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Developpement Durable Dans Le Monde Et Au Maroc PDF
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Youssef
FSJES-SETTAT 2011-2012 S5
Sommaire
Introduction………………………………………………………………………………………3
I- Contexte et historique du développement durable…………………………3
II- L’engagement dans le développement durable………………………….….6
1. Au niveau individuel…………………………………………………………………….6
2. Les collectivités locales…………………………………………………………………7
3. Les entreprises……………………………………………………………………………..8
4. La législation……………………………………………………………………………..…9
III- L’empreinte écologique et marché d’environnement………………….10
1. L’empreinte écologique………………………………………………………………10
2. Le marché d’environnement………………………………………..…………..…11
IV- Critiques du développement durable……………………………………….…12
V- Développement durable au Maroc………………………………………………13
1. La charte de l’environnement : Un outil juridique ……………………..13
2. L’INDH……………………………………………………………………………………….14
3. Energies renouvelables………………………………………………………………15
4. Gestion des déchets……………………………………………………………………17
5. Secteur bancaire et développement durable………………………………17
6. L’engagement du consommateur : exemple de Greenstore.ma.…19
Conclusion……………………………………………………………………………………...20
Bibliographie………………………………………………………………………………....21
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Introduction
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3. Les entreprises
Une entreprise s'engage dans une politique de développement durable de
façon volontaire, les objectifs peuvent être définis à partir des spécificités
de l'entreprise ou être tirés de l'un des nombreux guides proposés pour
uniformiser ce type de politique sur un plan national ou international. Les
guides les plus utilisés sont probablement ceux proposés par le Global
Reporting Initiative (GRI) [97] et l'Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) [98]. Le Tableau I donne quelques
exemples d'objectifs souvent utilisés.
Dans tous les cas, les objectifs doivent être discutés et finalement
sélectionnés avec le personnel (ou ses représentants), afin que celui-ci
comprenne la démarche, y adhère et la fasse réussir. II est également
important d'impliquer d'autres "parties prenantes" : des fournisseurs, des
clients, des représentants d'ONG, etc. car ils apportent une vision
extérieure des forces et faiblesses de l'entreprise. Les objectifs sont en
général consignés dans un document validé par les actionnaires et signé
au plus haut niveau de l'entreprise, afin de montrer que l'engagement est
une décision managériale9.
La majorité des managers sont jugés sur des critères essentiellement
financiers : retour sur capitaux investis, valeur créée pour les actionnaires.
Le développement durable et la responsabilité sociale ne seront vraiment
intégrés dans le management quotidien des entreprises que lorsque le
tableau de bord de ces responsables comprendra aussi bien le social, le
sociétal, l’environnemental que l’économique.
Une analyse confirmée par les progressistes du business, comme
C. Fussler qui pose le véritable défi des entreprises du XXIe siècle :
« Il faut changer de modèle de développement, aller vers le découplage.
La croissance zéro était une utopie, mais il faut inventer une économie qui
fonctionne dans un système fermé. L’expansion incessante, la
libéralisation correspondent à une utopie qui est totalement finie. Le
marché est une construction humaine, pas une loi naturelle »10.
4. La législation
- Le protocole de Montréal
Le Protocole de Montréal est un accord international visant à réduire et à
terme éliminer complètement les substances qui appauvrissent la couche
d'ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique
européenne le 16 septembre 1987 dans la ville de Montréal, au Québec.
Aujourd'hui 180 pays sont signataires du Protocole de Montréal.
Ce protocole impose la suppression de l'utilisation des CFC
(chlorofluorocarbones), de halons, bromure de méthyle et autres
substances appauvrissant la couche d'ozone. Les CFC sont aujourd'hui
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1. L’empreinte écologique
C’est un indicateur agrégé, développé au début des années 1990, vise à
quantifier le niveau de pression que nos modes de consommation et
production font peser sur la planète, aussi par rapport aux prélèvements
dans les ressources naturelles que concernant les émissions des déchets.
L’indicateur agrège l’ensemble de ces données en une unité synthétique
qualifiée « d’hectare global ». On obtient alors un nombre d’hectares
globaux par habitant qui de mesurer la soutenabilitè du modèle de
développement. Les hectares globaux consommés par les hommes sont
croissants et dépassent le nombre d’hectares globaux utilisables
(biocapacité) depuis les années 1980 : c’est ainsi qu’on a pu dire qu’il
faudrait cinq terres pour assurer la survie de l’humanité si notre modèle
de développement n’était pas remis en cause. L’empreinte écologique
présente cependant des limites : elle ne prend pas en compte la
production d’énergie nucléaire en dépit de la problématique de ses
déchets ; elle fait l’impasse sur les pollutions de l’air et sur les inégalités
sociales11.
