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L’entreprise capitaliste depuis le début du

XXème siècle
Entrep = orga autonome qui combine facteurs de prod, Kal, travail en vue d’une prod qui permet de les
rémunérer par le profit (pr le Kal) et le salaire (pr le travail). Plusieurs réalités : ds tt syst éco agissent des
entrep (même ds pays socialistes). Cpd pr exister pleinement, elles doivent avoir certaines lib (embaucher,
licencier, fixer px…)  ds le cas de l’URSS, entrep = prolongement des administrations ; l’entrep est
d’ab une entité juridique : entrep ≠ établissement (désigne une unité géo : usine, bureau). Les gdes entrep
comportent svt plusieurs établissements et peuvent ê rassemblées (trusts, holdings) ; la déf de l’entrep ne
préjuge pas de sa taille (de très petites, petites, moyennes, gdes déf selon nb de salariés et/ou CA) ; unité
autonome, l’entrep n’est pas un isolat : elle doit tenir compte de partenaires (clients, bqs, admin…) 
contraintes exté ; la fction de l’entrep est de créer une richesse qui profite à ceux qui ont apporté le
Kal + travailleurs (qui le mettent en œuvre)  constitue la fce et la faiblesse de l’entrep : fce : ce rôle
légitime son existence ; faiblesse : elle n’est que l’émanation d’intérêts partic. Sert-elle l’intérêt gnl ?
Entrep = opération militaire (étym) ; entrepreneur = constructeur de bâtiment  entrep fondement ou
entrep prédatrice ?

I. Naiss et apogée de l’entrep moderne :


D’ap Michel Drancourt : Naiss de l’entrep Kste = 1769 : association entre Watt (ingénieur) et Boulton (h
d’affaire)  machine à vapeur = déb RI. Ms cadre flou (personnalité juridique, orga interne, financement).
Slmt milieu du XIX et ap 45 que naît l’entrep moderne.

A. L’entrep rationnelle naît à la charnière des XIX et XX :


 Le cadre de l’entrep se fixe aux alentours de la 2nde 1/2 du siècle :
Cadre juridique : gnlisation des codes comm (règles clairement fixés, ex : Napoléon 3 : les soc par actions
n’ont + besoin d’autorisation pr se constituer) ; cadre éco : formation de marchés natio + essor des échges
intern + formation de gdes bqs d’affaires (Morgan, CL, Deutsche Bank) ; gdes compagnies de chemin de
fer jouent un rôle imp : ils faut des Kx considérables ( émergence de Wall Street) + acier (stimule la
prod natio : US Steel (1900)) + entrep doivent commencer à s’orga rationnellement (horaires, éviter
accident du travail).
 Dernier 1/3 du XIX : la rationalisation devient priorité :
Calculs de l’ingénieur, équipes de chercheurs, infos cumulées (enquêtes de marchés, commerçants) 
l’entrep devient « objet de science » : OST : codifiée par Taylor  décomposition des tâches complexes
en gestes simples que l’on pourra enseigner à chaque ouvrier : avantages multiples : les bureaux pourront
enseigner à chaque salarié the one best way (action prolongée par : films, chronométrage)  une augm de
la prod + diminution du nb d’accidents du travail + amélioration du sort des ouvriers ; possibilité
d’employer des salariés peu qualifiés, paysans, femmes, immigrés  économies sur salaires +
formation ; les critiques soulignent que taylorisme permet de déplacer le rapport de fce : ouvriers spé
succèdent aux ouvriers qualifiés. Faciles à remplacer.
L’OST accompagne la mise en place d’une discipline du travail : règlements intérieurs + éclairage au
gaz puis élec ( étend les horaires en hivers) + horloge pointeuse + institutions des contremaitres. Avt :
femmes apportaient leurs enfants, h s’absentaient lors des nbx jours C’est ainsi qu’apparaît le terme de
« boite » pr désigner l’entrep + nvx paysages indus (+ des bâtiments imitant les palais, châteaux… :
séparation cols blancs/bleus + étalement des constructions pr supporter machines lourdes + X des
transports)  migration des villes (terrain cher) vers banlieues.
Action de Taylor complétée par H. Ford : leur fait des concessions : Five $’s day  il fidélise ses
ouvriers, ms ceux-ci doivent en échge : ne ps boire, fréquenter un lieu de culte, apprendre anglais, accepter
le nv mode de travail. Il leur fournit les moyens d’acheter biens de conso  pt de dép de la régulation
fordiste (achèvement en 50 : accords entre GM et l’UAW (prévoit hausse du pvoir d’achat, non des
salaires = indexant hausse des salaires sur les px)) + Ford pousse la standardisation à l’extrême + voiture
unique (« vs pouvez choisir la couleur que vs voulez à cond qu’elle soit noire »)  coûts dc px baissent /
nb clients augm.
Même époque : méthodes de compta moderne chez DuPont de Nemours  : bilan des dépenses et des
recettes, mesure des profits, comparaison des perfs des ≠ branches de la soc. DP de Nemours pousse aussi
à la nomination d’Alfred Pritchard Sloan à la tête de GM en 23 : élabore plan de restructuration :
désigne une entrep autonome + jette les bases du marketing (renvellement des modèles, des couleurs) +
approfondit l’effort de rationalisation  une véritable division de la gestion.
Av Sloan, connaiss du marché devient obj prioritaire : mieux connaître comportement des clients
(statistiques, analyses des masses fournit les outils nécessaires) + nvelles pubs (radio, médias, puis télé :
utilisation d’entrep spé (Publicis 27) + professionnels (Trujillo)).
Considérée comme objet scient, l’entrep peut s’étudier, s’enseigner : MBA (Harvard 1908, Stanford
1925)  fction de recherche et formation ; Soc de conseils (datent de l’entre-2-G) ; strat analysée par des
orga : à l’origine de la théorie du portefeuille d’activité (classe les prod en fction de leur croiss et
profitabilité) et règle des 3 (suppose que ts les marchés st destinés à devenir à terme des oligopoles
dominés par 3 gdes entrep)).
La gde entrep rationnelle atteint son apogée pdt 30G : la plupart des progrès st nés aux US puis se
propagent au reste du mde (missions de productivité + prestige des universités et soc de conseils y
contribuent). Cpd : FR = « autre patrie du management » av : gds magasins qui affichent leurs px (on ne
discute +) + on s’intéresse aux méthodes US dès 20s.
Cette entrep rationnelle s’identifie largement à l’entrep indus : cpd : nb croiss de cols blancs + génère
de nbreuses activités de service en amont (bqs, transports) et en aval (ex : auto av stations services, motels,
garages) + la prod de masse suppose une conso de masse et l’apparition de gds gpes de distribution. Les
gde entrep de services s’inspirent des méthodes en usage ds l’indus (ex : bqs : division du travail entre
guichets (accueil des clients) / salles de traitement des chèques).
 La gde entrep indus = le modèle de l’heure

B. Crises et guerres forcent l’entrep à assumer son rôle soc :


Crise des 30s : révèle la crise de l’entrep Kste : les entrepreneurs n’ont ps vraiment joué leur rôle : ex :
Ford accepte d’augm les salaires à 7$/jour, ms licencie 30m pers + l’invt privé s’effondre  l’Etat
remplace les entrep pr « réamorcer la pompe ». La guerre = 2nd défi : l’entrep participe à l’effort commun
( renforce l’interventionnisme) + bcp d’entrepreneurs st mis en accusation pr leurs responsabilités (ex  :
au Jap les patrons st accusés d’avoir encouragé l’expansionnisme Japonais, Louis Renault : collabo…). Le
coco = 3ème menace.
 Le profit ne permet + simplement de justifier l’entrep Kste  : elle doit servir l’intérêt gnl  :
contribuer au progrès soc, garantir croiss régulière + liaison av partenaires (syndics, Etat)
 Liens syndics/entrep ont évolué :
FR : droit de grève 1864 + les syndicats 1884  création de la CGT (1895) + CFTC (1919). Délégués du
personnel (représentent les revendications individuelles et collectives du personnel) mis en place par accord
de Matignon (36) + comités d’entrep et représentants des travailleurs (st consultés sur de nbx sujets éco +
gèrent activités soc et culturelles ; 45) + délégués syndicaux (68) et leurs pvoirs st étendus. Parallèlement :
des procédures de négociations st mises en place (conventions collectives instituées en 19, renforcée en 36
et 50  accords patrons/travailleurs. Loi Auroux : impose obligation de négocier 1fois/ an.
All : pousse le + loin l’obligation de concertation : cogestion (ds sidérurgie et mines (51), étendue à l’ens
des gdes soc (76))  permet aux représentants des travailleurs de siéger à côté des ceux des actionnaires ds
conseils de surveillance.

