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Sommaire
7. La gestion du portefeuille
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1. Présentation du cycle de crédit
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Sommaire – Présentation du cycle de crédit
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1.1. Les différentes étapes
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1.1. Les différentes étapes
Le cycle de crédit représente les différentes étapes du processus de gestion d’un crédit.
Il se présente comme suit :
C’est l’étape qui consiste pour la Banque à définir le cadre général dans lequel elle va
octroyer des crédits. La stratégie de crédit doit normalement être définie et approuvée
sur une base annuelle.
C’est l’étape qui consiste à instruire un dossier de crédit dans le cadre d’une demande
de crédit faite par un client ou du renouvellement de lignes de crédit afin de le
soumettre au comité ou aux personnes en charge de l’approbation des crédits.
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1.1. Les différentes étapes
C’est l’étape qui consiste à la mise en place des lignes de crédit dans le système après
que celles-ci aient été approuvées.
C’est l’étape qui consiste à mettre à la disposition du client les fonds ou les garanties
objets des lignes de crédit après que les lignes de crédit aient été mises en place.
C’est l’étape qui consiste à suivre le déroulement et l’évolution des crédits afin de
s’assurer de leur bon dénouement.
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1.1. Les différentes étapes
f) La gestion de portefeuille
C’est l’étape qui consiste à gérer le portefeuille de manière pro active afin d’en suivre
l’évolution et d’en préserver la qualité.
C’est l’étape qui consiste à mettre en place des mesures requises afin de recouvrer les
crédits dégradés.
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1.2. Les différentes intervenants
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1.2. Les différentes intervenants
a) La Direction d’Exploitation
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1.2. Les différentes intervenants
Les Gestionnaires de comptes instruisent les dossiers de crédit et peuvent dans certains
cas être aidés par des analystes de crédit qui montent la première ébauche du dossier de
crédit, notamment les analyses financières et sectorielles.
Ils sont également responsables du suivi des relations de crédit afin de s’assurer leur
bon dénouement.
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1.2. Les différentes intervenants
b) La Direction du Risque
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1.2. Les différentes intervenants
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1.2. Les différentes intervenants
le Département des Analystes de Crédit qui revoit les dossiers instruits par la
Direction d’Exploitation ;
c) La Direction Juridique
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1.2. Les différentes intervenants
En fonction du type d’organisation retenue par la Banque, cette équipe peut faire partie
de la Direction d’Exploitation, de la Direction Juridique ou de la Direction du Risque,
ou être indépendante et directement rattachée à la Direction Générale.
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1.2. Les différentes intervenants
Dans certains cas, elle assure également la mise en place des décaissements relatifs aux
autres lignes de crédit.
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1.3. Organigramme - exemple n°1
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1.3. Organigramme - exemple n°1
Direction Générale
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1.3. Organigramme - exemple n°1
Direction
d’Exploitation
Département
Département
du Réseau et
Entreprises
des Particuliers
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1.3. Organigramme - exemple n°1
Direction du
Risque
Service
Service
Administration
Analystes Crédit
du Crédit
21
1.3. Organigramme - exemple n°1
Direction
Juridique
Service
Service
Conventions et
Recouvrement
Garanties
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1.3. Organigramme - exemple n°1
Direction des
Opérations
Service
Service
Portefeuille
Etranger
Local
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1.4. Organigramme - exemple n°2
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1.4. Organigramme - exemple n°2
Direction Générale
Direction Direction
Direction Direction Direction
Réseau et des
Entreprises du Risque Juridique
Particuliers Opérations
Service Recouvrement
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1.4. Organigramme - exemple n°2
Direction
Entreprises
Service Service
Service PME Grandes Analystes de
Entreprises Crédit
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1.4. Organigramme - exemple n°2
Direction
Réseau et
Particuliers
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1.4. Organigramme - exemple n°2
Direction du
Risque
Service
Service
Administration
Analystes Crédit
du Crédit
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1.4. Organigramme - exemple n°2
Direction
Juridique
Service
Conventions et
Garanties
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1.4. Organigramme - exemple n°2
Direction des
Opérations
Service
Service
Portefeuille
Etranger
Local
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2. Définition de la stratégie de crédit
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Sommaire – Définition de la stratégie de crédit
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2.1. Définition de la stratégie de crédit
des clients entreprises
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Sommaire – Définition de la stratégie de crédit
des clients entreprises
2.1.1. Introduction
34
2.1.1. Introduction
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2.1.1. Introduction
La stratégie de Crédit vise à définir le cadre général dans lequel une banque fait du crédit.
Elle détermine :
les secteurs d’activités économiques dans lesquels la banque veut intervenir : les
secteurs d’activités cibles ;
la manière dont elle veut travailler avec ses clients : les critères d’acceptation du
risque;
le montant maximale que la banque souhaite avoir sur une catégorie de clients :
les limites de portefeuille.
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2.1.1. Introduction
Chaque banque doit définir sa stratégie de crédit sur une base annuelle, en fonction de
l’environnement dans lequel elle évolue et ses orientations/objectifs stratégiques.
La stratégie de crédit doit être diffusée et être suffisamment claire pour être comprise par
toutes les personnes impliquées dans le processus d’octroi de crédit.
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2.1.2. Détermination des secteurs d’activité
cibles
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2.1.2. Détermination des secteurs d’activité cibles
La première étape de la stratégie de crédit consiste pour la Banque à définir les secteurs
d’activité dans lesquelles elle souhaite intervenir.
De manière générale, les secteurs d’activité cibles sont déterminés sur la base de la
configuration de l’économie, avec une priorité placée sur les secteurs d’activité en
croissance et/ou représentant une part importante du produit national brut du pays.
