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Réalisé par :
Hakyma Acher
Zineb Agouzour
Badr Eddine Alami
NouhailaBakkali
El Younsi Omar
Mohammed Mellouk
Zineb Naanaa
MoaadSadiqui
Mohamed Salem
Encadrée par : Mme. Khadija Anouar
1
Sommaire
Introduction
Conclusion
Bibliographie
2
Introduction
La signification du droit de travail devrait être illustrée par le concept de travail décent,
il regroupe :l’accès à un travail productif et convenablement rémunéré, la sécurité sur le lien de
travail et la protection sociale pour les familles, de meilleurs perspectives de développement
personnel et d’insertion sociale, la liberté pour les individus pour exprimer leur revendications,
de s’organiser et de participer aux décisions qui affectent leurs vies, et l’égalité des chances et
de traitement pour tous, l’homme et femme. Elle implique la recherche et la mise en œuvre des
critères individuels et collectifs faisant du travail une activité assurant liberté, sécurité, dignité
et équité, comme le dit l’organisation internationales du travail. Mais cette optique n’est pas
dominante. Le droit du travail est sommé d’être efficace, de s’adapter aux exigences de
mondialisations, et il n’échappe pas à la culture d’évaluation, à la mythologie du chiffre. Mais
en contrepartie le droit du travail est une matière complexe : il est très réglementé. La
connaissance de la discipline est rendue difficile de par la multiplicité des sources du droit de
travail, et du fait qu’il s’agit d’une discipline éminemment jurisprudentielle.
3
Chapitre 1 : Qu’est-ce le droit du travail ?
Section 1 : Le cadre historique du droit du travail
L’histoire du droit marocain avec toutes ses branches est très intéressante voire
passionnante en raison justement de la situation géographique du pays, une situation lui
permettant de côtoyer les états d’Europe et d’appartenir en même temps à la famille arabo -
musulmane. Ces deux facteurs vont présenter leurs incidences directes sur notre système
juridique qui va connaître une dualité dans ses sources. C’est un droit qui est à la fois de type
occidental et musulman dans lequel coexistent le modernisme et l’authenticité 1. Afin de brosser
un tableau en la matière il faut souligner que l’histoire du droit du Maroc est intimement liée
avec son histoire politique. A cet effet, quatre étapes principales se dégagent
1. Avant le protectorat :
Les relations du travail étaient régies par les usages, le droit coutumier et les canons du
droit musulman. En réalité, il n’y avait pas de règles du travail impératives et écrites. Les
relations entre employeurs et les salariés étaient dominés par les préceptes de l’islam. La
religion musulmane loue le travail et condamne toute forme d’exploitation. L’islam préconise
l’octroi d’un salaire à toute personne, proportionnellement et doit s’exercer dans la dignité et le
respect d’autrui. Au travail qu’il accomplit. Le travail est un devoir pour toute personne qui en
est capable
Dans les grandes villes comme Marrakech, Fès et Rabat, les métiers étaient organisés
dans des corporations
A l’intérieur de chaque corporation, les relations de travail étaient organisées entre un
maitre (Maalam) et des ouvriers (Sanii), qui avaient appris au préalable les rudiments du métier,
qui travaillaient et se perfectionnaient sous l’autorité du Maalam, moyennant un salaire
librement négocié.
En cas de conflit, les protagonistes pouvaient recourir au Mouhtassib qui jouait le rôle
de responsable de plusieurs métiers regroupés dans une profession et étaient régis par le système
de la Hisba2
11
Cité indirectement du cours du droit de travail, Chapitre Préliminaire : LE droit du travail dans son contexte
général Fès Le 29 février 2004 A. DHIMENE
2
Cours du droit du travail MAROC de KawtarChabaui 2016 page 24
4
2. La période du protectorat :
Lors de l’instauration du protectorat par la France en 1912, Les autorités françaises ont
peu à peu introduit au Maroc un système économique de type capitaliste dans lequel la
population marocaine jouait les seconds rôles. Les mutations industrielles et commerciales que
va connaitre le Maroc entre 1912 et 1950 imposaient la mise en place d’une législation du travail
en faveur des français (patrons et salariés) Cette législation était fortement inspirée du droit du
travail
Ainsi en 1913 fut promulgué le dahir formant code des obligations et contrats, dont les
articles 723 à 785 réglementent le louage d’ouvrages et le louage de services. Ces dispositions
prévues dans le code civil, inaugurent l’introduction au Maroc d’une législation du travail
moderne
Malgré leur ancienneté, ces dispositions sont toujours d’actualité, elles concernent les
principes généraux du contrat de travail : capacité, durée objet et salaire, les règles d’hygiène
et de sécurité, la réparation accidents du travail, le délai-congé, la rupture abusive du contrat de
travail, la responsabilité de l’employeur débauchage d’un salarié.