C. L’entrep Kste = gde orga à couches multiples :


 Les gdes entrep s’affirment face aux petites :
La concentration progresse fortement surtt au cours de 4 phases : fin XIX (apparition des Konzern,
trusts, Zaibatsu ; cpd la poli antitrust US ralenti le mvt) ; 20s (mvt interrompu par la crise) ; 60s (mvt
interrompu par la crise des 70s) ; à partir des 90s. Car : PME souffrent de lourds handicaps : faible taille
empêche de fr des éco d’échelle ; - de moyens pr investir, innover ; pas de recours à la bourse  doivent fr
appel aux bqs  cond moins favo car les PME n’inspirent ps assez confiance. L’Etat favo les gdes entrep
(cas de guerre + champions natio + Jap : Nippon Steel en 70). Des pays s’efforcent de garder un éq
entre gdes et petites firmes : 53 : US créent Small Business Admin ; Ecole de Chicago : condamne la
concentration si elle débouche sur le monopole et hausse des px / souhaitable si elle permet meilleure orga
et baisse des px.
La concentration est surtt horizontale : regper des entrep du même secteur pr réaliser des éco
d’échelle + peser sur le marché  formation d’oligopoles : ds l’entre 2 G, formation de cartels où les
entrep dominantes partagent le marché et lim la concurrence. Ex : cartel de l’acier en Euro, cartel du
pétrole (7 majors), IG Farben en All + face à la crise les Etats encouragent ces tendances (poli fascistes
encouragent le corporatisme, Vichy). En 45 : les US appliquent + strictement les lois antitrust et tentent de
persuader ses partenaires (All, Jap). Cpd : dvpt des oligopoles aux US (Big Three : GM, Ford, Chrysler qui
dominent le marché auto). La concentration verticale n’est pas concernée par les lois antitrust = dvpt
de l’entrep des mat 1 ères à la distribution. Ex : 7 majors (s’implantant du « puits à la pompe ») + d’autres
indus auto s’efforcent de contrôler une partie de leur acier (Renault prend le contrôle d’Uriage). Car :
garantir l’indép de l’indus + tirer le plus de profit possible de l’ens de la filière.
Ds 60s : formation de conglomérats = l’entrep s’étend à des métiers divers ss rapport apparent les uns av
les autres. Cette strat apparaît (bien avt) au Jap av Zaibatsu (Mitsubishi (comm maritime, puis construction
navale, immobilier, aéro, chimie…)) + prend un nvl essor ds 60s aux US (ITT, Textron). Car : sécu (« ne
pas mettre ts ses œufs ds le même panier ») + opportunités (Mitsubishi profite des terrains au centre de
Tokyo).
Logique de la taille, de la puiss  ; logique de cohérence et de synergie  ; logique d’opportunité et de
réactivité = 3 strats pr accroitre les profits. Les entrep peuvent atteindre ce but par : la croiss interne
(investissant ds appareil de prod) ou externe (rachetant des entrep). Ds 2/3 du siècle  : utilisation de la 1ère
strat (n’est pas concernée par les lois antitrust) ms apparition des OPA (venues des US).
Ces strats nécessitent des moyens qui dépassent les possibilités des familles les + fortunées : appel aux
bqs ; ms ap crise des 30s  bcp de pays appliquent la séparation bq d’affaires / bq de dépôts  empêche
de mobiliser l’argent des partic (ex : US, Fr). Cpd : All dvpe « bq univ », au Jap les + puissants kereitsu
possèdent leur propre bq. Financ par la bourse : ex Ford en 51. Cpd : le recours aux bqs reste
prépondérant.
 La gde entrep est le moteur des 30G :
Pr Fourastié : cette exceptionnelle phase de croiss est exclusivement due aux gains de prod grâce au
progrès tech + innovation. Les gdes entrep étonnent : Alfred Chandler montre que les 1 ères entrep
modernes (formées fin XIX) st encore celles qui dominent au début des 70s  car la taille autorise des
invts que les nvx concurrents st incapables. Cpd : paradoxe : la gde entrep est peut ê de – en – animée par
un véritable esprit d’entrep.

D. Qu’est devenu l’esprit d’entrep ?


68 : gd sondage aux US : gde majorité de jeunes préfèrent travailler tranquillement en tant que cadre, que
de monter leur propre affaire  fin du self made man ? Triomphe de l’admin d’entrep ?
 John Galbraith théorise ce fait :
Ds 1er livre : il dvpt la notion de « filière inversée » : grâce au marketing, pub, poli de px, nvelles tech de
px : les gdes entrep peuvent imposer leurs produits aux consommateurs. Ds 2d livre : il invente la notion de
technostructure : av la bourse, le Kal des gdes entrep s’est dispersé aux mains des nbx porteurs + aucun
n’est suffisamment puissant pr contrôler l’ensemble  pvoir passe dc aux mains de ceux qui maîtrisent
l’orga, les technos et qui forment la technostructure de l’entrep. Cpd : idée de Galbraith n’est pas
nvelle : elle apparait en 32 : A. Berle et G. Means et en 40 : J. Burnham (L’ère des organisateurs) + semble
ê confirmée par l’entrée en 45 des Whiz Kids chez Ford : 8 jeunes officiers experts en logistique (dt Mac
Namara). Selon Galbraith la technostructure ne s’intéresse guère au profit (elle ne possède pas le Kal) ms
cherche une croiss raisonnable pr garantir la pérennité de son pvoir. Déjà Schumpeter prévoyait cette évo :
ds les gdes entrep, les fonctions innovantes st dépassées par les activités routinières  « Triomphe de la
gde orga à couches multiples » (Galbraith). Que devient l’esprit d’entrep ?
 La question vaut pr la plupart des pays dvpés :
Fr : un profile de carrière s’impose : gde école, passage par poli, succès ds privé. Ex : Ambroise Roux : l’X,
cabinet du ministre de l’indus Lournel, PDG de la Compagnie générale d’électricité. All : on part de la base
et on gravit les échelons. GB : universités les + prestigieuses.
 Partt ? Même ds 60s les ccls de Galbraith paraissent tp généralisantes :
Car nvelles entrep qui s’imposent parmi les gdes et conservent un caractère familial (gde distribution en
Fr : Darty, Fournier, Muniez) + les Ford, les Agnelli, les Peugeot possèdent ± 40% de leur entrep. En 80,
Ford ne sera pas gouverné par un Ford et ceci pr slmt 15ans + Peugeot  : svt dirigée par un homme de
confiance ms la famille garde les rênes. 
 Evo de Galbraith n’est pas gnle et non irréversible (les 80s le montreront).
II. Crise et renveau de l’entrep Kste :
A. La crise des 70s offre de nvelles opportunités à l’entrep Kste :
 La crise des 70s = une crise de la gde entrep, en partic l’entrep indus  :
Contestation de ts ordres : gauchisme, écologie poli, malaise des ouvriers spécialisés ( montée de
l’absentéisme).
C’est en fait tte la logique du fordisme qui est mise en question : la chaine = lieu privilégié de la crise
qui affecte l’entrep Kste : limites comm (prod des objets standardisés à un moment ou les consos + riches
demandent des objets diversifiés et adaptés à une demande précise) + limites financ (la chaîne réclame des
surfaces considérables pr les machines et entrepôt + nécessite des stocks = argent immobilisé = argent
perdu) ; limites hum (travailleurs se plaignent de + en + d’un travail répétitif et stressant) ; limites tech (la
chaîne devient un monstre de + en + difficile à maîtriser. Ex : Renault, sur l’île Seguin, la chaine atteint
7km sur 3 niveaux  risques de pannes augm)  tt ce sur quoi s’appuyait la gde entrep est remis en
cause.
Le défi est d’autant + gd qu’il se prod en un moment où la croiss se ralenti et où la compétition intern
s’avive. 70s = montée en puiss des entrep Jap, 80s : celle des taïwanaises ; coréennes.
 Rien d’étonnant que les profits ont tendance à stagner (ex : Tx de profit des entrep US avt impôts :
50-60 : 16,9% ; 80-90 : 9,5%  tx de profits : x1/2 entre 50-80s).
 Pourtant les 70s voient émerger de nvelles opportunités :
Elévation du niveau de vie  part croissante des services ds la conso + imbrication des soc indus et de
services + retour en force des idées libérales (ouverture, privatisations, baisse d’impôts, des charges).
 Nv mode de financement de l’entrep : fonds communs de placement : épargnants achètent les
actions de ces fonds qui utilisent les sommes récoltées pr investir en bourse  les épargnants ont la
possibilité de disposer d’un portefeuille diversifié géré par des pros ex : mutual funds US, SICAV fr, fonds
de pensions + libéralisation boursière  intégrer des gdes sommes d’argent à un marché unifié + nb
croissant d’acteurs (moyennes entrep av 2 ème marché, entrep innovantes av NASDAQ)  ts peuvent se
procurer directement les Kx nécessaires  financement - cher (pas de rémunération pr l’intermédiaire) ms
risque accru (l’intermédiaire ne l’assume +). Kal-risque : surtt pr start-up : société de Kal risque devient
actionnaire de la start-up + lui fournit des conseils (ex : Intel, Microsoft, Yahoo ! eBay). Kal risque apparaît
en Californie à partir des 70s puis se gnlise.
Invention du microprocesseur par Intel en 71 miniaturisation de l’ordinateur qui pénètre ds foyers,
bureaux, ateliers  circulation de l’info et coordination st profondément modifiés  structures + souples.
Pr JJ. Rosa : il s’agit d’un chgt de société : 1875-1975 : concentration de l’info en qqs mains avait favo la
gde taille et hiérarchisation (=oligopole social ou la prise de décision est réservée à qqs acteurs puissants,
admin, FMN) / surabondance de l’info  décentralisation, fragmentation, de la petite dimension 
retour en fce des PME.

