Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Reseau Incendie Et Mousse PDF
Reseau Incendie Et Mousse PDF
MANUEL DE FORMATION
COURS EXP-PR-UT090
Revision 0.2
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
LES UTILITES
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................6
2. LA FONCTION DU RESEAU INCENDIE ET MOUSSE...................................................7
2.1. INTRODUCTION.......................................................................................................7
2.2. LES PRODUITS ........................................................................................................8
2.2.1. Alimentation en eau...........................................................................................8
2.2.2. Alimentation en dioxyde de carbone .................................................................9
2.2.3. Alimentation en mousse ....................................................................................9
2.3. EXEMPLE ...............................................................................................................10
3. LES DIFFERENTES ZONES CLASSEES .....................................................................11
3.1. TYPES DE ZONES CLASSÉES .............................................................................11
3.1.1. Définitions........................................................................................................11
3.1.2. Délimitation des zones ....................................................................................11
3.1.3. Exemples de zones classées ..........................................................................12
3.2. TYPES DE REGROUPEMENT D’ÉQUIPEMENTS.................................................17
3.2.1. Dangers inhérents aux principaux équipements par type de groupe...............17
3.2.2. Compatibilité des unités ..................................................................................18
3.3. TYPES D’INCIDENTS.............................................................................................19
3.3.1. Présence de gaz .............................................................................................19
3.3.2. Jet-fire .............................................................................................................20
3.3.3. Présence d’hydrocarbures liquides .................................................................21
3.3.4. Feu liquide.......................................................................................................22
3.3.5. Autres feux ......................................................................................................22
3.3.5. Explosions .......................................................................................................23
3.3.6. Risques d'inflammation provenant du matériel électrique ...............................24
3.3.6.1. L'étincelle électrique...................................................................................24
3.3.6.2. L'échauffement superficiel du matériel électrique.......................................24
3.4. TYPES D’ÉQUIPEMENTS EN DÉTECTION D’ÉVÈNEMENTS..............................25
3.4.1. Détection de gaz .............................................................................................25
3.4.2. Détection d'incendie ........................................................................................25
3.5. TYPES D’ÉQUIPEMENTS EN PROTECTION D’ÉVÈNEMENTS...........................26
3.5.1. Réseau Incendie .............................................................................................26
3.5.2. Autres systéme d’extinction.............................................................................26
3.5.2.1. Les gaz d’extinction....................................................................................26
3.5.2.2. Mousse.......................................................................................................27
3.5.3. Sélection de systèmes de protection contre l'incendie ....................................27
3.5.3.1. Installations de production..........................................................................28
3.5.3.2. Stockage de pétrole et de GPL ..................................................................29
3.5.3.3. Installations de chargement .......................................................................29
3.5.3.4. Héliport et héliplate-forme ..........................................................................30
3.5.3.5. Salles occupées et non occupées en permanence ....................................30
3.5.3.6. Salles non occupées ..................................................................................32
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 2 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
1. OBJECTIFS
Connaître les moyens et équipements d’une installation pétrolière ayant pour rôle de
protéger les hommes et les équipements dans le cas d’un évènement anormal de type
fuite d’hydrocarbures, feu, explosion.
Expliciter les fonctions générales des différents réseaux incendie sur un site
Différencier les différentes zones à risques d’un site, les identifianr sur plans
Enumérer les différents types d’accidents, d’incidents, de feu pouvant survenir sur
un site
Enumérer les différentes méthodes de lutte contre l’incendie employées sur les
sites pétroliers
Identifier les produits utilisés dans la lutte contre l’incendie (eau, gaz inerte,
mousse,….etc…)
Identifier, énumérer les équipements fixes installés sur site afin de lutter contre
l’incendie
2.1. INTRODUCTION
Les moyens et équipements d’une installation pétrolière ayant pour rôle de protéger les
hommes et les équipements dans le cas d’un évènement anormal de type fuite
d’hydrocarbures, feu, explosion auront un rôle selon 3 types d’action :
Prévention
Détection
Protection
Conformément à l'arbre des risques dédié aux installations de production décrit dans la
norme API RP 14J, ce cours détaille les règles et recommandations élaborées pour
satisfaire les principaux objectifs suivants :
un type de combustible
la réaction exothermique
chimique qui produit l'incendie.
Le produit fini dans le cas présent est l’ensemble des produits dédiés à la lutte incendie et
tous les équipements permettant la mise en oeuvre de ces produits.
Nous traiterons dans ce chapitre les produits délivrés pour la lutte incendie. Le détail des
équipements sera lui abordé dans les chapitres suivants.
Source d'eau
Sur terre, la source d'eau peut être une rivière, un lac ou un étang, la mer (pour les
installations côtières), un réservoir d'eau souterrain ou le réseau public de distribution
d'eau.
Dans toutes les installations utilisant de l'eau de mer ou de l'eau saumâtre produite depuis
des réservoirs souterrains, un système d'injection de produits chimiques adapté doit être
installé pour empêcher la formation et la croissance d'organismes marins. Si possible,
préférez un système manuel pour le traitement par lots.
Demandez conseil auprès des spécialistes de la SOCIÉTÉ pour les exigences en matière
d'injection de produits chimiques.
Système de filtrage
Aucun système de filtrage ne doit être installé en aval de la station de pompage d'eau anti-
incendie mais l'eau d'alimentation doit être filtrée en amont du réservoir de stockage. Le
refoulement des pompes d'appoint doit systématiquement passer par un filtre.
Le dioxyde de carbone est un agent gazeux inerte non conducteur incolore et inodore
utilisé pour éteindre les incendies. Le CO2 gazeux est 1,5 fois plus lourd que l'air (± 2
kg/m3). Le CO2 permet d'éteindre les incendies en réduisant la concentration en oxygène
dans l'air au point que la combustion s'arrête.
Compte tenu du fait que le CO2 présente des risques pour l'être humain, il est préférable
de l'utiliser dans des volumes fermés totalement noyés non occupés par du personnel.
Il existe différents types de mousse qui peuvent être classés comme suit :
2.3. EXEMPLE
3.1.1. Définitions
Il faut tout d'abord rappeler que ce type de zone est défini dans le but de mettre en place
un matériel électrique adapté et non pas de choisir des lieux où il ne serait pas nécessaire
de suivre une procédure de permis de feu.
The classification of hazardous areas takes into consideration events which are "liable to
occur during normal or abnormal plant operating conditions”
D'autre part, pour faciliter la compréhension de ce texte, nous définissons les zones hors
danger : ce sont celles où la probabilité d'apparition de gaz ou de vapeurs inflammables
est négligeable quelles que soient les conditions de fonctionnement. Ce sont des zones
sans risque vis à vis de l'explosion.
(Exemple: cabine électrique pressurisée).
Cette délimitation doit faire l'objet d'un document écrit, complété par des plans détaillés.
Regards siphoïdes
Gares racleurs
Tête de puits.
Cuvettes de rétention.
Remarques:
Une enceinte sous pression peut être à l'origine d'une zone 1 ou d'une zone 2 très
étendue (vannes de prise d'échantillons ou de purge, soupapes de sûreté, disques de
rupture, orifices de mise à l'air libre de membrane de détendeur, etc.).
L'approche recommandée par l'API RP 14J doit être respectée dans ses principes mais
modifiée pour s'adapter au cloisonnement des zones d'incendie et être moins stricte sur
certains points afin de satisfaire des exigences incontournables. Les unités doivent être
réparties en neuf catégories distinctes appelées « groupes d'équipements » (voir le
tableau ci-dessous) représentant des risques homogènes tant en termes de nature que de
niveau.
T1 Tête de puits O
Procédé non soumis à
T2 N (1) O
l'action des flammes
Stockage des
T3 N(9) N(2) O(3)
hydrocarbures(11)
Procédé soumis à
T4 O(4) O(4) N O
l'action des flammes
T5 Machines N(9) O N O O
(2) : rarement non compatible, exception faite (i) des unités non soumises à l'action des flammes fixées à
l'unité stockage (une station de pompage pour transfert des hydrocarbures, par exemple) et (ii) des petits
réservoirs de stockage de propane (moins de 50 m3) utilisés dans les unités de refroidissement, sous
réserve qu'ils soient correctement protégés (distance supplémentaire + barrage).
