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MOULAGE EN
CANAUX CHAUDS
SOMMAIRE
XIV. CALCUL DES PERTES DE CHARGE DANS UN BLOC CHAUD ................. 105
Face au pays à main d'œuvre bon marché, il faut que notre industrie s'automatise et
s'optimise.
L'utilisation de système à canaux chauds permet une diminution des coûts matières (plus
de déchet d'alimentation) et une diminution des cycles de moulage (bien souvent la
carotte et les canaux d'alimentation par leur section importante donnent un
refroidissement long).
Pour mémoire:
tR = t1mm x e 2
tR : temps de refroidissement
t1mm : temps de refroidissement pour 1mm
e : épaisseur
Cette technique oblige une adaptation des savoirs faire et des investissement plus
important à court terme.
Dans l'injection des thermoplastiques où chaque pièce, chaque matière sont un cas
particulier, le concepteur de moule a le choix entre plusieurs techniques matériels en
fonction des critères imposés.
2. technique
La matière dans les canaux de transfert reste à la température de moulage jusqu'à l'entrée
de l'empreinte, ce qui se traduit par une diminution des pertes de matière et un gain de
productivité;en effet le temps de solidification de la matière n'est plus que celui propre
de la pièce, de même que l'on gagne le temps de remplissage du système d'alimentation.
C anal chaud à la
Isolateur
température d'injection
Pièce
Empreinte "froide" Bloc chaud
Alliage conducteur thermique
Moule multi-empreintes
Canal chaud – bloc chaud
3. technique
C'est un compromis entre les deux premières techniques; une partie des éléments de
transfert garde la matière chaude tandis qu'une autre solidifie des petits canaux (cas des
petites pièces ou d'injections latérales décalées de l'axe de la machine).Ce compromis
permet de limiter les investissements, notamment sur les busettes. Les petits canaux ne
produisants que peu de déchet, ne perturbent pas le temps de refroidissement.
Pièce
Antichambre
Buse machine
Matière chaude
(Bronze au béryllium
Cuivre au chrome-zirconium…)
Buse de moule
refroidie
Levier de commande
du pointeau
Après avoir utilisé avec succès les buse à antichambre, les concepteurs de moules ont eu
l'idée d'utiliser cette technique pour les moules multi-empreintes. Le principe est très
simple : plus le canal d'alimentation a une grosse section, plus il faut de temps pour qu'il
se solidifie. D'où la conception de moule selon le schéma suivant.
De tels systèmes marche très bien avec des seuils d'injection supérieur à 1,5mm et si les
cadences sont rapides pour des polyéthylènes et des polystyrènes (sinon solidification
des seuils).Cette technique est très bien adaptée pour une alimentation mixte sur mini
carotte.
Cette technique porte aussi le nom de canal canadien.
Moule froid
Moule à canaux canadiens avec assistance thermique au point d'injection.
Ce système a permis d'injecter la plupart des matières thermoplastiques, quelque soit la
température du moule. L'énergie électrique consommée pour maintenir la température
des seuils étant très réduite.
Du fait de la réalisation des canaux dans les plaques, il est facile de voir, en changeant de
couleur, le parcour de la matière lors de l'injection.
B lo cs froids
B use tte à élém en t ch au ffa n t + so nd e
Moule à canaux chauds bloc froid avec assistance thermique à l'intérieur du canal.
Il en résulte une bonne régulation thermique et une perte très faible en énergie (les
masses à mettre enchauffe étant réduites au minimum). De plus, cette technique, permet
d'arrêter et de redémarrer sans être obligé d'enlever le canal d'alimentation.
Isolateur
L'analyse qui suit met en évidence les conséquences économiques de l'utilisation d'un
système à canaux chauds.
Pour cette analyse nous avons tenu compte des facteurs suivants:
coût supplémentaire du moule
prix de la matière injectée
économie de matière
taux horaire machine
temps de cycle
Nous n'avons pas tenu compte des autres avantages du système qui sont beaucoup plus
difficiles à chiffrer mais qui apportent un plus par rapport à un canal froid.
