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Cours de :
Microbiologie industrielle
Réalisé par :
2019-2020
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Sommaire
I. Introduction
I.1. Définitions
I.2. Domaines d’activité
I.3. Intérêt industriel des microorganismes
I.4. Produits commerciaux d’origine microbienne
V. Modalités de fermentation
V.1. Fermentation discontinue « Batch »
V.2. Fermentation discontinue alimentée « Fed-Batch »
V.3. Fermentation continue
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I. Introduction
I.1.Définitions
La microbiologie industrielle correspond à l’ensemble des procédés de bioconversion ou
biosynthèse réalisés par un ou des microorganismes et appliqués dans des domaines aussi
variés que l’agriculture, l’alimentaire, médical, pharmaceutique, etc.
La bioconversion ou biosynthèse est l’application des principes de l’ingénierie à la
transformation de matériaux par des agents biologiques pour produire des biens et des
services (OCDE).
L’ingénierie : étude globale d’un projet industriel sous tous ses aspects (techniques,
économiques, financier, etc.).
Biotechnologie ou technologie de bioconversion
Bio=Vie, Techno=Outils, Logis=Maitrise « la maitrise des outils du vivant».
NB. Les arômes naturels sont 10 à 100 fois plus chers (1 000 fois pour l’arôme de
vanille) que les arômes de synthèse, ce qui justifie leur faible utilisation en industrie
agroalimentaire. Le coût de production pourrait devenir raisonnable alors qu’il était
prohibitif il y a 15 à 20 ans.
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• Agriculture
-phytosanitaire : herbicides, insecticides, bactéries stimulatrices de croissance
• Pharmaceutique
-antibiotiques, acides aminé, vitamines, hormones de croissance
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• Environnement
-épuration biologique des eaux
-bioremédiation des sites pollués (décontamination des sites pollués au moyen de
techniques chimiques ou microbiologiques)
-extraction de minerais (biolixiviation : extraction des métaux d’une roche)
• Autres
-production de : butanol, acétone, éthanol, méthane (CH4), etc.
Les microorganismes ont un impact important sur la puissance économique d’un pays
(5% du produit intérieur brut du Japon repose sur les capacités diverses des microorganismes.
Généralement, les procédés sont lents mais les coûts sont parfois plus faibles par
comparaison avec les méthodes chimiques.
Certaines molécules ne peuvent être synthétisées que par voie microbienne (stéroïdes,
prostaglandines, etc.).
Spécificité des réactions et absence du risque de contamination par certains parasites
tels que les virus qui peuvent être présent lors de l’extraction par exemple l’hormone de
croissance de l’hypophyse des cadavres contaminés.
NB. Certains composés tels que les arômes ajoutés aux aliments peuvent provenir d’extraits
naturels (huiles essentielles, etc.) mais leur coût de revient est élevé, d’où l’utilisation des
produits obtenus par voie chimique. Cependant, depuis quelques années on s’intéresse de
plus en plus à l’utilisation des microorganismes.
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• Acides organiques
Acide citrique, acide itaconique
• Enzymes commerciales
• Inhibiteurs
Biocides, antibiotiques
• Produits des microorganismes génétiquement modifiés
Insuline, hormone de croissance humaine
Les microorganismes sont considérés comme des usines à tout faire et des dépolluants par
excellence comme le montre les exemples suivants :
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Porphyridium cruentum (microalgue marine rouge, on leur doit entre autre le pétrole,
l’O2…elles contribuent pour plus de la moitié de la photosynthèse de la planète et donc à la
biofixation du CO2) : cette algue est utilisée pour sa capacité à produire des polysaccharides.
II.3.1. Généralités
Chez les eubactéries et les archées, la source d’énergie est, dans de nombreux cas, différente
du substrat carboné utilisé pour la synthèse des matériaux cellulaires. Il s’agit d’une
différence fondamentale entre le monde microbien et le monde animal.
Dans tous les systèmes vivants la source d’énergie biochimique universelle est l’ATP
(Adénosine-5-Triphosphate) formée à partir d’adénosine-5-diphosphate (ADP) et de
phosphate inorganique (Pi).
