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Présenté par:
Moussa Sadian KAMISSOKO
LICENCE 3
Le droit du travail ne s’applique pas aux fonctionnaires aux travailleurs salarié, l’article1er
alinéa II du code du travail définie le travailleur salarié comme suite « est considérée comme
travailleur salaries quelque soient son sexe et sa nationalité, toute personne qui s’est engagée
à mettre son activité professionnelle moyennant une rémunération, sous la direction et
l’autorité d’une autre personne physique ou morale, politique ou privée, laïque ou religieux
appeler employeur » .
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A) Les services publics de l’administration du travail :
Les services publics de l’administration du travail sont chargés de veiller sur l’application
correcte du code du travail à travers les directions régionales du travail de l’emploi et de la
formation professionnelle (inspection du travail) qui relève de la direction nationale du travail,
de la direction nationale de l’emploi et de la direction nationale de la formation
professionnelle. Tout litige n’ayant pu être résolu par les inspections régionales du travail est
transmis au tribunal du travail compétant.
Chacune de ces structures est chargées pour ce que la conserve, de l’application des politiques
de l’Etat en matière d’emploi et de sécurité sociale.
Les sources du droit du travail sont diverses. On distingue traditionnellement les sources
nationales et internationales.
La constitution Malienne du 25 février 1992 reconnait aux individus certains droits sociaux :
droit au travail, droit au sociaux, liberté syndicale, droit de grève, liberté d’entreprise etc.
La loi et les règlements : la loi est votée par l’assemblée nationale. C’est une norme
de porter général et impersonnelle dont les détails d’application sont fixés par le
règlement qui est un acte du pouvoir exécutif.
LES CONVENTIONS COLLECTIVES : (source professionnelle)
La convention collective est un accord relatif aux conditions générales de travail conclu entre
les partenaires sociaux sous l’arbitrage de l’Etat et destinée à s’appliquer à une profession ou
à une branche d’activité.
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Le règlement intérieur :
C’est un accord en vertu duquel une personne appelée travailleur, s’engage à mettre son
activité professionnelle, moyennant une rémunération sous la direction et l’autorité d’une
autre personne appelée employeur.
Le contrat de travail énonce notamment les mentions d’identifications des parties (nom, âge,
adresse, prénom etc.) les clauses relatives aux conditions d’emploi (nature du travail, lieu,
salaire, classement du travailleurs etc).
Elles sont essentiellement constituées par des traités et des conventions internationales d’OIT
(organisation International du travail). L’OIT est une institution spécialisées de l’ONU créée
en 1919 à Genève (suisse) en plus des conventions l’OIT émet des recommandations non
contraignantes destinées notamment à guider et à orienter les actions normatives des Etats.
CHAPITRE II
La subordination juridique est le critère déterminant du contrat du travail car elle permet de
marquer la différence entre celui-ci et les autres types de contrat relevant du droit civil. On
retient notamment le contrat de mandat, le contrat d’entreprise, le contrat de tâcheronnat, le
contrat de société, et de contrat de louage.
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a) Le contrat de mandat :
Il y a contrat de mandat lorsqu’une personne appelée mandant, confère à une autre personne
appelée mandataire, le pouvoir d’accomplir des actes juridique pour son compte.
b) Le contrat d’entreprise :
Exemple :
Contrat d’entreprise entre une entreprise chinoise (maître d’œuvre) et l’état Malien (maître
d’ouvrage) pour la construction du 4ème point de Bamako.
c) Le contrat de tâcheronnat :
Schéma :
1°) contrat d’entreprise {état Malien (maître d’ouvrage), entreprise chinoise (maître
d’œuvre).
2°) contrat de tâcheronnat {entreprise chinoise (maître d’œuvre), et Daille BTP (Taché
rang).
3°) contrat de travail {Daille BTP et ouvriers.
d) contrat de société :
d) Un contrat consensuel :
La relation de travail nait en principe du seul de l’accord de volonté des parties.
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Il suffit pour cela que le consentement de ces derniers soit réel et exempt de tout vice
(erreur, dol, violence).
La formation du contrat de travail obéît à des conditions tenant à la fois au fond et à la forme.
La loi impose 4 conditions de fond pour la validité d’un contrat qui sont : le consentement, la
capacité, l’objet et la cause.