Absence de coût de stockage des carottes.
Absence de système de tri pièces/carottes.
Absence de découpe des carottes.
Absence de matière rebroyée (souvent cause de panne).
Travail en automatique sans personnel.
Nous pouvons calculer le nombre de cycles pour amortir le système par la formule :
Ca
Ac =
Cm
mp.Ec + (t0 − th )
3600
e 2
4 θ inj − θ moule
tˆ = ln
απ 2 π θ dem − θ moule
Calcul du temps de refroidissement pour atteindre la température de démoulage en
moyenne :
pièces dont l’épaisseur est supérieure à 1mm
e2 8 θ inj − θ moule
t = ln 2
απ 2
π θ dem − θ moule
e épaisseur
α diffusibilité thermique
θ inj température d’injection de la matière
θ moule température du moule
θ dem température de la matière au moment de l’éjection
α 10 -4
c m 2 /s θ θ t (s) 1 e (m m)
5 20
50 15
30
6 40 25
35
20
30 50 0
10
40 0
25 9
7 30 0
8
20 20 0
7
15 0
8
10 6
10 0
15
9 80
5
8 60
9
40
7 4
30
10 10
6
20
9
15 3
11
8 5
10
12 4 ,5
7
5 2
4
13
6 1 ,8
3
3 ,5 1 ,6
14
2
1 ,4
15 5 π 1 ,5
3 1 ,2
16 1
4 ,5
0 ,8
1
17 0 ,6
4
18 2 ,5 0 ,4 0 ,8
19
20 3 ,5
0 ,6
21
22 2
π
23
24 0 ,4
25
5 20
50 15
30
6 40 25
35
20
30 500
10
400
25 9
7 300
8
2 20 200
7
150
8
10 100 6
15 3 1
2 9 80
5
8 60
9
7 40
4 4
30
10 10 5
6 20
9
15 3
11
8 5 3
5 10
12 4 ,5
7
4 5 2
13 1
6 1 ,8
3
3 ,5 1 ,6
14
2 1 ,4
15 5 π 1 ,5
3 1 ,2
16 1
4 ,5
0 ,8
1
17 0 ,6
4
18 2 ,5 0 ,4 0 ,8
19
20 3 ,5 0 ,6
21
22 2
π
23
24 0 ,4
25 4
1,3 La moyenne de la
1,2 diffusivité thermique
1,1
Polystyrène (1bar) varie en fonction de la
pression et de la
Diffusivité thermique (10-3. cm2/s)
1,0
température.
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0 50 100 150 200 250
Diffusivité thermique du polystyrène Température °C
Matière Température °C α
Matière Moule éjection 10-4 cm2/s
ABS 240 60 80 8,5
PA6 240 60 85 6,5
PA66 280 100 120 6,5
PA66FV 290 100 140 6,5
PBTP 260 80 100 8,0
PC 300 100 140 8,7
Pebd 230 25 70 7,4
Pehd 250 50 80 7,7
PETP 280 70 90 9,0
PMMA 240 90 120 5,7
PP 240 40 70 7,0
PS 230 40 60 8,4
CA 220 60 100 5,2
PVC rigide 185 50 80 5,0
PVC souple 170 40 60 5,0
Le temps de remplissage des canaux et des empreintes pour une longueur d’écoulement de 100 mm
Ep : 1 Ep .1,5 Ep : 2 Ep . 2,5 Ep : 3 Ep : 4 Ep : 5 Ep : 6
Matière
θ matière
ABS 60 θ moule 240 1,4 1,3 1,2 1,1 1 1,3 1,5 1,7
PS 40 230 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 0,7 0,7 0,7
PA 6 6 100 280 0,4 0,3 0,3 0,25 0,25 0,3 0,3 0,3
PBT 80 260 1,5 1,1 0,8 0,8 0,8 0,7 0,7 0,7
PC 100 300 0,7 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
PES 150 380 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 0,3 0,3
PET 70 280 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4
PMMA 90 240 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6
POM 80 200 1,1 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
PPE 80 300 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,5 0,5 0,6
PP 40 240 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4
PC/AB 80 260 0,7 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
S
PEHD 50 250 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,4 0,5
PEBD 25 230 1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,5 0,5
D. APPLICATION NUMERIQUE :
1. La puissance de chauffe
La puissance de chauffe P nécessaire est calculée comme suit :
m .c . ∆ θ
P =
t
P puissance de chauffe w
m masse du bloc à chauffer kg
c chaleur massique wh/kg°K
∆θ différence de température °K
t temps d’échauffement h
A cette valeur, il faut ajouter les pertes thermiques qui on lieu pendant l’échauffement.