(3) : Hydrocarbures liquides compatibles avec les hydrocarbures liquides, hydrocarbures liquéfiés
compatibles avec les hydrocarbures liquéfiés mais hydrocarbures liquides non compatibles avec les
hydrocarbures liquéfiés.
(4) : Unités décrites comme non compatibles par l'API RP 14J mais considérées comme compatibles par la
SOCIÉTÉ si une distance suffisante est respectée.
(5) : Bâtiments non compatibles avec d'autres unités, cette restriction n'englobant pas les bâtiments
hébergeant les procédés (dangereux ou non) ou utilités (y compris les salles techniques) des bâtiments
techniques.
(6) : Généralement non compatible, bien qu'il soit toléré que les canalisations (exception faite des risers, des
collecteurs, des gares à racleurs, etc.) croisent les unités de stockage ou la zone de torche, sous réserve
qu'elles soient sans bride et correctement protégées contre les explosions (unités de stockage) et les
rayonnements (unités de stockage et torche).
(7) : Compatible sous réserve qu'en présence d'un gaz toxique, cela n'ait aucun impact sur le personnel.
(8) : Unités décrites comme non compatibles par l'API RP 14J, bien que la SOCIÉTÉ tolère la présence du
ballon de torche et d'accessoires (pompes à condensat, skid de gaz de purge/pilote, etc.) dans la zone de
torche, sous réserve que les matériaux et le personnel soient protégés de façon appropriée.
(10) : Évents froids uniquement. Évents de dégazage compatibles avec toutes les autres catégories.
Présence de gaz
Jet-fire
Feu liquide
Autres feux
Explosions
300
250
200
150
d=8" fuite de gaz:
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300
pression ( bar)
3.3.2. Jet-fire
300
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14
durée ( minutes)
En résumé …
3.3.5. Explosions
Gaz sous 250/300 bar par un diamètre de 1’’ Dégâts sérieux à 30/40 m.
Le risque principal est dû à la production d'une étincelle dite de rupture à l'ouverture d'un
circuit inductif (tout circuit comportant un bobinage électrique : relais, électrovannes, etc.).
On parlera d'arc électrique plutôt que d'étincelle électrique en cas de court-circuit (durée
plus importante et intensité généralement plus élevée). Ce risque existe également en
TBT, notamment sur les batteries d'accumulateurs, du fait de leur faible résistance interne.
Tout matériel électrique en fonctionnement normal engendre des pertes d'énergie par effet
Joule, ce qui entraîne un échauffement des conducteurs électriques actifs et, par
conduction thermique, un échauffement des enveloppes externes et des bornes de
connexion. Il convient donc que la température atteinte lors de l'échauffement reste dans
les limites admissibles, compte tenu des produits inflammables mis en œuvre.
Le système Feu et Gaz doit détecter tout Feu ou présence anormale de Gaz pouvant
présenter un danger d’incendie, d’explosion ou de toxicité.
Les détecteurs Feu et Gaz sont disposés de façon à couvrir tous les emplacements
sensibles de l’installation, du quartier vie, des packages.
Les détecteurs Feu et Gaz générant des actions d’alarme, de sécurité et entraînent dans
certains cas, le déclenchement automatique d’actions de protection et de mise en sécurité
Un système de détection de gaz doit être installé dans toute installation remplissant les
trois conditions suivantes :
Lorsque les risques qui en découlent sont inacceptables pour la vie humaine,
les biens ou l'environnement
Des détecteurs de gaz toxiques doivent être installés dans les endroits susceptibles d'être
occupés par du personnel.
Un système de détection d'incendie doit être installé dans toute installation remplissant les
deux conditions suivantes :
Lorsque les risques qui en découlent sont inacceptables pour la vie humaine,
les biens ou l'environnement
Il est conçu de façon à couvrir les emplacements sensibles du site. Le réseau est construit
en matériau non corrodable dans les conditions d’utilisation et résistant au feu dans les
conditions d’un essai normalisé.
L’alimentation du réseau d’eau incendie est conçue d’ après les principes suivants :
Pour les locaux techniques FM200, avec by-pass du systéme si présence de personnel.
Dans tous les cas, le déclenchement s’accompagne d’une alarme lumineuse et sonore à
l’intérieur et à l’extérieur du local et le déclenchement est initié avec temporisation
Pour les packages fermés CO2, avec by-pass du systéme si présence de personnel.
FM200
FM200
Normalement non occupé CO2
CO2 (2)
Gaz inerte (1)
FM200 FM200
Carter d'équipement rotatif
CO2 (2) CO2 (2)
(1) : Le gaz inerte choisi doit être de l'Inergen, de l'Argonite, du Cerexen ou de l'azote.
(2) : Du gaz inerte peut être mis en oeuvre lorsque le volume à protéger < 100 m³.
3.5.2.2. Mousse
En mer, un système d’extinction à mousse est installé notamment pour les stockage
flottants / FPSO, pour les hélistations.
Des précautions spécifiques doivent être prises pour les héliplates-formes en aluminium,
plus particulièrement quant au choix de la poudre sèche chimique (homologuée pour
utilisation dans le cadre d'incendies de classe D).
Extincteurs portables
Quartiers résidentiels,
Dévidoirs aux endroits appropriés
bureaux, ateliers et Salle
entrepôts
Système de gicleurs optionnel lorsque les
réglementations locales l'exigent
Tableau 8 : Sélection du système de protection contre l'incendie pour les pièces occupées
et non occupées en permanence
(1) : Salle de contrôle, salle des équipements de distribution, salle des instruments et salle informatique
comprises.
(2) : Épaisseur relative nécessaire entre le passage des câbles en sol et les autres zones (salle, armoires,
sol des câbles d'une autre pièce) pour garantir l'efficacité de l'inondation totale.
(3) : Eau vaporisée envisageable en tant qu'alternative au CO2 dans les salles électriques. Application
type dans les salles informatiques.
Arrêt de la ventilation
Tableau 9 : Sélection du système de protection contre l'incendie pour des pièces non
occupées
Tableau 10 : Sélection du système de protection contre l'incendie pour des salles isolées
4. REPRESENTATION ET DONNEES
4.1. REPRESENTATION
Le standard est destiné à servir de plan guide pour concevoir et réaliser le réseau incendie
sur une plate-forme type Golfe de Guinée isolée et ne nécessitant pas l’installation d’une
pompe à incendie fixe.
En aucun cas le réseau incendie n’est connecté à des conduites pouvant contenir des
hydrocarbures.
Le réseau est conçu en matériaux non corrodables dans les conditions d’utilisation et
résistant au feu au minimum 5 minutes.
Le réseau est toujours scindé en deux branches distinctes : bornes incendie et rampes de
pulvérisation.
Tout point de la plate-forme ou un feu peut se déclarer doit pouvoir être atteint par deux
jets en provenance de deux bornes à incendie différentes. Les bornes à incendie sont d’un
accès facile et situées dans une zone susceptible d’être épargnée en cas de danger
(exemple paliers départ et arrivée des escaliers).
Rampes de pulvérisation : elles sont utilisées soit pour isoler des aires de la propagation
de l’incendie (rideau), soit pour refroidir des équipements.
Pulvérisateur jet conique 60° utilisés pour couvrir ou arroser des appareils
isolés.
Débits recommandés:
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 43 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
Arrosage 25 l/min/m2
REGLEMENTATION
DEBIT TOTAL →
5. SYSTÈMES DE DETECTION
Détecteurs de gaz
Détecteurs de fumée
Détecteurs de flamme
Détecteurs de chaleur
Le système de détection de gaz doit être conçu pour prévenir les risques d'incendie et
d'explosion. Sa fonction est de protéger les installations et les équipements.
La détection de gaz toxiques a pour but de protéger le personnel. Le principal gaz visé est
le H2S.