Les choix des secteurs d’activités cibles ne sont généralement pas les mêmes selon que
l’économie est en croissance ou en récession. De même le marché cible n’est pas la même
selon que le secteur d’activité est en croissance ou en récession.
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2.1.3. Définition des critères de marché cible
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2.1.3. Définition des critères de marché cible
Les critères de marché cible sont les critères permettant de déterminer le profil des entités
avec lesquelles la banque souhaite travailler.
Dans le cas des sociétés n’ayant pas d’états financiers certifiés ou fiables, les critères
quantitatifs ne sont généralement utilisés qu’à titre indicatif.
Afin d’affiner l’analyse, le marché cible peut faire l’objet d’une segmentation en plusieurs
catégories, appelées communément « tier », l’objectif étant de différencier l’approche de
crédit en fonction du profil de l’emprunteur. Le nombre de « tier » ne doit pas toutefois pas
excéder trois (3).
Les critères suivants peuvent être utilisés dans le cadre de la détermination du marché
cible:
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2.1.3. Définition des critères de marché cible
Critères qualitatifs
Qualité du management ;
Qualité de la Cotation.
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2.1.3. Définition des critères de marché cible
Critères quantitatifs
Chiffre d’affaires ;
Ratio d’endettement ;
Ratio de liquidité ;
Ratio de profitabilité.
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2.1.3. Définition des critères de marché cible
Les normes des différents critères doivent être définies dans le cadre de la définition de la
stratégie de crédit.
Pour chaque critère, la réponse doit être justifiée sur la base d’éléments d’informations
fiables et vérifiables.
Dans les cas où le marché cible est segmenté en « tier », les normes sont définies en
fonction du « tiering ».
Les critères quantitatifs peuvent, si besoin est, varier en fonction des secteurs d’activité.
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2.1.4. Définition des critères d’acceptation
du risque
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2.1.4. Définition des critères d’acceptation
du risque
Les critères d’acceptation du risque sont les critères permettant de déterminer les conditions
selon lesquelles la banque souhaite travailler avec les clients tombant sous le couvert du
marché cible.
Les critères suivants peuvent être utilisés dans le cadre de la détermination des critères
d’acceptation des risques:
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2.1.4. Définition des critères d’acceptation
du risque
Les normes des différents critères doivent être définies dans le cadre de la définition de la
stratégie de crédit.
Dans les cas où le marché cible est segmenté en « tier », les normes des critères
d’acceptation du risque doivent être définie en fonction du « tiering ». Les critères
quantitatifs peuvent, si besoin est, varier en fonction des secteurs d’activité.
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2.1.5. Définition des limites de portefeuille
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2.1.5. Définition des limites de portefeuille
Chaque banque doit déterminer des limites de concentration par secteur d’activité dans
le cadre de la définition de sa stratégie de crédit. Elle est généralement fixée à 25% du
total portefeuille de la banque.
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2.1.5. Définition des limites de portefeuille
Dans les cas où les fonds propres effectifs sont élevés, les banques peuvent définir une
limite plus restrictive que celle prévue dans le ratio de division des risques.
Les financements à court terme doivent constituer la plus grande partie du portefeuille
des banques commerciales, ce, autant pour des considérations de liquidité que de crédit,
les financements à moyen et long terme, étant par nature plus risqués.
Chaque banque doit déterminer des limites de concentration par durée dans le cadre de
la définition de sa stratégie de crédit. La part des financements à moyen et long terme
ne doit généralement pas excéder 20% du total du portefeuille d’une banque, étant
entendu que les ratios prudentiels de liquidité doivent être respectés.
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2.1.5. Définition des limites de portefeuille
La qualité du portefeuille doit être préservée et la part des crédits ayant des cotations
dégradée minimisée.
Chaque banque doit déterminer des limites de concentration par cotation dans le cadre
de la définition de sa stratégie de crédit.
La part des financements ayant une cotation dégradée ne devra idéalement pas excéder
5% du total portefeuille de la banque, étant entendu que la capacité de la banque à
respecter cette limite dépendra de la qualité de son portefeuille.
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2.2. Définition de la stratégie de crédit
des clients particuliers
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Sommaire – Définition de la stratégie de crédit
des clients particuliers
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2.2.1. Le marché cible
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2.2.1. Le marché cible
Lieu de résidence : Résident dans le pays ou résident à l’étranger mais avec une source
de revenus récurrente dans le pays ;
Ancienneté du client chez son employeur : Minimum trois (3) mois, étant entendu
que la période d’essai devra être terminée ;
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2.2.1. Le marché cible
Les banques font également des crédits à des particuliers non salariés bénéficiant de
revenus récurrents stables dont la pérennité et le paiement sont avérés (par exemple les
retraités, les personnes ayant des revenus récurrent de loyer…)
Dans ce cas, le critère sur le salaire minimum est remplacé par un critère sur le revenu
mensuel minimum. Le critère sur la durée du contrat de travail est remplacé par un critère
attestant de la récurrence, la stabilité et la pérennité des revenus attendus sur la période du
crédit ainsi que sur la qualité du payeur.
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
La durée des crédits à la consommation n’excède généralement pas cinq (5) ans.
La durée des crédits immobiliers n’excèdent généralement pas quinze (15) ans.
En matière de crédit aux particuliers, les critères d’acceptation du risque sont généralement
comme suit:
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
Garanties requises :
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
Pour les crédits destinés à l’achat d’une maison, promesse de vente signée et copie
du certificat de propriété du vendeur ou tout autre document attestant de la
propriété du bien par le vendeur; rapport d’expertise réalisé par un expert agrée par
la banque et confirmant la valeur du bien pour un montant couvrant le montant de
l’hypothèque.