Au début du siècle, nous assistons au Maroc à la promulgation au début du siècle de
dispositions relatives au travail dans les textes suivants :
Le dahir formant code de commerce maritime du 3 mars 1919 qui contient des règles
concernant le travail des martins
Le dahir du 27 septembre 1921 concernant les bureaux de placement, abrogé et remplacé
par la loi n°81-99 portant création de l’agence nationale de la promotion de l4emploi et des
compétences promulguées par le dahir du 5 juin 2000
Des textes importants relatifs au droit du travail ont vu le jour, il s’agit :
Du DH du 25 juin 1927 relatif à la réparation des accidents du travail
Du DH du 18 juin 1936 relatif à la réparation des accidents du travail
DH du 7 mai 1943 portant extension du DH du 25 juin 1927 relatif aux maladies
professionnelles
DH du 31 mai 1946 relatif aux congés annuels payés
DH du 2 juillet 1947 relatif au repos hebdomadaire et au repos des jours fériés
DH du 23 juillet 1947 relatif au statu-type fixant les rapports entre salariés et
employeurs
5
Décret du 6 septembre 1957 concernant les travaux dangereux interdits aux
enfants et aux femmes
On remarque que les différents textes édictés organisaient les principales préoccupations
des salariés au sein de l’entreprise et répondaient aux revendications salariales d’un syndicat
naissant qui canalisait les demandes des travailleurs européens
3. Durant l’indépendance :
Les pouvoirs publics ont souhaité associer les travailleurs à l’organisation de la vie à
l’intérieur de l’entreprise en encourageant la négociation collective et les conventions
collectives. Dans ce contexte, le Maroc a ratifié le 20 Mai 1957, la convention n°98 de l’OIT
relative au droit d’organisation et de négociation collective. D’où la mise en place de 2 Dahirs :
l’un, en date 17 avril 1957 relatif aux conventions collectives et l’autre en date du 16 juillet
relatif aux syndicats professionnels
4. Après l’indépendance :
6
La représentatives syndicale (art 425)
Par ailleurs, toutes les constitutions qui se sont succédées au Maroc n’ont pas manqué
de consacrer un certain nombre de droits : Droit au travail, droit de grève, droit d’adhérer à
toute organisation syndicale etc… De surplus l’admission de notre pays à l’O.I. T a pour
corollaire le renforcement de cette modernisation puisqu’il va ratifier plusieurs conventions.
1. Définition :
Le Droit du travail est un ensemble de dispositions que l’on trouve principalement dans
le code du travail mais aussi et de plus en plus dans des lois et des décrets, dans des actes
réglementaires divers, dans des contrats individuels mais plus encore dans les conventions
collectives. Il s’agit d’un droit de protection, donc, impératif : l’ordre public social laisse peu
d’espace à la flexibilité et à la discussion individuelle.
L'étude du droit du travail porte sur la politique de l'emploi, les institutions, les sources
et les techniques que le droit du travail met en œuvre, l'étude du lien du travail, la représentation
des travailleurs, les conflits du travail et les modes de résolution de ces conflits lorsqu'ils sont,
soit individuels, soit collectifs.Sur les inégalités de traitement dans l'entreprise, les inégalités
salariales entre les femmes et les hommes, ou des inégalités relativement aux avantages entre
les salariés ayant des statuts différents, c’est ce qu’on appelle généralement la discrimination.