Les détecteurs utilisés doivent être sélectionnés parmi les types suivants (les abréviations
standard à utiliser les diagrames de disposition et/ou les P&ID sont fournies entre
parenthèses) :
Catalytique GD (GD)
Infrarouge, point ou linéaire IRGD
Détecteur de fumée
Optique O (SD)
Ionisation I (SD)
Détecteur de flamme
Ultraviolet UV (UV/IR)
Infrarouge IR (UV/IR)
Détecteur de chaleur
Gicleur SP (SP)
Les gaz toxiques nécessitent des capteurs sensibles aux basses concentrations (ppm)
IR (ponctuelle)
IR (barrière linéaire)
Gaz toxiques et O2
Semi-conducteur
VME (Valeur Moyenne d’Exposition) : Valeur moyenne admise auquel une personne peut
être exposée au cours d’un poste de travail de 8 heures
VLE (Valeur Limite d’Exposition) : Valeur maximum, instantanée sur une période de 15
minutes qui ne doit pas être dépassée sans rique pour la santé.
Capteur de référence
Capteur de mesure
Un second capteur sans activité catalytique est utilisé pour annuler les effets des
conditions ambiantes (température, humidité et pression).
Il a une très bonne fiabilité, pas de vote nécessaire pour confirmer la mesure.
Il peut mesurer une concentration supérieure à la LSE et est moins sensible aux
atmosphères viciées que les capteurs catalytiques.
Récepteur référence
Séparateur de rayons
Miroir Miroir
Gaz
Un nuage de CH4 (F=0,1 m et c=100 % LIE ou 50 000 ppm) traverse le faisceau, calculer
la concentration:
Fumée:
Anticipation (zone)
Ionisation (ponctuelle)
Optique (ponctuelle)
Flamme:
UV & IR
Chaleur:
Bulbe
Thermostatique et thermodynamique
Station manuelle:
Bris de glace
Bouton poussoir
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 52 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
Allumage
Flash Over
1 2 3 4 5 Temps
Latence Démarrage Accélération Embrasement total Extinction
GTL
Détecteur de gaz linéaire à « Infra rouge «
NF
Détecteur flamme IR / IR
NS
Détecteur de fumée
NT
Détecteur de chaleur
NP
Boucle bouchons fusibles
NP
Boucle fusible rilsan
GT
Détecteur de gaz Hydrogène
NS
Détecteur de fumée sous le plancher
Un réseau de tuyaux percés de petit diamètre, placés dans des endroits difficiles d’accès,
est connecté à un système d’aspiration et à un détecteur de fumée.
Capteur Système
laser d’aspiration
Réseau de prélèvement
Filtre
Figure 34: Système de détection de fumée a anticipation
- + - +
I1 I2
I2 < I1
Figure 35: Détecteurs de fumée a ionisation
Un radio-isotope (Américium 241) créé entre deux électrodes un petit courant d’ionisation
(I1 = 10-12 A)
Dés que la fumée passe entre les deux électrodes, la résistance augmente (les molécules
de fumée sont 1000 fois plus grosses que celles d’air), et donc le courant est réduit (I2).
Deux cellules sont utilisées, une de mesure et une de référence pour annuler les effets
des conditions ambiantes (pression, température, humidité…)
En présence de fumée, la lumière est éparpillée et une partie arrive sur la cellule qui la
transforme en un signal électrique
Une autre cellule est utilisée pour contrôler le bon fonctionnement de la LED.
Les IR sont mesurés par une cellule pyroélectrique et les UV par une cellule
photosensible.
Pour éviter toute détection intempestive, une temporisation d’au moins 10 s doit être
utilisée
Blindage optique
Détecteur UV (phototube)
Fenêtre
Détecteur IR (pyroélectrique)
Chaque type de feu possède son type de flamme suivant les courbes représentées
5.2.7.1. Thermostatique
La fonte d’un bouchon (entre 79°C et 96°C) provoque la dépressurisation d’un circuit air
instrument connecté à un PSLL
FD FD PSLL
S
Vanne
manuelle
Alimentation Circuit
air eau incendie
XDV
5.2.7.2. Thermodynamique
6. SYSTÈMES DE PROTECTION
Sur les installations du Groupe, sont installés un systéme de détection incendie et
d’extinction automatique.
Il est composé de plusieurs éléments distincts répondant aux différents types de feu qui
pourraient se produire et aux différents endroits concernés.
Installations offshore
Les pompes à eau anti-incendie doivent être de type immergé vertical et installées dans
un caisson de pompe composé d'une conduite en acier fermement fixée à la plate-forme
pour la protéger de l'action des vagues et des dommages mécaniques.
Si possible, le caisson de pompe doit être placé afin d'être protégé par les structures de la
plate-forme et de minimiser ainsi le risque de dommages mécaniques par des bateaux.
Les pompes doivent être éloignées des zones de manœuvre et stockage et être plus
généralement protégées des chutes de charges lourdes. L'extrémité supérieure du
caisson de pompe doit être placée au-dessus de la zone à l’air libre.
La pompe d'appoint (pompe jockey) doit présenter une capacité minimum de 30 m³/h et
être en mesure de compenser toute fuite du système d'eau anti-incendie. Sauf obligation
découlant de contraintes de disponibilité extrêmement strictes, une seule pompe d'appoint
doit être installée. Le raccordement permanent entre le système d'eau anti-incendie et le
système d'eau industrielle n'est autorisé que s'ils ne risquent pas de compromettre le bon
fonctionnement du réseau d'eau anti-incendie.
Le nombre de pompes doit être suffisant pour satisfaire au moins 100 % des exigences
maximum en matière d'eau anti-incendie même en cas de panne accidentelle d'une
pompe anti-incendie lors de sa mise en service. En d'autres termes, si n correspond au
nombre de pompes nécessaires pour obtenir le débit requis, n + 1 pompes minimum
doivent être installées.
Entraînements
Les pompes à eau anti-incendie doivent être entraînées par des moteurs diesel, des
moteurs électriques ou des moteurs électriques alimentés par un générateur diesel dédié
à cet effet. Les pompes à eau anti-incendie entraînées depuis un générateur d'urgence
(EDG) et/ou au travers d’un tableau de distribution d'urgence ne sont pas acceptées.
Les pompes à eau anti-incendie entraînées depuis un générateur diesel doivent être de
type autonome et un circuit électrique direct , permanent et totalement indépendant doit
relier le générateur au moteur électrique des pompes, sans équipement de distribution
intermédiaire. Demandez conseil auprès des spécialistes de la SOCIÉTÉ pour toute
exigence spécifique.
De plus, le type d'entraînement doit être sélectionné de sorte que l'alimentation requise
pour assurer 100 % de la capacité de pompage soit systématiquement fournie, et ce pour
tout type d'incendie abordé dans le CONCEPT DE SÉCURITÉ et entraînant un arrêt
d'urgence de type ESD-1.
Gicleurs (Sprinklers) :
Les systèmes de gicleurs (sprinklers) automatiques sont au départ (à la base) des
systèmes de détection d'incendie et sont généralement utilisés lorsque les incendies
susceptibles de se produire impliquent des matériaux cellulosiques. La tête du gicleur est
constituée d'un détecteur thermique et d'un pulvérisateur d'eau. Les systèmes de gicleurs
automatiques doivent être raccordés à une source d'alimentation en eau pressurisée afin
de pouvoir entrer en fonctionnement immédiat sans aucune intervention du personnel.
Les systèmes de gicleurs étaient utilisés pour protéger les quartiers résidentiels mais ne
sont plus recommandés de nos jours. On préfère utiliser des détecteurs de fumée ioniques
combinés avec des dispositifs manuels de lutte contre l'incendie (dévidoirs, extincteurs,
etc.).
Déluge :
Les systèmes de déluge et autres systèmes de diffusion d'eau (moniteurs, bornes
d'incendie, etc.) sont principalement utilisés pour refroidir les équipements. De plus, si de
la vapeur est générée en quantité suffisante, l'air peut être déplacé, voire évacué.
Les systèmes d'eau anti-incendie fixes (exception faite du brouillard d'eau douce) ne sont
pas nécessaires pour les équipements de traitement des hydrocarbures et entraînements
associés installés dans des enceintes fermées (compresseurs, turbines, etc.).
Il est fait référence (et référer vous) aux normes GS EP SAF 321 (« Stations de pompage
d'eau anti-incendie et systèmes de distribution d'eau anti-incendie » “Fire pump stations
and fire water distribution systems”) et GS EP SAF 322 (« Systèmes d'eau anti-incendie
fixes » “Fixed fire water systems”).
