DIAGNOSTIC
fond de jardin qui donne sur une
oi ill
venelle menant à la station de rer
td e
'a &
PROJET
surface créée : 170 m²
ut de
CES : 0,28 COS : 0,32
eu s
nombre d’habitants : 11
nombre de logements : 3
r te
15 rue Léon Menu 12 bis rue
58,60 all Paul Favier 64,66 all Paul 18 all des alouettes
rri
Favier to
ire
s
pavillonnaire(s)

5 sentier de la garenne
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
199
200

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
A dr la v A
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
RdC - 1.200e oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
Coupe AA - 1.500e
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
201

0 2 4 10m
202

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
- L’absence de places de stationnement est
eu s
compensée par la proximité du rer. r t er
- Les deux maisons en rez-de-chaussée, dont l’accès rit
se fait uniquement depuis la venelle, s’organisent
autour d’une cour intérieure baignée de lumière.
oi
re
- Une maison s’ouvre même partiellement sur la venelle,
s .
s’appropriant une partie de cet espace d’échelle réduite.
203
204

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
étendre

Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is mutualiser
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
substituer re
substituer quand on ne peut plus faire autrement
s .
205

substituer
206

64, 66, 68 allée Paul Favier, Champs-sur-Marne on ne


substituer quand 58,60 all Paul plus faire
peutFavier 64,66autrement
all Paul 18 all des alouett
Ec
Favier
Dans ce quartier où les maisons sont les unes sur les autres, une société
D ol
coopérative d’habitants cherche à racheter trois d’entre elles pour y implanter six
oc e
nouveaux logements. La forme se doit compacte et rentable tout en conservant
l’atmosphère de pavillonnaire chère aux gens et propre au lotissement.
um d'a
en rch
t s ite
14 all des alouettes 12 all des alouettes 26, 28 chemin du
ou ct
EXISTANT
surface maison : 225 m²
m ure
surface parcelle : 408 m² is
année construction : 1984
CES : 0,0.54 COS : 0,55
au de
nombre d’habitants : 9
nombre de logements : 3 dr la v
DIAGNOSTIC
un lotissement au cos élevé et au
oi ill
faibles capacités de mutations
td e
72,74,76 all Paul
71 all Paul Favier 31 all Paul Favier
'a & Favier
PROJET
surface créée : 403 m²
ut de
CES : 0,76 COS : 3,10
eu s
nombre d’habitants : 17 r t
nombre de logements : 6
er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

58,60 all Paul Favier


. 64,66 all Paul 18 all des alouett
Favier
1
Ec
D ol 2 garage commun
oc e 3
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
4
ou ct
un nouveau
logement sur
m ure
les garages
is
5
re
au de
tu
v er ge
ou ssa
dr la v
pa oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s .
207
A
A
208

Ec
D ol
oc e
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t s ite
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m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e

A
A

'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

RdC - 1.500e R+1 - 1.500e .


Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
Coupe AA - 1.500e
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Coupe AA - 1.200e
209

0 2 4 10m
210

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
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r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
- Six logements, à la place de trois, avec un accès commun rit
qui aménage une traversante piétonne à travers l’îlot. oi
- Les logements possèdent des qualités proches de
re
l’habitat individuel : grande terrasse ensoleillée,
s .
double hauteur, espaces appropriables.
211
212

l
ier
v

s
s
ne

na
ier

c
n
Fa

te
te
Ec

nir
av

Ca
re

Fo

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e

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oc e

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68

all

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ru
ie
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8
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66

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ru

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,

se

ru
um d'a 64

73
5

71
18
26
47
14
12
37
1
15
3x136
en rch
surface parcelle 168 m2 960 m2 1221 m2 727 m2 1045 m2 960 m2 270 m2 2640 m2 465 m2 627 m2 920 m2
=408 m2
t s ite
3x75
surface logement 75 m2 100 m2 678 m2 238 m2 100 m2 200 m2 176 m2 642 m2 225 m2 60 m2 130 m2
=225 m2
ou ct
CES 0,50 0,10 0,37 0,28 0,10 0,10 0,50 0,13 0,33 0,10 0,10 0,54
m ure
is

12 allée des alouettes

12 allée des alouettes


COS 0,80 0,10 0,55 0,32 0,09 0,20 0,65 0,25 0,50 0,10 0,15 0,55

14 allée des alouettes

18 allée des alouettes

14 allée des alouettes

18 allée des alouettes


au de
PLUS
dr la v 41
37/39/
de
rue
_ BRY
la marne

oi ill
surélever surélever
surélever surélever surélever
surface utile surélever
td e
2 diviser mutualiser
21 m2 100 diviser mutualiser
s’étendrem 79 m2 122s’étendre
m2 52 m2
diversifier
109 m2 50 m2 420 m2 145 m2 202 m2 170 m2 403 m2
diversifier mutualiser
créée mutualiser
'a &
_ BRY

