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Exposé 1 

: Pourquoi et comment lutter contre la protection sociale

Fraude

- Niveau international et européen :

Au niveau européen, il y a une hétérogénéité au niveau des salaires et des niveaux de cotisations.

Les états fixent leur rémunérations et fixent leurs taux de cotisation sociale qui est fonction du
niveau de protection sociale qu’ils veulent garantir. Il y a des sociétés qui vont s’implanter dans des
pays dans lesquels vont se développer des établissements fictifs dans le seul but de pouvoir recruter
des salariés sur place puis à détacher ses salariés dans un autre pays pour effectuer une mission : il
s’agit d’un détachement dans le cadre d’une Prestation de Service National ou transnational. Il y a
alors un manque à gagner énorme.

La différence entre la fraude, l’abus et l’optimisation est floue.

Un droit à l’erreur a été mise en place : il y a un droit pour rectifier l’erreur pour tenir compte des cas
où il n’y a pas l’intention de frauder.

Difficulté à définir la fraude, les enjeux (globaux et individuels)

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Exposé 2 : Construction du système de la Sécurité Sociale

Ordonnance de 1945 : création de la Sécurité Sociale

1974 : choc pétrolier ; 1979 : complications. Les 30 Glorieuses ont été marquées par une situation
d’extension du champ d’application de la sécurité sociale. Dès 1975, des difficultés financières
apparaissent : de nouvelles sources de finances sont alors recherchées. Ces difficultés ne font alors
que commencer. La CSG est une source très importante (à connaître absolument).

Exposé 3 : Etat et/ou partenaires sociaux : qui dirige la sécurité sociale ?

1945 : en France, le Général de Gaulle en plein conflit a confié au Pierre LAROQUE le projet de
système de sécurité sociale français.

Son objectif était de créer un dispositif universel de sécurité sociale. Il a créé le régime général de la
sécurité sociale avec l’objectif d’être universel. Les exploitants agricoles ont été consulté et ont
refusé le système général puisqu’ils avaient un système mutualiste. Pierre LAROQUE a consulté les
artisans, les professions libérales : ils ont refusé le système. Il s’est adressé aux régimes spéciaux
(mines, comédie, opéra, etc.) et ont refusé également. Il a prévu alors lors de l’établissement des
ordonnances un maintien provisoire des régimes spéciaux.

Le système de sécurité sociale est alors composé d’un régime général qui couvre 80% de la
population française, le régime agricole, la Sécurité sociale des indépendants (adossée au régime
général de la sécurité sociale, ex RSI) et les régimes spéciaux. Il y a 42 régimes au total de sécurité
sociale. A l’origine, il y a une centaine de régimes spéciaux. Nombreux sont devenus des régimes
fermés : par exemple, c’est le cas des mines ; dans le cas où il y aurait une embauche, il serait soumis
au régime général.

Le régime modèle est le régime général. Il est toujours touché par les réformes et ait celui qui
dispose le plus de ressources (le plus d’adhérents). Il vient à l’aide aux autres régimes (compensation
interne des régimes) : d’où l’idée qu’il faut leur imposer les réformes qui sont soumis au régime
général.

Exposé 4 : Le régime général

36 professions assujetties au régime général

Exposé 5 : PUMA / AME

Les prestations en nature correspondent aux remboursements.

Avance sur frais : paiement puis ensuite remboursement

Tiers payant : aucun frais à avancer / la sécurité sociale rembourse ensuite le médecin
(conséquences : mécanisme facilitant l’accès aux soins / déresponsabilisation des assurés qui ne
savent plus le coût des prestations / les médecins font les avances et ont de nombreuses démarches
administratives

Franchise = reste à charge ; reste aux assurés pour essayer de responsabiliser les assurés ; parmi les
RAC, il y a le ticket modérateur (reste à charge sauf pris en charge par une complémentaire), la
participation forfaitaire à 1€ et le parcours de soins coordonnés pivote au-dessus du médecin traitant
(si pas de médecin de traitant ou pas voir le médecin traitant sanction financière : aujourd’hui, la
consultation médicale secteur conventionné est à 25€ remboursé à 70% par la CPAM, les 30% sont
RAC qui peut être pris en charge pas la complémentaire santé ; si non-respect du parcours,
remboursement de l’assurance maladie obligatoire à hauteur de 30% (et les complémentaires
doivent être responsables et ne prendront pas toujours l’ensemble du RAC)

Complémentaire santé solidaire est le dernier dispositif rentré en vigueur au 1 er novembre 2019
remplaçant l’ex ACS et CMUC.

AME : assistanciel ; prise en charge une certaine partie des dépenses santé par l’assurance maladie
obligatoire qui sont à la charge d’étrangers en situation irrégulière (seules sont prises en compte des
prestations en nature). Enjeux : santé publique + tourisme médical (en novembre 2019, un projet de
la PUMA et de l’AME était envisagé. AME de droit commun pour + de 3 mois  : l’idée serait de
soumettre les soins d’hospitalisation à une entente préalable).

Exposé 6 : Régime Spéciaux

Régime ouvert (acceptant encore l’assujettissement d’assurés) et des régimes fermés (n’acceptent
plus l’assujettissement et de nouvelles affiliations).

L’exemple est le régime des mines : le régime est fermé et, les nouveaux recrutés sont affiliés au
régime général.

Il existe des régimes partiellement spéciaux et totalement spéciaux.

Paramètres de la retraite : P= SAM x t x D/d

SAM : salaire annuel moyen ; RG : 25 meilleures années ; Fonction publique : 6 derniers mois

T : taux d’une pension de retraite à taux plein est égal à maximum 50% du plafond de la sécurité
sociale (il est possible d’y appliquer une décote ou une surcote – donc au-delà de 50% par exemple)

D : durée de cotisations de la personne qui souhaite partir à la retraite

d : durée exigée pour avoir une retraite à taux plein


Age légal est de 62 ans. 42,5 ans cotisations requise pour une retraite pleine  ; si 40 cotisations,
décote sur le taux T. Si à 42 ans, la personne souhaite travailler plus après la durée et l’âge requise  :
surcote.

Exposé 7 : Suppression du RSI

3 étapes à retenir :

- 1945 : création de la 4 caisses (branche retraite : artisans, commerçants et libéraux ont créé
leur propre caisse)
- 1966 : les 3 professions ont créé une caisse unique pour l’assurance maladie (CANAV)
- 2006 : les pouvoirs publics interviennent et créent le RSI. Il a regroupe et fait fusionné les
anciens systèmes sauf les avocats qui ont préféré garder leur caisse propre
- 2008 : l’interlocuteur social unique. Il s’agissait d’un organisme qui était à l’interface entre le
RSI et l’URSSAF auprès duquel devait être versé à l’ISU et d’autres cotisations devaient être
versées à l’URSSAF. Les systèmes informatiques étaient incompatibles entre les deux
interlocuteurs.
- 2018 : SSI n’a pas été fusionné au régime général. SSI est adossé au régime général : depuis
2020, affiliés au régime général.

Toutefois, il s’agit que d’une réforme administrative. Rien n’a été modifié au niveau des prestations
versées et ne sont pas alignées à celles du régime général et il n’y a aucun alignement des
cotisations.

Exposé 8 : Qui finance la sécurité sociale

Exposé 9 : ONDAM et Maîtrise des dépenses de santé

Exposé 10 : Réforme de la retraite

Exposé 11 : Risques AT/MP

Exposé 12 : Les prestations servies par les organismes de sécurité sociale

Exposé 13 : La réforme du contentieux de la sécurité sociale et de l’aide sociale

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