Sauf en cas de considérations spécifiques qui prévalent, un système de déluge doit être
installé pour protéger les équipements suivants :
(1): Si la plate-forme est raccordée au complexe central au niveau duquel l'eau anti-incendie est disponible.
(2): Le système de déluge doit être installé si le stock d'hydrocarbures liquides > 5 m3. Le système de
déluge doit également être installé, quel que soit le stock d'hydrocarbures liquides, si (i) des dispositifs de
lutte contre l'incendie mobiles ne sont pas rapidement disponibles et/ou que leur capacité est insuffisante ou
si (ii) la disposition des unités ne permet pas une utilisation efficace des moniteurs.
(3): Le système de déluge doit être installé sur des unités importantes (pression x volume > 3000 bar.m3).
Les moniteurs conviennent parfaitement aux unités plus petites. Le système de déluge doit être limité aux
extrémités des équipements et 5 m après.
(4): Système de déluge inutile si le compresseur peut être installé à une distance suffisante des autres unités
de procédé et si la disposition est compatible avec l'utilisation efficace de moniteurs.
(5): Limité uniquement aux structures non protégées par un système de protection contre l'incendie passif et
dont l'intégrité est exigée pour garantir l'évacuation du personnel en toute sécurité.
(6): Système de déluge pour les réservoirs de plus de 1000 m3. Pour les réservoirs plus petits, la décision
d'installer un système de déluge doit être basée sur (i) la disponibilité et la capacité des autres systèmes de
lutte contre l'incendie fixes ou mobiles, (ii) l'emplacement géographique des réservoirs (proches vs distants,
temps d'intervention) et (iii) l'impact environnemental en cas de danger.
(7): Système de déluge uniquement sur les trois faces exposées du ou des collecteurs de distribution.
(8): Système de déluge fixe pour solution de mousse à faible foisonnement (débit de 3 l/min/m2) sur
l’enveloppe du réchauffeur uniquement, à éviter sur la chambre de combustion et la bride.
(9): Dans les limites de l'unité et uniquement si les équipements voisins sont protégés par déluge.
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 64 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
6.2.2. Vannes
L'isolation d'un système de déluge doit être rendue possible par une vanne d'isolement
manuelle.
La vanne de déluge doit être une vanne spéciale à ouverture rapide alimentée par la
pression de l'eau anti-incendie. Aucun moyen extérieur n'a à être utilisé pour garder la
vanne fermée ; seule la pression de l'eau anti-incendie peut remplir ce rôle. La vanne de
déluge doit dans l'idéal être de conception « passage direct » pour éviter toute obstruction
éventuelle en cours de fonctionnement.
Le diamètre maximal pour une vanne de déluge est de 8" (200 mm) et la baisse de
pression maximale (au travers de la vanne) à débit nominal ne doit pas dépasser 0,7 bar.
Les vannes de déluge doivent être d'un type reconnu par l'organisation internationale pour
les systèmes de déluge.
Le réarmement d'une vanne doit toujours être effectué localement et manuellement. Il est
important de fournir un moyen de tester la vanne de déluge sans avoir à utiliser l'eau anti-
incendie dans les tuyaux et les lances.
6.2.2.3. Emplacement
Les vannes (vannes de déluge et vannes d'arrêt) doivent être situées hors de la zone
protégée et à un emplacement où il est possible d'intervenir manuellement sur les vannes
6.2.2.4. Installation
Chaque système de déluge doit toujours être alimenté par deux points, du moment que
cela est techniquement réalisable et alimenté par des collecteurs séparés. Une dérivation
peut être installée près de la ou des vanne(s) de déluge, mais cela n'est pas obligatoire.
Le système de déluge doit être alimenté par une ou deux vanne(s) de déluge
automatiques, selon les besoins spécifiques de l'installation.
La ou les vanne(s) de déluge, ainsi que les tuyaux associés, doivent être d'une dimension
permettant au débit de l'eau de ne dépasser 3 m/s à aucun endroit du réseau concerné.
Lorsque deux vannes de déluge sont installées, des calculs hydrauliques doivent être
effectués pour s'assurer que le système de déluge dispose d'une alimentation d'eau
adaptée (en termes de débit et de pression), même si une des vannes de déluge reste
fermée.
Les pulvérisateurs
peuvent être de « type
D », de « type projecteur » ou en tire-bouchon. Reportez-vous aux
schémas.
Quelle que soit la forme du jet réalisé par le pulvérisateur, le principe de fonctionnement
est le même.
L'appareil réalisé en laiton ou en acier inox, est composé d'une buse à jet cylindrique
devant laquelle est placée la pièce de diffusion par trois barrettes en acier inoxydable.
Tous les pulvérisateurs sont filetés mâles 20/27 (3,4"), pas gaz ou Briggs.
Les trois modèles couramment fabriqués ont des débits de 50, 100, 150 et 200 l/min sous
3,5 bar de pression.
Pour que l'écran d'eau soit plus efficace, nous conseillons les espaces suivants entre les
pulvérisateurs :
Nota (*) 1 bar = 1,02 kg/cm2 (**) voir feuillet documentaire correspondant
Cet appareil est muni d'une pièce de diffusion en forme de disque, comportant 12
encoches par lesquelles l'eau est pulvérisée et projetée sous forme d'une demi-sphère
dont le diamètre est de 3,5 à 8 mètres (suivant le débit de l'appareil et la pression
d'alimentation).
Pour obtenir un recouvrement efficace, nous conseillons de placer ces appareils avec un
espacement de 3 à 4 mètres, de façon à assurer la couverture complète du risque, même
en cas de baisse de pression d'alimentation.
Variantes :
Cet appareil est muni d'une pièce de diffusion conique comportant des encoches
longitudinales.
Il faut impérativement éviter les zones “sèches” resultant d’une couverture insuffisante du
réseau de diffusion; ce qui pourrait provoquer un effondrement de structure ou une rupture
de reservoir.
Figure 50: Courbe des débits des diffuseurs en fonction du diametre de conduit
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 74 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
Les lances incendie sont utilisés pour fournir de la vapeur d'eau ou de la mousse pour
l'extinction des incendies ou le refroidissement. Ils complètent également les systèmes de
déluge fixes. Les lances peuvent être soit au niveau du sol, soit en hauteur (pour les
zones engorgées ou dans lesquelles certaines obstructions empêchent une utilisation
efficace au niveau du sol), et commandés localement ou à distance.
La capacité d'eau standard, et par conséquent recommandée, est de 120 m³/h à une
pression de fonctionnement de 7 barg immédiatement en amont de la lance incendie.
Toutefois, des lances de capacité plus (ou moins) importante peuvent être nécessaires
pour assurer des services particuliers.
6.3.2. Caractéristiques
Chaque lance (fixe) doit avoir un mouvement suffisant sur le plan horizontal et sur le plan
vertical pour être en mesure d'atteindre n'importe quelle partie sous sa protection. Il est
important de disposer d'un moyen de verrouiller la position de la lance.
Lorqu'une lance est utilisé pour l'application de mousse, un type spécifique de lance à
mousse doit être utilisé (les lances spécifiques à eau ne peuvent pas convenir pour
l'application de mousse). Lorsque des lances mousse/eau sont nécessaires, il est
important de disposer d'une lance de type double canon (un pour l'eau et un pour la
mousse) si un écran d'eau doit être mis en place. Par contre, le tube de mousse peut être
utilisé seul pour la vaporisation d'eau, et dans ce cas la distance atteinte sera seulement
de 30 m.
Les conduites d'eau anti-incendie doivent être équipées de bornes d'incendie auxquelles
des flexibles peuvent être connectés.
La borne d'incendie doit être dimensionnée à 6" (150 mm) avec une seule vanne de
borne d'incendie (d’isolement). Une sortie de 4" (100 mm) et deux sorties de 2”1/2 (65
mm) avec des bouchons enchaînés sont nécessaires.
Si les conditions météorologiques l'exigent, les bornes d'incendie doivent être fournies
avec un système de drainage automatique, activé par la fermeture de la vanne de borne
d'incendie elle-même et ayant pour rôle de drainer l'eau contenue dans la partie de la
borne d'incendie située au-dessus du niveau du sol.