En effet, le droit du travail est une branche du droit social, c’est l'ensemble des normes
juridiques qui régissent les relations entre un employeur et un employé. Le droit du travail
encadre notamment la formation, l'exécution et la rupture du contrat de travail. Il garantit
également le respect des libertés syndicales et des normes de sécurité au travail, et la protection
des travailleurs vulnérables. 3
Le droit du travail règlemente les rapports individuels mais aussi les rapports collectifs.
Les relations individuelles sont celles qui naissent du contrat de travail conclu entre l’employeur
3
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Droit_du_travail
7
et le salarié : conclusion, exécution et rupture du contrat de travail. Les relations collectives
sont celles qui se nouent entre un employeur ou un groupement d’employeur et un groupement
de salariés. L’existence de la relation de travail dépend des conditions de fait de l'activité des
travailleurs, et non de la volonté exprimée par les deux parties, ni de la dénomination qu'ils ont
données à leurs relations. Le droit du travail s'applique donc même en l'absence de contrat de
travail, dans la mesure où il existe un lien de subordination d'un travailleur vis-à-vis d'un
employeur. Cette subordination est un lien juridique qui, selon la jurisprudence qui se
caractérise par « l'exécution d'un travail sous l'autorité d'un employeur qui a le pouvoir de
donner des ordres et des directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquements
de son subordonné ». 4
Les normes du droit du travail ont des origines nationales (lois, décrets, actes règlementaires,
internationales (Organisation Internationale du Travail) et professionnelles (conventions
collectives).
Le Droit du travail traite notamment :
4
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Droit_travail.htm
8
• Des normes de sécurité dans le cadre du travail
• De la protection des travailleurs vulnérables
En absence du droit du travail, les relations de travail sont très sauvages donc permet la
négociation collective, la participation du travail.
D’une manière plus détaillée, le droit du travail régit les droits et les devoirs des
employeurs et des employés. Les employeurs ont les droits et les devoirs suivants :
Récompenser ou sanctionner ;
5
https://fr.m.wikibooks.org/wiki/Droit_du_travail/Introduction_au_droit_du_travail
9
Les employés ont les devoirs suivants :
Le droit du travail encadre également le contrat de travail : ils sont indissociables. Le contrat
de travail est le document officiel qui lie l'employeur et l'employé. Il se compose de :
La rémunération associée ;
La réglementation des conditions du travail est régie par le code du travail (loi N 65-
99) qui détermine le champ d’application de ladite réglementation dans son titre premier.
Et toutes personnes liées par un contrat de travail dont l'activité ne relève d'aucune de
celles précitéeAinsi, Les dispositions de la loi s'appliquent également : (Article 2)
6
https://grh.ooreka.fr/comprendre/droit-travail
7
L’article1 et 2 et 3 et 4 du code de travail marocain
10
1) Personnes qui, dans une entreprise, sont chargées par le chef de cette entreprise ou avec
son agrément, de se mettre à la disposition de la clientèle, pour assurer à celle-ci diverses
prestations ;
2) Personnes chargées par une seule entreprise, de procéder à des ventes de toute nature et
de recevoir toutes commandes, lorsque ces personnes exercent leur profession dans un
local fourni par cette entreprise en respectant les conditions et prix imposés par celle-ci ;
3) Salariés travaillant à domicile.
Remarque : Lorsque le travail est exécuté sous l’autorité de l’Etat et des autres personnes
publiques, il échappe en principe au droit du travail et relève du droit administratif. Le droit du
travail ne régit donc que les relations du travail privé. Demeurent régies par les dispositions des
statuts qui leur sont applicables et qui ne peuvent en aucun cas comporter des garanties moins
avantageuses que celles prévues dans le code du travail les catégories de salariés ci – après :
1) Les salariés des entreprises et établissement publics relevant de l’Etat et des collectivités
locales ;
2) Les marins ;
3) Les salariés des entreprises minières ;
4) Les journalistes professionnels ;
5) Les salariés de l’industrie cinématographique ;
6) Les concierges des immeubles d’habitation.
Les catégories mentionnées ci – dessus sont soumises aux dispositions de la loi pour
tout ce qui n’est pas prévu par les statuts qui leur sont applicables. Et cela, Selon l’article 3
(Titre premier, Champ d’application) du code de travail.
