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PORTEFEUILLE
Les offres primaires, c-à-d la vente des valeurs émises pour la première
fois en faveur des investisseurs.
Les offres secondaires, c-à-d la revente de valeurs déjà émises.
A côté de ces deux principaux titres, il existe des valeurs mobilières que l’on
appelle les options. Ces dernières sont des contrats dont la valeur est « dérivée »
du prix d’une autre valeur mobilière (action, obligation, etc.). Les options sont
appelées, d’ailleurs, produits dérivés.
Les marchés financiers revêtent un grand intérêt pour la décision
d’investissement. En effet, plusieurs théories et techniques de décision
d’investissement sont nées et se sont développées grâce aux marchés financiers.
Les plus importantes de ces théories et techniques sont la diversification, la
demande d’actifs et la théorie des options.
I-
I.1. LA DIVERSIFICATION
Tout le monde connaît l’adage « il ne faut pas faire tous ses œufs dans le même
panier ». Cet adage populaire s’applique parfaitement au placement –
investissement dans les valeurs mobilières. La diversification permet de réduire
le risque par la constitution d’un portefeuille dont le risque est inférieur à la
somme des risques de ses composantes.
Mais, avant d’exposer le principe de la diversification, nous allons revenir sur
les notions de rendement et de risque d’un actif financier
I-
I.1.
I.1.1. RENDEMENT D’UN ACTIF
Rendement périodique :
Avec :
Prix d'un actif à la fin de la période t
Prix d'un actif à la fin de la période t-1
Le flux monétaire payé par l'actif pendant la période de détention allant de
t-1 à t.
Cette formule sert à calculer le rendement réalisé (ex post) d'un titre alors que
c'est le rendement espéré qui intéresse un investisseur donné.
I-
I.1.
I.1.1.
I.1.2. MESURE DU RISQUE D’UN ACTIF :
La variance, et de façon précise l’écart type (la racine carrée de la variance), est
souvent utilisée comme mesure du risque d’un actif financier.
Lorsque les rendements de deux actifs varient dans le même sens (resp. dans le
sens contraire) la covariance sera positive ( resp. négative).
Actions Rm Vm
A 300 300
B 300 300
Exemple 2
Dans cet exemple, on considère trois actions caractérisées par les informations
suivantes :
Rendement selon le scénarii
Actions R(S1) R(S2) R(S3) R(S4)
A 1000 2000 3000 4000
B 2000 1500 2500 3000
C 2000 2500 100 500
Prob 0,1 0,2 0,3 0,4
Actions Rm Vm
A 3000 1000
B 2450 790,57
C 930 2274,4
Dans la réalité, les actions agissent les unes sur les autres. Aussi, lorsqu’il y a di-
versification, peut-on mesurer ces interactions à l’aide de la covariance.
Les calculs, à partir du deuxième exemple, permettent d’obtenir,pour les deux
premières actions:
Scénarios 1 2 3 4
Probabilités 0,1 0,2 0,3 0,4
RAj - RAm -2000 -1000 0 1000
RBj - RBm -450 -950 50 550
pj.(RAj - RAm).(RBj - RBm) 90000 190000 0 220000
Intuitivement, on peut dire que pour deux actions A et B, dont les rendements RA
et RB sont aléatoires :
Toutefois, pour mesurer l’intensité du lien qui peut exister entre deux actions, on
utilise l’indicateur du coefficient de corrélation ρ. Ce dernier est la forme
standardisée de la covariance.
On a
Si ρAB = - 1, il existe une relation négative parfaite entre les deux actions ;
Si ρAB = 1, il existe une relation parfaite entre les deux actions.
Si ρAB = 0, il n’y a pas de relation linéaire entre les deux actions ;
Dans notre cas, nous obtenons :
La diversification est notamment intéressante pour les individus qui font des
placements – investissements sur les marchés boursiers. En effet, elle s’avère
comme une stratégie qui consiste à acquérir un portefeuille d’actions dont les
valeurs ne devraient pas évoluer dans le même sens. Ceci leur permet de réduire
les risques encourus par les différentes actions constituant le portefeuille.
