Vous êtes sur la page 1sur 3

Texte 2 

: acte 1 scène 14 LFC

Introduction :

- Ambiguïté  Fausses Confidences


o Une confidence est par définition vraie  doute
- Fin de l’acte, toutes les intrigues sont données
o Intrigue principal  l’amour de Dorante et stratagème
o Intrigue secondaire  les différents mariages

Problématique : Quelle est la nature véridique de la confidence de Dubois et quelle est


l’intérêt de cette nature ?

1er mouvement : La fausse alarme de Dubois et une valorisation hyperbolique de


Dorante

- Dubois : « Si je le connais, Madame ! Si je le connais » !  


o Phrase assertives se parant d’une forme exclamative
o Insistance sur le propos
 la répétition souligne l’insistance, l’exclamation également
 sentiment entre l’énervement et l’étonnement
- Araminte : « Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que
ce n’est pas un honnête homme ? »
o Questions directes non répondues
o 1ère question : Conditionnel présent et subjonctif  difficulté à croire ce qui a
été dit
o Amène la valorisation hyperbolique de Dorante
- Dubois : « Il a peut-être plus d’honneur […] gens ensemble. »
o « plus…  que » = point d’ancrage de l’hyperbole
o « tout » = quantifie le « seul »
o La structure met en valeur « honneur »
 « honneur » qualité d’honnête homme 
- Araminte : « De quoi peut-il être question ? D’où vient que tu m’alarmes »
o Même réponse attendu  même question tournée différemment
o 2 questions  Troubles émotionnel et informationnel
o 2e question  pas impersonnel
 dialogue avec quelqu’un et non plus seulement à propos de quelqu’un

2e mouvement : la Fausse Confidence, la présumé folie de Dorante

- Dubois : « Son défaut, c’est là. (il se touche le front). C’est à la tête que le mal le tient.
o Dubois ment
o Vient en contradiction avec le portrait idyllique
o Didascalie obligatoire (« là »)
- Araminte : « A la tête ? » 
o Bouclage serré
o Interrogation  inquiétude
- Dubois : « Oui, il est timbré, mais timbré comme cent. »
o Réponse directe  « Oui »
o Utilisation de nombres dans l’hyperbole
 « Cinquante » lors du mélioratif
 « Cent » lors du péjoratif 
 Pourquoi ?
- Dubois : « Il y a six mois qu’il est tombé amoureux ; il y a six mois qu’il extravague
d’amour, qu’il en a la cervelle brulée, qu’il en est comme un perdu »
o Parallélisme de construction  les sous phrases vont par deux
o 1er couple :
 2e sous-phrase plus longue
 Met en valeur extravaguer d’amour en valeur
o 2e couple :
 Cervelle brulée  métaphore
 Disfonctionnement de la réflexion
 Comme un perdu  une personne perdue, condamnée

3e mouvement : La vraie confidence, l’objet de l’amour de Dorante, l’aveu à Araminte

- Araminte, un peu boudant


o Parce que Dorante n’est pas amoureux d’elle ?
o Parce que la révélation ne la plait pas, parce qu’elle n’a pas l’identité de la
femme ?
- « je gage, pour quelque objet qui n’en vaut la peine, car les hommes ont des
fantaisies… »
o Motif du renvoi  l’objet de son amour n’en vaut pas la peine
 Dévalorisation des goûts des hommes
- Dubois : « Sa folie est de bon goût »
o Sa folie  Dorante  Synecdoque
o Personnification de la folie (Folie = Dorante)
 « Bon Goût »
- « N’importe, je veux le congédier »
o Autorité  semi-auxilliaire « vouloir »
- Curiosité « Est-ce que tu la connais, cette personne ? »
o Trait d’humour, la curiosité l’emporte sur sa propre autorité
- « J’ai l’honneur de la voir tous les jours »
o Suspens
 Spectateur  va-t-il dire la vérité
 Araminte  qui est-elle donc ?
- « C’est vous, Madame »
o Dubois ne laisse aucun doute
 C’est vous  didascalie interne
 Madame  Araminte
- « Moi, dis-tu ? »
o Comique de mots, il est évident que c’est elle, vu l’instance

Vous aimerez peut-être aussi