Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
poemobiles
Augusto de Campos / Julio Plaza
1968
P105
poèmobiles
Augusto de Campos / Julio Plaza
1968
P108
equivocábulos
1970
P109
équivocables
1970
P110
P111
P112
P113
P114
P115
Note
Original en français.
P116
P117
REVE R
1964
Note
REVE R : « revoir » en portugais. Mais aussi « rêver » en français. Image extraite du clip du poème, dont l’original était imprimé
sur papier transparent.
P118
REVE R néon, Walter Garcia
P119
REVE R sculpture Zé Neto - photo Christian Gaul
P120
enigmagens
1973-1977
P121
imagénigmes
1973-1977
P122
P123
code 1973
Note
Le poème est une espèce de mantra, avec le fameux palindrome « GOD / DOG » au centre. Il y a d’autres possibilités de lecture.
En portugais, le mot CÓDIGO peut se séparer en deux : on lit « digo », « je dis » et « co-digo », un néologisme qui suggère un dire
collectif. Le tout peut fonctionner comme une représentation du monde suggérée par la forme d’un globe à travers le mot-idéogramme.
P124
P125
penthexagramme pour john cage 1977
Note
Si on ne tient pas compte de la première ligne, on peut lire, dans la notation musicale internationale, C.A.G.E., CAGE.
L’hexagramme est le n°49Ko (révolution, changement).
P126
stelegramas
1975-1978
P127
stèlégrammes
1975-1978
P128
P130
P131
pulsar 1975
Note
Dans le texte portugais, tous les « e » sont remplacés par l’image d’une étoile (*) et tous les « o » par l’image d’un corps céleste rond (•)
comme une petite lune. Ce qui donne en portugais :
Et en français :
Les « o » s’agrandissent, deviennent progressivement plus proches et les « e » diminuent de ligne en ligne, chaque fois plus distants.
Dans la version portugaise, à la dernière ligne, la lune (« o ») et l’étoile (« e ») se rencontrent en un mot unique : « OCO » (« creux »,
« vide ») qui a une étoile en son centre, comme un trou noir, et qui par conséquent peut être lu aussi comme « ECO » (« écho »).
Les « o » du vide se stabilisent au niveau des autres lettres en même temps que l’étoile décroissante qui forme l’écho est prête
à disparaître.
Dans la version française, le « e » (étoile) traverse comme une stèle le « o » de « sons » qui se lit aussi « sens ». « Réveille » dans
l’avant-dernière ligne permet de multiplier les étoiles. Et une ligne d’étoiles parcourt le poème jusqu’à sons/sens.
P132
P133
P134
memos
1976
Note
Transcription du portugais :
1e colonne : COMO PARAR ESTE INSTANTE-LUZ QUE A MEMORIA AFLORA MAS NÃO SABE RETER.
2e colonne : AMARGO ESTE MOMENTO A MAIS QUE A MEMORIA MORDE MAS NÃO CONSEGUE AMAR.
3e colonne : E PASSAS SIM PASSA MEMORIA ASSASSINA DO MOMENTO QUE PAS(SA).
P135
1976
Note
Transcription du français :
1e colonne : ARRÊTER L’INSTANT-LUMIÈRE QUE LA MÉMOIRE TOUCHE MAIS NE SAIT PAS SAISIR ?
2e colonne : AMER EST CE MOMENT EN PLUS QUE LA MÉMOIRE MORD MAIS NE RÉUSSIT PAS À AIMER !
3e colonne : ET TU PASSES OUI PASSE O MÉMOIRE ASSASSINE DU MOMENT QUI PAS(SE).