C’est donc un outil de mesure utile pour une politique de développement
durable, mais imparfait pour rendre compte de la crise de
l’environnement.
11. Bertrand Affilé et Christian Gentil, Les Grandes Questions de l'Economie Contemporaine,
L’Etudiant 2010 (p 89).
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2. Le marché de l’environnement
Levier du marché de l’environnement, l’intervention publique, législative
et incitative se traduit par le développement des métiers de l’audit
environnemental et énergétique.
Sur le terrain, la valorisation des déchets gagne les industriels. Tandis que
technologies et biens propres issus de la génération verte se développent,
portés par une demande naissante.
12. Anne-Sophie Colly, «Environnement : mutation annoncée d’un marché émergent», Conjoncture,
N° 925 –Avril 2011 (p 17)
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- certains lui reprochent d'être une notion vide de sens et utopique, qui
conduit à peu de résultats concrets. Pour la renforcer, la compléter ou la
remplacer, ils proposent en général d'autres notions qui reposent par
exemple sur une plus grande implication individuelle ou sur une nouvelle
organisation des rapports Nord-Sud, etc. Ces détracteurs soulignent de
vraies faiblesses du développement durable mais brouillent la
communication vers le grand public par la multiplication des notions
(L’économie économe, l'anthropolitique, l'anti-productivisme, etc.), ou
par des analyses sémantiques sur la signification de l'expression
"développement durable". II nous semble que leurs actions seraient
beaucoup plus constructives et utiles si elles insistaient sur l'intérêt du
développement durable, tout en dénonçant les mauvais choix faits en son
nom ou le manque de volonté politique dans la mise en application de ses
composantes sociales et environnementales.
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13. Jean-Claude Van Duysen et Stephanie Jumel, Le développement durable, (p 165 et 166)
14. JULIAN L. SIMON, L’homme notre dernière chance, PUF, 1985, (p165)
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2. L’INDH
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3. Energies renouvelables
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Pour y parvenir, la nouvelle agence à des missions plus larges que l’ex-
CDER. Elle est notamment chargée de proposer un plan national et des
plans sectoriels de développement des énergies renouvelables et de
l’efficacité énergétique ; de superviser au niveau national des projets et
des actions liés aux économies d’énergie ; de mobiliser les instruments et
moyens financiers nécessaires ; de proposer et vulgariser des normes et
des labels ; de conseiller le gouvernement au plan législatif et
réglementaire ; de mener des actions de sensibilisation et de
communication L’approche de l’ADEREE se veut globale et concertée,
l’ensemble des secteurs économiques et des acteurs privés ou publics
sera impliqué : bâtiment (habitat, santé, éducation, tourisme), industrie,
agriculture et collectivités locales. Principaux pollueurs au Maroc comme
dans le monde entier, les secteurs des transports et du bâtiment feront
l’objet d’une attention particulière. Un code d’efficacité énergétique
devrait voir le jour prochainement dans le bâtiment.
Pour encourager les industriels à recourir aux énergies renouvelables et à
la co-génération, l’agence proposera des audits énergétiques afin de faire
émerger les niches de surconsommation, d’identifier les économies
possibles et de proposer des actions concrètes intégrant des plans de
financement16.
16. Anne-Sophie Colly, «Les énergies renouvelables au coeur de la politique verte du Maroc»,
Conjoncture, N° 914 –Avril 2010 (p 28)
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17. Anne-Sophie Colly, «Gestion des déchets : un enjeu environnemental et… économique»,
Conjoncture, N° 925 –Avril 2011 (p 22)
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18. Anne-Sophie Colly, «Développement durable un enjeu de demain pour le secteur bancaire»,
Conjoncture, N° 914 –Avril 2010 (p 22)
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19. Anne-Sophie Colly, «Greenstore.ma, le premier site marchand dédié aux produits écologiques»,
Conjoncture, N° 925 –Avril 2011 (p 25)
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Conclusion
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Bibliographie
Ouvrages :
Revues et Magazine :
Sites web :
Http://www.charteenvironnement.org
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