Le consentement doit être personnelle réciproque et non vice par erreur, le dol et la violence ;
La loi déclare incapable de contracter les mineurs non émancipés et les majeurs interdit toute
fois les mineurs de 15 ans sont exceptionnellement admis à contracter avec l’autorisation
écrite des parents ou tuteur à condition que le mineur soit libre de toute obligation scolaire.
2) Les conditions de forme : sous réserve des formalités prévus par le code du travail, le
contrat du travail est conclu à la forme qui convient aux parties (écrite ou orale). Le
non-respect de conditions de validité du contrat de travail entraine la nullité de celui-
ci.
La nullité n’a pas d’effets rétroactifs, elle ne joue que pour l’avenir dans le cas d’espèce. Le
travail ayant été fait, l’employeur doit payer le salaire.
L’existence du contrat de travail peut être prouvée par tous les moyens : témoignage, bulletin
de salaire, inscription à l’INPS.
Le CDD se définit comme un contrat dont la durée est fixée en avance par les parties. Il ne
peut dépasser 2 ans renouvelables 2 fois. Toute reconduction tacite d’un (CDD) le transforme
en (CDI). Le travailleur ne peut renouveler plus de 2 fois un CDD avec le même patron.
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La continuation des services en dehors des cas prévue par la loi constitue de plein droit
l’exécution d’un CDI. Le CDD ne peut avoir pour objet durablement un emploi lié à l’activité
normal et permanente de l’entreprise. Cependant, certaines branches d’activités peuvent être
renouveler plus de 2 fois qui ne deviendront jamais un CDI. Il s’agit notamment :
C’est le contrat dans lequel la durée n’est pas fixée à l’avance par les parties (CDI)
Dans le souci d’assurer une certaine stabilité dans la situation juridique du travailleur, le juge
ou la loi dégage les hypothèses dans lesquelles le (CDD) est requalifié pour devenir un (CDI.
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- Exécuter personnellement et consciencieusement son travail, respecter les
horaires de travail établit
- Prendre soins du matériel de travail mis à sa disposition ;
- Respecter la réglementation en vigueur ;
- Respecter les règles d’hygiène et de sécurités
- Respecter le secret professionnel…
A) L’engagement à l’essai :
B) Le contrat d’apprentissage :
Il est définit comme un contrat de type particulier dans lequel une personne appelée maître
s’engage à assurer une formation professionnelle méthodique et complète à un jeune
travailleur appelé apprenti, moyennant le versement d’une allocation d’apprentissage. En
retour l’apprenti s’engage à travailler pour le maître pendant la durée du contrat.
L’apprentissage se traduit donc par la formation initiale des jeunes gens. Le contrat
d’apprentissage est constaté par écrit et déposer à l’exception du travail du lieu de
l’apprentissage par visa. A défaut de ses formalités, le contrat d’apprentissage est nul et les
parties sont considérées comme étant liés par un CDI. L’age d’admission à l’apprentissage est
de 14 ans minimum et 21 ans maximum. Toute fois les jeunes âgés de 13 ans ayant effectués
la scolarité du premier cycle fondamental peuvent conclure un contrat d’apprentissage s’ils
sont exemptés de toutes obligations scolaires. La durée de l’apprentissage est de 3 ans
maximum. Pendant le contrat, le maître doit verser une allocation d’apprentissage mensuelle
égale à au moins :
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- 50°/° du SMIG pendant la deuxième année ;
- 100°/° du SMIG pendant la troisième année ;
Ex : Moussa est un jeune âgé de 13 ans. Il travaille chez Arouna depuis 2 ans en qualité
d’apprenti.
Solution
Ne peuvent recevoir en apprentissage, les individus ayant fait l’objet d’une condamnation
définitive pour des faits qualifiés de crime ou délit. Pendant les deux premiers mois de
l’apprentissage, le contrat peut être résilié sans préavis ni indemnité par l’une ou par l’autre
des parties. Cette résiliation doit être constatée par écrit, passé ce délai la résiliation du contrat
d’apprentissage ne peut intervenir que sur commun accord des parties ou par résolution
judiciaire. A la fin du contrat, le maitre délivre à l’apprenti un certificat qui constate
l’exécution du contrat d’apprentissage. Puis, l’apprenti qui aura passé avec succès l’examen
organisé par L’ANPE, recevra un certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Souvent il est
prévu à la fin du contrat que l’apprenti travaille pour le maitre pendant une période de deux
ans ou plus.