CES après 0,50 0,10 0,60 0,42 0,10 0,14 0,60 0,28 0,38 0,26 0,28 0,76
Foch
hal
Maréc
du
rue
47/49

ut de
eu s
COS après 0,95 0,20 r t 0,40 0,50 0,15 0,32 1,10 0,47 0,80 0,40 0,32 1,70

multiplication
er
x1,2 x2 x1,1 x1,5 x1,5 x1,6 x1,7 x1,9 x1,6 x2 x2,1 x3,1
COS
rit
habitants 2+0 2+4 12+3 4+5 2+2 3+3 6+2 7+11 6+6 2+4 3+5 9+17
oi
re
logements 1+0 1+1 4+2 2+3 1+1 1+1 2+1 1+1 1+2 s 1+1 1+2 3+3
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
oc e
(3/4) Simulations

58 ume d'arc
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19
so tec COS x
+ um tu
is re d
+
62
au e
dr la v
1,82
oi ill
td e 18
Les résultats des divers tests
'a & En effet, la physionomie des tissus à nous poser les questions suivantes :
d’extension sont encourageants. peut être conservée, grâce à une Comment concrètement fabriquer
ut de
Non seulement le nombre d’habitants attention aux qualités de chaque l’urbanisme des voisins ? Dans quel
eu s
a pu, sur le total des échantillons, logement et à la préservation
r t rôle se place l’architecte-urbaniste,
être doublé, mais quasiment tous les des jardins, ceux-ci continuant à élément clé pour une inscription
er
tests ont permis le développement fabriquer le paysage de la rue. indolore d’un programme plus vaste ?
d’au moins un nouveau logement. La Enfin la densification du pavillonnaire
rit
démarche ne saurait être complète Cette démarche projectuelle permet semble demander un véritable
oi
sans la démonstration, par les d’affirmer, preuves à l’appui, qu’il engagement des acteurs de la politique
re
images, du caractère léger et indolore existe un enjeu important autour de la de la ville, permettant d’engager un
s
de ce mode de densification. mutation de ces tissus. Elle nous amène phénomène plus vaste et ambitieux.
.
213
214 pavillonnaire(s)

conclusion
La vision en surplomb du grand planificateur
n’est plus adaptée aux enjeux urbains
d’aujourd’hui : l’avenir de la ville, sa durabilité,
doit se faire dans l’examen minutieux
de toutes ses parties constituantes.

Ne plus s’étendre au-delà de la ville, même

.
lorsque l’on n’a pas réussi sur place, mais

s
arpenter le déjà-là pour le comprendre, le réparer,

re
installer des systèmes, rétablir une cohérence.

oi
rit
En s’intéressant aux tissus pavillonnaires, cette

er
étude s’inscrit dans cette volonté de considérer
que tous les éléments de la ville doivent être

r t
mobilisés pour répondre aux enjeux de demain.

eu s
ut de
Elle met également en avant une mutation dans la
manière de faire : l’utilisation de la démonstration,
c’est-à-dire « l’action de montrer, d’expliquer par
'a &
des expériences faites sous les yeux de l’assistance
td e
la vérité d’une donnée »1, pour mettre en visibilité
oi ill

et convaincre de la nécessité d’une densification


dr la v

douce de certains tissus pavillonnaires.

Mais ce travail met également en exergue ses


au de

propres limites : sans décisions politiques fortes,


notamment sur l’évolution des règlements
m ure

urbains et des partenariats entre acteurs, aucune


mutation ne pourra se mettre en mouvement.
ou ct
is
t s ite

Cette étude doit donc être vue comme un


outil pour les collectivités et les différents
en rch

acteurs. Elle s’ajoute à d’autres réflexions déjà


en cours sur les outils règlementaires et les
um d'a

outils économiques, et doit être remise dans le


contexte francilien, qui reste un cas particulier
dans le paysage français du pavillonnaire.
oc e
D ol

Ce travail permet également de réintérroger


Ec

notre manière de faire et le rôle de l’architecte


dans la ville aujourd’hui : l’architecture peut-
elle encore se penser en déconnexion d’une
réflexion sur la plus grande échelle ?

1 Définition du dictionnaire du CNRTL, www.cntrl.fr.


(3/4) Simulations 215

L’appropriation des questions métropolitaines,


les nouvelles formations d’architecte-
urbaniste, sont autant d’indices laissant
présager un retour à la ville et au territoire.