Cette valeur se situe entre 40 et 60%.
Cette puissance est souvent donnée pour une tension de 230 ou de 240v.
La tension réelle est souvent 220v et la perte de puissance est de l’ordre de 10 à 16%.
La transmission entre les éléments chauffants et le bloc dépend de la qualité du contact.
Or chaque fabricant réalise les éléments avec une cote réelle décalée par rapport à la cote
nominale.
Par exemple pour une cote nominale de 12,7 un fabricant réalisera ses éléments à
12,6 0−0,05 , un autre les réalisera à 12,55 0−0,05 .
H7
Le mouliste utilise dans ce cas un alésoir pour réaliser le logement à 12 , 7 .
λ W /m °K à 20°C
Matériaux bons conducteurs de la chaleur
Matériaux
Argent 410
Cuivre 395
Cu Cr 330
Aluminium Technique 200 à 230
Alumec 89 165
CuBe 105 à 120
55NiCrV4(PT110 à 140Kg) 46
40CrMnMo8(PT 110Kg) 34
35NiCrMo16 33
X38CrMoV5 25
X40CrMoV15 23
Titane(80 à 90Kg) 18
X35CrMo17(PT110Kg) 17
Carbure de titane 13
Céramique technique 2
Matériaux isolants
Dans un moule à canaux chauds, l’échange thermique par convection se fait par l’air en
mouvement entre :
- le bloc chaud et les plaques du moule
- le bloc chaud et l’air ambiant.
Afin de limiter les pertes thermiques par convection, il faut éviter l’effet dit « de
cheminée » (brassage de l’air dû à la différence de densité entre l’air froid ambiant et
l’air chauffé au contact du bloc chaud). Le bloc chaud doit être entièrement encastré
dans le moule.
Qray
Le tableau nous donne les constantes d’échange par rayonnement Cray. Attention ces
constantes étant fonction des températures, nous avons ici des valeurs approximatives,
cependant elles mettent en évidence le rôle important que joue l’état de surface.
1. Calcul de la dilatation
La dilatation linéaire due à la montée en température est difficile à éviter. Aussi il est
nécessaire d’en tenir compte au moment de la conception pour que les éléments soient
en bonne position à la température d’utilisation du moule.
Moule froid Dilatation de la busette
La maîtrise de ces phénomènes n’est pas évidente car il faut intégrer trois températures :
- la température au moment de l’usinage
- la température de la carcasse du moule au moment du moulage (certains matériaux, très
techniques, nécessitent des températures d’empreinte de 250°C : LCP, PPA, PEEK...).
- la température du bloc chaud selon la température de transformation de la matière.
Les résistances HPL se composent d’un noyau en céramique et d’un fil de résistance en
alliage nickel chrome 80/20 bobiné autour.
Ce noyau central est localisé très près de la gaine métallique, l’intervalle étant rempli
d’oxyde de magnésium (magnésie).
L’ensemble est ensuite fortement comprimé par rétreint de la gaine.