Le contrat de qualification ou de stage est réservé aux jeunes diplômés sans emplois. Il a pour
objet de conférer à ceux-ci une expérience professionnelle qui leur permet d’être compétitifs
sur le marché de l’emploi. Le contrat doit être contacté par écrit et faire l’objet d’un dépôt à
l’inspection du travail. Sa durée est comprise entre 6 mois et 2 ans et peut être résilié avant
terme sans préavis ni indemnité sauf clause contraire. Le jeune diplômé bénéficiaire d’un
contrat de qualification perçoit la moitié du salaire de base de la catégorie professionnelle qui
correspond à l’emploi sans dépasser le montant total de 50 000 F.
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On parle de suspension lorsque l’exécution de l’obligation est interrompue pendant un
moment. Le contrat reprendra son cours normal plus tard comme s’il ne s’était jamais arrêter.
Pendant la période de la suspension les liens contractuels subsistent. En outre les obligations
découlant du contrat ne sont pas suspendues.
L’employeur est tenu dans certains cas de verser le salaire dans d’autres cas, il doit verser une
indemnité
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- La grève : c’est une cessation temporaire concertée et collective du travail
décidée et organisée par les travailleurs dans le but d’appuyer une
revendication professionnelle.
- Le lock-out : c’est la décision par laquelle l’employeur interdit aux travailleurs
l’accès l’entreprise à l’occasion d’un conflit collectif de travail.
- La mise à pied : c’est une sanction disciplinaire infligée à un travailleur après
plusieurs avertissements restés sans effet. Sa durée est de 1 à 8 jours.
- Le chômage technique : c’est un arrêt d’activité d’une entreprise dont le
fonctionnement est paralysé par un évènement insurmontable. La durée de
cette suspension dépasse pas trois mois et l’inspecteur doit être informé.
- L’accident de travail : c’est un dommage causé par le travailleur par le fait ou
à l’occasion du travail dans le cadre du contrat de travail. Les accidents de
trajet et les maladies professionnelles font partie du même régime.
- Le préavis ou délai de congé : c’est la période qui doit s’écouler
obligatoirement entre l’annonce, par l’un des parties à un CDI, de sa décision
de mettre fin au contrat et la cessation effective de celui-ci.
- Le syndicat : c’est une organisation professionnelle dont le but est de défendre
les intérêts économiques, sociaux, matériels, moraux et professionnels de ses
membres.
- Le conflit individuel : c’est un conflit qui est caractérisé par l’implication
d’un seul travailleur et l’individualité de l’intérêt en jeu.
- L’entreprise : c’est une organisation de forme juridique déterminée propriété
individuelle ou collective employant des travailleurs sous l’autorité d’un
organe investi du pouvoir et direction et dont l’objet est en général l’activité
économique destinée à la production, à la vente ou la prestation de service.
Elle se manifeste sous diverse forme. Succession, vente, fusion d’entreprise, transformation
de fonds, mise en société. Lorsque survient la modification de la situation juridique de
l’employeur tous les contrats en cour au moment de la modification subsistent entre le nouvel
employeur et le personnel de l’entreprise. Cependant il est reconnu au nouvel employeur le
droit de licencier dans les conditions prévues par la loi.
L’employeur tout comme le travailleur peut proposer une modification des conditions de
travail aux cours de l’exécution du contrat. Lorsque la modification proposée par l’une des
parties porte sur un élément substantiel du contrat, elle revêt un caractère déterminant. Son
rejet par l’autre partie entraine la rupture du contrat à la charge de l’initiateur de la
modification. Sont considérés comme élément substantiel du contrat : les conditions de travail
(salaire et le lieu) la loi, le lieu de travail…
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Définition : la rupture ou résiliation du contrat de travail est la cessation définitive de
l’exécution du contrat en dehors des cas de cessation par l’arrivée du terme.
1) La rupture du CDD :
Le CDD prend fin à l’arrivée du terme et donne droit au versement d’une indemnité de
précarité égale généralement à 2,5 °/° la rémunération totale perçue pendant la durée du
contrat. L’arrivée du terme n’est pas un cas de rupture.
Exercice : M. Keita travaille à la sautela depuis 6 ans en CDD avec un salaire de 35 000 F/
mois au bout de la 6ème année le contrat de Mr KEITA est arrivé à terme. TAF : calculez
l’indemnité de précarité de M. Keita.