B. Les actionnaires et le profit reviennent en force :


 Analyses de Galbraith paraissent auj dépassées :
Car 2 chgts : OPA+OPE (offres publiques d’échges d’actions) se gnlisent en Fr, GB, puis All (97 :
Thyssen tente de s’emparer de Krupp = choc), puis Jap. Le repreneur (société ou raider) propose d’acheter
les actions à un cours > à celui de la bourse  cette menace redonne tte son imp aux petits porteurs : s’ils
st mécontents, ils peuvent accepter l’offre  importance du management. Fonds communs de placements
se dvpent = placer l’épargne de leurs adhérents pr leur verser + tard des retraites. Se dvpent ap lois de 74
(Employee Retirement Income Security Act), 81 (les gestionnaires doivent ê prudent et servir
exclusivement l’intérêt de leurs adhérents)  syst s’étend à de nbx pays (Chili, GB, All, Jap, même Chine
et MEX). 2000 : total des actifs = 7000 MM$.
Au déb, ces organismes collectifs se contentaient d’acheter-vendre des titres = lourdes menaces. Mnt ils
participent de + en + aux votes lors des assemblées + organisent des plans de restructuration (Ex : 04 :
André reprise par le fonds Anglais PAI et qui la revend en 07 à un autre fonds d’invt) + imposent des
règles contraignantes en mat de gvt d’entrep (voire même éthique : 03 : le fonds de l’Etat de NY fait
pression sur Mattel pr de meilleurs cond de travail à ses sous traitants).
 Les petits actionnaires st représentés ts ens  la dispersion qui selon Galbraith était leur princ
faiblesse est remplacée par regpement.
Les entrep familiales reviennent en force : l’indice Oddo SF en FR indique que la rentabilité des entrep
familiales > à la moyenne (car : - endettés, + prudentes).
Pr P. Drucker essor des fonds de pension = forme de socialisme. Cpd : fonds obéissent à la loi du Ksme :
fr des profits et imposent cette loi aux firmes qu’ils ont investi  nvelle règle s’impose, la création de
valeur : le but de l’entrep est de rémunérer correctement ses actionnaires auxquels elle appartient  les
managers qui font de piètres performances st chassés brutalement (ex : 04 : 14% des dirigeants des 2500
1ères entrep mdiales ont été changés, 1/3 d’entre eux à cause de mauvais résultats)  la précarité touche
aussi les PDG d’où les parachutes dorés que l’opinion accepte mal.

C. Depuis 80s, les entrep subissent la dictature du chgt :


Peter Drucker : « Autrefois pyramides d’Egypte, les entrep st devenues tentes Bédouin » résume les
transfos des entrep occi à cause de concurrence, mutation techno, exigence des actionnaires.
 Le culte du petit :
73 : Fritz Schumacher publie Small is beautiful  apologie petites structures (surtt la petite entrep).
Vertu de la PME : + souple, + réactive  peut s’adapter + vite que les gdes firmes. « Déséconomies
d’échelle » : la gde entrep réduit des coûts, ms en augm d’autres (comm interne, suivi du perso, prise de
décision  lourdeurs). Certains handicaps des PME st levés : trouvent facilement des moyens de se
financer (Kal risque, 2d marchés), attention accrue des pvoirs publics (car PME créent des emplois),
profitent des nvelles technos pr innover (Start-up)  leur place ds l’éco augm. Cpd il ne faut pas
idéaliser le retour en fce des PME : certains atouts st inavouables (faible syndicalisation, salaires
inférieurs, faible niveau d’impôts…) + croiss ≠ selon les types de PME : TPE (très petites entrep = surtt
pr services, joue un rôle imp ds création d’emplois) ; sous-traitants : X car externalisation des gdes
entrep ; start-up : X car : Kal-risque, nvelle techno; moyennes entrep : spé sur créneau porteur et svt
exportatrices et innovantes.
La gde entrep s’efforce de maigrir : définit son métier de base (core competences) et se recentre sur
celui-ci. Ex : Renault av Georges Besse ds 80s : renonce à de nbreuses activités (même bcp de pièces
détachées). L’externalisation explose = transfert d’activités 2daires à d’autres entrep (surtt vers PME) 
frais fixes deviennent des frais variables (il suffit de cesser les commandes aux ss traitants). Touche mnt
des activités de + en + sophistiquées (services financiers, pièces détachées)  00 : marché de
l’externalisation = 300MM$. Certaines firmes encouragent la création de soc satellites : elles aident les
cadres de leurs gpes à créer une entrep pr des activités qu’elles jugent non essentielles (ex  : Microsoft
encourage les nvelles Start-up).
Le règne du petit s’étend aux établissements indus ( ne concerne ps que la taille) : bastilles ouvrières
à Sochaux, Clermont-Ferrand : 73-00 : effectifs x ½ (40m à 20m salariés).
 Little is beautiful
 Autre mot d’ordre : la flexibilité pr s’adapter à ttes les évo du marché  :
Taylo ne permettait pas cela : les qtés produites + méthodes de travail st dét par ingénieurs en amont.
C’est l’un des pb qu’entend corriger le Toyotisme : Origine : Taiichi Ohno, ingénieur de Toyota part
étudier les pratiques US à Detroit  pr lui, taylorisme n’est pas applicable au Jap (car stock  nécessite
moyens et espace considérables que le Jap n’a pas) : les US se st juste concentrés sur gain de tps. Jap
invente l’usine minimum (lean production)  méthode : juste à tps = kanban = 0 stock. Il faut travailler
ss stocks, pr interdire la moindre faiblesse : on monte les prod qd commandes arrivent, fabrique les pièces
détachées qd elles viennent à manquer, on se fait livrer les prod de base plusieurs X / jour.
Caractéristiques du syst de prod Toyotiste : imp de la qualité (aucune imperfection  amélioration
permanente jusqu’à la quasi-perfection) + la qualité est l’affaire des opérateurs (≠ ingénieurs ; l’ouvrier
peut arrêter la chaine à tt moment  fait preuve d’initiative ≠ taylorisme) + cette responsabilité 
Impose attention perma (gestion par le stress), bonne formation des travailleurs (ils entretiennent et règlent
les machines) et polyvalence (l’opérateur chge de poste plusieurs x/jours (pr comprendre ts les défauts
possibles)), requalification du travail ouvrier (surtt ds auto) + Emploi à vie ds gde entrep (contribue à la
motiv + pas besoin de formation de haute qualité (pas de risque qu’il parte chez un concurrent)) + salaire à
l’ancienneté (salaire croit jusqu’à la 50aine  l’employé qui quitte son entrep se retrouve en bas de
l’échelle, doit tt recommencer).
Pr contrer l’emploi à vie (semble en totale opposition av la flexibilité), toyotisme à 4 variables
d’ajustement : existence de travailleurs non protégés (pas d’emploi à vie et servent de volant de sécu en
cas de récession) + transfert possible des travailleurs à vie d’un poste à l’autre, voire d’une firme à
l’autre, ou en direction des ss traitants (03 : 37% des entrep y ont eu recours) + possibilité de réduire les
commandes aux ss traitants (ss traitants licencient et ne promettent pas l’emploi à vie) + existence de
bonus imp, versés chaque année, qu’on peut réduire.
L’entrep Jap = entrep poussée : le marché déclenche la prod  préférence pr petites séries / lancement
massif.
Pr le Jap on parle de flexibilité interne : travailleurs ont leurs emplois garantis ms acceptent d’ê déplacés
av rémunération ≠ (comme ds pays Scandinaves). US : flexibilité externe : les dirigeants dét très librement
le nb et qui ils licencient. Fr : utilise l’intérim et CDD + peut moduler le tps de travail au cours de l’année
(lois de 87-93).
 Entrep = d’autres mutations qui visent à renforcer sa capacité d’adaptation  :
L’entrep plate : on écrase les hiérarchies en suppr de nbx échelons (90s : ABB retient que 5 niveaux
d’échelons ; Péchiney suppr les contremaitres) ; l’entrep matricielle : travailleurs du même niveau
hiérarchique st encouragés à communiquer (diffusion large et rapide de l’info) ; management par projet :
dès le lancement d’un nv projet, on associe les cadres de ts les secteurs (financement, marketing, design…)
 la totalité des pbs apparait ici : résolution prendra du tps, ms l’exécution sera accélérée (d’ab Jap ;
Renault av Twingo) ; ringi (qu’au Jap) : demander l’avis de l’ens des salariés avt un projet imp (cpd la
décision est prise au départ, la consultation des employés est formelle) ; cercles de qualités (d’ab Jap) : des
salariés volontaires réfléchissent sur les améliorations de l’entrep + si les prop st adoptées et permettent des
profits  gratifications).
 Ces mutations s’accompagnent d’une profonde restructuration du Ksme mdial. Surtt
flagrant aux US : sur 25 1ères du pays, 19 n’existaient pas en 60. Le chgt le + imp réside cpd ds
la nvelle orga spatiale de l’entrep devenue globale.