Reste encore à inventer les multiples


formes de collaboration entre les acteurs

.
de la ville éco-systèmique : participation,

s
conseils, accompagnements, chacun

re
apportant ses compétences à l’édifice.

oi
rit
Comment les architectes peuvent-ils

er
transformer leur pratiques, questionner
leur principes et réinventer leur métier,

r t
face à un monde en pleine mutation ?

eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .
Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
4. Annexes

eu s
r ter
rit
oi
re
s .
218

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Frank Margerin, Lucien se met au vert, 2008 ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
(4/4) Annexes

oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

image collective et
culture habitante
219
220

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is

Quai de Champagne, le Perreux sur Marne


au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(4/4) Annexes 221

s.
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Cyril Fakiri, Constructions à Marne-la-Vallée, 2004-2008


au de

Une maison à tout prix


m ure

Commençons l’histoire ainsi :


ou ct

aujourd’hui 91 % des Français


is
t s ite

aspireraient à être propriétaires


d’une maison individuelle. Celle-
en rch

ci serait ainsi le deuxième enjeu


prioritaire dans la vie d’un ménage,
um d'a

après la famille1. Consensus envers


une typologie architecturale ou
consensus envers une culture
oc e
D ol

du « tous propriétaires », le
monde pavillonnaire s’immisce
Ec

tranquillement mais sûrement dans


les territoires et les modes de vie.

1 D’après une enquête Cetelem, 2006.


222

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct

Xavier Delory, Habitat, 2006-2008

Allée Jean Perrin, Champs-sur-Marne


m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(4/4) Annexes 223

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
Binet, Les Bidochons, 1993 Route de Malnoue, Champs-sur-Marne
td e
oi ill
dr la v

Paysage pavillonnaire à la constitution d’un paysage


pavillonnaire, « mise en tension
au de

La mise en vis-à-vis, comme entre le réel et sa représentation »1.


illustrations à cette annexe, de
m ure

travaux d’artistes contemporains Quelles seraient les caractéristiques


travaillant sur le pavillonnaire, principales de ce paysage ?
ou ct

avec des photos prises lors d’une


is
t s ite

visite de site à vélo que nous avons Le monde pavillonnaire renvoie une
réalisée en octobre 2010 entre image peu flatteuse dans l’imaginaire
en rch

Paris et Champs-sur-Marne, permet collectif : Cyril Fakiri photographie


de confronter les représentations un monde uniforme en construction,
um d'a

collectives à la réalité. Xavier Delory dépeint un espace


hostile et froid, surmultipliant les
On voit ainsi se former une mises à l’écart : la pelouse, la haie,
oc e
D ol

certaine dichotomie entre éléments le mur aveugle. Julien Chapsal


représentés et représentations. résume la trinité représentative du
Ec

pavillonnaire : la voiture, la clôture du


En effet, si le sujet semblait peu jardin, la maison sans mitoyenneté,
intéresser les architectes jusqu’à un monde du chacun chez soi
aujourd’hui, de nombreux artistes où tout échange semble aboli.
s’attachent, par leurs travaux, à
représenter ce quotidien ordinaire.
On assiste, au travers de ces oeuvres, 1 Définition du paysage empruntée à Pascal Amphoux, cours
théorique du studio Utopies Ferroviaires, mai 2008, Nantes.
224 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
Julien Chapsal, (Où) suis-je ?, 2007-2010
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Allée Eugène Pottier, Champs-sur-Marne


(4/4) Annexes 225

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
Johan Thurfjell, Goodnight dad, Goodnight Rue Nast, Champs-sur-Marne
td e
mum, 2008
oi ill
dr la v

Derrière la haie Un petit coin de paradis


au de

Si le but n’est pas de remettre Reflet de la personnalité de ses


m ure

en cause ces visions artistiques occupants, l’habitat pavillonnaire


somme toute subjectives, qui est avant tout une collection de
ou ct

dépeignent principalement cas particuliers, personnalisations


is
t s ite

l’uniformisation des modes de vie effectuées avec ingéniosité et


dans des sociétés de plus en plus parfois même avec une certaine
en rch

normées, il est intéressant d’y dose d’humour, comme ces lions


opposer un autre point de vue. en peluche perchés sur des rebords
um d'a

Car l’engouement unanime autour de fenêtre, gardiens tranquilles de


de la maison individuelle révèle la paix de ses habitants. La maison
un enjeu autre : elle est avant tout pourrait ainsi être vue comme un
oc e
D ol

espace de projection de l’individu miroir, évoluant au gré des bricolages


dans ses choix de vie. Lieu de successifs de ses occupants : un nid
Ec

l’appropriation maximale car lieu douillet où grandiront les enfants,


privilégié de la propriété, la visite des un jardinet où se développera
quartiers pavillonnaires réserve ses une nouvelle passion verte …
surprises à tous les coins de rues. Loin de la vision de masse figée
véhiculée dans les œuvres de ces
artistes, la maison individuelle
est un objet mobile, témoin de
la transformation de la ville.
226