D’un point de vue juridique, elle représente le montant maximal des échéances que doit
supporter un particulier au titre de ses crédits, sur son salaire net.
La quotité cessible est différente d’un pays à l’autre et peut dans certains cas varier en
fonction du niveau du salaire net.
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2.2.2. Les critères d’acceptation des risques
Afin de limiter le risque de surendettement et donc de non paiement, le montant total des
échéances supportées par le client, y compris l’échéance relative au financement sollicité
auprès de la banque ne doit pas excéder la quotité cessible.
Pour les couples mariés légalement, la nature du régime matrimoniale est prise en compte,
mais généralement que pour les crédits immobiliers.
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2.3. Les points de contrôle relatifs à la
stratégie de crédit
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2.3. Les points de contrôle relatifs à la
stratégie de crédit
Le canevas de la stratégie de crédit n’inclut pas des concepts clés tels que : les secteurs
d’activités cibles, les marchés cibles, les critères d’acceptation du risque et les limites
de portefeuille;
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2.3. Les points de contrôle relatifs à la
stratégie de crédit
La stratégie de crédit n’est pas diffusée à toutes les personnes intervenant dans le
processus de crédit;
Les exceptions à la stratégie de crédit ne sont pas approuvées conformément aux règles
d’approbation définies dans la stratégie de crédit, au moment de l’instruction du
dossier.
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3. L’instruction du dossier de crédit
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Sommaire – L’instruction du dossier de crédit
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3.1. L’instruction du dossier de crédit des
clients entreprises
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Sommaire – L’instruction du dossier de crédit des
clients entreprises
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
L’analyse de crédit doit couvrir les principaux points suivants, qui peuvent, soit être
contenus dans un mémorandum de crédit, soit être contenus dans différents documents
composant le dossier de crédit:
Présentation du client
Date de création de la société, nature juridique, structure organisationnelle
(formelle/informelle, entreprise familiale…), nombre d’années d’exercice, actionnariat,
secteur d’activité, produits et services offerts, moyens de production/d’exploitation et
installations techniques (y compris capacité de production le cas échéant), principaux
clients et fournisseurs, réseau de distribution, termes et conditions de vente, termes et
conditions d’achat.
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
Analyse sectorielle
Offre et demande : volume de la production locale, volume des exportations,
volume des importations, saisonnalité ;
structure du marché : segmentation, principaux intervenants de chaque segment,
part de marché, positionnement, concentration, y compris les situations de
monopole ;
prix : structure des prix, marges, mécanismes de fixation, niveau d’intervention du
Gouvernement, évolution ;
stade d’évolution du secteur : maturité, déclin, croissance ; corrélation avec la
croissance économique ;
facteurs clés de succès et positionnement du client par rapport à ces facteurs clés ;
principaux risques inhérents au secteur d’activité et facteurs les atténuant.
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
Analyse financière
Ventes: répartition par volume, prix, pays, type de produit et client ; répartition des
augmentations en volume et/ou en prix ;
Profitabilité: analyse des marges brutes, valeur ajoutée, excédent brut
d’exploitation, résultat d’exploitation, provisions et reprises, résultat net, ratio de
profitabilité, ratio de couverture des intérêts ; analyse de la composition du résultat
(activité ordinaire, hors activité ordinaire) ;
Structure du capital : total capitaux propres, ratio d’endettement, distribution de
dividendes ; pour les sociétés cotées : valeur du titre, capitalisation boursière ;
Liquidité : passif circulant, actif circulant, ratio de liquidité générale, ratio de
liquidité immédiate ;
Besoins en fonds de roulement/cycle d’exploitation : délais fournisseurs, rotation
de stock, délais clients, balance âgée des stocks et créances ;
Détails de la dette bancaire: nature, objet, prêteurs, montant initial, durée, date
d’échéance, montant des échéances de paiement, garantie.
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
Cash flow : analyse de la capacité du client à générer des cash flows suffisants
pour faire face au remboursement de sa dette ;
Perspectives : Budget de l’année en cours et de celle à venir, degré de réalisation
du budget à ce jour, analyse des performances financières intérimaires à comparer
avec le budget et les performances antérieures à date identique.
L’analyse financière se fait généralement sur la base des états financiers retraités dans
le modèle prévu à cet effet.
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
78
3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
79
3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
Déclin du secteur ;
Concurrence ;
Saisonnalité ;
Intervention du gouvernement ;
Pénurie ;
Aléas climatiques ;
Fluctuations des prix ;
Fluctuations du taux de change ;
Fluctuation de l’offre et de la demande.
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
Récession économique ;
Changement de législation ;
Modification du cadre fiscal ;
Guerre ;
Coup d’état ;
Nationalisation ;
Défaut de paiement de l’état ;
Retard dans le paiement des subventions ;
Retards dans le paiement des crédits de TVA ;
Retard dans le paiement des fournisseurs.
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
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3.1.1. Le contenu du mémo de crédit
Recommandation
Recommandation finale sur la base des forces et faiblesses identifiées.
Dans la forme, le dossier doit inclure toutes les informations requises mais être rédigé de
manière concise afin d’offrir une certaine fluidité dans sa lecture.
Par ailleurs, la Banque doit prévoir un processus pour la gestion des dossiers groupe.
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3.1.2. La notation du client
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Sommaire – La notation du client
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3.1.2.1. Les principes généraux
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3.1.2.1. Les principes généraux
La notation ou rating ou encore cotation est le résultat d’un processus d’analyse visant à
évaluer la capacité ou non d’un emprunteur à honorer ses engagements de paiements.