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minérale (photolithotrophes=photoautotrophes)
source
d’électrons source de carbone est CO2
organique (photoorganotrophe=photohétérotrophes
source de carbone est autre que CO2
minérale (chimiolithotrophes=chimioautotrophes)
source
d’électrons source de carbone est CO2
organique (chimioorganotrophe=chimiohétérotrophes
source de carbone est autre que CO2
pour générer l’ATP les bactéries et les archées utilisent un ou plusieurs des mécanismes
suivants : la respiration, la photophosphorylation et la phosphorylation au niveau du substrat.
II.3.2. Respiration
-2H+-2é
Oxydation : AH2 (donneurd’H) A (produit oxydé)
+2H++2
Réduction : B (accepteur d’H) BH2 (produit oxydé)
é
AH2+B A+BH2+ Energie
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La respiration se caractérise par la nature de l’accepteur final d’électrons qui peut être :
l’oxygène moléculaire, un composé minéral oxygéné ou un composé organique non
fermentescible.
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II.3.3. Photophosphorylation
Correspond à la transformation de l’énergie lumineuse en énergie chimique
Se produit chez les microorganismes photoautotrophes qui génèrent l’ATP en utilisant
la lumière solaire pour créer une séparation de charge.
Ressemble beaucoup à la phosphorylation oxydative (respiration).
Au cours de la photosynthèse, le glucose produit représente une source de protons H+
qui réagissent avec l’O2 pendant la phosphorylation oxydative pour produire l’énergie, l’eau
et le dioxyde de carbone (CO2).
Lors de la photophosphorylation, l’énergie lumineuse est utilisée pour extraire les
électrons (et H+) à partir de l’eau (ou autres substrats réduits). Quelques exemples sont
regropés dans le tableau 3.
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C’est aussi un processus d’oxydoréduction mais les accepteurs finaux d’électrons sont
des composés organiques et non pas l’oxygène.
L’énergie libérée au cours de la fermentation est moins importante que celle produite
par respiration anaérobie et encore moins que la respiration aérobie.
Oxydation complète
Glucose (Respiration) CO2 et H2O 2875 Kjoules 38ATP 35%
Synthèse d’ATP par le transfert direct d’un groupement phosphate riche en énergie d’un
composé organique à l’ADP pour former l’ATP.
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Les produits finaux dépendent des substrats qui peuvent être : sucres, acides organiques,
acides aminés, purine, pyrimidine, etc.
La fermetation est un système fermé : un substrat est oxydé et le produit du substrat est
réduit.
+O2
CH3CH2OH CH3COOH+H2O
Bactéries acétiques :
Ethanol Acide acétique
Gluconobacter oxydans
Acetobacter aceti
4- Fermentation malolactique :
Oenococus oeni
C4H6O5 C3H6O3+CO2
(bactérie lactique)
Acide malique Acide lactique
-Compteur de particules
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-Epifluorescence
2-Mesure de la biomasse
-Mesure du trouble
Si une cellule mesure 2µ, placées bout à bout, se forme une chaine de 9444732957149km
(=243988935 fois la circonférence de la terre ou 12459009 aller-retour de la terre à la lune).
Taux de croissance
Est le nombre de divisions par unité de temps : µ (h-1 ou min-1). Il pourrait être
graphiquement défini (courbe de croissance) (figure 4).
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Le G est l’intervalle de temps entre deux divisions successives ou entre deux générations
pendant la phase exponentielle : µ est constante, atteint sa valeur maximale.
InX=In2µtX0=In2µt+InX0=µtIn2+InX0 µ=(InX-InX0)/tIn2
µ=(InX2-InX1)/(t2-t1)In2
µ=1/G G=1/µ=t/n
G s’exprime en h ou en min
Exemple :
µ=(17,453-8,699)/(300.0,693) µ= 0,042min-1
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Certains dispositifs sont utilisés tels que : Chémostat, Bactogène, Turbidostat (figure 7)
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dX/dt=(µexp-D).X
X : biomasse initiale
D : taux de dilution (rapport d du débit d’entrée sur le volume du milieu : V. t-1/V) exprimé en
t-1
t : le temps
si D= µexp dx/dt=0
si D< µexp dx/dt>0 donc il va exister un facteur limitant et µexp< µexp max
donc la biomasse tend à augmenter (peut être autorégulée), ceci peut être obtenu dans des
dispositif précités.