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure

Pierre Huyghes, StreamSide Days, 2003


is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
(4/4) Annexes

oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r t er
rit
oi
re
s .

rue du 6 août 1944, Bry-sur-Marne


227
228

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Simon Boudvin, Staten island, 2005 ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
(4/4) Annexes

oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

définir la densité
229
230 pavillonnaire(s)

densité bâtie
= CES x nombre de niveaux

s .
re
oi
rit
er
ville haussmannienne
4,5 du 19e siècle

r t
eu s
HBM de
4,1

ut de
l’entre-deux guerres

'a &
td e
oi ill
dr la v
au de

2,7 Centre médiéval


m ure

2,3 Cité Jardin


ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e

1,2 Centre bourg


D ol
Ec

0,7 Grand ensemble

Pavillonnaire récent
0,5 en opération groupée

0,3 Banlieue pavillonnaire


début 20e siècle

D’après l’IAURIF, Note rapide sur l’occupation du sol, juin 2005


(4/4) Annexes 231

Densification : action de d’une manière claire la définition


rendre plus dense. et l’utilisation de ce mot, afin de
Au coeur du sujet de cette étude mieux comprendre les enjeux
et des débats contemporains qu’il peut porter aujourd’hui.
sur la ville durable, la densité
est une notion clef des enjeux Densité urbaine, densité

.
urbains. C’est pourquoi il est résidentielle, densité bâtie

s
important de rappeler sa définition

re
première, venant du domaine La densité est originairement un

oi
scientifique, et ses utilisations terme scientifique purement objectif,

rit
dans le domaine de l’urbain. établissant un rapport entre deux

er
données. Elle permet, nous l’avons
Une notion relative vu, de réaliser des comparaisons

r t
entre différents espaces urbains.

eu s
ut de
Qu’elle soit physique, biologique ou
urbaine, la densité permet d’établir On distinguera deux approches
un rapport entre deux choses. principales, complémentaires de
'a & la densité, dans ces analyses des
td e
Si elle désigne, dans les sciences typologies urbaines : la densité
oi ill

exactes, la distinction de l’élément résidentielle et la densité bâtie.


dr la v

étudié par rapport à une référence La densité résidentielle est


donnée, dans l’espace urbain, généralement exprimée en nombre
qui nous intéresse, elle évoque la de logements par hectare, elle
au de

relation entre un nombre d’éléments prend en compte l’espace privé de


contenus dans un milieu donné. la parcelle et l’espace public. Elle
m ure

Ainsi, une densité de population est donc facilement comparable


renseigne sur le nombre d’habitants à la densité de population.
ou ct

dans une surface de référence,


is
t s ite

une densité résidentielle permet La densité bâtie est, quant à elle,


d’estimer un nombre de logements plus complexe dans son mode de
en rch

sur une surface donnée. calcul et son interprétation ; elle


se situe à l’échelle d’une parcelle.
um d'a

Avec la réflexion contemporaine Comme le montrent les schémas


autour de la durabilité de la ville, ci-contre, elle est issue du rapport
le terme de densité est devenu un entre la multiplication du CES du
oc e
D ol

étendard porté comme l’un des bâti (Coefficient d’emprise au


objectifs principaux du basculement sol, c’est-à-dire la surface au sol
Ec

vers une ville durable. Cependant, du bâti présent sur la parcelle


la densité suscite de nombreux étudiée) par le nombre de niveaux
débats et associé généralement à du bâti en question et la surface
des images de typologies extrêmes, de la parcelle étudiée. On pourrait
comme le laisse pressentir la comparer à une mise à plat de
l’éternel débat sur les tours. tous les étages d’un bâtiment sur
Il est donc nécessaire d’expliquer le sol de la parcelle. C’est pourquoi
232 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
Densité = coefficient d’emprise au sol x nombre de niveaux

eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct

CES : 1 CES : 0,5 CES : 0,25


is

H:1 H:2 H:4


t s ite

D:1 D:1 D:1


en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

D’après l’IAURIF, Note rapide sur l’occupation du sol, juin 2005


(4/4) Annexes 233

cette densité atteint généralement laissant une grande place au vide.


