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P104

poemobiles
Augusto de Campos / Julio Plaza
1968
P105

poèmobiles
Augusto de Campos / Julio Plaza
1968
P108

equivocábulos
1970
P109

équivocables
1970
P110
P111
P112
P113
P114
P115

Note

Original en français.
P116
P117

REVE R
1964

Note

REVE R : « revoir » en portugais. Mais aussi « rêver » en français. Image extraite du clip du poème, dont l’original était imprimé
sur papier transparent.
P118


REVE R néon, Walter Garcia

P119


REVE R sculpture Zé Neto - photo Christian Gaul

P120

enigmagens
1973-1977
P121

imagénigmes
1973-1977
P122
P123

code 1973

Note

Le poème est une espèce de mantra, avec le fameux palindrome « GOD / DOG » au centre. Il y a d’autres possibilités de lecture.
En portugais, le mot CÓDIGO peut se séparer en deux : on lit « digo », « je dis » et « co-digo », un néologisme qui suggère un dire
collectif. Le tout peut fonctionner comme une représentation du monde suggérée par la forme d’un globe à travers le mot-idéogramme.
P124
P125


penthexagramme pour john cage 1977

Note

Si on ne tient pas compte de la première ligne, on peut lire, dans la notation musicale internationale, C.A.G.E., CAGE.
L’hexagramme est le n°49Ko (révolution, changement).
P126

stelegramas
1975-1978
P127

stèlégrammes
1975-1978
P128
P130
P131


pulsar 1975

Note

Dans le texte portugais, tous les « e » sont remplacés par l’image d’une étoile (*) et tous les « o » par l’image d’un corps céleste rond (•)
comme une petite lune. Ce qui donne en portugais :

ONDE QUER QUE VOCE ESTEJA


EM MARTE OU ELDORADO
ABRA A JANELA E VEJA
O PULSAR QUASE MUDO
ABRAÇO DE ANOS LUZ
QUE NENHUM SOL AQUECE
E O OCO ESCURO ESQUECE

Et en français :

EN QUELQUE LIEU QUE TU SOIS


SUR MARS OU SUR ELDORADO
OUVRE LA FENÊTRE ET VOIS
LE PULSAR PRESQUE MUET
ÉTREINTE D’ANNÉES LUMIÈRE
QU’AUCUN SOLEIL NE REFLÈTE
ET QU’UN ÉCHO SANS SONS RÉPÈTE

Les « o » s’agrandissent, deviennent progressivement plus proches et les « e » diminuent de ligne en ligne, chaque fois plus distants.
Dans la version portugaise, à la dernière ligne, la lune (« o ») et l’étoile (« e ») se rencontrent en un mot unique : « OCO » (« creux »,
« vide ») qui a une étoile en son centre, comme un trou noir, et qui par conséquent peut être lu aussi comme « ECO » (« écho »).
Les « o » du vide se stabilisent au niveau des autres lettres en même temps que l’étoile décroissante qui forme l’écho est prête
à disparaître.
Dans la version française, le « e » (étoile) traverse comme une stèle le « o » de « sons » qui se lit aussi « sens ». « Réveille » dans
l’avant-dernière ligne permet de multiplier les étoiles. Et une ligne d’étoiles parcourt le poème jusqu’à sons/sens.
P132
P133
P134

memos
1976

Note

Transcription du portugais :
1e colonne : COMO PARAR ESTE INSTANTE-LUZ QUE A MEMORIA AFLORA MAS NÃO SABE RETER.
2e colonne : AMARGO ESTE MOMENTO A MAIS QUE A MEMORIA MORDE MAS NÃO CONSEGUE AMAR.
3e colonne : E PASSAS SIM PASSA MEMORIA ASSASSINA DO MOMENTO QUE PAS(SA).
P135

1976

Note

Transcription du français :
1e colonne : ARRÊTER L’INSTANT-LUMIÈRE QUE LA MÉMOIRE TOUCHE MAIS NE SAIT PAS SAISIR ?
2e colonne : AMER EST CE MOMENT EN PLUS QUE LA MÉMOIRE MORD MAIS NE RÉUSSIT PAS À AIMER !
3e colonne : ET TU PASSES OUI PASSE O MÉMOIRE ASSASSINE DU MOMENT QUI PAS(SE).
La dernière syllabe manque intentionnellement, pour donner l’idée d’incomplétude. *
P136
P137