III. Vers l’entrep globale ?


Second 1/3 du XIX : naiss des multinationales (part imp de leur activité en dehors de leur pays
d’origine). Elles recherchent des ressources à l’exté car ressources insuffisantes ou inexistantes chez elles +
prod sur place si transport difficile (Air liquide) + visent de nvx marchés (Ford à Manchester en 11) +
s’efforcent de contourner les barrières douanières. La crise ralentit cpd le mvt et il faut attendre les gdes
dévaluations de 49 pr que le phéno retrouve son imp (cours des monnaies euro st réduits / $  les FMN
US préfèrent s’installer sur place pr prod aux coûts euro)  Commence réellement le mvt de
multinationalisation.

A. Dans la phase d’internationalisation, les FMN se comportent comme des soc


multidomestiques :
 Les FMN st d’ab des firmes US qui s’installent en Euro :
Soutenus par gvt US pr la reconst et dvpt du continent. Les firmes Euro suivent, Jap aussi : 50-60s elles
s’installent ds Pacifique pr mat 1ères puis s’implantent pr conquérir de nvx marchés (ex : X des transplants
Jap aux US lorsque Washington adopte le quota sur les imp d’auto nippones en 81).  Pdt 1ère étape
(Jusqu’à fin 70s) FMN = des soc multidomestiques (J. Savary) ≠ multinationales : les entrep st implantées
ds de nbreuses régions du mde, ms conservent des liens privilégiés av pays d’origine (car dirigeants, Kal,
clients viennent de ce pays). FMN s’implantent à l’étranger pr prod et vendre sur place.
 Les FMN ont en qq sorte une patrie dont elle sert les intérêts (C. Wilson, ancien psdt de GM :
« ce qui est bon pr GM est bon pr les US et vice versa »).
Ex : Marché mdial de l’auto ds 50-60s : 2 marchés équivalents en pds :
US / reste du mde : préfèrent les voies confortables, qui consomment / voies compactes  échges
modestes entre ces marchés. US : marché dominé par les Big Three (prod sur place presque ts les
véhicules). Reste du mde : entrep euro, Jap + filiales des Big Three (GM av Opel, Vauxhall ; Ford ;
Chrysler : elles contrôlent presqu’1/4 du marché). Tandis que les US n’ont rien à craindre du fait des
particularités entre les 2 marchés.
 Pdt cette période, les motivations des multidomestiques ne varient guère  :
C.A Michalet a étudié les entrep fr : d’ab s’implanter sur un marché dyna, puis contourner barrières
douanières, puis répondre à baisse de la demande sur marché national et diversifier les risques  croiss et
sécurité. Le désir de profiter des bas salaires = 7 ème position  le tps de l’entrep global n’est pas encore
venu.
 Intérêts firmes multidomestiques et nations dt elles st originaires coïncident  :
La critique est partic vive ds pays du sud : elles exploitent mat 1ères, h + n’apportent pas ce qu’elles
promettent (- d’emplois car prod + élevée ; - de Kx car empruntent sur marché local) + ce qu’elles
apportent est svt inapproprié (techno tp sophistiquée) + elles aggravent la dép tech et financ des PVD /
pays du Nord+ renforcent le dualisme géo (elles s’installent ds gdes villes, côtes, pôles miniers), éco
(secteur moderne, inséré ds éco mdiale / activités des campagnes trad), social (s’appuient sur élites /
marginalisation des milieux pop et ruraux). Cpd critiques excessives d’autant + qu’elles st contradictoires
(FMN st accusées de ne pas assez moderniser et de tp moderniser risquant de créer des déséqs) 
nationalisations concernent le secteur du sol et du sous sol dès l’entre-2-G (38 : MEX récupère son pétrole
= jour de fête natio ; l’Am Lat suit pdt les 30G, MO et Af du Nord fin 60s et 70s). Le princ reproche = les
FMN accentuent la dép et le dualisme du TM. Ds pays du Nord : critique – virulente : surtt contre FMN
US = vecteur de la domination US.