Toutefois, il faut souligner qu’il existe deux types de risque : le risque
diversifiable et le risque non diversifiable. .
En effet, le risque d’un actif financier se compose d’un risque que l’on appelle
spécifique qui ne dépend que des variations qui affectent le cours de l’actif
indépendamment des variations qui affectent les cours des autres actifs.C’est le
risque spécifique qui est diversifiable.
L’autre composante du risque d’un actif financier, qui s’appelle risque
systématique ou risque de marché est liée à la conjoncture économique dans son
ensemble. Ce risque, lié, en fait, aux corrélations associant les rendements des
différents actifs financiers est non diversifiable.
Pour formaliser l’avantage de la diversification, considérons n titres non
corrélés, dont on construit un portefeuille. La variance de ce dernier s’écrit :
II-
I.2. GESTION DE PORTEFEUILLE
I.2.
I.2.1. CONSTITUTION D’UN PORTEFEUILLE À DEUX TITRES RISQUÉS
Et
Exemple 1
Pour calculer la covariance et les écarts – types des deux titres, on construit le
tableau suivant :
Mois R1 - E (R1) R2 - E(R2) (R1 - E (R1)).(R2 - (R2)) (R1 - E (R1)) 2 (R2 - E(R2)) 2
1 -0,060005 0,025991667 -0,00155963 0,0036006 0,000675567
2 -0,055005 0,022991667 -0,001264657 0,00302555 0,000528617
3 -0,050005 0,041871667 -0,002093793 0,0025005 0,001753236
4 -0,045005 0,025971667 -0,001168855 0,00202545 0,000674527
5 0,026905 0,010071667 0,000270978 0,000723879 0,000101438
6 0,031155 0,034171667 0,001064618 0,000970634 0,001167703
7 0,022885 0,005471667 0,000125219 0,000523723 0.000029939
8 0,027095 0,021371667 0,000579065 0,000734139 0,000456748
9 0,026995 -0,053528333 -0,001444997 0,00072873 0,002865282
10 0,026895 -0,058128333 -0,001563362 0,000723341 0,003378903
11 0,016795 -0,058128333 -0,000976265 0,000282072 0,003378903
12 0,031295 -0,018128333 -0,000567326 0,000979377 0,000328636
Portefeuille A1 A2
1 1,00 0,00
2 0,75 0,25
3 0,50 0,50
4 0,25 0,75
5 0,00 1,00
On peut calculer le rendement espéré et l’écart type des différents portefeuilles
que l’on fabrique à l’aide de ces proportions. On obtient alors :
Portefeuille A1 A2 E(Rp) Ecart - type (P)
1 1 0 0,018705 0,03743661
2 0,75 0,25 0,01606083 0,02448505
3 0,5 0,5 0,01341667 0,01765378
4 0,25 0,75 0,0107725 0,02319297
5 0 1 0,00812833 0,03575321
0,02
0,018
0,016
0,014
0,012
Rendement
0,008
0,006
0,004
0,002
0
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04
Ecart type
On peut se demander quelle est la combinaison située sur cette courbe qui offre
le risque minimum. Pour la trouver, réécrivons l’expression de la variance du
portefeuille :
Soit enfin :
Exemple 1 :
On sait que :
Et que :
Par conséquent :
0,035
0,03
0,025
Ecart type du portefeuille
0,02
0,015
0,01
0,005
0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5
Coefficient de corrélation
0,16
0,14
0,12
0,1
corrélation = 1
Rendement
corrélation = 0,5
0,08 corrélation = 0
coirrélation = -0,5
corrélation = -1
0,06
0,04
0,02
0
0,0000 0,0050 0,0100 0,0150 0,0200 0,0250 0,0300 0,0350 0,0400
Ecart type
D’après ces deux exemples, il s’avère qu’un investisseur qui souhaite réduire le
risque grâce à la diversification, doit veiller à constituer son portefeuille de titres
faiblement corrélés.