TUDO ESTÁ DITO 1976

Note

Transcription du portugais :
TUDO ESTA DITO
TUDO ESTA VISTO
NADA E PERDIDO
NADA E PERFEITO
EIS O IMPREVISTO
TUDO E INFINITO
P138
P139


TOUT A ÉTÉ DIT 1976

Note

Transcription en français :
TOUT EST DIT
TOUT EST VU
RIEN N’EST PERDU
RIEN N’EST PARFAIT
VOICI L’IMPRÉVU
TOUT EST INFINI
« Tout a été dit » dans le sens de « Tout a déjà été dit ».
« Tout a été dit, tout a déjà été dit. Un poème-labyrinthe qui a l’aspect d’une énigme graphique avec ses voies sans issue et qui s’ouvre
à des lectures-permutations. » (Présentation du poème par Augusto de Campos pour son spectacle « Poésie est risque » à Marseille).*
P140

EXPOEMAS
1979-1984
P141

EXPOÈMES
1979-1984
P142


todos os sons 1979
P143

tous les sons


1976

Note

*
P144


viventes e vampiros 1982
P145

vivants et vampyres
1982

Note

La partition centrale au centre est un fragment d’un madrigal du compositeur meurtrier Carlo Gesualdo (1566 – 1613),
« io pur respiro », « je respire encore », compositeur qui a intéressé des compositeurs contemporains comme Stravinski
pour son usage des dissonances. « aspir air », « aspirer » et « air », renvoie au « respiro » de Gesualdo. *
P147

a-faire
1982

Note

« afazer », en portugais « affaire », « ce que l’on a à faire ». Mais aussi, la proximité du mot « aphasie » suggère le non-faire.
D’où la traduction « a-faire ». *
P148


dizer 1983
P149

dire 1983

Note

*
P150


SOS 1983

Note

Transcription du portugais :
I ego eu R ich io je yo
sós pós nós
que faremos após ?
sem sol sem mãe sem pai
na noite que anoitece
vagaremos sem voz
silencioso
SOS
P151

SOS
1983

Note

- R à l’envers : il s’agit de la lettre en cyrillique pour le pronom « je ».


« Un voyage centripète vers le trou noir de l’inconnu. De l’ego-trip (le pronom personnel de la première personne du singulier
dans différentes langues) au SOS-trip. Vers l’énigme du post-vivre. » (Présentation du poème par Augusto de Campos pour
le spectacle « Poésie est risque »).
P152

2ª via
1984

P153

pâle copie
1984

P154

anticéu
1984

P155

anticiel*
1984

P156


pós-tudo 1984
P158

despoemas
1987-1994
P159

dépoèmes
1987-1994
P160

aos
po
e
tas

é

l
ver

como se
faz
a
farsa

sob
o
dis
(bis)

farce
de
crí
tica

marx
ista
re
nasce

a face
nazi
fasci
sta

da
polí
cia
polí

tica
e
re
come

ça
a
ca
ça

caça
1989

P161

aux
po
è
tes

il est
faci
le de
voir

comment se
fait
la
farce

sous
le
(bis)
mas

que
de
cri
tique

marx
iste
re
naît

la face
nazie
fasci
ste

de la
poli
ce
poli

tique
et
re
commen

ce
la
chas
se

chasse
1989

Note

*
P162

unreadymade
1991

P163

la langue languit

statues s’étirent
tacts tatouent
soleils suent
lunes s’annulent
nuages nuent
miens tuent

la poésie est finie

unreadymade
1991

Note

L’idée de base du poème est de déranger la langue, de subvertir la signification des mots, avec de petits changements,
des paronymes. Le verbe « tuar » n’existe pas en portugais, ni le verbe « nuer » en français.
P164

bio
1993

P165

bio
1993

Note

*
P166

brinde « com a doçura dos idiotas » (Rimbaud)