un nombre supérieur à 1. Eric Charmes, professeur à l’Ifu sur
ces mêmes questions, propose cette
On peut classer ces données en interprétation : l’aspect qualitatif
trois types de densité : une densité de la densité, la densité perçue,
faible (de 0 à 0,9), une densité évoluerait selon que celle-ci soit

.
moyenne (de 0,9 à 2) et une densité subie ou choisie, expliquant ainsi le

s
forte (de 2 à 4,5 et plus). La densité rejet de certaines formes urbaines

re
bâtie permettant de comparer et l’engouement envers d’autres.

oi
différentes typologies urbaines, elle La densité est invariablement

rit
est fortement associée à l’histoire de liée à un ressenti psychologique,

er
la fabrication de la ville, comme le ce qui explique les débats
montrer l’axe chronologique ci-contre. houleux que la seule évocation

r t
Ici, il est essentiel de comprendre du terme peut entraîner.

eu s
ut de
que ces données sont purement
objectives, issues de calculs chiffrés,
il n’y a pas de jugement qualitatif
'a &
entre les catégories « densité faible
td e
» et « densité forte » ; il est d’ailleurs
oi ill

très intéressant de voir que l’habitat


dr la v

haussmannien, très prisé, est une des


typologies urbaines les plus denses.
au de

Densité perçue
m ure

Cette dernière considération nous


permet d’engager une notion
ou ct

complémentaire, introduisant la
is
t s ite

perception, la manière de ressentir


la densité. En effet, les nombreuses
en rch

polémiques entraînées par la seule


évocation du terme de densité
um d'a

(associées directement à « très forte


densité » donc tours) sont avant
tout liées à un ressenti et à l’image
oc e
D ol

collective que peuvent véhiculer


certaines formes urbaines. En France,
Ec

cette image collective de peur de


la densité est très liée à celle des
grands ensembles. Cependant, il est
intéressant de voir que le chiffre de la
densité bâtie des grands ensembles
est très faible (0,8 en moyenne),
du fait de compositions urbaines
234

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Greenpoint rooftop farm, Brooklyn, New-York, www.flickr.com, 2008 ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
(4/4) Annexes

oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

contexte
environnemental
235
236 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v
au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

La superposition de fonctions et programmes divers crée des équilibres écologiques qui


réagissent rapidement aux perturbations et stabilisent le sytème dans son ensemble.

LIN, La métropole du XXIème siècle, 2009


(4/4) Annexes 237

La métropole post-Kyoto sera La nouvelle condition


polynucléaire et ses pôles seront climatique, déclencheur d’une
d’une grande diversité. Des densités optimisation concertée
fortes alternent avec des
étendues de densité faible. Comme l’énoncent nombre de
Des centres historiques, des ses acteurs, l’évolution de la
lieux de patrimoine exceptionnel, ville doit se penser en relation

.
des campus de recherche et avec son écosystème : de la

s
d’expérimentation, des pôles de production à la restitution, les

re
production, de grandes plateformes éléments nécessaires à son

oi
de mobilité constituent autant de fonctionnement doivent être pensés

rit
germes pour développer des polarités dans une perspective cyclique.
fortes, des « villes intenses ». [...]

er
Les tissus peu denses, perçus Ainsi, la vision de ville qui se

r t
aujourd’hui comme banlieue, développe sur elle-même passe

eu s
sprawl, citta diffusa ou encore

ut de
par une organisation intégrée
Zwischenstadt, se transforment en et globale de ses différents
une nouvelle substance urbaine, composants. Cette mise en place
'a &
une sorte de «ville légère» ne peut se faire qu’à la rencontre
td e
ou «ville distendue». Cette «ville entre des dynamiques top down,
oi ill

légère» est flexible, de faible modèle principal d’organisation


dr la v

densité et très paysagère.1 en France, et bottom up, où


l’initiative part de l’individu.
Cette introduction au rapport d’étude
au de

de l’équipe LIN pour le grand Paris La question de l’échelle de la


révèle l’importance de la prise en mutualisation est primordiale :
m ure

compte de la « ville légère » dans entre un tout individuel incohérent


les transformations auxquelles et par essence non-mutualisable,
ou ct

les métropoles ont à faire face. et une centralisation totale, qui


is
t s ite

Se pencher sur la question des demanderait de repenser toute


tissus pavillonnaires au travers de l’organisation de la société actuelle.
en rch

notre étude en est certainement


un des premiers signes. Cette nouvelle logistique suppose
um d'a

d’accepter la superposition
Cependant, la question des fonctions comme facteur
suivante reste posée : d’efficacité et d’échanges
oc e
D ol

La banlieue pavillonnaire peut- bénéfiques pour chacun.


elle devenir « ville légère »
Ec

uniquement par ses caractéristiques


morphologiques et typologiques ?
Existe-t-il des indices, des traces de
la mutation vers la « ville légère » ?