Pour l'extension d'intallations existantes, les raccords doivent être du même type que ceux
fournis pour les installations existantes. Il est préférable que les raccords soient de type
symétrique. Les raccords doivent également être compatibles avec ceux utilisés par les
corps de pompiers locaux.
Les bornes d'incendie doivent être situées le long des voies d'accès et des routes
entourant les installations de stockage, à 15 m au moins de l'équipement devant être
protégé. Les dommages éventuels liés au trafic routier doivent être minimisés, et, si
nécessaire, les bornes d'incendie doivent être protégés par des systèmes de garde.
Pour les installations offshore, les bornes d'incendie doivent être composées d'un piquage
sur canalisation de 3" (80 mm) avec deux sorties de 1”1/2 (40 mm) étant chacune fournie
avec une vanne quart de tour.
Des appareils de régulation de pression doivent être fournis aux endroits où la pression
fixe peut occasionner un risque lors de la manipulation du flexible par le personnel. La
pression de sortie doit être limitée à 6 barg.
Les dévidoirs sont les premiers équipements d'intervention fournis afin de permettre au
personnel n'ayant pas été spécifiquement formé de commencer immédiatement et
efficacement à lutter contre l'incendie pendant qu'une réponse plus efficace est organisée
ou en cours. Les dévidoirs doivent être implantés dans les les quartiers d'habitation, les
ateliers, les entrepôts, et plus généralement dans les endroits où la présence
d'hydrocarbure ne représente pas le risque principal.
Les dévidoirs sont connectés sur la partie pressurisée en permanence du réseau d'eau
anti-incendie.
Ajustage 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36
en mm
Pression
en bars
30° 14 15 17 18 19 20 21 22 22 23 23 23 23 24
2
80° 9 11 12 13 14 14 15 15 16 16 16 16 16 16
30° 18 21 23 25 26 27 28 29 29 30 30 31 31 32
3
80° 13 15 16 17 18 19 20 20 20 21 21 22 22 23
30° 22 25 27 30 32 34 35 35 36 37 37 38 38 39
4
80° 15 17 19 21 23 24 25 25 25 26 26 26 26 27
30° 24 27 31 34 36 38 40 41 42 43 44 45 45 45
5
80° 16 19 22 24 25 26 28 29 29 30 31 31 31 32
30° 26 30 34 36 39 42 44 45 47 48 49 50 50 51
6
80° 18 21 24 26 27 29 31 32 33 34 35 35 35 35
30° 28 32 35 38 42 45 47 49 51 53 54 54 55 55
7
80° 20 23 25 26 29 31 33 35 35 37 37 37 38 38
30° 30 34 37 40 44 46 49 52 54 55 57 58 58 59
8
80° 21 24 26 28 31 33 35 36 37 39 40 41 41 41
30° 31 35 38 41 45 47 50 53 55 58 59 60 61 62
9
80° 22 25 26 28 31 33 35 37 39 41 41 42 43 44
30° 32 35 39 42 45 48 51 55 56 59 60 61 62 63
10
80° 23 25 27 29 32 34 35 38 39 41 42 43 44 44
30° 34 37 41 44 47 50 53 56 57 59 61 62 63 64
12
80° 24 26 28 30 33 35 36 40 41 42 43 44 45 45
Dans les salles fermées d'un volume relativement petit, comme les enceintes de turbine,
les locaux techniques, etc., l'extinction doit être effectuée par l'injection de gaz inerte dans
le local ou vers l'équipement lui-:même si cela est possible (par ex. dans le cas d'une
armoire électrique). Le gaz inerte assure une protection satisfaisante contre les risques de
court-circuit, les moteurs utilisant du liquide inflammable comme carburant, les liquides
inflammables eux-mêmes et les matériaux combustibles ordinaires.
Gaz inertes
Halon 1301 FM 200
CO2 Inergen
CF3Br CF3CHFCF3
Argonite
Concentration nécessaire
6% 8% 40 – 60% 40%
pour l'extinction
Une exposition à
Considérations médicales NOAEL 5% NOAEL 9% 40 % entraîne une NOAEL 43%
perte de conscience
Le dioxyde de carbone (gaz carbonique) est un agent gazeux inerte non conducteur
incolore et inodore utilisé pour éteindre les incendies. Le CO2 gazeux est 1,5 fois plus
lourd que l'air (± 2 kg/m³). Le CO2 permet d'éteindre les incendies en réduisant la
concentration en oxygène dans l'air jusqu’au point où la combustion s'arrête.
Compte tenu du fait que le CO2 présente des risques pour l'être humain, il est préférable
de l'utiliser dans des volumes totalement fermés non occupés par du personnel.
Le CO2 n'éteint pas les incendies touchant des matériaux contenant leur propre
alimentation d'oxygène, ainsi que des matériaux réactifs comme les métaux hybrides.
Appareil respiratoire
Où que soient installés les systèmes fixes d'extinction au CO2, l'appareil respiratoire doit
être facilement accessible pour un secours rapide de tout personnel pris au piège.
Le local dans lequel sont stockées les bouteilles de CO2 doit être maintenu à une
température :
N'excédant pas 50°C pour les bouteilles à taux de chargement normal de 1,34
N'excédant pas 65°C pour les bouteilles à taux de chargement tropical de 1,50
Le contenu des bouteilles doit pouvoir être vérifié à tout moment, à l'aide d'un dispositif,
automatique ou non, de qualité reconnue.
Chaque bouteille doit être raccordée au collecteur de façon telle qu'elle puisse être
changée à tout moment sans mise hors service des autres bouteilles ; sur la tuyauterie
individuelle de liaison de la vanne au collecteur, on doit prévoir un clapet anti-retour. Un
dispositif de sécurité doit empêcher le dépassement de la pression de 235 bars + (15 bar).
Les vannes de toutes les bouteilles concernant une zone d'extinction doivent s'ouvrir
simultanément. Selon les conditions d'installation, l'ouverture des bouteilles peut être
obtenue par l'un ou l'autre des systèmes suivants :
Electrique.
Les vannes de répartition doivent être agencées de telle sorte qu'en cas d'ouverture
automatique, elles s'ouvrent avant les robinets de bouteilles ou au plus tard en même
temps. Elles doivent pouvoir être ouvertes manuellement sans l'aide ni d'outillage spécial,
ni d'échelle ou d'escabeau. Elles doivent être incombustibles.
Les tuyauteries de transport de CO2 vers les locaux ou objets à protéger doivent être à
l'épreuve de la pression maximum éventuelle de CO2.
Après montage, les tuyauteries entre bouteilles et vannes de répartition doivent être
éprouvées à l'eau sous 190 bars.
Les tuyauteries en aval des vannes de répartition doivent pouvoir supporter une pression
de 50 bars.
Pour prévenir toute surpression accidentelle, des organes de sécurité doivent être placés
sur les canalisations entre bouteilles et vannes de répartition.
Il doit être prévu un dispositif d'évacuation protégé contre les interventions de personnel
non qualifié en chaque point où une condensation d'eau pourrait se produire.
Section des éléments de canalisations des robinets, des équipements et des diffuseurs :
tous les organes des installations assurant la circulation du fluide doivent être conçus de
manière à réduire les pertes par frottement à un minimum raisonnable.
6.5.2.3. Diffuseurs
Les diffuseurs doivent être disposés de manière que les locaux, machines ou objets à
protéger soient rapidement noyés de CO2. Les endroits dangereux doivent faire l'objet de
soins particuliers.
Des diffuseurs doivent être conçus et disposés de manière que les matières enflammées
ne puissent, sous l'action du jet de CO2, ni tourbillonner, ni se répandre dans le local.
Il convient de veiller à ce qu'en service courant les diffuseurs ne soient pas obstrués par
des dépôts de poussières ou de toutes autres matières.
En principe, les ouvertures des orifices de distribution doivent avoir une section minimum
de 7 mm². Dans certains cas particuliers, émission lente par exemple, des orifices de
dimensions plus faibles peuvent être utilisés ; ces cas devront être soumis à l'Assemblée
Plénière.