Le fond de la cartouche est soudé étanche, la surface est rectifiée et
calibrée
RESISTANCE EN STOCK
Diamètre Longueur Puissance en W à N° article
230V
6,5mm 40 mm 100 120 900
50 mm 200 120 905
100 mm 350 120 910
10,0mm 40 200 120 915
50 250 120 920
60 400 120 925
80 250 120 930
100 400 120 935
1/4 1 ½” 100 120 950
2” 200 120 955
4” 350 120 960
3/8” 1 ½” 200 120 965
2” 250 120 970
2 ½” 315 120 975
3 ¼” 400 120 980
4” 350 120 985
Documentation THÜRK-HILINGER
L’enroulement de
la résistance Le soudage du fond
L’enroulement doit être réalisé par un spécialiste pour éviter les zones de surchauffe.
Le pas de la spirale d’enroulement n’est pas constant, il est plus rapproché aux
extrémités et plus espacé au centre.
Un carter de protection avec un système de serrage améliore les contacts et les échanges
thermiques.
Les buses longues nous intéressent plus particulièrement, car elles peuvent plonger à
l’intérieur du moule et supprimer une grande partie de la carotte.
Ce type de buse plongeante est utilisé pour mouler des pièces « plates » et aussi pour les
moules 3 plaques.
L’injection se fait directement sur le canal d’alimentation, il n’y a pas de « carotte » et
l’éjection des canaux pose moins de difficulté.
Ces buses vont laisser une mini carotte. Dans la mesure où celle-ci ne gène pas le
produit, l’emploi de ce type de buse est recommandé :
Faible coût d’installation et d’entretien
Facilité de nettoyage
Faible pertes de charge
Peu de turbulences pour le passage de matière.
Vers la pointe, l’isolation se fait par une gaine de matière qui, au contact du moule se
solidifie. On retrouve ici le principe des blocs froids
2. Chauffage interne
Ces minis buses peuvent être indifféremment utilisées en multi-empreintes avec un bloc
chaud ou en mono empreinte ; il suffit de rajouter un collier chauffant sur la tête.
Nous retrouvons ici le principe des blocs froids avec une assistance thermique.
Ces buses sont assez faciles à implanter. Le recul de l’aiguille se fait par la pression
matière. Au début du remplissage, un effet d’hésitation peut générer un léger défaut
d’aspect.
T H E R M O C O U P LE
ELEMENT
C H AU FF A N T
PLAQUE DE
P R O T E C T IO N
P O IN TE D E
LA B U S E
TIG E D E
L 'O B T U R A T E U R
P IS T O N
A LIM E N T A TIO N
A IR C O M P R IM E S O R T IE A I R C O M P R IM E
1. Équilibre thermique
Lors de l’utilisation d’un moule à canaux chauds bloc froid, la température des blocs est
inférieure à celle de la matière fondue qui y circule. Il se produit une perte de chaleur
continue de la matière chaude vers le bloc froid.
L’établissement d’un état d’équilibre stable, du débit de chaleur entre la matière fondue
du canal et les plaques du bloc, revêt donc une importance capitale.
Lorsque l’équilibre est détruit, en favorisant une perte de chaleur excessive par la
matière fondue, l’épaisseur de la gaine solidifiée augmente. Il en résulte une réduction
progressive de la section fluide du canal jusqu’à ce que l’écoulement cesse
complètement.
Les principaux paramètres qui conditionnent la perte de chaleur qui se produit entre la
partie fondue du canal et les plaques du bloc sont les suivants :
- Diamètre du canal
- Longueur du canal
- Poids de la moulée
- Vitesse de cristallisation du polymère
- Plage de température de transformation admissible
- Température du moule
- Temps de cycle
En tenant compte de ces différents facteurs, il est nécessaire d’atteindre un équilibre
stable entre la chaleur cédée par la matière aux plaques du bloc et la chaleur apportée par
la nouvelle quantité de matière qui pénètre dans les canaux à chaque cycle.
Des canaux de petites dimensions ne conviennent que pour des poids de moulée
importants et des cycles de moulage très courts.
Il est possible de réduire la perte de chaleur, de la veine fluide au bloc froid, en
augmentant le diamètre du canal, ce qui conduit à augmenter l’épaisseur de la gaine
isolante de matière solidifiée.