B. L’entreprise globale est le principal acteur de la mondialisation


73 : ne ralentit ps le mvt de multinationalisation : flux d’IDE augm pr atteindre 1270MM$ en 2000 (1500
en 2007) + nb de pays concernés augm (surtt pays du Sud : reçoivent 1/3 de ces flux).
 En+des autres causes, de nvelles raisons poussent les entrep à s’internationaliser :
La peur de réactions protectionnistes (transplants auto jap aux US ap la loi sur les quotas des imp en
81) ; la volonté d’ê présent sur les marchés les + vastes et les + riches (implantation aux US et en Euro
ap Acte Unique (87), Chine, Inde) ; profiter de salaires + faibles, de s’affranchir de règles
contraignantes pr le droit social, environnement, s’installer ds zones franches (explique la X des
filiales ds pays du Sud : Ex : ZES en Chine (79) : l’entrep peut export, conserver des devises, embaucher,
licencier librement + terrains cédés à bon px).
Ds pays ateliers : FMN réalisent la prod la + banalisée ; ds pays dvpés : composants élaborés ; ds Nord :
services sophistiqués.
 Entre les nœuds de ce réseau, les flux de + en + intenses (Kx, techno, prod finis) : Auj : comm
intra-entrep = 1/3 du comm mdial  naissance de l’entrep globale.
 Les firmes globales présentent des caractères originaux / entrep multidomestique  :
Elles orga leurs activités à l’échelle mdiale : chaque filiale est spé ds une prod précise en fction des
caractéristiques des pays où elles se st implantées. Siège social mdial (svt ds pays origine de la firme)  ;
elles rationalisent la prod : aimeraient inventer des « marchandises univ » (S. Airaudi) vendables sur ts les
marchés : ex : Ford sort en 93 la Mondeo. Cpd, la version US (la Contour) est ≠  produit adaptés aux
goûts locaux (même chose pr Macdo : mac au saumon en Norvège). Cpd qqs produits univ : ex la Logan de
Renault : au déb prévue pr pays émergents ms a eu des débouchés en Europe ; l’uniformisation des
produits progresse : les marchés US, Jap, Euro se st homogénéisés ; elles réagissent aux évo des marchés
locaux av une extrême rapidité, peuvent se désengager rapidement, ms aussi « surgir en n’importe quel pt
du globe » (C. Freidheim).
 L’essentiel est peut ê un état d’esprit : l’entrep globale se veut multiprésente sur le marché
mdial : elle doit s’identifier à une marque et à un type de prod (d’où les recentrages) + adaptation et
flexibilité imposée par l’insertion globale.
 La présence mdiale des entrep globales prend des formes originales  :
Certaines ont renoncé à la pté du Kal : la franchise (Macdo, Benetton), la sous traitance intern (Nike :
20m salariés ds le mde, ms 4à5 x + indirectement), contrats d’entretiens ou gestion des usines (construites
pr le comptes d’un tiers). Recours aux alliances pr mener à bien les op qu’elles ne peuvent réaliser
seules : J. Golden : « coopération compétitive » = dépenses de R&D ou conquêtes des marchés st tp
élevées pr une seule entrep  accords sur un secteur précis av compét ds les autres. Ex : 84 : Toyota crée
une joint venture av GM pr fabriquer la Nova (en Californie). Cpd la création de filiales reste la norme :
permet de garder le contrôle direct de la qualité et des tech clés : moins de risques (ss traitant faisant
faillite, franchisé douteux…).
Se concurrençant ds le mde entier, les firmes globales se surveillent, se copient se ressemblent  : l’orga
de la prod est venue du Jap + flux tendus st adoptés par ttes les entrep auto  ; gestion vient des US (une
américanisation de l’entrep)  prestige des MBA US : recherche en management + dvpt de nvelles
méthodes (benchmarking, reengineering, downsizing, gestion relation-client) ; prédominance financière des
US : le centre qui draine les Kx s’y trouve  pr avoir accès aux bourses yankees et fonds de pensions, il
faut respecter plusieurs règles : création de valeur (la mission d’une entrep est de rémunérer ses
actionnaires à un niveau > au tx d’intérêt habituel ; sinon ils investiraient ds emprunts + sûrs (obligations
d’Etat) + il faut présenter des bilans comptables qui fassent apparaître la création de valeur (adoption
des normes intern IFRS-IAS (Inter Financial Reporting Standard- Inter Accounting Standards qui s’appui
sur d’anciennes règles US) + appliquer le gvt d’entrep et ses règles de transparence (rassurent les
investisseurs, actionnaires correctement informés : représentation des actionnaires ds comités d’entrep ; loi
Sarbanes-Oxley (02)  chaque salarié doit dénoncer les pratiques frauduleuses dt il a la connaiss) + Last
but not least ( = il faut parler ds tte circonstance l’anglais. Axa impose l’anglais comme langue obligatoire
ds ttes les réunions internes).
 Un syst unifié, inspiré par US émerge. Fr remplace son PDG aux allures monarchiques par
un président et un directeur (CEO, chairman US) + MEDEF conseille aux patrons de publier
leurs feuilles de paie + délits d’initiés st sanctionnés + OPA apparaissent ds des pays ou la
coopération était la règle (All, Jap).
 Les entrep globales dvpent de nvelles strats :
La mdialisation encourage à accentuer le mvt de recentrage : pr que le mde comprenne et que leur
image soit clairement identifiée + la bourse n’aime pas les opérations tp complexes  sanctionne les
opérations de diversification. Pr moyennes entrep : recentrage pr trouver des niches à l’échelle mdiale
(surtt en All  puiss de ses grosses PMI) : essentiel de la prod ds pays d’origine (protéger les secrets de
fabrication), ms vendent ds le mde entier (implantent des filiales de distribution à l’étranger, importent ce
dont elles ont besoin)  elles st aussi extraverties que les FMN  ce st aussi des entrep globales.
L’heure n’est + aux conglomérats : ITT se recentre sur le secteur du loisir + décide de fr disparaitre son
sigle en 95 pr s’identifier à sa marque principale : Sheraton. ATT : ap 84, elle se diversifie ds les secteurs
de l’info, de la téléphonie, télévision par câble  un endettement considérable  réorganisation de ses
activités annexes pr qu’elles soient côtés en bourse + alliance av d’autres entrep  2005 : elle est rachetée
par South Belle (une de ses anciennes entrep) et revient à son métier d’origine.
La tendance au recentrage est gnle : Cpd 2 exceptions : General Electric = une fédération d’entrep av
peu de pts communs : toucher de ± de près au secteur électrique + se placer parmi les 3 1 ères mdiales ds le
secteur occupé. Elle était considérée pdt lgtps comme l’entrep la mieux gérée du mde (Peter Drucker la
conseillait + Jack Welch = le manager du siècle d’ap le Magazine Fortune en 99)  ; pays asiatiques :
conglomérat reste la règle (Jap : kereitsu). Corée du Sud : chaebol. Gds groupes familiaux en Inde) : Ex :
Tata prod acier, auto, services informatiques (Tata Consulting = l’une des 1 ères mdiales). Cpd Zaibatsu ont
été démantelées en 45 (Mitsubishi, Mitsui). Certains avantages : cherche la forte croiss pr investir ds ts les
secteurs + obj du plein emploi est + facile (on bascule la main d’œuvre excédentaire ds secteur stagnants).
Cpd : mêmes les conglomérats asiatiques doivent évoluer : on reproche l’opacité, leur préfé pr la croiss au
détriment du profit et de création de valeur. Ex : Daewoo s’est tp endettée (à 300 % de ses actifs). Samsung
se désengage de l’auto, pétro. Structure familiale facilite cette réorientation : les filiales périphériques st
dirigées par des membres de la famille.
 Gpes asiatiques privilégient svt la croiss interne au risque de s’endetter lourdement pr
financer leurs invts ≠ gpes occi :
Gpes occi : préfèrent la croiss externe. Cette tendance est encouragée par l’assouplissement des lois anti-
trust aux US ds 80-90s + correspond à une logique de recentrage (racheter ses concurrents pr dominer un
secteur). Les fusions s’opèrent de + en + à l’échelle mdiale (ex : 99 : Renault reprend Nissan (à 37%) ;
Renault reprend SamsungMotors (70%) ; 06 : Mittal reprend Arcelor). Fusion-acquisition = ½ des flux
d’IDE.
 L’entrep globale valorise ses marques :
La marque = le nom de l’entrep. Les gdes entrep possèdent de nbreuses marques, cpd il arrive qu’elles ne
vendent aucun prod sous leur nom (ex : GM connue pr Cadillac, Chevrolet, Dodge…) ≠ d’autres où la
marque est vendue ds le mde entier (Sony, Intel). Pr la marque, on pense à des sonorités facilement
mémorisables (Wanadoo, Yahoo). Ces marques st synonymes de savoir fr : Ex : Intel Inside ; Just Do it.
Marques associant une idée (United Colors of Benneton)  des pubs mdiales. La marque = le Kal le +
précieux de l’entrep : elle garantie une qualité identique au consommateur, permet de créer des modes  et
dc ds px + élevés. La marque Coca-cola est estimée à 67MM$, puis Microsoft, IBM, GE, Intel.
La mdialisation renforce les marques en leur donnant une dimension planétaire. Elle les menace aussi
de 3 façons : prod vendus par les entrep st svt réalisés par des ss traitants ds le sud  on produit à bas
coût, et on revend bcp + cher ; ms possibilité de vice de fabrication  nuisance à la notoriété de la marque
(ex : Nokia, Mattel doivent retirer des séries défectueuses du marché en 07) ; la marque peut ê copiée ds
pays ou la pté intellectuelle est peu respectée (contrefaçon : 90-05 : CA x5, les logiciels, pièces détachées
d’auto, médicament ; surtt Chine, Thaïlande, Malaisie) ; la marque peut souffrir de la mauvaise image
du pays d’origine (ex : Coca-Cola, Macdo st partic identifiées aux US et st svt prises pr cible par les
contestataire de l’ordre US).
 L’entrep globale devient-elle une entrep virtuelle  ?
L’entrep globale vaut pr son savoir fr et son image, se débarrasse de la prod matérielle pr se concentrer sur
la conception et distribution. Elle devient simplement le nœud capable d’activer si nécessaire un réseau de
PMI, de détaillants franchisés, de soc publicitaires  une dématérialisation de l’éco. Ex : Nike : dès la
création en 68, les dirigeants choisissent l’externationalisation  ds 00 : elle emploie directement 18m
salariés /650m indirectement (par ses ss traitants). Les emplois directs st aux US (Beaverton pr la direction,
design, recherche (Oregon), St Louis pr laboratoire, contrôle qualité, Memphis pr commercialisation). La
prod externalisée : 90% ds pays du Sud (Asie : 85%). Cpd, l’entrep globale ne peut pas s’affranchir si
facilement des contingences mat. Si elle ne prod pas, elle peut fr prod par des ss traitants en un lieu
précis.
 L’entrep globale ne constitue pas un réseau qui surplomberait les territoires ss jms en dép.
Les relations qu’elles entretiennent av l’espace st bcp + complexes.