Les dispositions de la loi sont également applicables aux salariés employés par les
entreprises prévues dans le présent article, qui ne sont pas soumis à leurs statuts. Sont également
soumis aux dispositions les salariés du secteur public qui ne sont régis par aucune législation.
11
Chapitre 2 : le contrat du travail
Un contrat de travail est une convention bilatérale, un acte de type privé qui lie
juridiquement l’employeur et l’employé. Dans le cadre du contrat de travail Cela implique que
deux parties s'obligent l'une envers l'autre ; le salarié met son activité professionnelle à
disposition de son employeur qui dans ce cadre a autorité sur lui. En contrepartie, l'employeur
verse un salaire à son salarié.
Un contrat de travail peut être conclu pour une durée indéterminée (CDI) ou déterminée
(CDD).Le contenu du contrat de travail est soumis au respect des règles du droit du travail
(prévues par la loi, la réglementation, une convention collective...), notamment en ce qui
concerne le salaire minimal et la durée de la période d'essai.8
Trois éléments constituent le contrat de travail, ces derniers ne peuvent pas être modifiés
unilatéralement ni par l’employeur, ni par le travailleur (c’est-à-dire sans l’accord de
l’autre partie)9 :
La prestation de travail.
La rémunération.
Le lien de subordination
1. La prestation de travail :
8
https://www.welovebuzz.com/
9
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
12
L’objet d’un contrat de travail est d’exécuter un travail. L’employeur s’engage à fournir
le travail et le travailleur s'engage à accomplir correctement et consciencieusement le travail
qui lui a été confié. La notion de travail comprend les prestations de travail qu’une personne
exécute sous l’autorité d’une autre et pour lesquelles il reçoit une compensation. On parle donc
de travail, au sens de la loi relative aux contrats de travail, dès qu’une personne effectue une
prestation de travail pour laquelle elle est payée sous l’autorité d’une autre, même si l’emploi
est de courte durée ou si la compensation attribuée est limitée.
2. La rémunération
3. Le lien de subordination :
Pour qu’il y ait contrat de travail, il faut que le travailleur exécute son travail dans un
lien de subordination avec l’employeur. Sans rapport d’autorité, il ne peut y avoir de contrat de
travail.
10
Https://contrat de-travail.ooreka.fr
13
Caractéristiques Explications Qui ? Quoi ?
Exercice d'une direction, d'un commandement
donnant des instructions précises, des ordres, des
Autorité d'une directives. L'employeur
personne En ayant le pouvoir d'en contrôler l'exécution et de Ou patron.
physique/morale les faire appliquer notamment en prenant des
sanctions et/ou en utilisant la coercition, par exemple
obtenir le départ de quelqu'un dont on n'est pas
satisfait.
Accepter :
o D’exécuter une prestation ;
o D’obéir et appliquer les directives et
Soumission d'une instructions reçues ;
autre personne o De recevoir des ordres et des instructions. Le salarié.
(physique) Respecter :
o Une hiérarchie ;
o Une discipline ;
o Une organisation ;
o Une collectivité de travail.
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Accepter d'accomplir et de réaliser une ou des tâches,
missions, réalisations, etc. :
Exécution d'une o Utiles et/ou profitables à celui ou celle à qui Le travail :
prestation ils sont destinés ; Objet
o Et/ou qui représentent une valeur ajoutée Du contrat.
certaine pouvant générer un profit.
Exemples : monter un système, conduire un véhicule,
concevoir un programme informatique, accueillir des
clients, préparer un repas, etc.
Il existe trois types du contrat de travail selon l’article 16 du code de travail marocain :
le contrat à durée indéterminée (CDI), le contrat à durée déterminée (CDD) et le contrat de
travail temporaire (CTT).
Le CDI est la forme normale et générale du contrat de travail. C’est un contrat passé
entrel’employeur et le salarié sans limitation de durée pouroccuper un emploi durable dans
l’entreprise. L’employeur doit normalement avoir recours à ce type de contrat sauf s’il peut
justifier d’une situation l’autorisant à avoir recours à un autre type de contrat. Il peut être conclu
à temps partiel ou à temps plein. Un contrat écrit n’est pas obligatoire sauf s’il s’agit d’un temps
partiel ou en cas dedispositions conventionnelles contraires.