1991

P167

le calme règne sur tout le pays


tout est gelée tout est bis
seul mon cœur-cicatrice
qui se dénie
le chantage des chansons
renonce
à la
douce
idiotie
de la
poésie

toast « avec la douceur



des idiots » (Rimbaud) 1991

Note

« geléia », « gelée » au sens de confiture. Allusion à la phrase de Décio Pignatari, devenue proverbiale :
« na geléia geral brasileira alguém tem de fazer o papel de osso e de medula »,
« dans le gelée générale brésilienne, quelqu’un doit tenir le rôle d’os et de moelle ».*
P168

não
1986-2001
P169

non
1986-2001
P170

NÃOfácio

Sempre simpatizei com livros de títulos mínimos,


como o EU do meu xará dos Anjos ou o SÓ de Antonio Nobre (1). O EX solto de EXPOEMAS,
na capa do álbum serigráfico que fiz com Omar Guedes, já queria dizer isso. Agora me
surgiu mais uma oportunidade. Há meio século de POETAMENOS. E esse NÃO – que já era
título de um poema de 1990, o meu último datiloscrito – vem a calhar,
depois de 9 anos de silêncio livropoético, desde DESPOESIA.
A calhar porque, na verdade, eu NÃO tinha muita idéia de como arrumar estes poemas,
desde que os computadores desarrumaram meus livros. NÃO. A recusa é boa marca de
poesia. Certa vez João Cabral, em conversa comigo, e para minha supresa, me disse que
a minha poesia lembrava a ele a arte miniaturizada de Paul Klee. Cada poema era único,
diferente do outro. Eu preferia, é claro, os manes de Mondrian ou Maliévitch.
Ou de Duchamp, sendo De Campos. Mas Cabral tinha suas razões. Cada poema é para
mim uma mínima coisa nova, vida ou morte, NÃO gosto de repetir, e a prática digital, com
a sedução dos seus multiinstrumentos, ainda veio agravar o problema. Às vezes penso que
sou menospoeta que músico e menosmúsico que artista gráfico. Carl Ruggles que, com
Charles Ives, é um dos patriarcas da música moderna americana, costumava dizer : « eu
pinto música ». Quase uma definição para um expoeta como eu. O fato é que estes poemas
caberiam melhor talves numa exposição, propostos como quadros, do que num livro.
Mas o livro, mesmo bombardeado pelos novos meios tecnológicos,
é uma embalagem inelutável, ainda mais para
os guetos e guerrilhas da poesia e suas
surdas investidas catacúmbicas.
Grande parte do que eu tenho feito em poesia migrou para o universo digital animado –
a poesia em cor e movimento, que sempre me fascinou e que agora está ao alcance dos
meus dedos. É esse o território que mais me incita e desafia agorapós-tudo (2). Mas as
ferramentas computadorizadas que filtram todo a minha produção, há mais de 10 anos,
tambèm fabricam o poema palatável ao papel e ao livro. E alguém que é tão breve e produz
tão pouco – qualidades para alguns, defeitos para muitos – NÃO pode recusá-las
ao inevitável registro do percurso. Alguns desses poemas
são mesmo versões estáticas de clip-poemas digitais,
« poemovies » a que a animação dá mais pulso. É o caso de « sem saída »,
estampado na quarta capa, quase fora do livro,
saíndo dele.
E que acena tanto para cibernautas como para libernatos.

