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COURS DE
SYSTEMES ET
STRUCTURES DES
PAYS AFRICAINS
Document de cours
Dr GNOLEBA
UNIVERSITE ALASSANE OUATTARA DE BOUAKE
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Sommaire
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INTRODUCTION GENERALE
Ce document support de cours permettra globalement de met en relief le choix des systèmes
et structures mis en place par nos pays Africains au lendemain des indépendances et leurs
conséquences sur notre niveau de développement économique actuel.
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POINTS 1 : DEFINITION DES NOTIONS DE SYSTEMES ET STRUCTURES ET
APERÇU GLOBAL DES ECONOMIES AFRICAINES.
Introduction partielle
Cette partie nous permettra d’analyser successivement les systèmes économiques et les
structures économiques. En outre, il servira de cadre pour la conduite d’un état des lieux sur les
économies Africaines.
1.1 Définition
Les systèmes économiques varient en fonction des régions et des époques. Les pays
occidentaux suivent une organisation fondée sur le capitalisme. Le système économique des
pays de l’est fondée sur le principe de l’économie communiste.
Il n’existe donc pas un système économique mais une multitude. En outre, un système
économique de même type peut prendre diverse forme. Ainsi le modèle Français s’oppose-t-il
au model Anglo-Saxon ; le model Ivoirien s’oppose au model Malien et Burkinabé.
Dans les systèmes économiques, il existe des relations fortes entre agent. Selon pierre
Joseph Proudhon (1850), le capitalisme d’Europe de l’ouest est dominé par la figure du
travailleur et celle du patron.
Il existe également des systèmes économiques alternatifs. En effet, un système économique
peut être refusé par certains de ses agents voir remplacé.
Le communisme est ainsi un système concurrent au système économique capitaliste.
NB : Un système économique est composé d’une multitude de sous-système plus petit. Les
agents qui le composent peuvent y être spécialisés.
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Le système économique des "meuniers" dispose de spécificité face au système
économique de l’agro-industrie auquel il appartient qui lui-même n’est qu’un sous-système
d’un ensemble plus grand.
Le régime économique désigne l’incarnation concrète dans l’espace et dans le temps d’un
système économique qui est le model abstrait de référence. La notion de régime est voisine à
celle de model. Pour certains auteurs, la notion de régime doit être élargie pour prendre en
compte l’ensemble des règles légales qui au sein d’un système économique donné régissent
l’activité économiques des hommes. Une telle différence exige que soit proposé des exemples
de variantes de contenu d’une part et d’autres parts des exemples de variantes socioculturelles.
Le régime du capitalisme libéral diffère du régime néocapitalisme libéral par suite d’option
diverses prises quant aux formes de la concurrence, au rôle de l’Etat à la structure de l’appareil
productif.
De façon générale, le capitalisme peut être défini par deux caractéristiques principales à
savoir :
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Les économistes, les historiens et les sociologues incluent dans leur analyse le capitalisme du
laissé faire, le capitalisme du marché libre, l’économie sociale de marché ou le capitalisme
d’état.
Tout appartient à la communauté donc à l’Etat qui décide en dernier ressort de l’orientation
générale à donner aux structures économiques.
2.1 Définition
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La définition la plus limitative restreint la notion de structure aux relations typiques
qui s’établissent entre le divers élément d’un système, les contingences qui déterminent ses
demeurant intrinsèque malgré leur importance en tant qu’élément conditionnel.
NB. Globalement, on peut définir un système comme l’ensemble des relations dynamiques qui
existent les structures qui le compose. Tout cela dans le but d’atteindre un objectif donné
(croissance économique, développement économique…)
Les contingences qui déterminent la structure économique d’un pays ne relève pas
uniquement de l’ordre économique. Elles sont de plus en plus diverses et elles concernent :
Le relief, les richesses naturelles, le climat, la densité et la répartition des populations, le
statut politique, les institutions en vigueur, les constantes sociologiques…
Leur principale caractéristique qui en fait des éléments de structure est une stabilité relative.
Les structures Africaines sont non seulement embryonnaires mais aussi et surtout peu
dynamiques. Les économies Africaines présentent une certaine forme de désarticulation entre
les différentes structures qui bien malheureusement ne permettent pas à cet contient de jouer un
rôle fondamental dans le concert des nations.
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3 APERÇU GLOBAL DES ECONOMIES AFRICAINES
L’aperçu global de l’économie Africaine se fera autour des quatre points tels que la
dépendance, le commerce extérieur, l’industrie et les autres secteurs d’activités.