La dernière syllabe manque intentionnellement, pour donner l’idée d’incomplétude. *
P136
P137
TUDO ESTÁ DITO 1976
Note
Transcription du portugais :
TUDO ESTA DITO
TUDO ESTA VISTO
NADA E PERDIDO
NADA E PERFEITO
EIS O IMPREVISTO
TUDO E INFINITO
P138
P139
TOUT A ÉTÉ DIT 1976
Note
Transcription en français :
TOUT EST DIT
TOUT EST VU
RIEN N’EST PERDU
RIEN N’EST PARFAIT
VOICI L’IMPRÉVU
TOUT EST INFINI
« Tout a été dit » dans le sens de « Tout a déjà été dit ».
« Tout a été dit, tout a déjà été dit. Un poème-labyrinthe qui a l’aspect d’une énigme graphique avec ses voies sans issue et qui s’ouvre
à des lectures-permutations. » (Présentation du poème par Augusto de Campos pour son spectacle « Poésie est risque » à Marseille).*
P140
EXPOEMAS
1979-1984
P141
EXPOÈMES
1979-1984
P142
todos os sons 1979
P143
*
P144
viventes e vampiros 1982
P145
vivants et vampyres
1982
Note
La partition centrale au centre est un fragment d’un madrigal du compositeur meurtrier Carlo Gesualdo (1566 – 1613),
« io pur respiro », « je respire encore », compositeur qui a intéressé des compositeurs contemporains comme Stravinski
pour son usage des dissonances. « aspir air », « aspirer » et « air », renvoie au « respiro » de Gesualdo. *
P147
a-faire
1982
Note
« afazer », en portugais « affaire », « ce que l’on a à faire ». Mais aussi, la proximité du mot « aphasie » suggère le non-faire.
D’où la traduction « a-faire ». *
P148
dizer 1983
P149
dire 1983
Note
*
P150
SOS 1983
Note
Transcription du portugais :
I ego eu R ich io je yo
sós pós nós
que faremos após ?
sem sol sem mãe sem pai
na noite que anoitece
vagaremos sem voz
silencioso
SOS
P151
SOS
1983
Note
2ª via
1984
P153
pâle copie
1984
P154
anticéu
1984
P155
anticiel*
1984
P156
pós-tudo 1984
P158
despoemas
1987-1994
P159
dépoèmes
1987-1994
P160
aos
po
e
tas
é
fá
l
ver
como se
faz
a
farsa
sob
o
dis
(bis)
farce
de
crí
tica
marx
ista
re
nasce
a face
nazi
fasci
sta
da
polí
cia
polí
tica
e
re
come
ça
a
ca
ça
caça
1989
P161
aux
po
è
tes
il est
faci
le de
voir
comment se
fait
la
farce
sous
le
(bis)
mas
que
de
cri
tique
marx
iste
re
naît
la face
nazie
fasci
ste
de la
poli
ce
poli
tique
et
re
commen
ce
la
chas
se
chasse
1989
Note
*
P162
unreadymade
1991
P163
la langue languit
statues s’étirent
tacts tatouent
soleils suent
lunes s’annulent
nuages nuent
miens tuent
unreadymade
1991
Note
L’idée de base du poème est de déranger la langue, de subvertir la signification des mots, avec de petits changements,
des paronymes. Le verbe « tuar » n’existe pas en portugais, ni le verbe « nuer » en français.
P164
bio
1993
P165
bio
1993
Note
*
P166
Note
« geléia », « gelée » au sens de confiture. Allusion à la phrase de Décio Pignatari, devenue proverbiale :
« na geléia geral brasileira alguém tem de fazer o papel de osso e de medula »,
« dans le gelée générale brésilienne, quelqu’un doit tenir le rôle d’os et de moelle ».*
P168
não
1986-2001
P169
non
1986-2001
P170
NÃOfácio
AUGUSTO DE CAMPOS
P171
NONface
Toujours j’ai été attiré par des livres aux titres minimaux,
comme le EU (JE) de mon homonyme Dos Anjos ou le SÓ (SEUL) de Antonio Nobre (1).
