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Introduction
Dans un environnement commercial de plus en plus concurrentiel, les organisations ont
cherché à accroître leur productivité et à réduire leurs coûts. Les conséquences de cette
situation pour de nombreux employés comprennent une charge de travail accrue, des
heures de travail plus longues et des contraintes de temps plus importantes qui, selon
les preuves, sont liées au stress, aux taux élevés d'absence et de roulement. Dans le
même temps, l'accent a été mis de plus en plus sur l'opportunité de parvenir à un
équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les individus. Dans la poursuite de
ces demandes apparemment contradictoires, il a été avancé que les individus doivent
travailler « plus intelligemment » plutôt que plus dur et que les individus doivent
développer la capacité de gérer leur temps efficacement pour y parvenir.
Les compétences en gestion du temps sont associées à la répartition du temps entre les
tâches et à des mesures plus élevées du rendement au travail. L'attribution du temps est
essentielle pour gérer le travail et améliorer les performances. Ainsi, la gestion du temps
est une stratégie intéressante pour aider les parties prenantes à se concentrer sur leurs
responsabilités et à poursuivre les activités nécessaires liées à l'amélioration. Les
techniques et comportements de gestion du temps ont tendance à partager plusieurs
traits communs et peuvent être classés en plusieurs groupes, y compris la planification à
court terme, la planification à long terme et les attitudes face au temps (Britton &
Tesser, 1991). La gestion du temps implique l'établissement d'objectifs et de priorités, la
création de listes et d'horaires, et l'organisation (Macan, 1994) des activités
préplanifiées liées aux comportements positifs, qui soutiennent une utilisation efficace
du temps lors de la réalisation d'activités axées sur des objectifs (Claessens et al., 2007,
262). Les gestionnaires, en particulier, doivent s'engager dans une gestion de temps
multidimensionnelle impliquant des compétences et des comportements liés à la
planification à court terme, la conscience du temps, la délégation et la concentration. De
telles activités sont plus faciles à mettre en œuvre et à gérer dans les petites
organisations ; cependant, dans tous les types d'établissements, de meilleures
compétences en gestion du temps sont associées à des investissements en temps plus
productifs et, par conséquent, à une production plus rentable (Horng, Klasik, & Loeb,
2010; Robinson, Lloyd, & Rowe, 2008).
La performance au travail est l'un des facteurs les plus importants sur lesquels la plupart
des organisations devraient envisager de se concentrer. Selon Oswald et al (2007) et
Appelbaum et al (2008), cités par Smith et Segal (2012) nous montrent que la
performance au travail est la variable dépendante la plus importante et c'est aussi le
concept le plus important dans la recherche et la pratique en psychologie industrielle et
organisationnelle
Un certain nombre de chercheurs ont également étudié la relation entre la gestion du
temps et le rendement au travail. Woodward et Geissler (1999), à travers une recherche
empirique, ont identifié les compétences en gestion requises pour les étudiants dans les
programmes textiles, c'est-à-dire pour réussir en tant que gestionnaires dans l'industrie
textile. Les répondants, qui étaient des gestionnaires dans le même secteur, ont déclaré
que les nouveaux gestionnaires débutants doivent posséder les compétences suivantes,
en particulier le leadership, la résolution de problèmes, la prise de décision et la gestion
du temps. Dans l'ensemble, à partir de l'enquête, il a été souligné que la gestion du
temps est une compétence importante qui est nécessaire pour bien performer dans
l'industrie. Green et Skinner (2005) ont mené une enquête auprès de 233 participants
qui ont suivi une formation en gestion de temps et ont constaté que la majorité des
participants ont enregistré une amélioration significative de la performance dans les
domaines suivants : La planification, la priorisation et l'affirmation de soi. Ils ont
également constaté que l'amélioration médiane de l'efficacité personnelle était de 20 %.
Dans le contexte d'entreprises parapubliques sélectionnées, Njagi et Malel (2012) ont
trouvé une corrélation statistiquement positive de 0,674 entre la gestion du temps et la
performance au travail. Les chercheurs ont conclu qu'étant donné qu'il existait une
corrélation positive significative entre la gestion du temps et le rendement au travail,
une formation adéquate devrait donc être dispensée aux gestionnaires sur la gestion du
temps.
Selon (Lay Schauenburg-1993), les procédures de gestion du temps peuvent aider les
individus à atteindre leurs objectifs et atténuer le stress, augmenter satisfaction et
augmenter la motivation. Les comportements de gestion du temps se sont avérés
positivement corrélés avec le contrôle perçu, la satisfaction au travail et la santé et
négativement associés au stress (Claessens et. al, 2007). Cela suggère que la gestion du
temps peut réduire le stress et augmenter la satisfaction, la motivation des employés.
A titre d’exemple, des relations significatives ont été trouvées entre le stress au travail
et des variables et dimensions de la gestion du temps telles que la fixation d'objectifs, la
planification et l'évaluation des performances (Khodaveisi, Bahar & Ahmadi, 2015), qui
peuvent augmenter la satisfaction au travail, la motivation et la qualité de vie chez les
enseignants. Il a été démontré que l'amélioration des compétences en gestion du temps
réduit le stress au travail chez les enseignants d'éducation physique, ce qui influence
considérablement leur qualité de vie (Khodaveisi, Bahar et Ahmadi, 2015). Les
compétences en gestion du temps permettent également aux professionnels de
travailler dans des lieux de travail exigeants en les aidant à utiliser leur temps limité de
manière utile et efficace et en les motivant à concentrer leur attention sur des questions
hautement prioritaires pour améliorer leur performance professionnelle globale
(Claessens et al., 2007).
Conclusion
Références
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