Dans le cas général, la protection par CO2 doit intervenir automatiquement à une
température de 72°C et dans le cas de locaux maintenus en service courant à une
température supérieure à 40°C à la température habituelle.
Toutefois, la commande pourra, dans des cas particuliers (locaux de transformateurs par
exemple), être obtenue par tout système de détection agréé par l'Assemblée Plénière.
Dans les cas particuliers, les systèmes de détection devront être soumis à l'Assemblée
Plénière pour approbation.
Chaque installation automatique d'extinction par CO2 doit comporter un appareil d'alarme
sonore. L'alarme doit être audible dans les locaux protégés afin que les employés soient
avertis de sortir immédiatement ; elle doit être différenciée des signaux usuels. Le
déclenchement automatique de l'alarme doit être doublé par un déclenchement manuel.
Signalisation Inhibition
Indication de décharge
du CO2 -
De plus, si du personnel est employé en permanence dans les locaux protégés, il faut
prévoir des dispositions garantissant l'évacuation sûre du local, ce qui nécessite la mise
en place d'un dispositif provoquant un retard dans l'envoi de CO2 ; ce retard variable,
selon les conditions particulières, ne doit pas en principe excéder 30 secondes.
Mise à l ’atmosphère
Mise à l ’atmosphère
La protection par CO2 peut s'appliquer soit à l'ensemble d'un risque, soit à un local séparé
des locaux contigus par des murs ordinaires et éventuellement par des planchers voûtés,
toutes les ouvertures de communication étant équipées de doubles portes coupe-feu
montées conformément aux règles R. 16 ; la fermeture de celles ci doit être commandée
par le déclenchement du CO2 d'extinction.
La durée optimum de noyage d'un local est de 1 minute au maximum. La durée de noyage
ne doit en aucun cas excéder 2 minutes.
Les locaux, protégés par CO2, doivent être aménagés de façon que le produit extincteur
ne puisse s'échapper. Les ouvertures doivent se fermer automatiquement dès la mise en
action de l'installation d'extinction. Les ouvertures en partie basse, qui ne pourraient être
obturées automatiquement, doivent être protégées par des diffuseurs supplémentaires.
Pour la protection des locaux, la somme en m² de toutes les ouvertures sans protection
particulière et ne fermant pas automatiquement, ne doit pas dépasser 3 % du volume,
exprimé en m3, du local protégé.
Toutes les installations de ventilation, climatisation, chauffage par ventilation, doivent être
mises à l'arrêt automatiquement à la mise en action de l'extinction.
Le cas des locaux ne correspondant pas à cette définition doit être soumis à l'Assemblée
Plénière.
L'attention est appelée sur les enceintes fermées et les appareils clos se trouvant à
l'intérieur d'un local protégé qui peuvent requérir une protection particulière.
Dans les cas les plus fréquents, la protection d'un local doit être calculée selon les
prescriptions ci après :
Pour l'évaluation du volume du local, peuvent être déduits les volumes des carters fixes si
le CO2 ne peut pénétrer à l'intérieur de ceux ci ; en aucun cas ne peut être déduit le
volume d'une partie du local considérée comme ne présentant aucun danger d'incendie.
Dans certains risques spéciaux ou lorsqu'il existe dans la zone protégée des matières
particulièrement inflammables ou dont les feux sont difficiles à éteindre, il est nécessaire
d'augmenter la quantité de CO2 calculée en la multipliant par le facteur de risque
correspondant :
Table 18: Matières particulièrement inflammable ou dont les feux sont difficiles à éteindre
Cas particuliers
Dans le cas de plus de cinq zones différentes d'extinction ou s'il s'agit de liquides
inflammables chauffés dans la masse et maintenus à haute température (par exemple
réservoirs d'huile de trempe), il doit exister en réserve une quantité de CO2 double de
celle qui a été calculée.
Concentration CO2 = 37 %
2 niveaux de décharge :
6.6. LE FM200
Pour agir, il est vaporisé dans le local à protéger par des tubulures et des buses, la
quantité de produit est calculée pour chaque volume à protéger. La concentration
habituelle est comprise entre 7 % à 9 % en volume.
Le FM200, en lui même n’est pas toxique pour l’homme dans les concentrations
recommandées. En cas de déclenchement accidentel pas de probléme de santé pour le
personnel présent.
Le FM200 ne pollue pas l’endroit ou il est utilisé et n’abîme pas les équipements.
Pour maintenir une concentration dans le local à protéger, il faut que le local soit étanche
en phase protection d’ ou nécessité de la fermeture des clapets anti-feu (gaine
climatisation ou ventilation)
Le FM200 peut dégager des gaz toxiques et très crrosifs s’il est exposé longtemps à des
températures élevées, dons en cas d’incendie.
Manuel
Auto
En action
Déclenchement COMMUTATE
manuel
6.6.2. Précautions
A l’entrée de chaque salle protégé par le FM200, coffret de signalisation précise l’état de
la protection AUTO / MANU. Le changement d’état se fait par le commutateur avec 1
renvoi en salle de contrôle sur le DCS de l’état de la protection
Le voyant rouge allumé signifie que le systéme a été actionné et que le FM200 a été
vaporisé dans le local (préssostat pression basse sur bouteille)
Ligne transmission
Armoire pression azote pour
6.6.3. Déclenchement sparclet percussion 1ére btl
Le déclenchement ou la
percussion des bouteilles de
FM200 se fait en automatique
sur l’état des barres du
logigramme de sécurité de la
section Feu & Gaz / Triconnex
En automatique commande
d’une SOV (solénoïde opérating
valve) qui autorisera la percussion de la première bouteille
Salle de contrôle
6.7. HALONS
Chaque fois que possible, n'autoriser que le déclenchement manuel. Sur les
plates formes habitées, le déclenchement sera réalisé manuellement après
confirmation visuelle du feu à éteindre.
L'extinction d'un incendie provoqué par des hydrocarbures liquides est possible grâce à
l'application de mousse. La mousse peut être appliquée depuis une lance à mousse ou
mousse/eau (système double tube), des réservoirs de mousse ou un équipement externe
de lutte anti-incendie (camion de pompiers, bateau anti-incendie, etc.). L'application de
mousse doit être limitée à à la lutte contre les incendies de «surfaces» d'hydrocarbures ou
à l'isolation entre les hydrocarbures et l'air.
Si l'on considère l'eau comme un fluide parfait (non visqueux) et incompressible, on peut
appliquer la relation (application du théorème de Bernouilli):
or debit = V . S = constante
Débit en m³/s
V en m/s
S en m²
Donc si S alors V et P
Ainsi chaque bulle comporte une double couche mono-moléculaire de produit moussant
emprisonnant une mince pellicule d'eau.
Volume de mousse
Foisonnement:
Volume d ' eau + Volume émulseur
Bas foisonnement: 0 à 50
Moyen foisonnement: 50 à 300
Haut foisonnement: > 300
Volume d ' émulseur
Concentration d'une solution moussante : (en général : 3 à 6 %)
Volume total de solution
Etouffement
Au début de l'application de la mousse sur un incendie la destruction partielle de
celle-ci va générer de la vapeur d'eau donc diminuer la concentration en O2 de
l'air en dessous de 16 %.
Refroidissement
Au début de l'application, la mousse est détruite et son eau de constitution en
passant à l'état de vapeur prend ses calories au foyer.
Agrément Marine
Nationale
Figure 60 : Production
décentralisée de mousse
FGS
SOV3: Commande manu. fermeture mousse (DCS)
PS3 PS3 PS2 PS2
PS1 PS1
FGS
HH HH
FGS
PB2 LL
Salle de contrôle
Coffret
RO
PT1 FD1 FDn
AI = 8 bars Boucle
Fusibles
Zone feu
SOV2
FO
Mousse
FO
Figure 61: Système deluge et mousse
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 96 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
Les systèmes à poudre chimique sont utilisés pour l'extinction locale de l'incendie et sont
destinés à une application au moyen d'extincteurs portables ou de petits systèmes fixes.
Plusieurs types de poudre chimique existent, chacun étant destiné à un ou plusieurs
type(s) d'incendie, y compris les incendies de classe D.