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Pour les petits volumes (<10 litres), les cuves sont en verre.
Pour les volumes supérieurs (jusqu’à 100 000 L), les cuves sont en métal inoxydable ave
hublots permettant un contrôle visuel de la culture.
Toutes les entrées et sorties (substrats, antimousse, inoculum, aération, etc.) sont pourvues de
filtres stérilisables.
Il existe plusieurs types de bioréacteurs et divers procédés de fermentations, et ce, selon que
l’on travaille en milieu liquide, solide ou encore avec des systèmes immobilisés.
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• Qualité
-Capacité maximale de production
-Homogénéité morphologique
-Génotype stable pendant tous le processus
-L’inoculum de base doit être soigneusement conservé car le nombre de spores
valables par exemple peut diminuer, les métabolites aussi.
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NB. La conservation des souches peut se faire dans le milieu de production sous azote
liquide (-196°C). Les milieux de protection : glycérol, DMSO (dimethylsulfoxyde),
sérum, lait ou polyéthylèneglycol.
-les transferts répétés sur milieu gélosé offrent le risque d’une dégénérescence (perte
de capacité de synthèse de certains métabolites)
• Quantité
La quantité de l’inoculum peut largement influencer la productivité. Pour chaque
souche et chaque procédé, la quantité optimale d’inoculum doit être déterminée.
• Axénie
La contamination doit être évitée tout au long du procédé de fabrication.
Tests de stérilité : des prélèvements sont ensemencés sur milieux favorables au
développement des divers groupes de microorganismes, ces analyses sont complétées
par des analyses microscopiques.
Les critères exigés pour qu’un milieu de culture soit convenable aux procédés industriels sont
les suivants :
-approprié pour la croissance et assurer -dans le cas des métabolites- une production
maximale.
-le milieu doit être complet et fournir : une source de carbone et d’énergie (glucose, amidon,
mélasses*, huiles), une source d’azote (farine de soja, peptone, extrait de levure, acides
aminés, etc.), sels minéraux, oligoéléments (Fe, Zn, Mn, etc.) et souvent les facteurs de
croissance indispensables.
-les éléments du milieu peuvent constituer jusqu’à 15-20% des coûts de production.
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-lors des cultures en bioréacteurs, les matières naturelles sont souvent employées dont les
éléments suivants sont déterminants en plus des critères précités :
Coût de stérilisation
Caractéristiques rhéologiques
-dans les fermentations industrielles, on utilise comme milieux de base les sous produits*** et
résidus agroalimentaires :
Source de carbone :
Farine de céréales
Farine de soja
Farine de riz
Farine de son
Mélasse
Amidon
Petit lait
Source d’azote :
Farine de poisson
Gélatine
Peptones
Facteurs de croissance :
Extrait de levure
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‘corn steep’
*Mélasse :résulte du raffinage du sucre extrait de la betterave sucrière ou canne à sucre. Moins
calorique que le saccharose, contient la vitamine B, sels minéraux, etc. Cette substance est utilisée :
pour produire le bioéthanol, en parfumerie, en pharmacie, etc.
***sous-produits1 et co-produits2 :
1
:produit résidu apparait durant la fabrication ou la distribution du produit fini
2
:au cours du processus de fabrication et au même temps que le produit principal.
Intentionnel et inévitable
Economiquement valorisé
-les coûts des processus de séparation, extraction et purification varient généralement entre 20
et 50%.
-les effluents !
Ces derniers sont formés d’une dizaine ou centaine de m3 de liquides contenant des composés
biodégradables : cellules et débris, protéines, vitamines, gluides, lipides, composés
inorganiques, après centrifugation ou séchage ces matières sont utilisées comme aliments de
bétail ou fertilisants. La digestion sur lits bactériens des stations d’épuration ou l’incinération
est possible.
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V. Modalités de fermentation
V.1. culture discontinue ‘Batch’ ou ‘fermé’
-le fermenteur rempli de milieu de culture est stérilisé (la stérilisation peut aussi être faite
avant le remplissage).