AUGUSTO DE CAMPOS
P171

NONface

Toujours j’ai été attiré par des livres aux titres minimaux,
comme le EU (JE) de mon homonyme Dos Anjos ou le SÓ (SEUL) de Antonio Nobre (1).
Le EX sort de EXPOEMAS (EXPOÈMES), sur la couverture de l’album de sérigraphies que
j’ai réalisé avec Omar Guedes, est juste ce que j’aimerais dire. Maintenant me vient à l’esprit
une autre opportunité. POETAMENOS a un demi-siècle. Et ce NÃO – qui était déjà le titre
d’un poème de 1990, le dernier écrit à la machine à écrire – vient à apparaître
après 9 ans de silence livrepoétique depuis DESPOESIA. A apparaître, parce qu’en vérité,
je n’avais PAS beaucoup d’idées sur comment arranger ces poèmes, depuis que les ordinateurs
ont dérangé mes livres. NON. Le refus est un bon marquage de la poésie.
Une fois, João Cabral, dans une conversation avec moi, et à ma grande surprise, me dit que ma
poésie lui rappelait l’art miniature de Paul Klee. Chaque poème était unique, différent de l’autre.
J’aurais préféré, c’est évident, les mânes de Mondrian
ou de Malevitch. Ou de Duchamp, étant De Campos. Mais Cabral avait ses raisons.
Chaque poème est pour moi une chose minimale, nouvelle, de vie ou de mort, il ne me plaît PAS
de me répéter, et la pratique numérique, avec la séduction de ses instrumentsmultiples,
est venue cependant aggraver le problème. Parfois je pense que je suis moinspoète que musicien
et moinsmusicien qu’artiste graphique. Carl Ruggles
qui, comme Charles Ives, est un des deux patriarches de la musique moderne américaine, avait
coutume de dire : « Je peins la musique ». Presque une définition pour un expoète comme moi.
Le fait est que ces poèmes trouveraient peut-être mieux leur place dans une exposition, proposés
comme des tableaux, que dans un livre. Mais le livre, même bombardé par les nouveaux moyens
technologiques, est un emballage inéluctable,
encore plus pour les ghettos et les guérillas de la poésie
et ses sourdes investigations de catacombes.
Une grande partie de ce que j’ai fait en poésie migre vers l’univers de l’animation numérique
– une poésie en couleurs et en mouvement qui m’a toujours fasciné et qui maintenant est
à la portée de ma main. C’est ce territoire qui m’incite et est un défi pour le maintenantpost-tout
(2). Mais les outils informatiques qui filtrent toute ma production depuis plus de 10 ans, fabriquent
aussi des poèmes acceptables pour le papier et le livre.
Et pour quelqu’un dont la production est si rare et si parcimonieuse – qualité pour les uns, défaut
pour la plupart – NÃO ne peut les décevoir par rapport à l’inévitable registre de mon parcours.
Certains de ces poèmes sont même des versions statiques de mes clip-poèmes numériques
ou « poemovies » à qui l’animation
donne plus de force. C’est le cas de « sans issue » imprimé
en 4e de couverture, quasi en dehors du livre,
quasi sortant de lui.
Et qui signe autant pour les cybernautes que pour les libernautes.

AUGUSTO DE CAMPOS

Notes

1 – Référence est faite aux titres monosyllabiques de deux poètes symbolistes, le portugais Antonio Nobre (1867-1900)
et le brésilien Augusto Dos Anjos (1884-1914).
2 – « post-tout », allusion au poème Pós-tudo.
P172


bebo
à
poesia sem placebo
clareza de cristal
dureza de rochedo
sem mídia sem média sem medo
da contramão da vida
ao beco sem saída
sentir o
so
ss
os
ouvir as pedras
quebrar os espelhos
até o último round
o último suspiro
se eu cair (pound)
não caio de joelhos

desplacebo
1997

P173

je
ne bois
qu’à la
poésie sans placebo
clarté de cristal
dureté de rocher
sans média sans médiocratie sans merci
contre-pied au cul-de-sac de la vie
ne sentir que
se
s
os
écouter les cailloux
briser les miroirs
jusqu’au dernier round
jusqu’au dernier soupir
si je tombe (pound)
je ne tombe pas à genoux

déplacebo
1997

Note

*
P174

do nada do ninguem

inascível nasce

o difícil fáci

l que me ex

pulsa outra vez

ao im

possível fim

do vácuo do vício

e reverte ao início

do ningué do nada


ad marginem 1986

P175

de rien de personne

inascible naît

le diffici le faci

le qui m’ex

pulse toujours

à l’ im

possible fin

du vide du vice

et revient au début

de personne de rien

ad marginem
1986

Note

*
P176

ex
1994-2002
P177

ex
1994-2002
P179

morituro
1994

Note

*
P180


tour
Nota
1999

« Acaso » : Nas permutações onde esta palavra aparece só uma vez, nós entrevimos brevemente a palavra « caos ».
P181

tour
Note 1999

Note

« tour » au sens de faire un tour, une visite.*


P182

mercado
2002

« Acaso » : Nas permutações onde esta palavra aparece só uma vez, nós entrevimos brevemente a palavra « caos ».
P183