1 LIN, La métropole du XXIème siècle de l’Après Kyoto,


travaux du Grand Paris, p 12, 2009.
238 pavillonnaire(s)

Quelques pistes sont jours (se nourrir, se déplacer) que


aujourd’hui à l’étude : l’organisation se met en place.
Les réponses sont nombreuses
- une optimisation énergétique, mais peuvent être synthétisées
avec un fonctionnement cyclique de la sorte : il s’agit à chaque
et mutualisé entre deux bâtiments fois de replacer l’espace de vie
à destinations différentes et aux dans une vision productive.
temporalités différentes (logements Cette vision productive peut être
prise au premier degré lorsque des

.
et bureaux), ou bien par la

s
potagers viennent occuper le toit

re
réutilisation de chaleur produite par
d’un immeuble new-yorkais, mais
le fonctionnement du métro pour

oi
elle est surtout à prendre en tant
chauffer les logements environnants que production de vie commune.

rit
- une optimisation d’usages,

er
ou comment un bassin de Il semblerait que la prise de
rétention d’eau calibré pour

r t
conscience de la finitude de notre

eu s
une pluie décennale peut servir planète et la volonté d’en finir avec

ut de
de terrain de jeux au sein d’un un modèle de l’homme individualiste
parc, si la conception intègre une et consumériste entraîne la recherche
'a &
collaboration des différents acteurs
(service eau et assainissement,
d’un nouveau bien fait commun1.
Cette prise de conscience et cette
td e
service espaces verts…). volonté d’agir sur son espace
oi ill

de vie se fait en y projetant, de


dr la v

Ces actions, ponctuelles en France manière plus ou moins impertinente,


mais déjà fortement expérimentées ses revendications citoyennes
dans certains pays européens (voir les actions menées par le
au de

(Pays-Bas, Danemark, Suède ...), groupe Green Guerillas, jetant des


s’accompagnent de nombreuses « bombes » de graines dans l’espace
m ure

public pour reverdir les villes2.


initiatives, associatives, individuelles
ou institutionnelles, révélatrices d’une
ou ct

Ces actions, qu’elles partent


prise de conscience de la nécessité
is

d’une volonté de se rencontrer,


t s ite

de penser la ville durable ensemble. comme l’initiative à succès de la


en rch

fête des Voisins, ou à la création


d’une économie parallèle,
Signaux du développement comme les Services d’échanges
um d'a

pour une ville légère locaux (SEL), basée sur


l’échange de savoir-faire, sont
Si la concertation et la conception
oc e

les premières démonstrations


D ol

croisée des techniques semblent pour une stratégie du bottom up,


aujourd’hui indispensables
Ec

révélant une volonté et la capacité


à la constitution d’une ville d’organisation des individus
durable, les premiers signes du pour améliorer leur quotidien.
développement d’une ville légère
sembleraient se trouver dans On peut se demander maintenant
les initiatives des habitants. s’il y a des lieux privilégiés
Car c’est finalement en cherchant
des solutions concrètes, pratiques 1 Voir article de Jean-Marie Durand, Comment penser la vie
collective ?, Les Inrockuptibles, 2 février 2011, p.58.
et locales aux besoins de tous les
2 http://www.greenguerillas.org/
(4/4) Annexes 239

pour la mise en place de ces les cycles courts. Une organisation


organisations parallèles. de proximité générées par des
solidarités de voisinages se met en
Les actions pratiquées dans place, une volonté de devenir acteur
la « ville intense » de Finn de son espace de vie. Agir local pour
Giepel sont aujourd’hui les plus penser global en quelque sorte.
visibles, cependant plus qu’un
environnement privilégié, il s’agit L’intérêt supplémentaire de ce
avant tout d’améliorer l’espace

.
modèle est d’ordre social et

s
de vie. La ville périphérique étant

re
culturel. La « ville légère » et
majoritairement un espace de
son polycentrisme révèlent un

oi
résidence, elle n’est pas exclue de
ce type de prise de conscience. système dans lequel chaque

rit
fonction (complémentaire l’une

er
de l’autre) est intégrée dans
De la ville diffuse à la ville une organisation commune,

r t
légère, intérêts du modèle

eu s
une vie locale et citoyenne.