Prenons l’exemple de trois titres dont la matrice des variances et des covariances
est donnée par le tableau suivant:
L’option attente
Nouvelles
informations
Annuler
0 Dh
Attendre
Ouvrir
aujourd’hui VAN du projet
Si l’entreprise obtient le vaccin, elle investira 208 dans un projet qui lui
permettra de gagner de façon certaine un bénéfice de 405 MDH une année plus
tard, donc la valeur optionnelle du projet dans un an est :
Les revenus futurs du projet sont actualisés au taux d’intérêt sans risque :
Si l’épidémie se déclare :
D’où la VAN :
La VAN de l’option de reporter est négative : il vaut mieux renoncer à l’option
attendre.
Exercice
Corrigé
1- On sait que :
Comme VR = 0, il reste :
Le TRI est le taux de rentabilité attendu du projet d'investissement. Il correspond
au taux a* pour lequel la somme des flux actualisés est nul.
2-
b. Pour calculer le TRI des fonds propres investis par les actionnaires, il
faut déterminer les flux revenant aux actionnaires. il s'agit des flux pro-
duits par l'investissement diminués des flux relatifs à l'emprunt.
c.
Soient deux titres dont les rendements et les probabilités sont disponibles dans
quatre scénarios possibles:
Sk Pk R1k R2k
1 0,1 15% -5%
2 0,2 10% 0%
3 0,3 5% 5%
4 0,4 0% 10%
Le tableau suivant permet de donner les rendements espérés des deux titres, leurs variances
ainsi que leur covariance :
Sk Pk R1k R2k Pk. R1K Pk. R2K Pk(R1k - µ1)2 Pk(R1k - µ1)2 Pk(R1k - µ1).(R2k - µ2)
1 0,1 15% -5% 1,50% -0,50% 0,10% 0,10% -0,10%
2 0,2 10% 0% 2,00% 0,00% 0,05% 0,05% -0,05%
3 0,3 5% 5% 1,50% 1,50% 0,00% 0,00% 0,00%
4 0,4 0% 10% 0,00% 4,00% 0,10% 0,10% -0,10%
On a ainsi :
µ1 = µ2 = 5%;
б21 = б22= 0,25% et donc б1 = б2 = 5%
б12 = - 0,25%
Par conséquent, ces deux titres sont parfaitement corrélés négativement. En effet
On a
Or
D’où et
Alors :
si
et si
Exemple 2
Solution
Exemple 3
Réponse
la rentabilité
la variance de
la variance de
le risque du titre est mesuré par :
Titre V0 V1(S1) V1(S2) Prix moyen V1 Rentabilité: R écart type: б2 (V1) б2 (R) (Risque)
A 132 180 140 160 21,21% 400 2,30% 15,15%
B 425 427 577 502 18,12% 5625 3,11% 17,65%
C 39 68 40 54 38,46% 196 12,89% 35,90%
D 3220 5315 2290 3802,5 18,09% 2287656,25 22,06% 46,97%
E 960 850 1454 1152 20,00% 91204 9,90% 31,46%
Exercice
On remarque que la rentabilité est passée de 14,5% à 13,9%, soit une baisse de
4,13%. Par ailleurs, le risque a diminué de 88,28%, en passant de 20% à
2,344%.
2- Le coefficient de corrélation :
Une entreprise dispose de deux machines, à l’aide desquelles elle fabrique trois
produits notés B1, B2 et B3. Chacune de ces deux machines ne peut fonctionner
que 24 heures par semaines. On suppose qu’à long terme il existe deux états du
marché.
Dans l’état E1 du marché, les marges unitaires de l’entreprise réalisées grâce
aux ventes des produits B1, B2, et B3 sont respectivement de 100 DH, 140DH et
180DH.
Une unité de B1 requiert 4h de M1 et 10h de M2 ;
Une unité de B2 requiert 8h de M1 et 4h de M2 ;
Une unité de B3 requiert 12h de M1 et 6h de M2.
a) Formulation du problème :
Base X Y Z RHS
4 8 12 1 0 24
10 4 6 0 1 24
OBJ 100 140 180 0 0 0
Variable entrante en base Z
Variable sortante de la base
Base X Y Z RHS
Z 1/3 2/3 1 1/12 0 2
8 0 0 -0.5 1 12
OBJ 40 20 0 -15 0 360
Base X Y Z RHS
Z 0 2/3 1 5/48 -1/24 1.5
X 1 0 0 -1/16 1/8 1.5
OBJ 0 20 0 -12.5 -5 420
Base X Y Z RHS
Y 0 1 1.5 5/32 -1/16 2.25
X 1 0 0 -1/16 1/8 1.5
OBJ 0 0 -30 -125/8 -3.75 465
L’entreprise réalisera un profit de 465 DH par semaine soit 24180 DH par an.