le
Notemarché
*
2002

P184



axël’s site dezembro 2000

P185

intraduction :
le site d’axël décembre 2000

Note

*
P186


P187

SEM SAÍDA SANS ISSUE

A ESTRADA É MUITO COMPRIDA


LA ROUTE EST TRÈS ÉLOIGNÉE
O CAMINHO É SEM SAÍDA
LE CHEMIN EST SANS ISSUE
CURVAS ENGANHAM O OLHAR
LES COURBES TROMPENT MA VUE
NÃO POSSO IR MAIS ADIANTE
JE NE PEUX PLUS AVANCER
NÃO POSSO VOLTAR ATRÁS
JE NE PEUX PLUS RETOURNER
LEVEI TODA A MINHA VIDA
J’AI VÉCU TOUTE MA VIE
NUNCA SAÍ DO LUGAR
SANS JAMAIS QUITTER CE LIEU


P188

poema inédito
P189

poème inédit
P190

humano 2004
P191

humain
2004

Note

« em -ego », intraduisible. En portugais « grego », en français « grec ». Augusto de Campos joue avec la dernière syllabe des langues,
« franç -ais », « espagn -ol », « allem -and », « lat -in », « ital -ien », « chin -ois ».*
P192

homenagem a mallarmé
P193

hommage à mallarmé
P194

TVGRAMME 1 tombeau de Mallarmé


1988

Note

*
P195

intraduction
readymallarmade : des contemporains
2009

Note

La phrase complète de Mallarmé, dans Mystère dans les Lettres, est : « Je préfère, devant l’agression,
rétorquer que des contemporains ne savent pas lire ».*
P196

poetamenos
1953
P197

poètmoins
1953
P198

Table

PRÉFACE P9

POÈTEMOINS P19

ou bien aspirant à l’espoir d’une P21

poètemoins P23

paradispudendus P27

lygiafingers P31

nos jours en ciment P35

voici les amants P39

jours jours jours P43

BESTIAIRE P47

ŒUFNOYAU P63

œufnoyau P65

tension P67

axe* P69

une fois* P71

commencementmilieufin P73

pluvial P75

fleur de bouche P77

caracol P78

CITÉ ALÉAS LUXE P81

cité P82

aléas P85

luxe P86

POPCRETS P89 

bref expos(é)ition sur une exp(l)osition d’expoèmes popcrets P91

œil pour œil P94

SS P96

l’antibruit P98

GOLDwEATER P100

chut ! P102

POÈMOBILES P105

ÉQUIVOCABLES P109

œilfeujeu P110

rever P116

IMAGÉNIGMES P121 

code P122

penthexagramme pour John Cage P124


P199

STÈLÉGRAMMES P127

quasar P129

pulsar P132

memos P135

TOUT A ÉTÉ DIT P138

EXPOÈMES P141

tous les sons* P143

vivants et vampyres* P145

a-faire* P147

dire* P149

SOS P151

pâle copie* P153

anticiel* P155

post-tout P157

DÉPOÈMES P159 

chasse* P161

unreadymade* P163

bio* P165

toast* P167

NON P169

non(pré)face P171

déplacebo* P173

ad marginem* P175

EX P177

morituro* P179 

tour* P181

le marché* P183

intraduction : le site d’axël* P185

SANS ISSUE P186

INÉDIT P189 

humain* P191

HOMMAGE À MALLARMÉ P193

tvgramme I (tombeau de mallarmé)* P194

intraduction readymallarmade P195

Toutes les traductions ont été faites en collaboration étroite avec l’auteur.
Un astérisque signale les traductions faites originalement par Augusto de Campos er revues par Jacques Donguy.
P200
P201