Les extincteurs, quel que soit leur type, doivent faire l'objet de contrôles périodiques, de
façon à remplir leur mission en cas de besoin.
La vérification simple, qui consiste dans la plupart des cas à un examen visuel
de l'appareil, est faite sur les lieux d'utilisation de l'appareil et au moins une fois
tous les trois mois.
Que l'étiquette de vérification existe, qu'elle est en bon état et qu'y figurent, les
mois et années des dernières opérations de maintenance.
Le système INCENDIE / MOUSSE quant à lui, est essentiel car il confère à l’installation
une légitimité de fonctionnement. En effet, aucune installation industrielle, qui plus est, de
traitement d’hydrocarbures ne peut être mise en service si ce système n’est pas valide et
prêt à entrer en action.
8. PARAMETRES DE FONCTIONNEMENT
Le système est normalement rempli d'eau douce provenant du système d'eau potable
Si la pression tombe sous un point de pression défini car trop de sprinklers sont ouverts
simultanément, alors l'eau est fournie directement depuis les pompes incendie
Le système d'eau anti-incendie est conçu pour fonctionner avec une seule pompe
incendie, la seconde pompe étant à 100 % un dispositif de secours
Chaque pompe est équipée de son propre système de contrôle intégré à son skid
Chaque pompe a été conçue avec des systèmes de démarrage entièrement redondants et
indépendants
Fonctionnement de dévidoir
Remarque : Quand la pompe incendie reçoit un signal dedémarrage du tableau de
détection gaz et incendie (incendie confirmé), toutes les pompes démarrent sans délai.
Les pompes incendie d'appoint sont des pompes commandées électriquement destinées
à maintenir la pression dans le réseau d'eau anti-incendie. Les pompes incendie
principales démarrant par chute de pression (ou par ordre selon le paragraphe précédent.
L'eau anti-incendie est ditribuée aux utilisateurs au moyen d'une boucle d'eau anti-
incendie (normalement remplie d'eau pressurisée par la pompe d'appoint)
Lances à d'eau anti-incendie – «oscillent» dans une fourchette prédéfinie pour assurer le
refroidissement
Exempte d'hydrocarbure
RIA en service
Tests bi-annuels
Procédure de test
Procédure d’utilisation
du réseau incendie en Existante en salle de veille
SIMOPS
Nombre : 10
Protection de rig
Diamètre : 10 mm
10 extincteurs de 10 kg poudre
2 extincteurs de 25 kg poudre
1 extincteur CO2 de 10 kg
1 extincteur CO2 de 5 kg
1 skid émulseur
Matériel de sécurité
disposé (satellite)
1 skid dispersant
Extincteurs marinisés
Goupille inox
Boulonnerie inox
Matériel de sécurité en
réserve (plate-forme Tuyaux de 45 mm - L 20 m
principale)
Joints 45 mm
Tuyaux 70 mm - L 20 m
Joints 70 mm
Divisions 70 x 45 x 45
Réductions 70 x 45
Tuyaux 110 m - L 20 m
Joints 110 mm
Divisions 110 x 70 x 70
Réductions 70 x 110
Robinets RIA
Tuyaux RIA - L 20 m
Pulvérisateurs de réseau
déluge
Installations d'extinction
fixes au halon sous le
Remplacer par une installation fixe CO2
capot des machines
thermiques
Consulter DES
Détection incendie
Poignées AI réparties sur les
installations
Pressurisation des
SAS présent
locaux
∆P = 5 mm H2O
AU
Commandé volontairement localement
ou à distance
AI
Même action que AU mais conserve
l’énergie électrique et les moyens
incendie si feu sur les installations
8.1.4.4. Laboratoire
Détection gaz
2ème seuil H2S = 10 ppm (si H2S
présent)
Implantation conforme à
GS SAF 226
Implantation conforme à
GS SAF 311
Détection incendie
1 extincteur de 9 kg poudre à
proximité de la porte d'entrée
Extincteurs
1 extincteur de 5 kg CO2 à
proximité de laporte d'entrée
Prévention
Détection
Protection
Détection
Le design:
Lay-out
L’opération:
8.2.1.2. La détection
Le design:
Caméras
Radar
L’opération:
8.2.1.3. La protection
Le design:
L’opération:
Le système Feu & Gaz est conçu pour avertir et localiser le plus rapidement possible:
Un début d’incendie.
Quelques secondes suffisent pour qu’un feu cause d ‘ énormes dégâts, donc il est
nécessaire de détecter le problème le plus tôt possible pour une réaction rapide adaptée.
d’arrêt
Détecteurs flamme
SYSTEME Alimentation
Détecteurs fumée DE secourue
CONTROLE
Bouton poussoir
Bris de glace Alarmes
FEU & GAZ audibles
Moto -Pompes
Réseau boucle fusible Eau incendie
Système
CO2 / FM200
Système Déluge
Mousse,
Les hommes
L’environnement
Les matériels
Détecter les situations à risque à partir des informations délivrées par les
capteurs de sécurité
Exercer ces actions sur le procédé par le biais des actionneurs de sécurité
l'information de l'opérateur
8.2.3.2. La conception
énoncer le risque
Les systèmes automatiques exécutent les actions préventives & curatives à tout moment :
que se passe-t-il ?
comment le faire?
Ce niveau d'arrêt n'est obligatoire que pour les installations offshore occupées en
permanence et d'une taille suffisante et est optionnel pour les installations onshore
occupées en permanence.
Arrêt total de tous les systèmes de production, de traitement et de transfert dans toutes les
zones à risques, avec dépressurisation d'urgence automatique (si applicable) et isolement
de toutes les sources potentielles d'ignition.
L'ESD-0 n'est déclenché que par une action volontaire du RSES (Responsable Sécurité
Environnement de Site) ou de son délégué, au moment de la décision d'abandonner les
installations.
L'arrêt d’urgence est le niveau de sécurité le plus haut sur une installation
Un arrêt d’urgence va isoler l'installation par fermeture des ESDV, SCSSV, électricité et
puissance (sauf exceptions) et déclenche un déclenchement de tous les équipements
La salle de contrôle
Arrêt d'une unité de production, de traitement ou de transfert au sein d'une zone à risques
sans dépressurisation automatique et sans isolement électrique.
Pour le cas particulier des puits, sur une plate-forme peuvent être arrêtés par SD2, par
exemple : tous les puits, ainsi que le le séparateur de test et l'injection chimique associée,
L’unité de transfert d'une plate-forme à une autre, si elle existe, ainsi que les Utilités
peuvent rester en ligne.
Le protocole SD-2 est déclenché par l'action volontaire d'un opérateur de production, par
une défaillance du processus (par ex. une très haute pression du manifold de production),
ou par la perte d'une installation essentielle comme l'alimentation 24 Vcc, selon le cas.
Le protocole SD-3 est déclenché par l'action volontaire d'un opérateur de production ou
par une défaillance du processus n'affectant que le puits concerné (par ex. très haute
pression de la conduite d'écoulement).
Le POI définit les mesures d'organisation, les méthodes d'intervention et les moyens
nécessaires que l'exploitant doit mettre en oeuvre pour protéger le personnel, les
populations et l'environnement.
Le POI est demandé principalement pour les installations présentant les risques les plus
importants pour les personnes et l'environnement (notamment les installations faisant
l'objet d'un plan particulier d'intervention).
Le décret du 21 septembre 1977 modifié impose dorénavant l'élaboration d'un POI à tout
établissement soumis à servitudes d'utlité publique.
8.2.4.1. La philosophie
Personnel Installations
Escalade ou
risque
Mise en sécurité des installations
évident • ESD1+ ESD subsea
Évacuation POI
d ’escalade • arrosage chaînes
• arrosage risers
Intégrité de la torche.
Absence d’inflammation.
Le POI est établi par l'exploitant sous sa responsabilité. Il a pour but d'organiser la lutte
contre le sinistre et doit, en particulier, détailler les moyens et équipements mis en oeuvre.
Le POI ne peut être établi que sur la base d'une étude de danger comportant une analyse
des différents scénarios d'accidents possibles et de leurs conséquences les plus
pénalisantes.