L’une des caractéristiques principales des économies Africaines qui est une importance
directe et fondamentale pour leurs systèmes monétaires et financiers est celle de la dépendance
économique.
En somme, on dira d’un pays qu’il est économiquement dépendant si son degré
d’ouverture est proche de l’unité.
Il convient par ailleurs de faire remarquer que la dépendance économique peut aussi venir d’une
autre source. En effet dans les pays Africains, la plupart des investissements sont financés
extérieurement et son de ce fait en bonne partie déterminée par les conditions prévalant sur les
marchés monétaires et des capitaux extérieur.
Le commerce extérieur des pays Africains est d’une importance considérable. Il est
néanmoins important de chercher à savoir si n’importe lequel des pays Africains est en mesure
d’influencer les prix des produits qui entre dans son commerce extérieur. C'est-à-dire
d’influencer les termes de l’échange. A cette question nous pouvons répondre par la négation
car le marché international des produits c'est-à-dire dans le déroulement normal du commerce
international les pays Africains sont PRICE TAKER ET NON PRICE MAKER. Par ailleurs,
le commerce extérieur des pays Africains est très fortement marqué par la supériorité des
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importations sur les exportations créant ainsi le déficit de la balance commercial et partant le
déficit structurel de la balance des paiements.
L’industrialisation dans les pays Africains est héritée de la colonisation. Elle est
relativement faible et s’articule toujours autours de l’industrialisation par substitution des
importations qui consiste à localement les biens et services qui hier encore était importé (savon,
huile) ; l’industrialisation en Afrique est également adossée à l’industrie industrialisant. Il
s’agissait dans cette politique de créer des pôles croissance et développement qui à leur tour
devrait permettre d’exercer un effet d’entrainement dont la finalité reste toujours équilibrée des
pays Africains.
Parmi les politiques d’industrialisation en Afrique, on peut également faire allusion à
l’industrialisation par la substitution où la promotion des exportations qui consiste à remplacer
le contenu de nos exportations en y adjoignant plus de biens échangeables à grande valeur
ajoutées.
3.4 Les autres secteurs d’activités dans les pays Africains (secteur primaire et secteur
tertiaire)
Le secteur primaire dans les pays Africains est sensiblement dynamique et joue un rôle
important dans le développement de la quasi-totalité des pays de ce continent. Il contribue pour
une grande part au PIB et est un puissant secteur de création d’emploi.
A l’instar du secteur primaire, le secteur tertiaire surtout celui des services contribue de
façon significative à la création des emplois, à l’augmentation du revenu des ménages et surtout
au bien-être collectif.
Le premier point de notre module nous a permis de cerner autant que possible les
contours des notions de système et structure.
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Il a également de cadre à l’analyse de quelques points saillants relatifs aux économies
Africaines. Il convient à présent d’examiner le contenu du point 2 relatif aux choix des systèmes
et structures par les pays Africains à partir de 1960 marquant ainsi la date des indépendances
politiques de la plupart de ces états.
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POINT 2 : CHOIX DES SYSTEMES ET STRUCTURES PAR LES PAYS AFRICAINS
A PARTIR DE 1960.
Introduction partielle
Les années 1960 ont globalement été considérées comme l’année de l’acquisition des
indépendances politiques pour la plupart des pays Africains.
Dire autrement, ces années ont marqué dans l’ensemble le passage de l’autorité politique vers
les élites Africaines d’alors. Ces donc dans cette période que les nations Africaines ont
réellement optée pour tel ou tel système économique, pour telle ou telle autre structure
économique. Mais comment ce choix a-t-il été opéré ?
Pourquoi certains ont-ils choisi le système capitaliste pendant que d’autres que d’autres optaient
que d’autres optaient pour le système socialiste ou communiste ?
La réponse à ces différentes interrogations nous permettra d’aborder les conditions préalables
aux choix des systèmes économiques ; les enjeux du choix opéré par les pays Africains selon
leur orientation.
Dans cette sous partie, nous examinerons les conditions préalables qui président les choix des
systèmes économiques.
Dans les manuels officiellement reconnus, décrivant les économies socialistes planifiées telles
qu’elles existaient dans les années 1980, il a été affirmé que pour mettre en œuvre avec réussite
des systèmes et structures d’obédience socialiste, les états qui s’y engagent doivent respecter
les conditions liées à la sureté suivante :
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- Le chômage, la faim, l’analphabétisme, la pauvreté et l’incertitude quant à l’avenir
doivent être éliminé.
- Chaque citoyen doit avoir un droit garanti à travailler, à se reposer, à l’éducation, les
soins de santé, la demeure et la sécurité de la vieillesse et de la maintenance dans le cas
d’invalidité.
