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Selon les normes [3], la classification des routes est conçue selon un certain critère qui peut
être :
1- D’utilité pratique et de situation (les routes urbaines, interurbaines, forestières, de
montagne)
2- D’ordre constructif (selon la nature du revêtement : les routes revêtues et les non-
revêtues.)
3- Faisant état de la nature du trafic (routes trop, moyennement ou légèrement chargées),
une étude de comptage de classification du réseau algérien a été établie selon la
consistance du trafic (RN1 (La transsaharienne) et RN5 (La route du Constantinois) et
RN4 (La route de l'Oranais) sont les plus chargées).
Comme rapporté dans le document B40, les itinéraires de l’Algérie peuvent être
classés en cinq catégories fonctionnelles, correspondant aux finalités économiques et
administratives assignées par la politique d’aménagement du territoire. La nature des
différentes liaisons (comme rapportée dans le document : B40 : Niveaux de service et normes)
est définie selon le schéma suivant :
Trois classes d’environnement ont été présentées pour caractériser l’état actuel de relief. Les
environnements sont définis par E1, E2 et E3.
Pour déterminer chaque environnement, on a adapté deux indications :
P1>0 P4>0
P2<0
P3>0
x
l1 l2 l3 l4
L
Fig. II.2. La dénivelée cumulée moyenne h/L.
Le rapport de la dénivelée cumulée totale « h » à la longueur totale de l’itinéraire « L » permet
de mesurer la variation longitudinale du relief « h/L ».
h ∑ Dénivelées successives
D.C.M = =
L La longueur totale de l’itinéraire
Avec la longueur sinueuse ls est la longueur cumulée des courbes de rayon en plan inférieur
ou égale à 200 m.
L’association des deux paramètres ci-dessus (D.C.M et σ) donne les trois types
d’environnement, voir tableau suivant.