Elle représente la probabilité de défaut d’un emprunteur sur une période donnée
(probability of default).
Le processus d’analyse repose principalement sur les ratios financiers pour apprécier la
surface financière de l’emprunteur, sa flexibilité financière pour mesurer sa capacité à
absorber les pertes, sa rentabilité et la récurrence de ses résultats.
L’analyse est faite au travers d’un modèle financier et statistique, lequel, à l’issue du
traitement des différentes informations, attribue une note dans le cadre d’une échelle de
notation préalablement définie. La notation peut également matérialisée par un chiffre ou
une lettre.
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3.1.2.1. Les principes généraux
Chaque dossier de crédit doit normalement être assorti d’une notation sur le client et/ou les
lignes de crédit objets du dossier.
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3.1.2.2. La notation externe
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3.1.2.2. La notation externe
d’une entreprise;
d’un État (« notation souveraine ») ou d’une autre collectivité publique, nationale
ou locale,
d’une opération (emprunt, emprunt obligataire, opération de financement
structurée, titrisation, etc.).
La notation financière constitue, pour les investisseurs, un critère clé dans l’estimation du
risque qu’un investissement comporte, particulièrement dans le cadre de marchés financiers
de plus en plus globaux qui rendent difficile la maîtrise de l’information et donc de tous les
paramètres de risque.
90
3.1.2.2. La notation externe
Dans certains pays, c'est même un des critères obligatoires pour les emprunteurs
institutionnels (fonds de pension, collectivités territoriales, etc.) dont les statuts précisent un
niveau de notation minimal pour leurs investissements.
Les principales agences de notations sont : Standard and Poors (américaine), Moody’s
(américaine), Fitch (européenne) et Dagong credit ratings (chinoise).
Les échelles de notation de ces agences de notation sont présentées en annexe du présent
document.
La notation à long terme estime la capacité du débiteur à remplir ses obligations à plus d’un
an.
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3.1.2.2. La notation externe
Si la notation externe est un label international permettant aux entreprises d’accéder à tous
les marchés et aux investisseurs de prendre une décision sur la base d’éléments
d’appréciation universellement standards, elle présente cependant quelques limites :
Elle est adaptée pour mesurer un risque de crédit mais pas un risque de liquidité,
qui est pourtant critique en matière de marchés financiers ;
Les agences n’évaluent le risque que sur la base d’états financiers fiables ;
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3.1.2.3. La notation interne
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3.1.2.3. La notation interne
La notation interne est le processus par lequel une banque évalue la probabilité de défaut
d’un client ou le risque de perte de crédit d’une ligne de crédit.
Bien que généralement moins complexe, le processus d’analyse est globalement le même
que celui utilisé par les agences de notation mais présente la particularité d’intégrer
l’historique des statistiques des cas de défaut de paiement issu de leur expérience sur les
différents marchés.
Plus l’historique et la base de données sur les cas de défaut d’une banque sont grands et
plus son système de notation est réputé fiable.
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3.1.2.3. La notation interne
La notation interne peut être utilisée comme un outil de différentiation ou d’évaluation dans
le cadre des processus suivants :
95
3.1.2.3. La notation interne
96
3.1.2.4. La conception d’un modèle de scorecard
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3.1.2.4. La conception d’un modèle de scorecard
La première étape de la conception d’un modèle de scorecard consiste à définir les critères
qui seront utilisés. Ces critères doivent être pertinents au regard de l’environnement dans
lequel intervient la banque.
Les critères ci-dessous peuvent être utilisés dans le cadre d’un scorecard :
Profil de la société
Forme juridique ;
Nombre d’années d’existence ;
Positionnement sur le marché ;
Diversité des produits/services offerts ;
Diversité des fournisseurs ;
BFR en nombre de jours de chiffre d’affaires.
98
3.1.2.4. La conception d’un modèle de scorecard
Réputation
99
3.1.2.4. La conception d’un modèle de scorecard
La deuxième étape consiste à définir les différentes réponses possibles pour chaque critère.
La troisième étape consiste à définir un nombre de points pour chaque réponse, puis pour
chacune des sections les pondérations qui seront appliquées pour chaque famille de critère.
La quatrième étape consiste à définir l’échelle de notation sur la base de laquelle sera
déterminée la notation de l’emprunteur, une fois le score final obtenu.
100
3.2. L’instruction du dossier de crédit des
clients particuliers
101
3.2. L’instruction du dossier de crédit des
clients particuliers
Le dossier de crédit des clients particuliers est constitué des éléments suivants :
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3.2. L’instruction du dossier de crédit des
clients particuliers
103
3.3. Les points de contrôle relatifs à
l’instruction des dossiers de crédit
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3.3. Les points de contrôle relatifs à l’instruction
des dossiers de crédit
Il n’existe pas de liste prédéfinie dans sur le contenu d’un dossier de crédit dans les
procédures de crédit;
Les diligences faites sur l’organisation, les activités du client et ses dirigeants ne sont
pas suffisantes;
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3.3. Les points de contrôle relatifs à l’instruction
des dossiers de crédit
Les incidents de crédit antérieurs ne sont pas pris en compte dans le dossier de
renouvellement ou de modification.
Le respect des ratios de divisions des risques et de prêts aux dirigeants n’est pas
vérifié, lors de l’instruction des dossiers de crédit;
Les ratios de divisions des risques et de prêts aux dirigeants ne sont pas respectés lors
de l’instruction des dossiers de crédit;
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3.3. Les points de contrôle relatifs à l’instruction
des dossiers de crédit
Les projections financières ne sont pas faites ou ne sont pas faites de manière
adéquate.