Solution
4200.000*6= 25 200.000
- La faute lourde : est une faute commisse avec l’intention de nuire à l’entreprise
ou à l’employeur (le vol, la divulgation de secret professionnel, la concurrence
déloyale…)
- La faute grave : est une faute non intentionnelle, mais elle est d’une gravité
qu’elle empêche la poursuite des relations du travail entre l’employé et
l’employeur.
Ex : abandon de poste…
2) La rupture de CDI :
Le CDI peut être résilié à tout moment par la volonté de l’une des parties au contrat. Cette
résiliation est subordonnée au respect du délai de préavis donné par la partie qui prend
l’initiative de la rupture.
a) La démission :
Exercice :
M. DIALLO travaille chez orange MALI depuis 17 ans avec un Salaire de 350 000F. A la fin
de la 17ème année il démissionne. TAF : calculez le montant de l’indemnité de service rendue
de M. DIALLO.
Solution
Exercice : Mme VITRICE travaille à la sautela depuis 12 ans avec un salaire de 175 000 F. Il
démissionne au bout de la 12ème année. Calculez l’indemnité de service rendu. 7 mois et 22
jours.
Solution :
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175000*25%100=43750*5= 218750
Après 10 ans
175000+218750+105000=498750
175000*30%36 000=145,83*22=3208
498750+30625+30625+3208= 532583
Exercice : Mr DIARRA travail chez HUICOMA depuis 14 ans au cours des 12 derniers mois
le salaire de Mr DIARRA a évolué comme suit :
Solution :
Calcul de la moyenne mensuelle des résultats perçus au cours des 12 derniers mois
178750+22440+214500 = 616690
b) Le licenciement :
Cette indemnité n’est pas due en cas de faute lourde ou le départ à la retraite. Le licenciement
abusif lorsque l’employeur, pour des motifs illégitimes ou inexacts ou pour une cause réelle
mais non sérieuse, décide de licencier le travailleur. Le licenciement abusif est motivé par :
Le licenciement pour motif économique est tout licenciement effectué par l’employeur en
raison d’une suspension d’emploi, d’une transformation d’emploi, d’une mutation
technologique, de difficulté économique ou pour toute autre raison non imputable du
travailleur. Avant de licencier pour motif économique, l’employeur doit rechercher avec le
concours des délégués du personnel, des solutions telles que la réduction des heures de travail,
le travail par roulement ou le chômage partiel. Si ces solutions ne suffissent pas, un ordre de
licenciement est établi en tenant compte de l’aptitude professionnelle. En cas d’égalité dans
les aptitudes professionnels, les travailleurs les plus anciens sont conservés. Dans ce cas,
l’ancienneté est majorée d’un an par travailleur marié et d’un an par enfant en charge selon le
code de prévoyance social.
La rupture entraine :
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- L’’arrêt de l’exécution des obligations contractuelles ;
- Le paiement des droits liés à la rupture s’il y a lieu ;
- La délivrance d’un certificat de travail aux salariés ;
- La délivrance d’un reçu pour solde de tout compte ;
- La signature d’une clause de non concurrence.
E) Les conditions de la rupture :
Les conditions de forme qui précèdent la rupture d’un contrat de travail sont :
Tout employeur qui désire licencier un travailleur engagé de plus de 3 mois doit en informer
l’inspecteur du travail par écrit. Cette information a pour but de recueillir, dans un délai de 15
jours, l’avis de l’inspecteur du travail sur le licenciement. Cependant, cet avis ne lie pas
l’employeur ni le juge. Il peut toutefois se révéler dissuasif. Par ailleurs lorsque l’employeur
envisage de licencier un travailleur représentant du personnel (délégué syndical, délégué du
personnel ou membre de commuté d’hygiène et de sécurité) il est tenu de demander par écrit
l’autorisation de l’inspecteur du travail. Si cette autorisation n’est obtenue le licenciement ne
peut être prononcé sous peine de nullité. Dans ce cas, la réintégration du travailleur est de
droit. Le refus de réintégration constitue un délit d’entrave sanctionné par le tribunal
correctionnel.
CHAPITRE3 : LE SALAIRE
Le salaire résulte de la réciprocité des obligations contractuelles. C’est l’une des obligations
essentielles de l’employeur.