- Le niveau de vie matériel doit être en hausse constante et tout le monde doit avoir libre
accès aux connaissances et aux valeurs du monde et la culture nationale.
- Tout citoyen a le droit dans la pratique de prendre part à la discussion et à la résolution
des problèmes dans la vie de l’entreprise où il travail, la région, république et le pays
dans lequel ils vivent notamment le droit à la liberté d’expression, de réunion et de
manifestions.
Ici les biens et services sont produits directement pour l’utilisation et non pour générer des
profits. Dès lors les ressources naturelles et techniques sont ténues en commun et contrôlé
démocratiquement dont le seul but de la production serait de répondre aux besoins humains.
La propriété des moyens de production varie selon les théories socialistes. Elle peut être
propriété publique dirigée par un appareil d’état, propriété directe des utilisateurs par
coopératives ouvrière ou mise en commun par toute la société avec la direction et le contrôle
ouvriers des moyens de productions.
La gestion et le contrôle sur les activités des entreprises sont basées sur l’autogestion et les
relations gestionnaires égalitaires du milieu du travail pour maximiser l’autonomie
professionnelle et éliminer de la sorte l’administration bureautique.
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4.2 Les systèmes et structures d’obédience capitaliste
Pour implémenter les systèmes et structures d’obédience capitaliste, les états qui ont décidé de
d’engager dans une telle logique doivent impérativement respecter une batterie de condition
dont les plus importantes sont :
4.2.1 Les conditions liées à la logique des décisions et des comportements économiques
puis les modalités de financement.
- Travailler à ce que les prix synthétisent les informations nécessaires à la réalisation des
échanges car ils reflètent la valeur réelle des biens.
4.2.3 Les conditions liées aux institutions économiques fondamentales et aux systèmes
politiques.
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- Mettre en place un état de droit qui puise sa légitimité dans son autonomie à l’égard des
champs économiques et sociaux.
- Promouvoir la démocratie représentative et le pluralisme politique.
4.3 Les enjeux du choix des systèmes et structures économiques par les pays Africains.
Pour mieux apprécier les enjeux des systèmes et structures économiques mis en œuvre dans les
pays Africains, il est convenant de connaitre les caractéristiques de ses pays au moment du
choix et surtout d’apprécier sainement les erreurs de jugement des nations Africaines face aux
choix opéré.
4.3.1 Les caractéristiques des pays Africains au moment du choix des systèmes et
structures.
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- La faiblesse en nombre de cadre qualifié et compétent entrainant la grande présence des
cadres expatriés.
- Un manque de vision politique de la part des élites d’alors.
- Un système financier peu dynamique
- Une existence trop prononcée de parti unique et donc refus de multipartisme jusqu'à une
certaine période.
- Les économies Africaines au sorti des indépendances étaient des économies sous
dépendances économiques.
Pourquoi le Mali et la côte d’ivoire n’ont-ils pas le même niveau de développement bien que
tout deux pays capitalistes ?
Pourquoi le Sénégal, le Burkina et le Togo n’ont-ils pas le même niveau de développement bien
que tous pays d’obédiences capitalistes.
Pourquoi la Guinée, la Chine et la Russie bien que tous pays d’obédience socialistes ou
communistes n’ont-ils pas le même niveau de développement ?
L’une des raisons fondamentales se pourrait se trouver dans les erreurs de jugements des pays
Africains et surtout dans le manque de vision politique qui s’adosse sur la myopie de leur
politique économique et sociale de développement.
Avant d’opérer des choix des systèmes et structures, les pays n’ont pas fait un travail préalable
d’état des lieux de leurs économies. Ils ont choisi leurs systèmes et structures par effet de mode
juste pour faire plaisir aux colonisateurs et non à leurs populations respectives.
Lorsqu’on choisi un système économique et qu’on entreprend par entre temps un examen des
contingences qui pourrait l’influencer, le résultat ne peut être que le mal développement.
NB : En terme d’enjeux, on peut dire que le choix des systèmes et structures par les pays
Africains leur aura été bénéfique même si d’énormes inerties existent encore.
En tout état de cause, les états Africains gagneraient à diversifier d’avantage leurs économies
afin de tirer meilleure partie de leur participation aux échanges internationaux.
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POINT 3 : QUELLE TRANSFORMATION STRUCTURELLE POUR
L’EMERGENCE DES PAYS AFRICAINS.
Pour atteindre l’émergence tant recherchée, les pays Africains doivent et mettre en œuvre une
matrice d’action stratégique pour le renforcement des transformations structurelles.
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Références Bibliographiques
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