-l’inoculum est ajouté et la culture est faite sans ajout de milieu de culture au cours du cycle
de fermentation.
-le volume (V) est constant, la biomasse (X) augmente, le substrat (S) diminue et le produit
(P) recherché apparait.
dX=Rx.dt-Rd.dt………..(1)
(1)….> >>dx=Rx.dt
-la fermentation peut être modifiée en agissant sur : aération, pH, ajout d’arômes,
conservateurs, etc.
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Ce type de culture commence dans un petit volume (pied de cuve) de milieu de culture (avec
le même inoculum utilisé précédemment), la fermentation démarre et la biomasse augmente
rapidement. Lorsque les microorganismes sont en phase exponentielle on introduit le milieu
de culture stérile avec un débit réglé.
La biomasse augmente (substrat diminue) si le débit d’alimentation est faible (figure 11).
Cependant, si ce débit est constant (ou élevé), la biomasse est constante (ou augmente).
Ce type de fermentation est très utilisé à cause de la forte productivité et le gain de temps.
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C’est un système ouvert, les conditions de culture sont maintenues constantes par apport
continu de nutriments et élimination continue des déchets.
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Figure 11.
Figure12.
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En apportant du milieu neuf avec un débit (F) et soutirant les déchets avec le même débit (F),
la culture reste en phase exponentielle, c’est la culture continue.
A l’heure actuelle, les systèmes en discontinu sont les plus flexibles, d’une conception simple
et sécuritaire. Cependant, les systèmes en continu sont plus rentables (coût élevé).
Les mêmes inconvénients et avantages que le système en phase liquide précédemment cité.
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-ces acides sont utilisés pour améliorer la qualité des aliments, en médecine ou en synthèse
chimique, etc.
-l’aide glutamique est produit en plus grande quantité (80% de production totale)
-le glutamate de sodium (E621) est communément utilisé en industrie alimentaire, c’est un
exhausteur de goût (augmente l’intensité de la perception olfacto-gustative.
Exemples :
Corynebacterium glutamicum
VI.1.3. Nucléotides
Au Japon, les algues séchées et les poissons séchées constituaient une source d’agents de
sapidité tel que l’acide inosinique (E630)
(5’GMP : 5’guanosine monophosphate), cet acide est
un exhausteur de goût.
Exemple :
Bacillus megaterium
VI.1.4. Vitamines
Quasiment, toutes les vitamines B peuvent être synthétisées par voie microbienne.
Cependant, seules la riboflavine (B2) et la cobalamine (B12) sont produites par fermentation
car la synthèse chimique des autres vitamines est moins couteuse.
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Dans le passé, l’acide citrique était extrait à partir du citron (1 citron donne 7-9%
d’acide citrique) mais sont prix était onéreux. En 1923, grâce aux procédés de fermentations
microbiennes, l’industrie a commencé à produire des quantités énormes d’acide citrique.
Actuellement, cet acide se vend beaucoup moins cher. Chaque année une quantité de 130 000
tonnes est produite dans le monde.
D’autres acides sont aussi produits par des fermentations microbiennes tels que l’acide
acétique, l’acide lactique, l’acide gluconique, l’acide itaconique, etc.
Aspergillus niger
Acetobacter aceti
Ces métabolites qui sont produites pendant la phase de croissance dite iodophase (figure 13B)
ne sont pas indispensables aux processus vitaux de la cellule. Elles ont un rôle écologique
important. Les microorganismes peuvent synthétiser certaines métabolites antagonistes
(biocides, antibiotiques).
Les protéines synthétisées par Bacillus thuringiensis sont parmi les biocides les plus utilisés.
Cette bactérie n’est pas toxique mais sa protéine tue les insectes lépidoptères.
Actuellement, 10 000 antibiotiques sont caractérisés mais seulement environ 160 antibiotiques
sont commercialisés.
Les antibiotiques utiles sont généralement produits par les bactéries filamenteuses
(Actinomycètes).
Généralement, les milieux utilisés sont : liqueur de maïs, substrat de type mélasse ou autres.
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Exemples :
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