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A condition égal de travail, de qualification professionnelle et de rémunération, le salaire est
égal pour tous les travailleurs quel que soit leur sexe et leur origine sociale ou leur statut, dans
les conditions fixées par la loi. Tout travailleur bénéficie d’une prime d’ancienneté s’il
compte au moins trois ans de présence continue dans la même entreprise. La prime
d’ancienneté est calculée en pourcentage, sur le salaire de base de la catégorie professionnelle
du travailleur ainsi qu’il suit :
Exercice : Madame FOMBA travaille chez orange Mali depuis 19 ans avec un salaire de base
de 75 000 F. Calculez sa prime d’ancienneté.
Solution :
75000*3%100 = 2250
75000*5% = 3750
75000*6%100 = 45000
75000*7%100= 5250
75000*8%100= 6000
75000*9%100 = 6750
75000*10%100 = 7500
75000*11%100 = 8250
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75000*12%100 = 9000
75000*13%100 = 9750
75000*14%100 = 10500
- : Les avantages en nature ce sont les dons en nature que le travailleur peut
bénéficier en raison de sa catégorie ou de ses responsabilités (logement, eau,
électricité, véhicule etc.)
- Les gratifications : ce sont des gestes gratuits que l’employeur peut faire à
endroit de son travailleur.
- Les heures supplémentaires : ce sont des heures effectuées en dehors des
heures normales de travail qui sont de 40 heures par semaine. Elles donnent
droit à une majoration de salaire selon les taux suivants :
Jour ouvrable :
- 10% du salaire de la 41ème à la 48ème incluse si les heures supplémentaires sont
effectuées de jour.
- 25% du salaire au-delà de la 48ème heure
- si les heures supplémentaires sont effectuées de jour ;
- 50% du salaire si les heures supplémentaires sont effectuer de nuit (21H et 05h
du matin)
Jour non ouvrable :
- 50 % du salaire si les heures supplémentaires sont effectuées de jour ;
- 100 % du salaire si les heures supplémentaires sont effectuées les nuits.
Calculez- les.
solution :
Jours ouvrables
8H = 10 % jour
7H = 25 % jour
6H = 50 % nuit
3H = 50 %
2H = 100 %
175000/173,33 = 1009,63
Pour les 8H
1009,63*10 % = 100,963
110,593*8 = 8884,744
1009,63*25% = 252,4075
1009,63+252,4075= 1262,038
1262,038*7= 8834,366
2019,26*2 = 4038,52
8884,744+8834,266+13630,005+4038,52 = 35387,535
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C’est le salaire payé en fonction du temps pendant lequel le travailleur se tient à la disposition
de l’employeur. Ici, on ne tient pas compte de la quantité de production réalisée par le
travailleur.
2) Le salaire au rendement :
C’est le mode de rémunération dans lequel le travailleur est payé en fonction de la quantité de
production réalisée selon les normes de qualité exigées.
IV) Le paiement du salaire : le salaire doit être payé en monnaie ayant cours légal. Le
paiement ne doit pas accuser un retard de plus de 8 Jours après la fin du mois. Le
salaire est payé sur le lieu du travail ou au bureau de l’employeur s’il n’est pas
éloigné du lieu du travail. Le salaire ne peut être payé dans le débit de boisson ou
dans un magasin de vente sauf pour les travailleurs qui y travaillent. Le salaire ne
peut être payé pendant le jour de repos du travailleur. Le travailleur reçoit un
bulletin de paye (salaire) qui sera la preuve du paiement du salaire en cas de
contestation.
V) Les retenus sur salaire : ce sont les sommes prélevés sur le salaire des employés.
Elles sont obligatoires ou non.
1) Les retenues obligatoires : il s’agit des cotisations d’origine fiscale et sociale. (ITS,
INPS, AMO)
2) Les retenues non obligatoires :
Il s’agit :
- Des avantages : ce sont des prêts consentis au travailleur par l’employeur qui
ne corresponde pas au salaire dû. Le remboursement s’étend sur plusieurs
mois.
- Des acomptes : ce sont des sommes versés au travailleur sur la rémunération
qui lui est dû avant la date normale de paiement.
VI) Privilèges et garanties de la créance du salaire :
Les sommes dues au ouvrier du salaire sont payer de préférence à celle dues aux fournisseurs.
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