Bibliographie

Poésie, livres

- O Rei Menos o Reino, São Paulo, 1951


- Poetamenos, 1953, copies avec des carbones de couleurs, 1e édition dans la revue-livre Noigandres n°2, São Paulo, 1955
2e édition, éd. Invenção, 1973
- Antologia Noigandres (avec Décio Pignatari, Haroldo de Campos, Ronaldo Azeredo et José Lino Grünewald), São Paulo, 1962
- Linguaviagem (CUBEPOEM, poème cube), 100 exemplaires, design de Philip Steadman, Brighton, Angleterre, 1967,
et dans sa version originale, São Paulo, 1970
- Equivocábulos, éd. Invenção, São Paulo, 1970 ; éd. Amauta, São Paulo, 2006
- Colidouescapo, éd. Invenção, São Paulo, 1971; 2e éd., Amauta, São Paulo, 2006
- Poemóbiles (1968-1974), poèmes-objets manipulables, en collaboration avec Julio Plaza, São Paulo, 1974 ; 2e éd. Brasiliense,
São Paulo, 1985
- Caixa Preta, poèmes et objets-poèmes en collaboration avec Julio Plaza, São Paulo, 1975
- Viva Vaia (Poésie 1949-1979), Duas Cidades, São Paulo, 1979 ; 2e éd. Brasiliense, 1986 ; 3e éd. Revue et augmentée, avec CD,
Ateliê Editorial, Cotia, SP, 2001 ; 4e éd., Ateliê Editorial, 2007
- Expoemas (1980-1985), sérigraphies d’Omar Guedes, éd. Entretempo, São Paulo, 1985
- Não, poème-xerox, São Paulo, 1990
- Despoesia (1979-1993), éd. Perspectiva, São Paulo, 1994
- Não poemas, avec le CD Clip-poemas, éd. Perspectiva, São Paulo, 2008

Poésie, nouveaux supports

- PULSAR, vidéoclip montré à l’exposition Level 5, São Paulo, organisée par José Wagner Gracia et Mario Ramiro, 1984
- Holoparoles (Hologrammes), exposition Triluz, Musée de l’Image et du Son, São Paulo, 1986
- RISCO et REVER, projections laser sur l’Av. Paulista, São Paulo, 1986
- Cidade/city/cité, panneau lumineux, version sonore par Cid Campos, av. Paulista, São Paulo, 1991
- Poesia é Risco, CD avec livret, anthologie poético-musical de O Rei Menos o Reino à Despoemas,
en collaboration avec Cid Campos, Polygram, Rio de Janeiro, 1995
- Clip-Poemas, 16 poèmes numériques animés, exposition Arte Suporte Computador, Casa das Rosas, São Paulo, 1997
- CHANCE WORDS et Chant nocturne de la baleine sur www.erratica.com.br (internet)

Essais

- Teoria da Poesia Concreta (avec Décio Pignatari et Haroldo de Campos), éd. Invenção, São Paulo, 1965 ; 2e éd. augmentée,
Duas Cidades, São Paulo, 1975 ; 3e éd., Brasiliense, São Paulo, 1987 ; 4e éd. augmentée, Ateliê, São Paulo, 2006
- Balança da Bossa (avec Brasil Rocha Brito, Julio Medaglia et Gilberto Mendes), éd. Perspectiva, São Paulo, 1968 ;
2e éd. augmentée, Balança da Bossa e Outras Bossas, éd. Perspectiva, São Paulo, 1974
- Traduzir e Trovar (avec Haroldo de Campos), éd. Papyrus, São Paulo, 1968
P202

- Revistas Revistas : os Antropofagos, introduction à la réédition en fac-similés de la Revista de Antropofagia, éd. Abril/Metal Leve,
São Paulo, 1975
- Reduchamp, avec des iconogrammes de Julio Plaza, éd. S.T.R.I.P., São Paulo, 1976 ; 2e éd. Annablume,
collection Demônio Negro, São Paulo, 2009
- Poesia Antipoesia Antropofagia, éd. Cortez e Moraes, São Paulo, 1978
- Pagu : Vida-Obra, éd. Brasiliense, São Paulo, 1982
- A margem da Margem, essais (Pound, Butor, Joyce) et traduction (Finnegans Wake), éd. Companha das Letras, São Paulo, 1989
- Música de Invenção, éd. Perspectiva, São Paulo, 1998
- Poética de os Sertões, Casa Guilherme de Almeida, São Paulo, 2010

Traductions

- Dez Poemas de e. e. cummings, Serviço de Documentação-MEC, Rio de Janeiro, 1960 