Le surdimensionnement des canaux ne contribue, que dans une faible mesure, à accroître
les pertes par déchets, mais il peut conduire à prévoir des plaques de bloc froid plus
épais et à des moules de plus grandes dimensions.
Ra
rayon de la veine fluide
b) Résolution mathématique
La formule, permettant de définir le diamètre du canal par rapport au diamètre de la
veine fluide désirée, est la suivante
2 α tc (Ts − Tm )
.
∆ Tp
= Ra . e
2
Ra
Re
c) exemple numérique
Matière : Polystyrène
= 7 e-8 m2/s
Ra = 3 e-3 m
Ts = 200 °C
Tm = 40 °C
∆Tp =2 70 – 220 = 50 °C
tc = 20 s
2 α tc 2 . 7 − 8 . 20
= = 0 , 31
On a donc Ra 2 3 −3 (
2
)
Ts − Tm 2200 − 40
= = 3,2
Tp 50
Re = 3 . 10 −3
.e (0 , 31 . 3 , 2 ) = 8 . 10 −3
m
soit φ = 16 mm
Pour éviter des mises au point en augmentant progressivement la section du canal, il est
préférable de surdimensionner le canal en passant pour l’exemple numérique de φ 16 à φ
20mm.
3. Avantages et inconvénients du principe
Peu onéreux, les canaux canadiens sont à la merci du moindre arrêt sur la machine,
notamment au niveau du point d’injection qui de par sa petite section peut figer très vite.
d) Fermer le moule
f) Ouvrir le moule (les extracteurs tirés par les vis épaulées vont
éjecter le canal)
g) Fermer le moule
3. Pointes à obturateur
Le concepteur doit penser à soutenir le tube, au centre du moule, pour éviter une
déformation de celui-ci à la première injection.
Un des avantages de ce système est que les éléments chauffants sont accessible depuis
l’extérieur du moule.
L’évidement des plaques peut provoquer une faiblesse au centre du moule qui se
traduira, pendant l’injection, par des déformations et des défauts de planéité.
Ces défauts de planéité engendreront des défauts d’appui, ce qui entraînera des fuites au
bloc et des bavures au centre du moule.
Pour éviter ce problème le concepteur « allègera » le bloc, ce qui permet de retrouver des
zones d’appui au centre du moule.
D’autre part, le poids du bloc est réduit ce qui permet de diminuer la puissance des
éléments chauffants.
Injection directement sur la pièce ; L’injection sur une mini carotte permet
l’extrémité de la busette est isolée par un d’alimenter plusieurs pièces par busettes
tampon de matière.
Empreintes Empreintes
Busette Busette
La distance, entre l’empreinte et le Pour renforcer l’empreinte, il faut souvent
logement de la busette, est souvent modifier le profil de la busette. Cela
inférieur au mm. Il y a un risque de permet de réduire le rayon du logement de
fissuration. la busette et d’en augmenter le résistance.
L’extrémité des aiguilles peut être raccordée avec le fond d’empreinte pour minimiser la
trace et la rendre quasiment invisible.
Blocs chauds
Blocs chauds équipés équipés de busettes
de busettes sans avec obturateur
obturateur
5. La température de l’huile
Au fur et à mesure que l’obturateur avance, un guidage vient recentrer l’aiguille pour
éviter l’usure du point d’injection.
Les passages du câblage électrique doivent être soigneusement réalisés, rayonnés, pour
re pas risquer de couper un isolant.
La protection et le maintien des fils doivent être garantis en toutes circonstances.
Très vite, lorsque les éléments chauffants sont nombreux, les passages des câbles
prennent une proportion importante.
Les zones de chauffe ainsi que les fils doivent être soigneusement identifiés.
Pour assurer la facilité des connexions, il faut garder une longueur de fils qui trouvera sa
place dans un boîtier sur lequel se fixeront les prises.
De plus, ce boîtier fermera le passage des fils et évitera les pertes par convexion.
Z o n e d u s e u il d 'in je c tio n B lo c à c a na u x ch a u d s
δ
dT
θA x
L θHK
θx
On a alors : θ x = (θ HK − θ A ).