D’après ces résultats, l’achat des deux machines est plus bénéfique par rapport à
leur location.
Formulation du problème :
Soit X, Y, Z la production hebdomadaire respective du produit B1, B2 et B3.
Base X Y Z RHS
4 8 12 1 0 24
10 4 6 0 1 24
OBJ 60 120 140 0 0 0
Base X Y Z RHS
Z 1/3 2/3 1 1/12 0 2
8 0 0 -0.5 1 12
OBJ 0 0 0 -15 0 360
L’entreprise réalisera un profit de 360 DH par semaine soit 18720 DH par an.
Question2 :
Si l’entreprise loue les deux machines au prix indiqués par les valeurs des
variables duales alors elle va être obligée de maximiser sa production pour ne
pas avoir un profit nul.
Question 3 :
Etat 1
P(L) =0.5244
Etat de nature
P(A) =0.46
Etat 2
P(L) =0.53
e)
II-
II.1.
II.2.
I.3.
I.4. LE MODÈLE D’EQUILIBRE DES EQUILIBRES FINANCIERS (MEDAF)
Le MEDAF a été introduit par Jack Treynor en 1961 puis a été développé par
WilliamSharpe (1964), JohnLintner (1965) et Jan Mossin (1966) indépendamment.
Il s’agit d’un modèle dont le but est de donner une explication des taux de
rentabilité des actifs financiers en fonction de leur risque. Il est donc très utile
dans l’évaluation des stratégies d’investissement sur les marchés financiers.
Toutefois, il est également d’un grand intérêt dans la décision d’investissement.
Il sert, notamment à définir les taux d’actualisation à appliquer dans le calcul des
VAN des projets considérés.
Nous verrons successivement les hypothèses du MEDAF, la mesure du risque
qu’il propose et la formalisation à laquelle il aboutit. Le dernier paragraphe
insistera sur son utilisation en décision d’investissement.
II.3.
II.4.
II.4.1.HYPOTHÈSES
Le MEDAF a été développé sur la base d’un certain nombre d’hypothèses, que
l’on peut résumer de la façon suivante :
les investisseurs sont dotés d’un comportement rationnel:
ils savent procéder à l’identification et à l’évaluation de leurs actions
d’investissement ;
ils adoptent un comportement d’optimisation (ils cherchent à maximi-
ser leurs bénéfices et à minimiser le risque, dont ils sont averses) ;
ils composent leurs portefeuilles en tenant compte des indications sui-
vantes : l'espérance, la variance et la covariance de leurs rendements;
II.4.2.EVALUATION DU RISQUE
Le MEDAF considère que l’écart – type du rendement d’un actif n’est pas une
bonne mesure du risque, dans la mesure où il ne nous renseigne pas sur
l’interaction de l’actif en question avec les autres actifs du marché. En effet,
dans le paragraphe relatif à l’impact de la corrélation sur la diversification de la
section précédente, nous avons conclu qu’un investisseur qui souhaite réduire le
risque grâce à la diversification, doit veiller à constituer son portefeuille de titres
faiblement corrélés. Prenons un autre exemple, très simple, pour mieux
comprendre cette conclusion.
D’après ces données, on peut observer que l’espérance des VA des deux projets
est la même. En effet :
Si l’on suppose que ces deux projets sont de coût identique, l’égalité de leurs
VA, les rend équivalents aux yeux de l’investisseur.