- Cantares de Ezra Pound (avec Décio Pignatari et Haroldo de Campos), Serviço de Documentação-MEC, Rio de Janeiro, 1960
- ReVisão de Sousândrade (avec Haroldo de Campos), éd. Invenção, São Paulo, 1964 ; 2e éd. augmentée, Nova Fronteira,
São Paulo, 1982 ; 3e éd. augmentée, Perspectiva, São Paulo, 2002
- Sausândrade – Poesia (avec Haroldo de Campos), éd. Agir, Rio de Janeiro, 1966 ; 2e éd. révisée, Perspectiva, São Paulo, 1995
- Guimarâes Rosa em Três Dimensões (avec Haroldo de Campos et Pedro Xisto, éd. Comissão Estadual de Literatura,
Secretaria da Cultura, São Paulo, 1970
- Panorama do Finnegans Wake (avec Haroldo de Campos), éd. Comissão Estadual de Literatura, Secretaria da Cultura,
São Paulo, 1962 ; 2e éd. augmentée, Perspectiva, São Paulo, 1971
- Poemas de Maiakovski (avec Haroldo de Campos et Boris Schnaiderman), éd. Tempo Brasileiro, Rio de Janeiro, 1967 ;
2e éd. augmentée, Perspectiva, São Paulo, 1982
- Poesia Russa Moderna (avec Haroldo de Campos et Boris Schnaiderman), éd. Civilização Brasileira, Rio de Janeiro, 1968 ;
2e éd. augmentée, Brasiliense, São Paulo, 1985
- Antologia Poetica de Ezra Pound (avec Décio Pignatari, Haroldo de Campos, José Lino Grünewald et Mario Faustino),
éd. Ulisseia, Lisbonne, 1968 
- ABC da Literatura d’Ezra Pound (avec José Paulo Paes), éd. Cultrix, São Paulo, 1970
- Mallarmagem, éd. Noa-Noa, Rio de Janeiro, 1971
- Mallarmé (avec Décio Pignatari et Haroldo de Campos), éd. Perspectiva, São Paulo, 1975
- O Tygre de William Blake, São Paulo, 1977
- John Donne, o Dom e a Danação, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1978
- Verso, Reverso, Controverso (troubadours, symbolistes), éd. Perspectiva, São Paulo, 1979
- 20 poem(a)s – e. e. cummings, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1979
- Mais Provençais – Raimbaut e Arnaut, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1982 ; 2e éd. augmentée, Companhia das Letras,
éd. Schwarcz, São Paulo, 1987
- Ezra Pound – Poesia (avec Décio Pignatari, Haroldo de Campos, José Lino Grünewald et Mario Faustino),
introduction et notes d’Augusto de Campos, Hucitec, São Paulo, 1983
P203