ut de
Les territoires périphériques des Cette nouvelle culture métropolitaine
grandes métropoles, aujourd’hui
'a &
diffus et peu denses, semblent être
permettrait de mettre fin à la culture
centralisée et à la ville macrocéphale,
td e
les lieux d’un possible changement, qui aujourd’hui empêchent un
oi ill

d’un glissement de modèles et développement plus équilibré de


dr la v

de stratégies. Contrairement aux l’agglomération parisienne.


centres historiques très minéraux,
denses et peu flexibles, la ville diffuse
au de

(future « ville légère ») offre des


tissus encore évolutifs et permettant
m ure

de conserver un juste équilibre


entre densité humaine, lieux de
ou ct

production et espaces naturels.


is
t s ite

Ce modèle permet d’une part de


en rch

pallier les dysfonctionnements


naturels auxquels les villes font
um d'a

aujourd’hui face (îlots de chaleur,


inondations…). En effet, ces
espaces laissent une place non
oc e
D ol

négligeable aux espaces verts non


imperméabilisés, généralement
Ec

privés (jardins, espaces communs


dans les lotissements...).

À ceci s’ajoute le développement d’un


nouveau système urbain basé sur le
polycentrisme, les micro-mobilités et
240

Ec
D ol
oc e
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t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s

Les vélos de la ballade ▹


pavillonnaire(s)

.
Ec
D ol
(4/4) Annexes

oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is
au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s .

signaux d’une dynamique


241
242

Ec
D ol
oc e
um d'a
en rch
t s ite
ou ct
m ure
is

Le tracé de la ballade en vélo de Paris à Champs-sur-Marne


au de
dr la v
oi ill
td e
'a &
ut de
eu s
r ter
rit
oi
re
s
pavillonnaire(s)

.
(4/4) Annexes 243

.
Au début de notre travail, une

s
balade en vélo depuis la place de la

re
Nation à Paris jusqu’à la station de

oi
RER Noisy-Champs nous a permis

rit
de constater qu’une dynamique de

er
transformation est déjà en place.

r t
Si le processus de densification

eu s
ut de
est plus marqué dans des villes
de première couronne du fait de
la pression immobilière, à l’instar
'a &
de Montreuil, il n’empêche que
td e
des tissus plus éloignés, comme à
oi ill

Champs-sur-Marne, s’inscrivent aussi


dr la v

dans ce mouvement. De la véranda


bricolée pour installer un jardin
d’hiver à la nouvelle maison qui
au de

prend place dans une dent creuse,


en passant par la lucarne de toit
m ure

installée pour aménager un comble,


toutes ces interventions témoignent
ou ct

d’un souci de préservation et de


is
t s ite

valorisation du patrimoine existant


de même qu’une économie de
en rch

moyens pour un résultat des


plus efficace. Leur juxtaposition
um d'a

atteste d’un foisonnement de


créativité et d’une quête vers
plus d’expressivité individuelle.
oc e
D ol

Les images ont été classées par


Ec

thèmes typologiques, issues des tests


d’extensions, et mises en relation
avec des réalisations d’architectes.
Ces dernières démontrent que
les architectes ont la capacité
d’accompagner cette dynamique
par leur force de proposition.
244 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
photos in situ
oi ill
dr la v

Rue Roger Forget, Bry-sur-Marne


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Chemin de Bel-Air, Champs-sur-Marne


(4/4) Annexes 245

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Shishiodoshi house,
Nantes,2005
au de

Avignon Clouet arch.


m ure

SHON : 185 m2
coût : 114 000 €
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

référence

surélever
étendre sur-élever
246 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
photos in situ
oi ill
dr la v

Boulevard de la Libération, Vincennes


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Rue du Géneral Leclerc, Noisy-le-Grand


(4/4) Annexes 247

s .
re
oi
rit
er
r t
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Toit habité,
Boulogne Billancourt, 2010
au de

NP2F arch.
m ure

SHON : 80 m2
+ 45 m2 de terrasse
ou ct

coût : 160 000 €


is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

référence

étendre
étendre sur-é
248 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
photos in situ
oi ill
dr la v

Rue Carnot, Nogent-sur-Marne


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Quai de la Rive Charmante, Noisy-le-Grand


(4/4) Annexes 249

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Maison 69,
Bordeaux, 2010
au de

Fabre de Marien arch.


m ure

SHON : 125 m2
coût : 160 000 €
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

référence

étendre sur-élever diviser


diviser
250 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
photos in situ
oi ill
dr la v

Rue de la Marne, Bry-sur-Marne


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Rue Roger Forget, Champs-sur-marne


(4/4) Annexes 251

s .
re
oi
rit
er
r t
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Saintes ARC,
Saintes, 1998-2005
au de