L’évaluation des risques n’est pas faite de manière adéquate et/ou les risques ne sont
pas pris en compte dans la structuration du financement;
Les vérifications bancaires n’ont pas été faites ou n’ont pas été documentées de
manière adéquate;
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3.3. Les points de contrôle relatifs à l’instruction
des dossiers de crédit
Toutes les approbations requises dans les procédures de crédit ne sont pas obtenues lors
de l’instruction des dossiers de crédit;
Il n’existe pas de processus de mesure des délais de traitement des dossiers de crédit.
108
4. La mise en place des lignes de crédit
dans le système
109
Sommaire – La mise en place des lignes de crédit
dans le système
110
4.1. La mise en place des lignes de crédit des
clients entreprises dans le système
111
4.1. La mise en place des lignes de crédit des
clients entreprises dans le système
Préalablement à la mise en place des lignes de crédit dans le système, la Direction des
Engagements doit vérifier que :
Le dossier comporte tous les documents requis et qu’ils sont conformes au format
standard ;
Les autres documents de crédit requis pour la mise en place des lignes de crédit ont été
obtenus ou un report d’obtention dûment approuvé ;
112
4.1. La mise en place des lignes de crédit des
clients entreprises dans le système
Les garanties requises pour la mise en place des lignes de crédit ont été valablement
constituées ou un report d’obtention dûment approuvé et enregistrées dans le système;
Les prestataires de services qui sont intervenus dans le crédit sont agréés par la
banque ;
113
4.1. La mise en place des lignes de crédit des
clients entreprises dans le système
Les vérifications ci-dessus doivent être réalisées sur la base d’un check-list signé par les
personnes en charge de la vérification.
Ce n’est qu’une fois toutes les vérifications ci-dessus effectuées que les lignes de crédit
peuvent être mises en place et les garanties formalisées saisies dans le système.
La mise en place des lignes dans le système doit faire l’objet d’une deuxième vérification
avant validation. La vérification vise à s’assurer que les lignes de crédit telles que saisies
sont conformes à celles qui ont été approuvées, que les garanties formalisées ont été
correctement saisies, que les vérifications indiquées ci-dessus ont bien été faites et que le
checklist a bien été signé.
114
4.2. La mise en place des lignes de crédit des
clients particuliers dans le système
115
4.2. La mise en place des lignes de crédit des
clients particuliers dans le système
En matière de crédits aux particuliers, la mise en place et le décaissement des crédits se font
généralement concomitamment, sur la base du dossier de crédit et ne nécessitent ni fiche
de décaissement ni approbation de crédit supplémentaires, à l’exception des crédits destinés
à la construction pour lesquels des fiches de décaissements sont faites au fur et à mesure sur
la base du plan d’exécution des travaux validé par l’expert agrée au moment de
l’approbation du crédit.
Le dossier comporte tous les documents requis et qu’ils sont conformes au format
standard ;
116
4.2. La mise en place des lignes de crédit des
clients particuliers dans le système
Les documents de crédit requis pour la mise en place des autorisations de crédit et le
décaissement ont été obtenus ou un report d’obtention dûment approuvé ;
Les prestataires de services qui sont intervenus dans le crédit sont agréés par la
banque ;
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4.2. La mise en place des lignes de crédit des
clients particuliers dans le système
Les vérifications ci-dessus doivent être réalisées sur la base d’un check-list signé par les
personnes en charge de la vérification.
Ce n’est qu’une fois toutes les vérifications ci-dessus effectuées que les lignes de crédit
peuvent être mises en place et les garanties formalisées saisies dans le système.
La mise en place des lignes dans le système doit faire l’objet d’une deuxième vérification
avant validation. La vérification vise à s’assurer que les lignes de crédit telles que saisies
sont conformes à celles qui ont été approuvées, que les garanties formalisées ont été
correctement saisies, que les vérifications indiquées ci-dessus ont bien été faites et que le
checklist a bien été signé.
118
4.3. Les points de contrôle liés à la mise
en place des lignes
119
4.3. Les points de contrôle liés à la mise
en place des lignes
Les principaux points de contrôle liés à la mise en place des lignes se déclinent comme
suit :
La saisie des garanties dans le système n’est pas faite ou n’est pas correctement faite;
La deuxième vérification n’est pas faite et/ou n’est pas matérialisée sur le check-list;
La validation dans le système n’est pas faite par une personne différente de celle qui a
procédé à la mise en place des lignes.
120
5. La mise en place des décaissements
dans le système
121
Sommaire – La mise en place des décaissements
dans le système
122
5.1. Les mise en place des décaissements
des clients entreprises dans le système
123
5.1. Les mise en place des décaissements
des clients entreprises dans le système
Pour chaque demande de décaissement, une fiche de décaissement doit normalement être
préparée.
La fiche de décaissement doit être approuvée conformément aux règles en vigueur dans la
banque et validée par la direction du risque avant d’être transmise au département en charge
de la comptabilisation de l’engagement dans le système.
124
5.1. Les mise en place des décaissements
des clients entreprises dans le système
Les documents de crédit requis pour le décaissement ont été obtenus ou un report
d’obtention dûment approuvé ;
Les reports approuvés précédemment se sont dénoués et les documents ont été obtenus
ou les garanties ont été constituées dans les délais impartis ;
125
5.1. Les mise en place des décaissements
des clients entreprises dans le système
Les termes et conditions d’approbation pour le décaissement ont été remplis ou une
approbation d’exemption dûment obtenue.
Les vérifications ci-dessus doivent être réalisées sur la base d’un check-list signé par les
personnes en charge de la vérification.