C. Les FMN ont-elles une, des ou aucune partie ?


« Transnationales » = gdes multinationales du Nord qui font invts ds Sud (déf de CNUCED).
Autre déf : entrep qui dépassent le fait natio et les frontières = « entreprise globale ».
Enfin pr Carroué à l’inverse : gdes entrep qui ne st ps tt à fait multinationales car ne valorisent ps de
la même façon ts les pays où elles s’installent et dvpent strats ss se soucier des effets nationaux.
Question de la relation FMN av nations (av Etat et + gnlement av pays d’origine : peuple, territoire).

 Par de nbx traits, l’entrep globale s’affranchit du fait natio :


Part croissante de son activité se fait ds pays étrangers (vente, prod, recherche). Son Kal appartient en
partie à des fonds étrangers. Nomme svt étrangers à sa tête. 2005 : 40 des 200 1ères entrep euro avaient
PDG étranger. 97 : 100 1ères entrep euro : 50% vente sur marché domestique, 22% en Euro et 28% ds
reste du mde  2005, on passe respectivement à 37%, 28% et 35%. L’emploi suit les commandes.

 Pourtant, entrep conservent liens étroits av pays d’origine  :


Pr les entrep US, la strat, le design, la recherche dvpt essentiellement réalisés aux US. Essentiel des Kx aux
US + la plus gde partie de vente faite aux US (dixit Cyrus Freidheim).
Critères pr déf nationalité d’une entrep  : origine dirigeants, composition Kal, localisation prod,
vente, recherche. En FR, les entrep du CAC 40 répondent à la majo de ces critères  : elles ont leur
« centre de gravité » en FR  ont comportement favo à l’emploi et la création de richesse en FR.
De +, FMN : culture clairement identifiée et parfois critiquée (US accusées d’impérialisme « culturel »
av Coca, Mcdo). Le patriotisme éco, occasionnellement brandi par pays occi, est systématiquement
présent ds certains pays du Sud. En Chine, les entrep non chinoises st considérées fondamentalement
comme étrangères et doivent servir au dvpt du pays.
Les rapports de fce Etat-nation/gde entrep ont évolué depuis 80s en faveur de la seconde.

D. Les entrep ont-elles fondamentalement changé ?


Mutations des entrep : national vers mdial, gaspillage vers « lean » production, diversification vers
recentrage, gde vers petite taille, indus vers services, matériel vers virtuel. Ms mêmes défis qu’avt +
pressants.
 Chgts à nuancer :
Retour en fce des petites entrep ne doit ps ê exagéré. Svt cq du mvt d’externalisation des gdes entrep. Dc
plutôt une réorga des gdes entrep que diminution de leur rôle ds l’éco.
De même, toyotisme ≠ une remise en question radicale du taylorisme. Se place ds la lignée du taylo, le
perfectionne. Il élève à un niveau excep la « gestion par le stress » et la pression sur travailleurs.
CCL : l’entrep d’auj est l’entrep d’hier. Son obj, gagner argent, et les défis posés n’ont ps chgé.

 1er défi : rôle ds la soc :


2 tendances en apparence contradictoires se dvpent :
- Idée que entrep a pr seul but la création de valeur ds l’intérêt de ses actionnaires (influence
anglo-saxonne).
- Thème de « l’entrep citoyenne » qui doit assumer ses responsabilités croissantes. L’entrep doit
s’engager (environnement, dvpt local, intégration des minorités).
2 affirmations finalement non contradictoires car c’est en visant le profit que l’entrep sert l’intérêt
gnl (en innovant pr gagner + par ex). Pr coller à la diversité de la soc, des conso, elle a intérêt à embaucher
salariés de ttes origines ethniques + éco d’énergie pr réduire coût et augm profits. Certains fonds de pension
éthiques n’invt que ds entrep adoptant comportement moral.
Concilier 2objs paraît svt difficile ds la pratique (comportements illégaux (comptes maquillés ntmt les
difficultés financ de l’entrep Enron, ce qui a entraîné la ruine de ts les salariés, non avertis), emploi (les
entrep st accusées de détruire des emplois ds le Nord par délocalisations = sujet controversé car pr certains,
les pays du Nord ne st ps fcément perdants car autres activités prennent relais)). Décalage licenciements
massifs/bénéfices énormes ds même entrep (Michelin, Sony)  ds de nbx pays, l’heure n’est ps au
libéralisme triomphant et à l’entrep dominante.
 2nd défi : X des risques qui menacent la survie de l’entrep :
La légitimité de l’entrepreneur tient à sa capacité de prendre des risques ms auj, risques se X
dangereusement. Décisions st + lourdes de cq, ntmt en mat d’invt, de par la gde taille des entrep.
Mdialisation joue aussi rôle imp (il faut contrôler réseau de com complexe et fragile). Danger de la
dématérialisation : tte atteinte à l’image d’une entrep a des effets ds le mde entier. Erreurs (prod mauvaise
qualité, erreurs d’informatique) st graves de cq.
CCL : nécessité d’une veille perma + analyse du risque imp.

 3ème défi : monopole mdial :


Dématérialisation explique aussi tentation de restreindre concurrence. Tendance à concentration = cq
normale de la compétition. Nveauté : se fait bcp + à l’échelle mdiale (opération de fusion/acquisition).
A défaut de rachat, alliances entre firmes indép (Star Alliance ds transport aérien pr faciliter les transferts
d’un avion à un autre).
Risque : constitution de monopoles ou oligopoles mdiaux qui étoufferaient concurrence et
compétition. Fantasme de la « World Company » qui imposerait sa loi à tte la planète. Ps d’organisme
supranational à l’échelle mdiale pr réguler les concentrations (slmt organes s’occupant UE et des US
séparément).
CCL : paradoxe : l’entrep, poussée à l’extrême détruit l’esprit d’entrep.

 La notion de profit se retrouve sur la sellette :


Tx tp élevés qu’exigent les fonds communs de placement (surtt spéculatifs) st critiqués. Ksme financ a
pris le dessus sur Ksme indus. Ces évo contraignent l’entrep à se focaliser sur le court terme (entrep
US cotées doivent publier bilans trimestriels). Attention les entrep n’ont ps renoncé aux strats de lg
terme car les invts d’auj st les profits de demain.
Pb illustre un autre pb, de fond, de l’entrep moderne  : son rapport au tps  av compét intern, entrep
doit chger ss cesse. Sa pérennité est tjs remise en question. Paysage ss cesse bouleversé (faillites,
rachats)  renvellement Ksme : capacité d’adaptation, souplesse.

IV. Entreprise et territoires

Entrep impriment leur marque aux territoires qu’elles occupent (infrastruc, moyens de com, logement
pr salariés). Elles les spécialisent et les hiérarchisent. Rôle imp des pvoirs publics ds l’orga de l’espace
ms entrep = rôle décisif. Ce st elles qui choisissent où s’installer.