Le POI doit reproduire les mesures d'urgence qui incombent à l'exploitant sous le contrôle
de l'autorité de police, notamment en matière d'alerte du public, des services, des
concessionnaires et des municipalités concernés.
8.2.4.3. Exercices
La réalisation d'exercices d'application du POI doit être effective, afin d'en vérifier la
fiabilité et d'en combler les lacunes éventuelles.
Il est souhaitable que de tels exercices aient lieu au moins une fois par an. Les différents
services concernés doivent être informés de ces exercices et y être associés en tant que
de besoin.
Poste de
Commandement
Avancé
ire
2
1&
ato
2
1&
rité
pir
e
st
ris
alla
r
die
es
cu
me
ec
nr
Sé
en
eb
nd
en
all
tio
inc
in.
uit
eF
stio
tec
ie
tra
nd
tte
rv
Pro
Fre
Ge
Co
Su
En
Lu
PCA Poste de commande avancé
Responsable PCA RSES X X X X
Assistant 1 IASE X X X X
Assistant 2 SIT
Assistant 3 MOM
Rassemblement Girassol
Responsable STP X
Assistant 1 CST
Assistant 2 SEC-TECH
Ratissage LQ
Chef Ratisseur LQ CAT
Ratisseur LQE1 CAT
Ratisseur LQE2 CAT
Ratisseur LQD1 CAT
Ratisseur LQD2 CAT
Ratisseur LQC CAT
Ratisseur B CAT
Ratisseur LQA CAT
Ratisseur LQU CAT
Ratissage MR
Chef Ratisseur MR CAT
Intervenant 1 CAT
Canot A
Chef de canot EGM X
Pilote EGM X
Assistant EGM X
Canot B
Chef de canot EGM X
Pilote EGM X
Assistant EGM X
Canot C
Chef de canot EGM X
Pilote EGM X
Assistant EGM X
Canot POI
Responsable STM
Opérations
Responsable RO
CE Procédé CE PROD
CE Feu & Gaz CE PROD
Observation
Responsable CM X
Assistant 1 OPE X
Intervention
Responsable ASE X X
Assistant CO X X
Intervenant 1 OPE X X
Intervenant 2 OPE X X
Intervenant 3 EGM ELEC X X
Intervenant 4 EGM MECA X X
Intervenant 5 MAR PONT X X
Figure 67: Détail des équipes constituant un POI
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 123 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
de communication interne
de communication externe
Il se manifeste par une alarme sonore audible en tout point de l’installation, les sons
générés sont intermittents et est complété par une alarme lumineuse à éclats dans les
endroits bruyants
Mise en œuvre
du POI
Diffuse message préétabli
Salle de
ou
contrôle
Déclenche alarme
limiter la quantité,
maîtriser le déplacement.
isolation,
décompression,
cuvette de rétention,
pompe de reprise,
déluge mousse,
traitement pollution.
Escalades possibles:
Huile dans un autre endroit du process, vers la mer, vers les risers, vers les
chaînes.
Présence gaz en zone procédé, mais aussi dans les quartiers, l ’EI building,
entre les ponts.
Feu de nappe à la mer près des chaînes, près des risers, près des quartiers.
Feu de nappe en zone procédé sous des équipements sous pression, sous le
rack, sous le réseau de torche.
Scénario d'accident 8
Feu jet en zone process
LEGENDE
Actions automatiques
- Si fonction torche intègre - Activer deluge sur
- Détection Plug automatique - Déclenchement du deluge (Note 1) - BD général équipement à protéger
confirmée dans la zone feu concernée - Evacuer sauf POI - Arroser les chaînes
- Arroser les risers
- Détection Infra rouge automatique - ESD2 (fermeture ESDV) - Isoler les tanks du réseau
confirmée - Alarme générale gaz inerte (Notes 5, 8)
- Déclenchement des - ESD1 + ESD Subsea
rideaux d'eau (si détection - Arroser les chaînes - Evacuer POI
dans floater deck) - Si fonction torche pas - Arroser les risers
- Si fonction torche dans intègre (Note 1, 6) - Isoler les tanks du réseau
Actions exploitant feu (Note 1) gaz inerte (Notes 5, 8)
- ESD1 + ESD Subsea
- Détection visuelle confirmée - Activer les actions - Evacuer tout le personnel
automatiques non
déclenchées
- Message radio : interdiction
d'approche et mise en - Si fonction torche intègre - Si jet pas agressif (Note 2) - BD section concernée -
positionement des bateaux (Note 1) - Activer deluge sur éqpt à
au vent protéger
- Confirmer feu avec caméra - Contrôler l'évolution de la
- Observer la température du fuite -
réseau de torche
- Mise en place POI
- Visualiser la fuite
Actions automatiques
- Si fonction torche intègre
- Détection Plug automatique - Déclenchement du deluge (Note 1) - BD général
confirmée dans la zone feu concernée - Evacuer sauf POI
Conclusion
Vous devez assurer une prévention permanente et continue. La prévention est le principe
le plus simple et le plus efficace du management de la sécurité. Les matériels sont en
service et en état.
Vous devez toujours être prêts à mettre en œuvre les éléments de protection, vous êtes
entraînés.
L’inflammation d’un produit dépend de sa concentration dans l’air. Elle peut se produire
dans la fourchette de 2 limites
Facteurs d ‘influence:
LSE / air = 15 %
LSE / O2 = 61 %
Les trois éléments qui sont les conditions à réunir pour provoquer une explosion sont :
L’oxygène de l’air
9. CONDUITE
Automatique
Manuel
Test
Off.
La séquence de démarrage doit être conçue afin d’atteindre deux objectifs : (a) démarrer
les pompes aussi vite que possible et (b) éviter que deux pompes ne démarrent
simultanément. La séquence décrite ci-dessous est typique pour une organisation 3 x 50
% avec des pompes incendie mues par moteur diesel et n'est active que si aucun gaz
n'est détecté dans l’admission d’air du moteur et/ou dans l'abri de la pompe.
L'ordre de démarrage est acheminé vers la pompe sélectionnée pour démarrer en premier
(pompe n° 1). Le système de régulation doit activer le démarreur électrique dans un cycle
de « tentative de démarrage » d'1 minute 30, effectuant trois tentatives (15 secondes de
démarrage suivies de 15 secondes de refroidissement, bien que ces valeurs puissent
varier selon l'équipement installé).
Dès que le cycle est terminé, ou dès que la pompe no. 1 fonctionne, le signal lançant le
cycle de démarrage du démarreur électrique doit être envoyé à la pompe n° 2, à moins
que la pression du réseau incendie ne soit revenue à la normale pendant ce temps.
Quand toutes les pompes ont accompli leur premier cycle de démarrage, et si la pression
du réseau incendie est toujours insuffisante, alors la séquence entière est re-répétée en
entier pour les pompes qui ne fonctionnent pas encore.
Support de Formation: EXP-PR-UT090-FR
Dernière Révision: 08/06/2007 Page 131 de 144
Exploration et Production
Les Utilités
Réseau Incendie et Mousse
Si le besoin d'eau incendie augmente après que la (ou les) pompe(s) ait démarré et atteint
un premier statut de fonctionnement stable, par ex., une autre vanne de déluge s'ouvre, ou
des lances sont activés pour fournir des capacités de lutteincendie supplémentaires, et si
ce besoin ne peut pas être satisfait à l'aide des pompes en cours de fonctionnement, alors
la séquence de démarrage entière doit être répétée depuis le début, en évitant la/les
pompes fonctionnant déjà.
Une fois que chaque pompe a subi 6 procédures de démarrage, le système de démarrage
automatique doit être désactivé et les tentatives suivantes doivent être effectuées
manuellement depuis le tableau de commande locale de la pompe. L'utilisation du
démarreur de secours (pneumatique ou hydraulique) doit être uniquement manuelle et
local.
Le cas d'une salle de contrôle distante et/ou sans personnel doit être considéré avec
attention. La possibilité de réinitier la séquence de démarrage depuis la salle de
commande centrale peut être envisagée, à condition que les alarmes et informations
nécessaires y soient disponibles.
Fuite d’hydrocarbures
Suivi de l’état et des tests des appareils
sous pression.
11. GLOSSAIRE