Ce n’est qu’une fois toutes les vérifications ci-dessus effectuées que la fiche de
décaissement peut être transmise au département en charge de la comptabilisation de
l’engagement dans le système.
La comptabilisation des décaissements dans le système doit faire l’objet d’une deuxième
vérification avant validation, qui vise à s’assurer que les décaissements tels que
comptabilisés sont conformes à ceux qui ont été approuvés, que les garanties spécifiques
ont été correctement saisies, que les vérifications indiquées ci-dessus ont bien été faites et
que le checklist a bien été signé.
126
5.1. Les mise en place des décaissements
des clients entreprises dans le système
Dans le cas où les comptabilisations des décaissements sont faites par la Direction des
Opérations, la deuxième vérification se limite aux deux (2) premiers points, les autres étant
du ressort de la Direction des Engagements.
127
5.2. Les points de contrôle relatifs à la mise
en place des décaissements
128
5.2. Les points de contrôle relatifs à la mise
en place des décaissements
La deuxième vérification n’est pas faite et/ou n’est pas matérialisée sur le check-list;
La validation dans le système n’est pas faite par une personne différente de celle qui a
procédé à la comptabilisation des décaissements.
129
6. L’administration et le suivi des crédits
130
Sommaire – L’administration et le suivi des crédits
131
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
132
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
Le suivi et l’administration des crédits se font généralement au travers des outils suivants :
133
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
S’assurer que les visites clientèles sont faites au minimum une (1) fois par
trimestre pour faire un point intérimaire des activités du client et de sa situation
financière mais également pour analyser l’évolution des principaux points de suivi
identifiés dans le cadre du dossier de crédits ;
S’assurer que les comptes rendus de visites clientèles sont rédigés et envoyés au
Comité de Crédit dans les délais prévus dans les procédures de la banque ;
S’assurer que les échéances des garanties sont renouvelées avant leurs échéances ;
134
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
S’assurer que les reports de documentation sont régularisés dans les délais impartis
et la documentation ou la garantie concernée obtenue;
S’assurer que les informations aux cautions sont faites dans les délais requis par
OHADA;
S’assurer que les garanties font l’objet d’expertise par un expert agréé par la
banque et que les valeurs estimées correspondent aux termes du dossier;
S’assurer que les rapports d’expertise sont mis à jour, conformément aux règles de
la banque en la matière ;
S’assurer que les hypothèques sont inscrites et que les certificats d’inscription
hypothécaire ou les états fonciers attestant de l’inscription hypothécaire sont
détenus;
135
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
S’assurer qu’un inventaire physique et une revue des documents de garanties sont
faits selon la périodicité prévue dans les procédures de la banque ;
136
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
S’assurer que les dépassements sont couverts dans les délais requis;
S’assurer qu’en cas de modification des termes du crédit, les garanties sont mises à
jour, le cas échéant, pour circonscrire le risque de novation ;
137
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
S’assurer qu’un rapport sur le suivi des conditions d’approbations est préparé et
que le respect par le client est effectivement vérifié ;
S’assurer que les cas de non respect par le client sont remontés au Comité de
Crédit et que le client est relancé à ce sujet ;
S’assurer qu’un rapport sur le suivi des marchés ou des travaux est préparé et que
le respect par le client du plan d’exécution initial est effectivement fait ;
S’assurer que les cas de retards de travaux ou de marchés sont remontés au comité
de crédit et que le client est relancé à ce sujet ;
138
6.1. L’administration et le suivi des crédits
des clients entreprises
S’assurer qu’un dossier de crédit est constitué pour chaque client et qu’il est
régulièrement mis à jour ;
S’assurer que les modalités standards de rangements des dossiers de crédit sont
respectées ;
S’assurer que les dossiers sont en bon état et qu’une revue périodique est faite.
139
6.2. L’administration et le suivi des crédits
des clients particuliers
140
6.2. L’administration et le suivi des crédits
des clients particuliers
Les banques doivent, sur une base mensuelle, s’assurer que les engagements de
domiciliation de salaires ou autres revenus sont effectivement respectées.
Dans le cas où le salaire ou le revenu attendu n’est pas reçu, la banque doit
automatiquement relancer le client, l’employeur dans le cas d’une salarié ou le tiers payeur,
dans le cas d’un non salarié.
141
6.3. Les points de contrôle relatifs au suivi et
à l’administration des crédits
142
6.3. Les points de contrôle relatifs au suivi et
à l’administration des crédits
Les visites clientèle ne sont pas faites selon la périodicité requise et les activités du
client ne font pas l’objet d’un suivi adéquat;
Les visites clientèle ne sont pas documentées et envoyées au comité de crédit dans les
délais requis;
Les reports d’obtention des garanties ne font pas l’objet de suivi et les garanties
concernées ne sont finalement pas régularisées dans les délais impartis;
Les échéances des garanties ne font pas l’objet d’un suivi adéquat.
143
6.3. Les points de contrôle relatifs au suivi et
à l’administration des crédits
Les formalisations des garanties en cours, notamment les hypothèques, ne font pas
l’objet d’un suivi adéquat;
Les originaux des garanties ne sont pas conservées dans des armoires ignifuges;
Les dépassements ne font pas l’objet d’un suivi adéquat et ne sont couverts dans les
délais requis;
Les modifications des termes des crédits ne sont pas approuvées conformément aux
procédures de crédit de la banque et ne sont pas accompagnées, le cas échéant, de
mises à jour des garanties;
144
6.3. Les points de contrôle relatifs au suivi et
à l’administration des crédits
L’exécution des marchés financés ne fait pas l’objet d’un suivi adéquat;
Il n’existe pas de format standard sur le contenu des dossiers de crédit physiques
Les dossiers de crédit physiques ne sont pas en ordre et ne font pas l’objet de mise à
jour régulière.
