Vous êtes sur la page 1sur 3

IAS 

: infections associées aux soins


En UE entre 8 et 12% de iatrogénie à l’hopital ; 1 personne sur 20 soit 4,1 millions de patients. 37000 décès /an

Infection nosocomiale : apparait a/c ou à la suite d’un acte de soin dans un établissement de santé (l’infection doit
être absente l’avant admission dans l’établissement, et ne doit pas être en incubation)

IAS : toutes infection qui survient a/c ou après un acte de soin à l’intérieur ou hors d’un établissement de santé
(comprend donc IN. ) Infection n’étant ni présente, ni en incubation avant la prise en charge.

CTIN définit les IN et CTINILS définit les IAS

FDR :
-Pathologie au potentiel infectieux (déficit immunitaire)

-Pathologie préexistante et associées à l’apparition de l’infection

Déterminants du risque infectieux nosocomial  :

- Pouvoir infectant du pathogène


- Résistance du patient à l’infection
- Acte et dispositif invasif
- Ecologie du service
- Facteur humain
- facteur environnementaux

2 catégories non exclusives d’IAS :


-IAES : infection associée à l’environnement des soins
-IAAS : infection associées aux actes de soins

IAS concerne : résidents, malade ou non, professionnels de santé et visiteurs et les structures de santé

La définition d’IAS ne dépend pas de la notion d’évitabilité ; L’évitabilité est établit à postériori et individuellement.

(CTINILS : mise en évidence des FDR par un score d’évitabilité)

Si l’état infectieux n’est pas connu au début de la prise en charge un délai d’au moins 48 h/ ou un délai sup à la
période d’incubation est nécessaire pour définir IAS

Bien évaluer dans chaque cas, plausibilité de l’association prise en charge/infection (qqe soit les délais de
survenue)
 Si infection du site opératoire = survient dans les 30 jours suivants l’intervention
 Si infection après pose implant ou prothèse = survient dans l’année qui suit

LA SURVEILLANCE : LE SIGNALEMENT :
-compte les IAS -analyse une IAS
-les rapportent aux exposés -repère les écarts
- Analyse les FDR -recherche les causes des écarts
-Benchmark avec les autres -identifie les actions d’amélioration
-Pas d’analyse des causes
Enquête de prévalence : surveillance transversales des IN à un moment donné

Objectifs :
-sensibiliser l’ensemble des personnels
-estimer la fréquence des IN
-Identifier les patients à risque d’IN
-Etudier les pratiques médico-chirurgicale (si associée à un audit des pratiques de soins).

Intérêt : Limites :
*Bon rapport coût/efficacité *Estimation peu précise
*Facilité *Absence de détection des bouffées épidémiques
*Identification de référents en hygiène *Impossibilité d’identifier les facteurs de risque

Incidence : surveillance longitudinale prolongée des IN

Objectifs :
-déterminer avec précision la fréquence des IN
-Identifier les FDR des IN
-Etudier les pratiques médico-chirurgicale (si associées à un audit des pratiques de soins)

Intérêt
Limites :
*méthode adapté aux services à haute endémicité
*méthodologie très lourde, consommatrice de
*mesure précise de la fréquence des IN
temps et de personnels
*détection des bouffées épidémiques

Taux global de prévalence :


(Nb de patient infectés au jour donné /Nb de patients hospitalisés présents le même jour) X100

Taux de prévalence pour un site d’infection S et pour une population P :


(Nb de cas d’infection S au jour donné / Nb de patient présents le même jour appartenant à la population P) X100

Taux d’incidence = taux d’attaque pour une population P :


Nb de nvx cas d’infection dans la population P X 100/Nb de patients appartenant à la population P

Densité d’incidence :
Nb de nvx cas d’infection X100/ Durée d’exposition à un risque

Tout établissement de santé et professionnel de santé ayant constaté un évènement indésirables liés aux soins doit
le déclarer cet effet et la nature de l’infection à l’autorité administrative compétente(CCLIN, DDASS, INVS)
-aspergillose, endophtalmie, infection invasives à streptocoque, méningites après acte invasif sur le rachis…

Il faut informer le patient sur les IN :


-dès son entrée dans l’établissement de santé
-a/c de son hospitalisation et en fonction du niveau de risque des soins dispensés
-s’il a contracté l’ IN, le médecin en charge de lui doit l’en informer
-Qd pls pers ont été exposé au mm risque infectieux, une info rétrospective doit leur être fournie.
Infection :
Bactérienne = les plus couteuse puis les infections post-opératoire.
Respiratoire = la plus mortelle
Urinaire= la plus fréquente (puis respiratoire, puis bactérinémie)

2 grands axes
- contribuer à l’amélioration des pratiques
- Informer les usagers

Peurs du public face aux opérations :


-infection à l’hôpital
-ne pas se réveiller après anesthésie
-risque lié à la transfusion sanguine.

5 indicateurs retenus par le ministre de la santé :


-1 indicateur composite mesurant les actions de lutte contre les IN
-1 indicateur mesurant la consommation des solutions hydro-alcoolique pour la désinfection des mains
-1 indicateur mesurant les taux d’infections du site opératoire
-1 indicateur mesurant le taux de résistances à la méthicilline des couches de Staphyloccoccus aureos
-1 indicateur qui mesure la consommation d’antibiotique

Vous aimerez peut-être aussi