2
+ θA
eu − L + e −u − L
En raison des déperditions de chaleur, la température au point x est toujours inférieur à
celle du bloc chaud.
Les cotes de la busette (longueur, diamètre) et l’entrefer, ainsi que la différence de
température entre le bloc chaud et les seuils d’injection ou le moule sont déterminantes
pour maintenir une température appropriée le long de la busette.
Les paramètres :
1. Longueur de la busette
2. Diamètre de la busette
Ces paramètres jouent un rôle important dans la différence de température entre le bloc
et les seuils.
λ W /m °K à 20°C
Matériaux bons conducteurs de la chaleur
Matériaux
Argent 410
Cuivre 395
Cu Cr 330
Aluminium Technique 200 à 230
Alumec 89 165
CuBe 105 à 120
55NiCrV4(PT110 à 140Kg) 46
40CrMnMo8(PT 110Kg) 34
35NiCrMo16 33
X38CrMoV5 25
X40CrMoV15 23
Titane(80 à 90Kg) 18
X35CrMo17(PT110Kg) 17
Carbure de titane 13
Céramique technique 2
Matériaux isolants
B B
A A
B B
A A
L’INJECTION MULTI-MATIERES
3. La co-injection ou injection sandwich
Cette technique permet d’obtenir des pièces avec une matière de peau et une matière de
cœur. Le cycle de moulage commence par la matière de peau, puis par la matière de
cœur et fini par la matière de peau pour fermer le point d’injection et éventuellement
préparer le cycle suivant.
Il y parfois des applications pour 4, 5, 6 et même 7 matières (ou coloris) dans le même
moule.
Comme on peut le voir sur cette image, le volume de chaque empreinte est différent.
Les blocs chauds de ce moule permettent de faire une injection bi-matières et de
l’injection séquentielle.
Un des principaux problèmes dans un moule à étage, est le transfert de la matière entre la
buse de presse et le bloc chaud.
Parfois c’est espace n’est pas disponible (moulage de grandes pièces). On a recours, dans
ce cas, à une cheminée décalée. Il faut, cependant, rajouter un bloc chaud supplémentaire
pour alimenter cette cheminée.
BUSETTES SANS
OBTURATEURS : ELLES
PEUVENT ETRE MONTEES EN
VIS-A-VIS
Lorsque le moule est ouvert, il est important de prévoir que la matière, dans la cheminée
de transfert, ne viendra pas dégueuler dans les mécanismes du moule.
Plusieurs solutions sont possibles :
1. Mettre un obturateur à la cheminée
Cette solution est plus chère et plus difficile à mettre en œuvre.
2. Faire une cheminée suffisamment longue
Même ouvert, l’extrémité de celle-ci reste à l’intérieur du plateau fixe de la machine. En
cas de fuite de matière, cette zone est en principe facile d’accès pour le nettoyage.
épaisseur du bloc = 32
XIII. LA DILATATION
La section cylindrique nous donne le plus petit périmètre pour la plus grande section.
Cette géométrie est optimum.
(Attention dans le cas de canaux froids, il faut considérer le diamètre hydraulique de la
veine fluide, ce qui complique sérieusement le calcul, car ce diamètre peut varier en
cours de cycle et suivant la thermique de l’outillage).
2. La longueur du canal
Il est évident que de faibles longueurs sont préférables pour limiter les pertes de charge.
Dans le cas de multi-empreintes, il faut équilibrer les longueurs d’écoulement.
3. La viscosité
La viscosité des polymères fondus n’est pas une constante. Les matières sont
compressibles et en fonction des efforts d’injection le comportement rhéologique varie.
Pour un calcul rapide nous considèrerons la matière comme un fluide newtonien
incompressible.