145
7. La gestion du portefeuille
146
Sommaire – La gestion du portefeuille
7.1. Introduction
147
7.1. Introduction
148
7.1. Introduction
Le portefeuille est défini comme la somme des encours de crédit qu’une banque a sur ses
clients. Il requiert donc un suivi aussi rigoureux et pro actif que celui mis en place pour les
crédits individuels.
149
7.2. Les rapports de portefeuille
150
7.2. Les rapports de portefeuille
Etat de répartition du portefeuille par secteur d’activité, type de crédit, type de client,
durée, cotation, et classification ;
Etat des garanties reçues, non reçues et des suivis des échéances des garanties reçues ;
Etats des comptes débiteurs sans mouvements créditeurs significatifs à plus de 30,60,
90 jours;
151
7.2. Les rapports de portefeuille
Etat de dépassements ;
La Direction du Risque doit préparer les rapports de portefeuille sur une base mensuelle et
les envoyer aux gestionnaires de comptes ainsi qu’aux membres du comité de crédit, à
l’exception des états de dépassements qui doivent être envoyés, au minimum, sur une base
hebdomadaire.
L’envoi des rapports doit être accompagné d’une analyse des tendances et des points
saillants résultant de la revue du portefeuille.
La gestion pro active requiert la mise en place d’un outil informatique fiable et performant
accessible aux personnes intervenant dans le processus de crédit.
152
7.3. Les comités internes de suivi
de portefeuille
153
7.3. Les comités internes de suivi de portefeuille
Les comités internes de suivi du portefeuille ont pour principale tâche de s’assurer que la
qualité du portefeuille ne se détériore pas et que les règles de déclassement et de
provisionnement sont respectées.
A ce titre, les comités doivent passer en revue les rapports des crédits en anomalie, à savoir
ceux qui présentent un risque de crédit plus élevé, notamment les comptes sans
mouvements créditeurs, les comptes sans mouvements significatifs, les découverts ou
dépassements temporaires, les encours impayés, les encours immobilisés et les encours
douteux.
Les comités internes de suivi du portefeuille doivent également procéder à une revue
générale du portefeuille, notamment les plus gros encours, en analysant sa composition, le
niveau de concentration et l’évolution des cotations.
154
7.3. Les comités internes de suivi de portefeuille
Concernant les créances saines présentant des anomalies, les créances impayées et
immobilisées, le rôle des comités est de définir des plans d’actions pour éviter qu’elles ne
se dégradent et soient déclassées en douteux.
Concernant les créances douteuses, le rôle des comités est de définir des plans d’actions
adéquats afin de minimiser les provisions et maximiser le recouvrement. Le comité doit
également prendre les décisions de provisions ou de passage en perte irrévocable.
155
7.4. Les analyses sectorielles
156
7.4. Les analyses sectorielles
Les analyses sectorielles permettent de suivre l’évolution des secteurs d’activités dans
lesquels la banque est impliquée afin de mieux comprendre l’environnement dans lequel le
client intervient et dont une évolution négative peut affecter la qualité du crédit de celui-ci.
Les analyses sectorielles peuvent conduire à une réorientation de la stratégie de crédit dans
le cas où le risque inhérent du secteur se dégrade.
Dans le cadre de la définition de leur stratégie de crédit, les banques doivent déterminer les
secteurs d’activité pour lesquels une analyse sectorielle doit être faite, étant entendu que les
analyses sectorielles doivent normalement être mises à jour sur une base annuelle.
157
7.5. Les tests de vulnérabilité du portefeuille
158
7.5. Les tests de vulnérabilité du portefeuille
A titre d’exemple, les évènements suivants peuvent être à l’origine d’une revue rapide du
portefeuille :
159
7.5. Les tests de vulnérabilité du portefeuille
Crise financière ;
La deuxième étape consiste à définir les différents degrés d’impact que l’évènement
concerné peut avoir sur l’activité des clients, par exemple: important, moyen, faible.
La troisième étape consiste à définir les différents degrés de risque qu’encourt la banque
pour chaque client, par exemple: élevé, moyen, faible. La nature des garanties pourra
contribuer à la réduction des risques encourus par la banque même si l’impact de
l’évènement concerné sur les activités du client est important.
160
7.5. Les tests de vulnérabilité du portefeuille
La dernière étape consiste, sur la base des résultats obtenus dans le cadre de la deuxième et
de la troisième étapes, à définir les plans d’actions permettant de circonscrire les risques
identifiés.
161
7.6. Les points de contrôle relatifs à la gestion
de portefeuille
162
7.6. Les points de contrôle relatifs à la
gestion de portefeuille
Les états mensuels de portefeuille ne sont pas préparés et envoyés aux personnes
intervenant dans le processus de crédit selon la périodicité prévue dans les procédures
de crédit;
Les rapports de portefeuille produits par la Direction du Risque ne collent pas avec les
rapports produits par la Direction Financière;
Les ratios de division des risques et de prêts aux dirigeants ne sont pas respectés;
163
7.6. Les points de contrôle relatifs à la
gestion de portefeuille
Les comptes rendus des comités interne de suivi du portefeuille ne sont pas préparés et
approuvés par le comité dans les délais prévus dans les procédures de crédit de la
banque;
Les plans d’actions définis lors des comités internes de crédit ne sont pas mis en
application;
Les secteurs d’activités complexes et/ou ceux dans lesquels la banque a de gros
encours ne font pas l’objet d’analyse sectorielle;
Les tests de vulnérabilité du portefeuille ne sont pas faits en cas de survenance d’un
évènement défavorable.