A. Du XIX au milieu XX, les RI poussent à la concentration spatiale des activités :

 Avt les RI, les activités éco étaient largement dispersées  :


Ntmt pr l’agric et la proto-industrie. On ne parle ps encore de prédominance indus de l’Euro car Inde =
gd exportateur prod manuf au XVIII, Jap = trad artisanale de gde qualité répartie sur l’ens du territoire. En
Euro, spécialisations se forgent (drap GB, dentelle Normandie).

 Les 2 1ères RI engendrent concentration et hiérarchie :


Echelle mdiale : consacrent suprématie des gdes puiss du Nord (lieux des innov, invts). 5 1ers
pays = 70% prod mdiale dt 36% US. La situation ne se modif ps entre les 2 guerres (sauf montée en
puiss Jap + URSS + qqs gdes régions indus : Bombay, Shanghai, villes textiles d’ARG).
Echelle régio : les localisations dép des mat 1 ères. Lieux de rupture de charges st favo  ports,
gdes villes en profitent. Différenciation de régions typées : pays noirs (concentration indus), villes
textiles (Osaka), ports (construc navale, transfo des prod venus des colo), métropoles (biens de conso,
activités de pte).
Echelle locale : la ville s’identifie de + en + à l’indus. Proximité du pvoir poli, présence de
commerces favo essor. Nvelles indus rassemblent ouvriers + ont besoin banquiers, conseillers, et surtt
clients (+ mat 1ères)  pousse à la concentration. Se fait ds agglo déjà existante. De nvelles cités peuvent
ê créées (Magnitogorsk). Effort pr orga l’insertion de l’indus ds le tissu urbain (logements). Croiss
urbaine/ croiss indus peuvent entrer en collision (masse ouvrière prend cse de sa fce).

 Evo des territoires XIX-déb XX = concentration orchestrée par la gde entrep indus  :
Cette concentration spatiale apparaît comme le corollaire de la concentration éco. En
rassemblant ds les mêmes lieux les activités, on répartit les coûts fixes (infrastruc) sur un + gd nb de prod.
De +, externalité positive : qd une entrep s’installe à un endroit précis, elle y crée des cond favo à
l’installation de ttes les autres : y fournit main d’œuvre, y attire soc de services spécialisés qui serviront
aux autres. L’indus attire l’indus  espace profondément inégal.
Cpd : réalité + complexe : même si indus = moteur de l’éco, rôle des activités de services ne
peut ê évacué + rôle décisif des transports ds la concentration (voies ferrées : déb XX, Am Nord +
Europe = ¾ lignes de chemins de fer mdiales) + apparition tourisme.
Le mvt de concentration ne fait ps disparaître ts les espaces de la proto-indus. Avantages espace rural :
savoir-fr, réputation, infrastruc déjà installées  l’activité se maintient ms en se transformant (montée en
gamme des productions, innov tech : arrivée gaz, invention moteur électrique). Ex : Haute-Marne (passage
de fonte au bois à coutellerie). Les entrep et les territoires ne veulent ps mourir.
Les localisations s’expliquent par des raisons strats. Elles st parfois imposées par l’Etat. Indus
aéro se dvpe à Toulouse ap PGM pr usines soient à l’abri des offensives ALL. Preuve que localement,
tendance à la concentration pr la gde indus même si certaines indus st moins sensibles à ce phéno
(bâtiment, agro-alim).

B. Les mutations de l’entrep provoquent une remise en question de la


concentration spatiale :

 La plupart de ces mutations vont ds le sens de la dissémination des activités  :


Pdt 30G, gnlisation du Taylorisme nécessite vastes espaces + main d’œuvre nbreuse et bon marché. Les
gdes concentrations ouvrières et urbaines ne st + d’actualité : regpés, ouvriers demandent hausse salaires
cq : entrep s’installent en banlieue ou en périphérie.
Montée du toyotisme (requalification du travail ouvrier  localisations peuvent se fr ds vieilles régions
indus, bastions des ouvriers professionnel). De +, encombrement ds les trafics des gdes villes : pb pr la
livraison « juste à tps ».
Essor nvelles techno repose sur techniciens et ingénieurs, soucieux de leur qualité de vie. Entrep favo
ensoleillement, paysages  valorise les régions périphériques à l’environnement préservé.
Les services contribuent à façonner l’espace (activités de loisir, progrès ds moyens de com offrent
nvelles opportunités aux entrep : transport auto raccourcit distances lieux de travail, transport aérien
désenclave pôles éloignés, transport maritime diminue ses coûts, essor des télécom permet travail à
domicile). De +, part imp de l’interventionnisme des pvoirs publics.

 A 1ère vue, ts ces chgts poussent ds le même sens  : les entrep ont intérêt à jouer les périphéries
plutôt que les centres :
Les périphéries peuvent mettre en avt leurs atouts spécifiques (terrain et main d’œuvre bon marché,
environnement, impôts modestes). Glissement gnl :
- Du Nord vers Sud : essor nvx pays indus en Asie.
- Des vieilles régions indus vers périphéries = délaissées qui n’avaient ps su attirer activités des RI
(et qui mettent désorms en avt leurs atouts de retard : Ex : Sud-est US) ou qui valorisent cadre de
vie agréable (Bavière). Les 2 peuvent ê combinés (Californie).
- Des villes vers les banlieues, voire les campagnes = phénos de suburbanisaton et exurbanisation.
Ex : indus auto. Vieilles régions redynamisées. Dvpt du tourisme « vert » va ds ce sens. Régions
rurales à indus diffuse.

 Le phéno de diffusion n’est pourtant ps systématique :


D’ab, il ne suffit ps d’ê une périphérie pr bénéficier de transferts d’activités à partir de
centres. Il faut que le retard ne constitue ps gouffre tp profond (Af noire). Les liaisons av centres
doivent ê rapides et/ou peu onéreuses (pb d’accessibilité). Les périphéries les + dynamiques st celles les
+ proches des centres (FR : l’Eure-et-Loir proche de Paris)  transfo de petites villes indus où
s’implantent entrep (Dreux : Beaufour (pharma), Philips).
Appendice sur les entrep mdiales : sièges sociaux restent massivement installés ds pays
d’origine + extrême concentration spatiale de ces localisations : Euro + US + Jap = 400 des 500 1 ères.
Concentration sur qqs villes mdiales = inertie de la puiss même si certains glissements apparaissent.
Comme quoi tte périphérie n’est ps bonne à prendre…
A ttes les échelles, les centres anciens n’ont ps perdu l’ens de leurs atouts (accessibilité,
aménités, antériorité) surtt pr les gdes villes du Nord : qualité de vie équivalent à celle périphérie, main
d’œuvre qualifiée, bonnes infrastruc, concentration des richesses. Ne peuvent qd même ps rivaliser av les
gdes métropoles ms se montrent tjs capables de rebondir (Massachusetts : déclin textile ms rebondit av
électronique)  la géo de la puiss éco n’a que faiblement évo au cours du siècle passé. Le chgt est +
d’apparence que de réalité.
La hiérarchie entre territoires ne dép plus slmt de l’entrep indus ms aussi de l’entrep tertiaire
supérieur dt dép désorms la géoéco mdiale (finances, recherches). Maîtrise de l’argent et de l’info, voilà
ce qui reste pr l’essentiel l’apanage des centres anciens.
Cf. Hist des localisations de l’indus auto en FR montre évo des strats spatiales des entrep. 1) Indus
auto naît en région parisienne. 2) Passage prod et conso de masse forcent les industriels à s’agrandir  :
déplacement à courte distance puis à gde av décentralisation.3) Toyotisme bouleversement : moins
besoin de travailleurs et d’entrepôts et + d’ouvrier qualifiés nvel intérêt pr vieilles régions indus. 4)
Installation de sites de prod à l’étranger, surtt av mdialisation. Mutations n’ont ps remis en question rap
de force : Paris perd une partie prod indus ms garde sièges soc et centres de recherche.
La concentration du tertiaire supérieur est ce qui fait auj la puiss des régions et des nations,
comme l’indus autrefois. Avt, indus faisait marcher agric et services (en fournissant équipements) puis
part croissante des services ds conso des ménages et ds invt  rapports de fce chgent : les gdes surfaces
ont position dominante sur industriels qui doivent ê absolument référencés pr atteindre les clients.
Attention cpd : ps de services ss indus (ex : ordi ne vaut que par le langage dt on l’a doté).