15
Le CDD est conclu pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire. Il ne peut en
aucun cas pourvoir un emploi de façon durable. Il peut être conclu à temps plein ou à temps
partiel. Un contrat écrit est nécessaire 11.
Le contrat de travail à durée déterminée ne peut être conclu que dans lescas suivants :
Le salarié lié par un CDD, écrit ou verbal, qui travail de façon interrompue pendant plus de 12
mois dans la même entreprise, ou chez le même employeur est considéré comme lié par un
contrat à durée indéterminée. Cette règle n’est pas applicable lorsque le CDD est renouveler
dans les mêmes conditions une seul fois, sans qu’il se transforme, pour autant en un contrat a
durée indéterminée.
Pendant toute la durée du contrat, le salarié dispose des mêmes droits et avantages que les autres
salariés de l’entreprise, titulaire d’un CDI 13.
C’est un contrat conclu pour une durée précise, pour permettre l’exécution d’une
mission. Le salarié est embauché et rémunéré par une société de travail temporaire qui le met à
la disposition d’une entreprise utilisatrice pendant le temps nécessaire à la réalisation de la
mission.
11
Marie-France Mialon « contrat de travail, conclure – exécuter – rompre »2007, p74-p77
12
Code de travail marocain « article 16 » p16
13
Marie-France Mialon « contrat de travail, conclure – exécuter – rompre » 2007, p78,79
16
Un contrat entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice.
Un contrat conclu entre le salarié dit intérimaire et l’entreprise de travail temporaire.
L’entreprise d’emploi temporaire mettant un salarié à la disposition d’un utilisateur, doit
conclure avec celui-ci un contrat écrit comportant les indications suivantes :
Les contrats d’insertion ANAPEC ont pour objectif d’aider les entreprises à recruter des jeunes
diplômés, à travers une première expérience professionnelle, en offrant des exonérations des
charges sociales aux entreprises et des exonérations des charges sociales et fiscales pour les
salariés-stagiaires16.
14
Marie-France Mialon « contrat de travail, conclure – exécuter – rompre » 2007, p84-p85
15
Code de travail marocain « Article 497,498 » p98
16
Guide pratique DES JEUNES SALARIÉS « l'essentiel du code de travail pour réussir dans la vie active », p16
17
Trois modèles de contrats d’insertion sont prévus et donnent lieu à des exonérations
modulées en fonction du niveau du salaire mensuel depuis son lancement en janvier2006.
5. La période d'essai
Définition de la période d’essai :
La période d'essai est une période prévue au début du contrat de travail. Le législateur
marocain dans l’article 13 alinéa 1, du code du travail définit la période d’essai comme la
période pendant laquelle chacune des deux parties peut rompre volontairement le contrat de travail,
sans préavis ni indemnité. 17
Et selon le même article, alinéa 2 : Toutefois, après au moins une semaine de travail, la
rupture de la période d’essai non motivée par la faute grave (constituant une violation des
obligations découlant de son contrat ) du salarié, ne peut avoir lieu qu’en donnant l’un des délais
de préavis suivants :
Deux jours avant la rupture s’il est payé à la journée, à la semaine ou à la quinzaine ;
18
Si, après l'expiration de la période d'essai, le salarié vient à être licencié sans qu'il ait
commis de faute grave, celui-ci doit bénéficier d'un délai de préavis qui ne peut être inférieur à
huit jours.18
La période d'essai en ce qui concerne les contrats à durée indéterminée est fixée à :
La période d'essai en ce qui concerne les contrats à durée déterminée ne peut dépasser :
Une journée au titre de chaque semaine de travail dans la limite de deux semaines lorsqu'il
s'agit de contrats d'une durée inférieure à six mois
Un mois lorsqu'il s'agit de contrats d'une durée supérieure à six mois
Remarque : La période d'essai ne doit pas non plus être confondue avec l'essai
professionnel. Ce dernier repose sur une épreuve ou un examen d'évaluer le candidat, ici
l’employeur peut proposer au candidat de faire un essai professionnel afin de s’assurer que le
18
L’article13 alinéa 2 du code du travail
19
L’article 14 du code du travail
19
candidat que l’on souhaite d’embaucher est apte à occuper le poste donné, Contrairement à la
20
période d'essai, l'essai professionnel intervient avant la conclusion du contrat de travail.
