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PHYSIOPATHOLOGIE DE
L’OBESITE
Présenté par:
Pr OULAMARA H.
1
• Qui est obèse ?
• Pourquoi et comment devient on obèse?
• Que faire?
2
1.Qu’est ce que l‘obésité ?
L’OBESITE EST UNE MALADIE CHRONIQUE
OMS - IOTF
5
Epidémiologie de l’obésité
Quelques chiffres
importants
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
OBESITE PAR SEXE
Les problèmes de surpoids des
enfants sont ils fréquents ?
L’OBESITE INFANTILE, UN ENJEU MAJEUR DE
SANTE PUBLIQUE
23
Différentes méthodes de mesure de la
composition corporelle
Hydrodensitométrie
Méthode isotopique
L’impédancemétrie
L’absorptiométrie
Mesures anthropométriques
24
I- LES METHODES DE DENSITOMETRIE
(Pesée Hydrostatique)
Application sur le principe d’Archimède
PRINCIPE
Assigner une densité fixe au tissu adipeux (0.9) et à la masse maigre (1.1)
Volume résiduel pulmonaire et les gaz sont évalués
Le sujet est immergé dans un bassin d’eau ce qui permet de déterminer son poids
dans l’eau
LIMITES
La pesée hydrostatique est limitée par sa technique d’immersion qui peut être
contraignante chez certains enfants et chez les personnes âgées. L’immersion
complète peut causer un inconfort rendant la mesure difficile.
27
III- L’IMPEDANCEMETRIE
PRINCIPE
Application d’un courant de faible intensité qui permet de mesurer la résistance
(impédance) du corps. Les tissus riches en eau possèdent une impédance faible. Le tissu
graisseux oppose une forte résistance.
Comme le courant passe avec des fréquence préférentielles différentes dans les
différents compartiments, il est possible de déterminer la répartition des trois
compartiments (graisse, maigre, masse liquidienne).
LIMITES
Niveau d’hydratation des participants
Les conditions pré-test sont très strictes (à jeun, sans alcool pour 24h, sans activité
physique pour 24h)
Les équations pour déterminer la composition corporelle sont spécifiques et leur usage
limité
Le positionnement des électrodes influence la précision de la mesure et la validité28des
équations utilisées
IV- ABSORPTIOMETRIE BIPHOTONIQUE (DEXA)
30
Méthodes de mesure de la composition
corporelle les plus courantes fondées sur
Taille
Plis cutanés
31
POIDS « IDEAL" (théorique bien sûr…)
MG A Quetelet
1869
r ~ 0,80
IMC
34
Assurances : « facteur de risque »
1950-60
35
Obésité – définition (OMS)
36
Les limites de l’IMC
graisse
38
LES LIMITES DE L’IMC
Pression entre
mâchoires (10 g/ mm²)
43
Les 4 plis cutanés
Supra iliaque
Bicipital
45
Les 4 plis cutanés
RESULTAT :………%.
Age (années) Densité (kg. m -3 )
Homme C M Femme C M
17-19 d = 1162,0 - 63,0 log ∑ des 4 plis 16-19 d = 1154,9 - 67,8 log ∑ des 4 plis
20-29 d = 1163,1 - 63,2 log ∑ des 4 plis 20-29 d = 1159,9 - 71,7 log ∑ des 4 plis
30-39 d = 1142,2 - 54,4 log ∑ des 4 plis 30-39 d = 1142,3 - 63,2 log ∑ des 4 plis
40-49 d = 1162,0 - 70,0 log ∑ des 4 plis 40-49 d = 1133,3 - 61,2 log ∑ des 4 plis
> 50 d = 1171,5 - 77,9 log ∑ des 4 plis > 50 d = 1133.9 - 64,5 log ∑ des 4 plis
Age Bas Moyen Elevé
20/24 18-22 22-25 25-30
Moyenne: 25/29 19-22 22-26 26-30
23%
30/34 20-23 23-27 27-31
49
HETEROGENEITE DE L’OBESITE
50
Obésité androïde / gynoïde
51
SYNDROME METABOLIQUE: >3
CRITERES/5
H > 96 cm
1- circonférence abdominale
F > 80 cm
Maladies cardiovasculaires
Diabète type 2
Stéato-hépatite
53
Adiposité abdominale
54
Tour de taille bon indicateur de la
graisse viscérale
- Circonférence de la taille
- Mesure simple associée au risque
cardiovasculaire
- Valeurs seuils pragmatiques :
– Hommes : tour de taille 102 cm
– Femmes : tour de taille 88 cm
55
L’obésité :
Une maladie qui ne touche pas que les adultes !
56
EVALUATION DU RISQUE DE DEVENIR ET RESTER
OBESE CHEZ L’ENFANT
• Utilisation des
courbes IMC
58
59
Rebond d’adiposité: sa précocité (avant 6 ans) est un indicateur
prédictif de l’évolution ultérieures vers l’obésité
60
• Qui est obèse ?