164
8. La gestion des crédits dégradés
165
Sommaire – Gestion des crédits dégradés
166
8.1. L’identification précoce des signes
de dégradation du risque de crédit
167
Sommaire – L’identification précoce des signes
de dégradation du risque de crédit
8.1.1. Introduction
168
8.1.1. Introduction
169
8.1.1. Introduction
De la relation Banque/client ;
De problèmes internes du client ;
De la situation financière du client ;
De l’évolution du secteur ou du contexte international.
Quelque soit la source, la détection des signes de dégradation requiert une bonne
connaissance des activités, de la situation financière et du secteur d’activité du client mais
surtout un suivi minutieux de la relation de crédit.
170
8.1.2. Les signes issus de la relation
Banque / Client
171
8.1.2. Les signes issus de la relation
Banque / Client
172
8.1.2. Les signes issus de la relation
Banque / Client
173
8.1.3. Les signes issus des problèmes internes
du Client
174
8.1.3. Les signes issus des problèmes internes
du Client
Pannes récurrentes ;
Obsolescence du matériel ou des usines ;
Dégradation des bureaux ;
Incendie de grande ampleur ;
175
8.1.3. Les signes issus des problèmes internes
du Client
176
8.1.4. Les signes issus de la situation financière
177
8.1.4. Les signes issus de la situation financière
178
8.1.4. Les signes issus de la situation financière
Baisse ou stagnation du CA ;
Baisse drastique des prix ;
Dégradation de la marge brute ;
Dégradation de l’excédent brut d’exploitation ;
Augmentation des provisions pour dépréciations de stocks, créances et titres ;
Augmentation des frais financiers ;
Détournements ou fraude important(e) ;
Redressement fiscal important ;
Dégradation du seuil de rentabilité ;
Dégradation du résultat net.
179
8.1.5. Les signes issus de l’évolution du secteur
ou du contexte international
180
8.1.5. Les signes issus de l’évolution du secteur ou
du contexte international
Déclin du secteur ;
Changement de réglementation ;
Changement de fiscalité ;
Baisse de la demande ;
Baisse de la production de la matière première locale ;
Entrée de concurrents majeurs ;
Changement de technologie.
181
8.1.5. Les signes issus de l’évolution du secteur ou
du contexte international
182
8.2. Les principes généraux de gestion
des crédits dégradés
183
8.2. Les principes généraux de gestion
des crédits dégradés
Les crédits dégradés ou créances en souffrance sont des encours présentant des faiblesses
et dont le remboursement est compromis.
Créances impayées ;
Créances immobilisées ;
Créances douteuses ;
Créances irrécouvrables.
La définition de chaque catégorie utilisée par les banques est généralement celle prévue
dans le dispositif réglementaire en vigueur qui détermine également le niveau des
provisions à passer pour chaque classification.
Une banque peut définir des règles de déclassement et de provisions internes , étant entendu
que ces règles ne doivent normalement pas être plus souples que celles prévues par le
dispositif réglementaire en vigueur.
184
8.2. Les principes généraux de gestion
des crédits dégradés
La gestion des crédits dégradés requiert un suivi rigoureux et quasi quotidien des encours
concernés. De manière générale, le cadre de gestion des créances dégradées doit être défini
de manière précise dans les procédures de crédit de la banque, afin de maximiser le
recouvrement.
185
8.2. Les principes généraux de gestion
des crédits dégradés
Le recouvrement des créances en souffrances peut se faire selon deux (2) approches :
Le recouvrement amiable ;
Le recouvrement contentieux.
186
8.2. Les principes généraux de gestion
des crédits dégradés
187
8.3. Le processus de recouvrement amiable
188
8.3. Le processus de recouvrement amiable
189
8.3. Le processus de recouvrement amiable
Evaluation des risques, y compris l’analyse du risque que les évènements à l’origine de
la dégradation du portefeuille se répètent ;
Définition des plans d’actions et des périodicités de revue de ces plans d’actions ;
190
8.3. Le processus de recouvrement amiable
Il est important que le respect par le client des échéances de paiement soit rigoureusement
suivi de manière à ce que la procédure de recouvrement contentieuse puisse être lancée si le
client ne respecte pas ses engagements.
191
8.4. Le processus de recouvrement
contentieux
192
8.4. Le processus de recouvrement contentieux
Elle est généralement lancée lorsque la procédure amiable n’a pas abouti ou si les chances
de recouvrement amiable sont faibles.
Sélection de l’avocat qui sera en charge du dossier. La sélection se fera sur la base des
avocats agrées et en fonction du domaine d’expertise de l’avocat ;
193
8.4. Le processus de recouvrement contentieux
194
8.4. Le processus de recouvrement contentieux
La procédure judiciaire s’appuie sur le dispositif de recouvrement des créances tel que
prévu par OHADA qui s’articule autour des :
195
8.5. Les points de contrôle relatifs à la gestion
des crédits dégradés
196
8.5. Les points de contrôle relatifs à la gestion
des crédits dégradés
Les procédures de gestion des crédits dégradés sont inexistantes ou ne sont pas claires;
Le suivi des créances contentieuses n’est pas fait de manière adéquate avec les avocats.
197
8.5. Les points de contrôle relatifs à la gestion
des crédits dégradés
Les frais et honoraires relatives aux procédures contentieuses ne sont pas suivis pour
s’assurer que le budget n’est pas excédé et/ou qu’ils n’excèdent pas le montant de la
créance concernée.
198