Selon l’article 15 de code du travail marocain le contrat du travail ne sera plus jamais
valable, si les conditions suivantes ne sont pas là 21:
Le consentement :
Le consentement validé c’est celui qui ne présente aucun vice, c'est-à-dire s'il n'est pas
affecté par un vice de consentement tel que la violence, l’erreur ou le dol. Si ce consentement
inclut l’un des vices précités le contrat sera annulé.
La capacité :
Pour signer un contrat de travail il faut que les parties aient l’âge de majorité ceci est
fixé par le législateur marocain dans article 209 du code de la famille, généralement le mineur
ne pourra pas s’engager à un contrat. Mais ce principe connu une exception et donc le mineur
peut contracter le contrat du travail a travers ses parents ou son représentant dès qu’atteindra
20
https://droit-finances.commentcamarche.com/contents/600-periode-d-essai-duree-rupture-et-preavis
21
Articles 388 et 1108. du Code civil,
Articles 43, 44, 45 et 46 de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail.
20
l’âge de 16 ans, autrement dit la personne qui n’a pas encore atteint l’âge de dix-huit ans ne
peut pas s’engager valablement sans l’accord de son représentant légal.
La capacité c’est donc que les parties doivent disposent l’âge des dix-huit ans revolés et
aussi elles doivent être en plein forces mental.
L’objet du contrat :
L’objet du contrat est la prestation que chaque partie s’engage à fournir (donner, faire
ou ne pas faire quelque chose.) S’il s’agit d’une obligation de faire ou de ne pas faire, la
prestation doit être possible, déterminée et licite c’est-à-dire conforme aux lois. (Non
contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs ou par exemple l’employeur demande au salarié
de tuer quelqu’un). Au défaut de cette condition le contrat sera annulé. Et si cette condition
n’est là le contrat ne sera pas achevé.
La cause du contrat :
Remarque : En cas de conclusion par écrit, le contrat de travail doit être établi en deux
exemplaires revêtus des signatures du salarié et de l'employeur légalisées par l'autorité
compétente. Le salarié conserve l'un des deux exemplaires.
Contrat CDD : Le contrat CDD doit obligatoirement faire l'objet d'un écrit. Un salarié
recruté en CDD qui ne reçoit pas de contrat est considéré comme étant en CDI.
21
Le contrat CDD doit être renvoyé dans les deux jours ouvrables suivant l'embauche.
Le contrat de travail doit être transmis au salarié, au plus tard dans les deux jours suivant
l'embauche.
Comptabilise désormais en jours ouvrables (et non plus en jours calendaires). Il a été
rallongé pour les contrats courts. Egal au tiers de la durée pour les contrats.
22
Conclusion
Sans un droit social abouti, la société salariale ne serait pas parvenue à construire de
citoyenneté sociale où chacun a des ressources et des droits suffisants pour entretenir des liens
de solidarité, notamment grâce à la Sécurité sociale. Le contenu du Code n’est pas le seul qui
importe. Toute réforme se devrait d’être lisible et accessible. La clarté du droit est donc une
exigence formelle primordiale qui permet aux salariés et à leurs représentants de s’approprier
la norme, et ainsi d’être en mesure de la mobiliser. Cette exigence a été au cœur de l’entreprise
menée par le GR-PACT. Sachant que les obligations de l’employeur et du salarié sont défini
dans le contrat du travail et même ce contrat du travail doit s’inscrire dans le respect du
droit du travail et les conventions collectives mais ce qu’impose du problème c’est
l’illisibilité et la fluctuation du code du travail.
23
Bibliographie :
Webographie :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Droit_du_travail
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Droit_travail.htm
https://fr.m.wikibooks.org/wiki/Droit_du_travail/Introduction_au_droit_du_travail
https://grh.ooreka.fr/comprendre/droit-travail
https://www.welovebuzz.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
https://contrat de-travail.ooreka.fr
https://droit-finances.commentcamarche.com/contents/600-periode-d-essai-duree-
rupture-et-preavis
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