• Quelles sont les conséquences ?
• Comment et pourquoi devient on obèse?
• Que faire?
61
62
RISQUES RELATIFS DES DIFFERENTES PATHOLOGIES EN CAS
D’OBESITE ET POURCENTAGE
DES CAS ATTRIBUABLES A L’OBESITE.
Pathologies Risques relatifs % attribuable pour
chaque pathologie
Cancers
colo-rectaux, prostate,sein,
utérus (col et endomètre),
voie biliaires, ovaires.
Autres
Retentissement psycho-social Dermatologiques : mycoses des plis,
Gène fonctionnelle hypersudation.
Respiratoires: Arrêts de travail, invalidité Hépato-biliaires : lithiases biliaires, stéatose
SAS qualité de vie hépatique (HPM,GT).
Hypoventilation des risques opératoires
HTIC dite « bénigne »
protéinurie ou syndrome néphrotique 64
Obésité - mortalité
Un jeune adulte obèse a une espérance de vie diminuée de 13 ans
Taux de 300
mortalité
250
200
150
100
Risque Risque Risque
50 faible modéré élevé
0
15 20 25 30 35 40
11,3%
7,3%
13,5%
7,4%
3,9%
2,5%
0,9%
Asthme
71
Principales complications
72
COMPLICATIONS MÉCANIQUES
Trouble de la circulation veineuse : atteinte principale des
genoux, des chevilles et des hanches
Manifestation cutanée
Risque de cancers (cancer du sein et de l’utérus)
Pathologies gastro-entérologiques : lithiase vésiculaire
Autres troubles métaboliques : hyperuricémie, goutte,
lithiase rénale
74
• Qui est obèse ?
• Comment et pourquoi devient on obèse?
• Que faire?
75
• Pourquoi et comment devient-on obèse?
• Pourquoi devient on obèse?
76
INFLUENCE DE L’ALIMENTATION
POIDS
+ -
INFLUENCE DE L’ACTIVITE
PHYSIQUE
INFLUENCE GENETIQUE 77
Quand on grossit,
c’est
78
Obésité : déterminants multiples
79
Génétique et Obésité
On distingue en réalité trois formes d’obésité génétique :
l’obésité monogénique
l’obésité syndromique
81
82
83
84
85
86
OBESITE PARENTALE
OBESITE PARENTALE
88
Si la cause monogénique et la cause syndromique
adulte.
89
90
ROLE DE L’ALIMENTATION
91
92
Alimentation:
• Une Erreur de 50 kcal/j (< 2 % D.E.T.) tous les jours, pendant 4 ans
entraîne le dépot de > 10 kg de tissu adipeux
1. Absence de petit-déjeuner ?
diminution de la concentration
98
2. Diner ou souper trop riche en calories
CATASTROPHE :
- sommeil perturbé
99
3. Sauter le repas de midi volontairement ou non
grignotages
déséquilibres
100
Baisse de l’activité physique
101
102
Obésité – Télévision
103
An Atlas of Obesity and Weight Control, George A. Bray, 2003, The Parthenon Publishing Group
104
La quantité de pub pour les “junk food” est corrélée à l’obésité
Numbers of advertisements shown on children’s television and the prevalence of overweight among
children aged 7-11 years. USA, Australia and 8 EU countries
30 30
25 25
20 20
15 15
10 10 r = -0.56, p<0.10
r = 0.86, p<0.005
5 5
0 0
0 50 100 150 200 250 0 5 10 15
105
Lobstein and Dibb, 2005
Facteurs psychologiques
106
ALIMENTATION EMOTIONNELLE
EMOTIVITE
- L’excès alimentaire :
- réponse à des affects négatifs et
- effet anxiolytique
• Résolution de conflit
• Pathologie de manque
• Addiction
109
110
111
112
113
EFFET SOCIAL ou HOMOGAMIE
Personnes obèses choisissent préférentiellement partenaires obèses
Augmentation de la prévalence croissante de l'obésité
115
OBESITE : UNE HISTOIRE DE PONDEROSTAT
croissance pondérale régulière chez l’enfant et d’un poids constant chez l’adulte
116
L’ADIPOSTAT
(centre de contrôle alimentation)
118
Le Pondérostat : Exemple d’études
Masse grasse
Masse maigre
Temps
120
OBESITE: un phénomène évolutif
Interaction Genès/Environnent
Phase statique Intervention
Phase
fluctuation
Poids
Phase
constitution
Années
Complications
121
L’obésité : un processus régulé
L’obésité peut être et est souvent une condition de
régulation physiologique
L’obèse peut maintenir son poids corporel de la même façon
et aussi efficacement que les autres maintiennent des poids
corporels normaux
Cette régulation de l’obésité peut expliquer la difficulté des
personnes en surpoids à perdre du poids et leur régularité à
regagner le poids perdu.