Le EX sort de EXPOEMAS (EXPOÈMES), sur la couverture de l’album de sérigraphies que
j’ai réalisé avec Omar Guedes, est juste ce que j’aimerais dire. Maintenant me vient à l’esprit
une autre opportunité. POETAMENOS a un demi-siècle. Et ce NÃO – qui était déjà le titre
d’un poème de 1990, le dernier écrit à la machine à écrire – vient à apparaître
après 9 ans de silence livrepoétique depuis DESPOESIA. A apparaître, parce qu’en vérité,
je n’avais PAS beaucoup d’idées sur comment arranger ces poèmes, depuis que les ordinateurs
ont dérangé mes livres. NON. Le refus est un bon marquage de la poésie.
Une fois, João Cabral, dans une conversation avec moi, et à ma grande surprise, me dit que ma
poésie lui rappelait l’art miniature de Paul Klee. Chaque poème était unique, différent de l’autre.
J’aurais préféré, c’est évident, les mânes de Mondrian
ou de Malevitch. Ou de Duchamp, étant De Campos. Mais Cabral avait ses raisons.
Chaque poème est pour moi une chose minimale, nouvelle, de vie ou de mort, il ne me plaît PAS
de me répéter, et la pratique numérique, avec la séduction de ses instrumentsmultiples,
est venue cependant aggraver le problème. Parfois je pense que je suis moinspoète que musicien
et moinsmusicien qu’artiste graphique. Carl Ruggles
qui, comme Charles Ives, est un des deux patriarches de la musique moderne américaine, avait
coutume de dire : « Je peins la musique ». Presque une définition pour un expoète comme moi.
Le fait est que ces poèmes trouveraient peut-être mieux leur place dans une exposition, proposés
comme des tableaux, que dans un livre. Mais le livre, même bombardé par les nouveaux moyens
technologiques, est un emballage inéluctable,
encore plus pour les ghettos et les guérillas de la poésie
et ses sourdes investigations de catacombes.
Une grande partie de ce que j’ai fait en poésie migre vers l’univers de l’animation numérique
– une poésie en couleurs et en mouvement qui m’a toujours fasciné et qui maintenant est
à la portée de ma main. C’est ce territoire qui m’incite et est un défi pour le maintenantpost-tout
(2). Mais les outils informatiques qui filtrent toute ma production depuis plus de 10 ans, fabriquent
aussi des poèmes acceptables pour le papier et le livre.
Et pour quelqu’un dont la production est si rare et si parcimonieuse – qualité pour les uns, défaut
pour la plupart – NÃO ne peut les décevoir par rapport à l’inévitable registre de mon parcours.
Certains de ces poèmes sont même des versions statiques de mes clip-poèmes numériques
ou « poemovies » à qui l’animation
donne plus de force. C’est le cas de « sans issue » imprimé
en 4e de couverture, quasi en dehors du livre,
quasi sortant de lui.
Et qui signe autant pour les cybernautes que pour les libernautes.
AUGUSTO DE CAMPOS
Notes
1 – Référence est faite aux titres monosyllabiques de deux poètes symbolistes, le portugais Antonio Nobre (1867-1900)
et le brésilien Augusto Dos Anjos (1884-1914).
2 – « post-tout », allusion au poème Pós-tudo.
P172
só
bebo
à
poesia sem placebo
clareza de cristal
dureza de rochedo
sem mídia sem média sem medo
da contramão da vida
ao beco sem saída
sentir o
so
ss
os
ouvir as pedras
quebrar os espelhos
até o último round
o último suspiro
se eu cair (pound)
não caio de joelhos
desplacebo
1997
P173
je
ne bois
qu’à la
poésie sans placebo
clarté de cristal
dureté de rocher
sans média sans médiocratie sans merci
contre-pied au cul-de-sac de la vie
ne sentir que
se
s
os
écouter les cailloux
briser les miroirs
jusqu’au dernier round
jusqu’au dernier soupir
si je tombe (pound)
je ne tombe pas à genoux
déplacebo
1997
Note
*
P174
do nada do ninguem
inascível nasce
o difícil fáci
l que me ex
ao im
possível fim
do vácuo do vício
e reverte ao início
do ningué do nada
ad marginem 1986
P175
de rien de personne
inascible naît
le diffici le faci
le qui m’ex
pulse toujours
à l’ im
possible fin
du vide du vice
et revient au début
de personne de rien
ad marginem
1986
Note
*
P176
ex
1994-2002
P177
ex
1994-2002
P179
morituro
1994
Note
*
P180
tour
Nota
1999
« Acaso » : Nas permutações onde esta palavra aparece só uma vez, nós entrevimos brevemente a palavra « caos ».