γ
8 .Q
=
Dh . S
Qui, pour un fluide newtonien dans une section circulaire, s’écrit :
•
γ
4 .Q
=
π .R 3
•
γ Vitesse de cisaillement s −1
Q Débit d’injection m3 s
R rayon du canal m
γ vitesse de cisaillement s −1
η viscosité apparente Pa.s
L longueur du canal m
r rayon du canal m
5 1 - buse φ8 L=54
2 - canal φ8 L=60
1 3
2 6 3 - canal φ8 L=40
4 4 - buse φ8 L=88
5 - canal φ8 L=80
6 - buse φ8 L=88
1 2 3 4 5 6
Rappel :
1N
1 Pa =
1m 2
1daN
1bar = 2
= 10 5 Pa
1cm
3 Thermocouple
13
6 7
10
8
9
2
11
12 4
14
1. Effet de convection
C’est à dire échange de l’air chauffé contre le bloc chaud avec l’environnement. Ce qui
entraîne de fortes déperditions de chaleur et une répartition irrégulière de la température
sur le bloc avec risque de « gel » dans certaines zones. La compensation de la
déperdition de chaleur va entraîner dans d’autres zones des surchauffes risquant de
provoquer des dégradations de matière.
Remède :Toutes les ouvertures du bloc chaud doivent être soigneusement fermées.
2. Effet de convection
Voir point 1
Remède : prévoir une bague de compensation isolante entre le reçu de buse et la plaque
3. Pertes par conduction
Le bloc chaud est en contact direct avec les entretoises. Nous avons une forte déperdition
de chaleur dans cette zone avec risque de gel et de surchauffe dans les autres zones.
Remède : Prévoir, entre le bloc chaud et sont logement, une isolation par une couche
d’air comprise entre 4 et 6 mm.
4. Pertes par conduction
Trop grande surface d’appui des plots.
Remède : Réduire les surfaces de contact et vérifier que la contrainte ne dépasse pas
300Mpa.
5. Risque de gel
La matière risque de se refroidir du fait de la longueur de la buse.
Remède : Chauffer le reçu à l’aide d’un élément chauffant, ou mieux, raccourcir cette
pièce.
Remarque : il faut éviter les doubles portées dans le montage par filetage du reçu de
buse et le recentrage du canal doit être assuré par une partie cylindrique et non pas par le
filetage.
6. Bouchon de dérivation
Mal conçu, il présente des arêtes fragiles qui vont s’ébrécher ce qui va conduire à des
zones de stagnation.
Remède : le diamètre du bouchon doit être plu grand que celui du canal d’alimentation.
7. Positionnement
L’absence d’arrêt en rotation, du bouchon de dérivation, peut provoquer une obturation
partielle du canal de distribution.
Remède : Il faut indexer le bouchon de dérivation pour qu’il n’ait qu’une seule position
de montage.
8. Pertes par conduction thermique
Déperdition de chaleur due au contact direct entre le fond d’empreinte rapporté et la
plaque régulée du moule.
Remède : Diminuer les surfaces de contact (isolation par air).
9. Zone de stagnation
Les trous de passage de matière dans la torpille, vont créer à l’entrée et à la sortie des
zones de stagnation.
Remède : Chanfreiner, à l’entrée et à la sortie, ces trous pour supprimer toutes zones de
stagnation en s’inspirant des profils en aile d’avion.
10. Pertes par conduction thermique
L’entrefer trop étroit, dans la zone du point d’injection, risque de provoquer le gel de la
matière par suite d’une trop grande déperdition de chaleur.
Remède : Elargir l’entrefer en forme de calotte sphérique.
11. Le système de centrage
Mal conçu, il est difficile à fabriquer en raison des multiples ajustements, de plus il va
bloquer toutes les dilatations.
Remède : Ramener les surfaces d’appui dans le même plan que le bloc chaud et la
plaque de base du moule.
Prévoir un système de centrage au centre du moule avec un indexage du bloc chaud.
12. Surface d’étanchéité
Mal conçue, à cause des multiples ajustements.
Remède : Simplifier la conception en supprimant lamages et épaulements inutiles.
13. Thermocouple
Le thermocouple, en général de type J (fer/constantan), ne touche pas le fond du
logement. Les mesures sont faussées, les écarts peuvent être supérieurs à 100°C.