- Paul Valéry : A Serpente e o Pensar, éd. Brasiliense, São Paulo, 1984


- John Keats : Ode a um Rouxinol a Ode sobre Uma Grega, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1984
- John Cage : De Segunda a Um Ano, introduction et traduction revue par Rogerio Duprat, éd. Hucitec, São Paulo, 1985
- Re/visão de Kilkerry, Fundo Estadual de Cultura, Secretaria da Cultura, 1971 ; 2e éd. augmentée, éd. Brasiliense, São Paulo, 1985
- 40 poem(a)s – e. e. cummings, éd. Brasiliense, São Paulo, 1986
- O Anticrítico (traductions de John Donne, Lewis Carrroll, Stéphane Mallarmé, Gertrude Stein, Marcel Duchamp, John Cage),
éd. Companhia das Letras, Schwarcz, São Paulo, 1986
- Linguaviagem, éd. Companhia das Letras, São Paulo, 1987
- Porta-Retratos : Gertrude Stein, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1990
- Hopkins : Cristal Terrivel, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1991
- Pré-Lua e Pos-Lua, éd. Arte Pau Brasil, São Paulo, 1991
- Rimbaud Livre, éd. Perspectiva, São Paulo, 1992
- Irmãos Germanos, éd. Noa-Noa, Florianopolis, 1993
- Rilke : Poesia-Coisa, éd. Imago, Rio de Janeiro, 1994
- O Enigma Ernani Rosas, éd. Universidade Estadual de Ponta Grossa, Florianopolis, 1996
- O Sertões dos Campos (avec Haroldo de Campos), éd. Sette Letras, Rio de Janeiro, 1997
- Hopkins – A Beleza Dificil, éd. Perspectiva, São Paulo, 1997
- Mallarmargem 2, éd. Noa-Noa, Florianópolis, 1998
- Poem(a)s – e. e. cummings, éd. Francisco Alves, Rio de Janeiro, 1999
- Coisas e Anjos de Rilke, éd. Perspectiva, São Paulo, 2001
- Invenção – De Arnaut e Rambaut a Dante e Cavalcanti, éd. Arx, São Paulo, 2003
- Quase-Borges + 10 transpoemas, éd. Memorial da América Latina, São Paulo, 2003
- Poesia da recusa (Kuhlmann, Mallarmé, Blok, Akhmátova, Pasternak, Mandelstam, Iessiênin, Tzvietáieva,
Yeats, Gertrude Stein, W. Stevens, Hart Crane, Dylan Thomas), éd. Perspectiva, São Paulo, 2006
- Emily Dickinson : Não sou ninguém, éd. da Unicamp, São Paulo, 2008
- August Stramm, Poemas estalactites, éd. Perspectiva, São Paulo, 2008
- Byron e Keats : Entreversos, éd. da Unicamp, São Paulo, 2009
- O guesa de Joaquim de Sousândrade, préface, éd. Selo Demônio Negro, São Paulo, 2009
- Poem(a)s – e. e. cummings, éd. revue et augmentée, Editora da Unicamp, São Paulo, 2011

Traductions en français

- Revue BANANA SPLIT n°23-24, juillet-décembre 1988, « ovonovelo » (« œufnoyau »), « tensão » (« tension »), « uma vez »
(« une fois »), « eixoolho » (« axeœil »), « serpente » (« serpent »), « acaso » (« issue »), traduits par Augusto de Campos et « tvgramme »
traduit pas Ines Oséki-Dépré
- Revue IF n°15, 1999, « Bestiário » (« Bestiaire »), traduit par Augusto de Campos et Inès Oséki-Dépré
- Livre, Anthologie despoesia, anthologie bilingue, préface, traduction et notes de Jacques Donguy, éd. Al Dante, 2002
P204

Traduction en espagnol

- Poemas, anthologie bilingue, Gonzalo M. Aguilar, Instituto de Literatura Hispanoamericana, Buenos Aires, 1994

Etudes sur Augusto de Campos, sélection

- Charles a. Perrone, Seven faces, brazilian poetry since modernism, Duke University Press, Durham et Londres, 1996
- Sobre Augusto de Campos, collectif, éd. Casa de Rui Barbosa, Rio de Janeiro, 2004
- Revue Poesia Sempre n°19, dossier Augusto de Campos, éd. Biblioteca Nacional, Rio de Janeiro, déc. 2004
- Jacques Donguy, Poésies expérimentales Zone numérique (1953-2007), p. 29 à 31, p. 91, p. 338, p. 341, p. 351,
A.D.L.M. / les presses du réel, Paris/Dijon, 2007
- Poesia Concreta, o projeto verbivocovisual, catalogue, Institut Tomie Ohtake, São Paulo, 2007

Site : www.uol.br/augustodecampos

Augusto de Campos et Jacques Donguy, à l’occasion de l’exposition Poesia experimental francesa Zona Digital,
Casa das Rosas, São Paulo, 2009

Jacques Donguy, le traducteur, est notamment l’auteur d’un Manifeste pour une poésie numérique en 2002
et a publié aux presses du réel une anthologie des Poésies expérimentales contemporaines dans le monde en 2007.

Maquette : Sarah Cassenti


Achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie Présence graphique à Monts
Dépôt légal : 4e trimestre 2011 — Numéro d’impression :
Imprimé en France

L’anthologie POÈTEMOINS d’Augusto de Campos


est traduite et présentée par Jacques Donguy

Les 50 premiers numéros sont numérotés, signés


et accompagnés d’une œuvre originale d’Augusto de Campos.

Publié avec l’aide du Centre National du Livre et du Ministère de la Culture brésilien

Dépôt légal
© A.D.L.M. / les presses du réel

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