 L’activité indus s’est répandue à travers la planète. Ms pvoir, qui dép auj du tertiaire sup
reste concentré :
Entrep reste tiraillée entre avantages concentration/avantages dissémination (coûts transports st
encore élevés et font perdre tps et dc de l’argent). Il faut concilier les 2 nécessités = « think global at
local ». 2 gds syst pr associer les 2 :
 1er fondé sur les « systèmes de productions localisés » = territoire de taille petite ou moyenne
qui se spé ds une activité précise. L’activité indus se dissémine ds de petits établissements. La
gde entre peut y délocaliser ses filiales. Concentration du savoir-fr/dispersion en petites unités=
district industriel, svt héritiers lointains de la proto-indus. Aussi zones spé ds les activités de pte
(Silicon Valley). Clusters (= grappes d’entrep autour d’indus trad ou modernes). Syst fondé sur
imitation, coopération ms syst fragile car dép des liaisons av l’exté.
 A l’autre bout de la chaine, la gde entrep se constitue en réseau à l’échelle mdiale, localisant
chacune des étapes de la prod ds la région la + adaptée = « entrep démembrée »
(D.Cohen) concentration commandement/dissémination activités productives ds le mde.

C. L’entrep globale orga le mde en réseau tt en confortant les territoires :

L’entrep globale constitue le réseau par excellence. Contribue bcp à mdialisation. Met en relation
presque instantanément lieux éloignés et leur affecte les mêmes décisions. Abolit distances ms suppr-
t-elle les ≠ et les territoires?

 Pdt la phase d’internationalisation, l’éco mdiale reste peu intégrée  :


Les filiales des firmes exploitent mat 1ères du Sud et vendent ds pays du Nord. Ds ces derniers, elles
prod en gde partie pr marché local (auto)Flux d’info, de techno, flux financiers encore modestes
(profits st rapatriés et réinvestis localement).
Les firmes multidomestiques contribuent à l’existence d’une DIT à 2 vitesses :
- Entre pays du Nord : échges croisés intrabranches de prod indus. FR vend voitures à ALL, qui
lui vend voitures. Différenciation se fait par qualité et prix des prod.
- Entre Nord/Sud : échges interbranches : prod indus/pétrole, fruits tropicaux, bois.
Exception : firmes auto US st les seules à ê implantées ds pays de la CEE où elles prod et vendent (Ford en
ALL, GB et Belgique).

 La mdialisation étend cette orga à l’échelle de tte la planète en la complexifiant encore  :


L’orga de la prod des entrep globale est complexe. Usine de Genk qui fabrique la Mondeo reçoit
+ de 3800 pièces détachées du mde entier = véritable ballet minutieusement réglé car tt doit arriver « juste à
tps ». L’indus de semi-conducteurs US délocalise même la conception et la fonderie ds l’Asie émergente
depuis les 80s : transfert de techno.
L’espace que créent les FMN est d’ab un espace intégré. Elles st à l’origine d’une gde partie des échges
et flux (IDE, travailleurs, marchandises)  1/3 comm mdial = comm intra-entrep.
Espace complexe : faisceau de relations entrecroisées entre pays dvpés, pays émergents, pays
prod de mat 1ères. Les firmes dvpent des strats de + en + élaborées pr les nvx sites (on privilégie proximité
ou prix avantageux ou position strat pr approvisionnement).
Espace en compétition perma car les firmes st en position de fce pr choisir leurs implantations 
provoque délocalisation critiquée par l’opinion + rend l’espace mdial incertain, voire fragile. L’entrep
globale doit tenir compte de la multiplicité d’acteurs à travers le mde (bqs, gvts, syndicats) qu’il faut
maîtriser.
Espace orga de façon rationnelle afin de créer le + de richesse possible. Les FMN ne s’installent
ps au hasard et allouent le Kal ds secteur ou lieu où son rendement sera le + élevé.

 Les entrep globales spécialisent et hiérarchisent l’espace éco mdial  :


Cette spé dép des gdes fctions de l’entrep. Aboutit à création de territoires socio-économiquement bien
individualisés et en même tps proches.
Les fctions de commandement et de direction se font ds les CBD des gdes métropoles du Nord
et pays émergents. Réclament main d’œuvre extrêmement qualifiée + liaisons rapides av reste du mde
 « villes mdiales » ouvertes sur le mde = « chaînon principal entre local/global » (DSK). Donne image
ville vivante, amusante pr attirer Kx et main d’œuvre supérieure. Ds ce domaine, les vieilles capitales
du Nord st en tête  Dvpt fctions universitaires et culturelles + combat contre pollution.
La recherche-dvpt réclame main d’œuvre qualifiée ms n’a ps besoin d’ê aussi près des gdes
métropoles. Surexcitation des centres nuisible au travail de réflexion. Ainsi se dvpent technopôles et
technopoles ds régions agréables ou périphéries des gdes agglo (Silicon Valley, route 128 vers Boston)
 régions scientifico-indus. L’essentiel des activités de recherche se fait à proximité des centres anciens
et renforcent leur puiss.
La fction logistique prend importance croissante ds notre éco mdialisée. Nécessite terrains bon
marché (pr entrepôts et bureaux) et d’excellentes liaisons av mde  On les trouve ds les banlieues
lointaines des agglo (région de Roissy) ou près des gds ports.
La prod n’échappe ps à cette étroite concentration spatiale. Activités indus se répartissent
entre régions ateliers du Sud, campagnes indus ou vieilles cités du Nord. Services : certaines activités
peuvent se fr à distance (finance) + spécialisation locale ds gdes villes du Sud. Il existe aussi des spé natio,
continentales ou mdiales.

 Ces spécialisations confortent-elles les hiérarchies héritées du passé  ?


Les activités les + valorisantes se localisent tjs ds le Nord  Les FMN conforteraient ainsi les déséqs
mdiaux, externalisant les fctions secondaires et gardant commandement et innov au Nord. Aussi la
hiérarchie des puiss fin XIX peu ≠ de celle fin XX malgré guerres et crises.
Cpd : de la relative stabilité du siècle passé, on ne peut conclure à l’immobilité du prochain car part
imp ds l’éco mdiale des métropoles émergentes. Les FMN bâtissent un mde + égalitaire qu’on le dit svt
 permettent à ts territoires de valoriser leur potentiel. Tte l’aide et compassion intern n’ont ps fait sortir
Af de misère/ déploiement FMN en Asie a contribué à essor de la région.

 Les gdes entrep entretiennent une certaine ambiguïté à l’égard des territoires  :
Encouragent uniformisation des méthodes de prod et gestion/profitent de la diversité des
territoires pr localiser leurs filiales de la façon la + rentable possible et amplifient diversité par
spécialisations qu’elles y dvpent = pb du thème du « dépassement des front » (Carlos Ghosn).
La gde entrep aime les front, ms c’est pr les franchir, elle aime la diversité des territoires, ms pr tirer
profit de leur complémentarité  multiplicité territoires permet de les mettre en concurrence.
Ainsi la mdialisation opérée par les multinationales ne fait ps disparaître les territoires. Avt,
territoires indus caractérisés par lien fort av 1 gde firme et 1 secteur précis (Michelin à Clermont). Ces liens
st remis en question av les délocalisations. Les nvx territoires naissent du nomadisme des FMN et non
de leur ancrage. Ces nvx territoires st fragiles et peuvent ê à tt moment remis en cause  Les territoires
semblent n’ê entre leurs mains qu’argile à façonner, à utiliser et, au besoin, à jeter. Encore un pas et
les territoires deviennent de simples réceptacles d’IDE, le mde une marchandise.
Les réalités st bien sûr + nuancées : les territoires ont leur rôle à jouer (mise en valeur des atouts).
Les firmes portent la marque du territoire où elles ont vu le jour.
CCL : Rapport de fce entre territoire (nation) et réseau (multinationales) n’est encore ps
définitivement fixé.

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