P181
tour
Note 1999
Note
mercado
2002
« Acaso » : Nas permutações onde esta palavra aparece só uma vez, nós entrevimos brevemente a palavra « caos ».
P183
le
Notemarché
*
2002
P184
axël’s site dezembro 2000
P185
intraduction :
le site d’axël décembre 2000
Note
*
P186
P187
P188
poema inédito
P189
poème inédit
P190
humano 2004
P191
humain
2004
Note
« em -ego », intraduisible. En portugais « grego », en français « grec ». Augusto de Campos joue avec la dernière syllabe des langues,
« franç -ais », « espagn -ol », « allem -and », « lat -in », « ital -ien », « chin -ois ».*
P192
homenagem a mallarmé
P193
hommage à mallarmé
P194
*
P195
intraduction
readymallarmade : des contemporains
2009
Note
La phrase complète de Mallarmé, dans Mystère dans les Lettres, est : « Je préfère, devant l’agression,
rétorquer que des contemporains ne savent pas lire ».*
P196
poetamenos
1953
P197
poètmoins
1953
P198
Table
PRÉFACE P9
POÈTEMOINS P19
poètemoins P23
paradispudendus P27
lygiafingers P31
BESTIAIRE P47
ŒUFNOYAU P63
œufnoyau P65
tension P67
axe* P69
commencementmilieufin P73
pluvial P75
caracol P78
cité P82
aléas P85
luxe P86
POPCRETS P89
SS P96
l’antibruit P98
GOLDwEATER P100
chut ! P102
POÈMOBILES P105
ÉQUIVOCABLES P109
œilfeujeu P110
rever P116
IMAGÉNIGMES P121
code P122
STÈLÉGRAMMES P127
quasar P129
pulsar P132
memos P135
EXPOÈMES P141
a-faire* P147
dire* P149
SOS P151
anticiel* P155
post-tout P157
DÉPOÈMES P159
chasse* P161
unreadymade* P163
bio* P165
toast* P167
NON P169
non(pré)face P171
déplacebo* P173
ad marginem* P175
EX P177
morituro* P179
tour* P181
le marché* P183
INÉDIT P189
humain* P191
Toutes les traductions ont été faites en collaboration étroite avec l’auteur.
Un astérisque signale les traductions faites originalement par Augusto de Campos er revues par Jacques Donguy.