BNR arch.
m ure

38 PLA dont 26 en
réhabilitation et 26 en
ou ct

accession à la propriété
is
t s ite

coût : 5 187 000 €


en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

étendre sur-

référence

mutualiser
mutualiser
diver
252 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
photos in situ
oi ill
dr la v

Chemin de Bel air, Champs-sur-Marne


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Rue du Maréchal Foch, Bry-sur-Marne


(4/4) Annexes 253

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Pavillon au fond du jardin,


studio de photographie
St-Germain-en-Laye, 2009
au de

Freaks Free arch.


m ure

SHON : 60 m2
ou ct

coût : 140 000 €


is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

étendre sur-élever

référence

mutualiser diversifier
diversifier prof
254 pavillonnaire(s)

s .
re
oi
rit
r t er
eu s
ut de
'a &
td e
photos in situ
oi ill
dr la v

Rue de Turcy, Vincennes


au de
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

Avenue Madeleine Smith-Champion, Nogent-sur-Marne


(4/4) Annexes 255

s .
re
oi
rit
er
r t
eu s
ut de
'a &
td e
oi ill
dr la v

Townhouse,
Landskrona, 2009
au de

Elding Oscarson arch.


m ure

SHON : 125 m2
coût : 280 000 €
ou ct
is
t s ite

étendre su
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

mutualiser
dive

référence

substituer
substituer
Table des matières

avant-propos 3

1. Pourquoi travailler sur le pavillonnaire ? 13

.
importance du phénomène 15

s
Un mode dominant 17

re
Le cas de l’Île-de-France 17

oi
rit
histoires et politiques pavillonnaires 21

er
Évolution d’un type d’habitat 23
Législations et politiques influentes 33

r t
Les leçons de l’histoire 35

eu s
ut de
crise du logement 37
Crises en cascade 39
Un déficit généralisé
'a & 41
td e
Le desserrement des ménages 41
oi ill

Une crise majeure en Île-de-France 43


dr la v

le pavillonnaire, des opportunités 45


La réalité de la construction du logement individuel 47
au de

Une filière auto-construite 48


Un foncier insoupçonné ? 49
m ure

2. Comment densifier le pavillonnaire ? 53


ou ct
is
t s ite

choix de la densité dans la ville contemporaine 55


Un choix durable 57
en rch

Densifier le pavillonnaire 59
Valoriser la propriété individuelle 59
um d'a

sites d’étude 61
oc e

Bry et Champs, part du pavillonnaire 63


D ol

Des tissus et des types 67


Ec

Une condition du logement disparate 69

stratégie pour une stimulation du pavillonnaire 71


Présupposés, habitudes et planification 73
Stratégie vs planification. 75
Réseau d’acteurs 77
Médiation au cas par cas 77
Effet de masse et médiatisation 79
simulation de l’évolution d’un quartier 81

3. Simulations 95

s .
re
surélévation et technologies du soft 97

oi
rit
entente de voisinage pour un jardin commun 107

er
douze tests pour construire dans son jardin 119

r t
surélever 127

eu s
ut de
étendre 141
diviser 155
mutualiser 169
diversifier 183
'a &
td e
l’espace public comme opportunité 197
oi ill

substituer 205
dr la v

conclusion 214
au de

4. Annexes 217
m ure

image collective et culture habitante 219


Une maison à tout prix 221
ou ct

Paysage pavillonnaire 223


is
t s ite

Derrière la haie 225


Un petit coin de paradis 225
en rch

définir la densité 229


um d'a

Une notion relative 230


Densité urbaine, densité résidentielle, densité bâtie 231
oc e

Densité perçue 231


D ol

contexte environnemental 233


Ec

La nouvelle condition climatique, déclencheur d’une optimisation concertée 235


Signaux du développement pour une ville légère 236
De la ville diffuse à la ville légère, intérêts du modèle 237

signaux d’une dynamique 239


s(t)imulation
pavillonnaire

Laureline Guilpain
Simon Jean Loyer
Aurore Rapin
Tiemo Schaefer

.
Jérôme Stablon

s
re
oi
étude réalisée pour

rit
EPA Marne / EPA France

er
dans le cadre du DSA
d’architecte-urbaniste de

r t
l’École d’architecture de

eu s
ut de
la ville et des territoires
à Marne-la-Vallée.
'a &
td e
direction pédagogique :
oi ill

Yves Lion
dr la v

Christophe Delmar
Éric Alonzo
au de

relecture :
Guillemette Morel Journel
m ure
ou ct
is
t s ite
en rch
um d'a
oc e
D ol
Ec

composé en :
DéjaVu Sans Extralight

avril 2011

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