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Fusions
Les opérations de fusions
Avant la dissolution confusion, la société BALIN détient donc obligatoirement 100% de la société
CLEMENT.
Société XEROX
100%
Société BALIN Société CLEMENT
30 000 actions 20 000 actions 20 000 actions
Il n’y a pas de parité d’échange car, une TUP ne génère pas d’augmentation de capital.
Société XEROX
Société CLEMENT
Société 20 000 actions
BALIN+CLEMENT
30 000 actions
Le traitement du mali et du boni pouvant apparaître lors de l'annulation dans les comptes de l'entreprise
bénéficiaire de la transmission universelle de patrimoine suit les règles générales exposées dans le
règlement CRC 2004.
Pour cette opération de dissolution confusion (TUP), les apports de CLEMENT seront valorisés à la valeur
comptable de 600 000 €.
Le traité de fusion stipule que les apports de l'absorbée seront comptabilisés à leur valeur comptable.
La valeur nette comptable des titres CLEMENT est égale au brut moins la dépréciation.
En cas de fusion à la valeur comptable, il doit être procédé à l’éclatement de la valeur nette comptable
entre la valeur d’origine, les amortissements et les dépréciations.
(1) En cas d’imputation sur la prime d’émission, qui constitue la méthode préférentielle, celle-ci s’effectue net
d’impôts.
7) Quelles sont les conséquences comptables pour la société BALIN, après la confusion
de la différence de traitement des engagements en matière de retraite dans les comptes
sociaux de BALIN et CLEMENT avant la confusion.
Lorsque l'entité absorbante ou bénéficiaire des apports provisionne ses engagements de retraite et
assimilés conformément à l'article 324-1, elle ajuste sa provision pour tenir compte des droits des
membres du personnel de l'entité absorbée ou apporteuse, selon ses propres modalités d'évaluation.
La société absorbante BALIN comptabilise ses engagements de retraite alors que la société CREME
n’appliquait pas cette méthode de référence.
La valeur comptable des apports de la société absorbée CREME n’inclut pas le montant des engagements
de retraite évalués à 100 000 €.
La société absorbante BALIN devra, après cette opération de transmission universelle du patrimoine,
compléter ses engagements pour les salariés intégrés.
Le traité de fusion stipule que les apports de l'absorbée seront comptabilisés à leur valeur comptable.
La valeur comptable des titres CLEMENT est égale au brut moins la dépréciation.
Le maximum (ou plafond du mali technique) est égal à, à hauteur de la participation antérieurement
détenue, aux plus-values latentes sur éléments d'actifs (comptabilisés ou non), déduction faite des
passifs non comptabilisés, soit la différence entre la quote-part de la valeur réelle et de la valeur
comptable de la société CLEMENT : - 50 000 - (- 100 000) = 50 000 €
Le mali technique de 50 000 € est supérieur à la plus-value de (100 000 – 70 000) = 30 000 sur le
terrain hors fonds commercial, il est donc affecté à cet actif apporté et le montant résiduel au fonds
commercial.
Etant donné que la société BALIN avait provisionné la situation nette négative, il convient de reprendre
la provision pour risque :