P200
P201
Bibliographie
Poésie, livres
- PULSAR, vidéoclip montré à l’exposition Level 5, São Paulo, organisée par José Wagner Gracia et Mario Ramiro, 1984
- Holoparoles (Hologrammes), exposition Triluz, Musée de l’Image et du Son, São Paulo, 1986
- RISCO et REVER, projections laser sur l’Av. Paulista, São Paulo, 1986
- Cidade/city/cité, panneau lumineux, version sonore par Cid Campos, av. Paulista, São Paulo, 1991
- Poesia é Risco, CD avec livret, anthologie poético-musical de O Rei Menos o Reino à Despoemas,
en collaboration avec Cid Campos, Polygram, Rio de Janeiro, 1995
- Clip-Poemas, 16 poèmes numériques animés, exposition Arte Suporte Computador, Casa das Rosas, São Paulo, 1997
- CHANCE WORDS et Chant nocturne de la baleine sur www.erratica.com.br (internet)
Essais
- Teoria da Poesia Concreta (avec Décio Pignatari et Haroldo de Campos), éd. Invenção, São Paulo, 1965 ; 2e éd. augmentée,
Duas Cidades, São Paulo, 1975 ; 3e éd., Brasiliense, São Paulo, 1987 ; 4e éd. augmentée, Ateliê, São Paulo, 2006
- Balança da Bossa (avec Brasil Rocha Brito, Julio Medaglia et Gilberto Mendes), éd. Perspectiva, São Paulo, 1968 ;
2e éd. augmentée, Balança da Bossa e Outras Bossas, éd. Perspectiva, São Paulo, 1974
- Traduzir e Trovar (avec Haroldo de Campos), éd. Papyrus, São Paulo, 1968
P202
- Revistas Revistas : os Antropofagos, introduction à la réédition en fac-similés de la Revista de Antropofagia, éd. Abril/Metal Leve,
São Paulo, 1975
- Reduchamp, avec des iconogrammes de Julio Plaza, éd. S.T.R.I.P., São Paulo, 1976 ; 2e éd. Annablume,
collection Demônio Negro, São Paulo, 2009
- Poesia Antipoesia Antropofagia, éd. Cortez e Moraes, São Paulo, 1978
- Pagu : Vida-Obra, éd. Brasiliense, São Paulo, 1982
- A margem da Margem, essais (Pound, Butor, Joyce) et traduction (Finnegans Wake), éd. Companha das Letras, São Paulo, 1989
- Música de Invenção, éd. Perspectiva, São Paulo, 1998
- Poética de os Sertões, Casa Guilherme de Almeida, São Paulo, 2010
Traductions
Traductions en français
- Revue BANANA SPLIT n°23-24, juillet-décembre 1988, « ovonovelo » (« œufnoyau »), « tensão » (« tension »), « uma vez »
(« une fois »), « eixoolho » (« axeœil »), « serpente » (« serpent »), « acaso » (« issue »), traduits par Augusto de Campos et « tvgramme »
traduit pas Ines Oséki-Dépré
- Revue IF n°15, 1999, « Bestiário » (« Bestiaire »), traduit par Augusto de Campos et Inès Oséki-Dépré
- Livre, Anthologie despoesia, anthologie bilingue, préface, traduction et notes de Jacques Donguy, éd. Al Dante, 2002
P204
Traduction en espagnol
- Poemas, anthologie bilingue, Gonzalo M. Aguilar, Instituto de Literatura Hispanoamericana, Buenos Aires, 1994
- Charles a. Perrone, Seven faces, brazilian poetry since modernism, Duke University Press, Durham et Londres, 1996
- Sobre Augusto de Campos, collectif, éd. Casa de Rui Barbosa, Rio de Janeiro, 2004
- Revue Poesia Sempre n°19, dossier Augusto de Campos, éd. Biblioteca Nacional, Rio de Janeiro, déc. 2004
- Jacques Donguy, Poésies expérimentales Zone numérique (1953-2007), p. 29 à 31, p. 91, p. 338, p. 341, p. 351,
A.D.L.M. / les presses du réel, Paris/Dijon, 2007
- Poesia Concreta, o projeto verbivocovisual, catalogue, Institut Tomie Ohtake, São Paulo, 2007
Site : www.uol.br/augustodecampos
Augusto de Campos et Jacques Donguy, à l’occasion de l’exposition Poesia experimental francesa Zona Digital,
Casa das Rosas, São Paulo, 2009
Jacques Donguy, le traducteur, est notamment l’auteur d’un Manifeste pour une poésie numérique en 2002
et a publié aux presses du réel une anthologie des Poésies expérimentales contemporaines dans le monde en 2007.
Dépôt légal
© A.D.L.M. / les presses du réel