L’écart – type est également le même pour les deux projets. En effet :
VA (P) = ½. 75 + ½. 75 = 75
σ2 (P) = ½. (75 – 75)2 + ½. 75 – 75)2 = 0
Cet exemple, très simple, confirme clairement que la valeur d’un projet dépend
de la nature de la corrélation qu’il a avec les autres projets. La réduction du
risque est possible, en règle générale, lorsque les valeurs des projets en présence
sont faiblement corrélées. Le risque d’un projet dépend plus de sa corrélation
avec les autres projets.
C’est la raison pour laquelle, le MEDAF considère qu’il est intéressant d’évaluer
le risque d’un actif par rapport à l’ensemble des actifs du marché que par sa
variance ou son écart – type. L’indicateur désigné pour cette évaluation du
risque de l’actif considéré par rapport à l’ensemble du marché est désigné par la
lettre β. De façon approximative, il se définit de la façon suivante :
II.4.2.1. Formalisation
Aussi, le rendement espéré d’un portefeuille composé d’un actif risqué et d’un
actif sûr s’écrit-il :
D’où
Si l’on considère maintenant que notre portefeuille est constitué d’un titre
individuel i et du portefeuille du marché, on peut écrire :
Ce qui donne :
Où :
: est le rendement de l’action i pendant la période t ;
: est le rendement du portefeuille du marché pendant la période t ;
et : sont les paramètres du modèle.
L’estimation de et se fait à l’aide de la méthode des moindres carrées
ordinaires (voir encadré). Cette méthode stipule que la somme des carrés des
écarts entre la droite et les observations soit minimale. Cet écart s’écrit de la
façon suivante :
On trouve :
et
Encadré
La méthode des MCO a pour principe de réduire les erreurs εtau minimum.
Graphiquement, l’objectif est de tracer la droite qui soit la plus centrale possible
au sein du nuage de points (cf. Figure). Pour ce faire, on doit disposer d’un
critère à minimiser. Remarquons que les εt(erreurs) peuvent être soit positives
soit négatives : il est donc nécessaire tout d’abord de rendre la valeur εt des
écarts "i positive. On peut penser alors à deux distances potentielles : la valeur
absolue et le carré. Ce dernier est privilégié car il permet des calculs
relativement simples. Il faut savoir néanmoins que le carré va pondérer plus
fortement les erreurs élevées relativement à la valeur absolue ; cette distance est
donc moins robuste statistiquement.
Revenons donc au critère des MCO : l’objectif plus rigoureux est donc de
minimiser la somme de toutes les erreurs au carré.
La variation résiduelle entre les points observés et la droite d’ajustement est :
VR ( , )=
VR ( , )=
On obtient alors :
Ce qui donne :
On remarque que :
II.4.2.2. Actualisation
Corrigé
Et
Exercice d’application
1. Quelle serait l’équation du MEDAF, pour un actif i ? Que représente le ME-
DAF ? Que représente le bêta d’un titre ?
Avec :
D’où :
Non, c’est un titre qui présente un risque supérieur, au risque qu’il devrait
supporter pour le même rendement
Comme
On a donc :
Risque spécifique = = =0.48
Risque systématique= =0.14
Le risque systématique est souvent plus élevé que le risque spécifique. D'où
l'importance du choix du marché au profit du choix des valeurs.
Calcul du beta :
On a :
D’après les données
Alors :
Risque systématique :
Suite du calcul ?
Exercice
S1 S2 S3 S4
CF1s 500 280 -100 -30
CF2s 1000 900 -450 -150
CFms 600 700 -210 -200
p (s) 0,1 0,2 0,4 0,3
1. Calculez :
i. les rendements espérés des deux projets, ainsi que le rende-
ment espéré du portefeuille du marché ;
ii. les bêtas des deux projets.
2. Calculez les taux de rendement des deux projets.
3. Calculez les taux de rendement prévisionnels des deux projets.
4. Déduisezla décision à prendre quant au projet à retenir.
5. Montrez que l’on peut arriver au même résultat, en appliquant la règle de
la VAN.
Réponse
1.
Les rendements des trois actifs sont :
Donc :
Pour calculer ces taux, nous avons besoin de calculer le taux de rendement du
marché.
Soit :
le taux de rendement de P1 est :
4. On remarque que :
5. Calcul de la VAN :
;