122
LE TISSU ADIPEUX, L’ADIPOCYTE
Cellule sécrétrice
Pas d’apoptose
(mort cellulaire)
123
Rôles dans :
L’hypertension artérielle
La coagulation
L’insulinorésistance
L’angiogénèse
INFLATION?
Adipogenèse Inflammation?
Cellularité Fibrose?
125
Hypertrophie vs Hyperplasie ?
126
127
128
Le volume des cellules augmente
avec la masse grasse jusqu’à un Les sujets hyperplasiques ou
seuil puis se stabilise. Le hypertrophiques peuvent avoir de
phénomène d’hyperplasie se met petits ou de grands adipocytes en
en route fonction de la masse grasse
HYPERPLASIE
131
L’IMC est régulièrement associé à la survenue de complications
métaboliques : cependant les liens entre surcharge pondérale
et troubles métaboliques ne sont pas automatiques.
132
METABOLIC HEALTHY OBESE
133
METABOLIC HEALTHY OBESE
Metabolic healthy obese (MHO) had lower mean omental adipocyte size
compared to metabolic unhealthy obese (MUO)
Subcutaneous size was similar
134
OBESITE: Une pathologie du tissu
adipeux
135
Enormément d’études épidémiologiques sont réalisées sur les
facteurs qui déterminent l’hypertrophie et l’hyperplasie
Dans l’obésité, les apports caloriques sont plus élevés que les
dépenses, donc l’excès d’énergie est stocké dans des cellules
spécialisées, les adipocytes. Ce sont ces cellules qui forment
l’essentiel du tissu adipeux. Les réserves sont stockées sous forme
de lipides : ils pénètrent dans les adipocytes qui enflent comme des
ballons à mesure que s’accumulent les graisses. C’est l’hypertrophie
136
Mais si les adipocytes sont de trop grande taille, ils finissent par
suffoquer et manquer d’oxygène : les vaisseaux sanguins ne
parviennent plus jusqu’à eux et la distance de diffusion de l’oxygène
peut être dépassé
137
Inflammation
138
OBESITE: un phénomène inflammatoire
139
140
141
Effets néfastes des cytokines : stéatose hépatiques, insulinorésistance,
atherosclérose, asthme, système immunitaire altéré, … 142
Sous l’effet de certaines cytokines, le cerveau moins sensibles aux messages du
tissu adipeux
Leptinoresistance
143
Fibrose
L’hypoxie provoque la formation d’un dépôt de collagène qui piège
les adipocytes.
Limite l’expension
adipocytaire mais
aussi l’amaigrissement
Fibrosis correlated
negatively with fat
loss
145
TISSU ADIPEUX MUSCULAIRE COMPLICATIONS
(Indépendamment du surpoids)) 146
147
TISSU ADIPEUX BRUN
VS
148
149
TISSU ADIPEUX BRUN
150
Les cellules peuvent se
transformer d’un stade à l’autre
151
• Qui est obèse ?
• Comment et pourquoi devient on obèse?
• Que faire?
152
Prise en charge
DEFINIR LES OBJECTIFS
• Avec le patient
• En fonction de
son envie de maigrir
sa capacité à suivre le régime
• En fonction des complications de l’obésité.
Conseils Conseils
GRANDS PRINCIPES alimentaires activité physique
• Alimentation équilibrée
• Activité physique
• Prise en charge psychologique Soutien
psychologique
Médicaments
Chirurgie
• +/- chirurgie, médicaments
153
EVALUATION CLINIQUE
o Le sevrage tabagique
155
Les antécédents familiaux :
Le comportement alimentaire :
L’évaluation psychologique
o Stéréotypée : maigrir pour être comme les autres, se conformer à la norme socio-
culturelle
o Ambiguë ou déplacée : maigrir pour une autre chose que le poids : névrose …
o Vraie : maigrir pour maigrir, il faut se débarrasser d’un surpoids qui n’est plus
nécessaire à l’équilibre psychologique. Cette dernière demande à le meilleur
pronostic.
L’EXAMEN CLINIQUE
L’évaluation de la surcharge adipeuse :
o Calcul de l’I.M.C.
oObésité mixte.
Une perte de 10 % du poids par an est conseillée. Elle tient compte des limites biologiques et
psychologiques à la perte de poids.
L’objectif pondéral est adapté à chaque cas. L’objectif thérapeutique doit toujours inclure le traitement
et la prévention des complications.
159
Traitement de l’obésité:
mesures hygiéno-diététiques
Pratiquer un sport
Manger équilibré régulièrement
160
PRISE EN CHARGE
NUTRITIONNELLE DE L’OBESITE
161
L’ALIMENTATION
Coaching
Ecarts alimentaires
163
164
165
166
167
168
L’alimentation équilibrée et diversifiée
A PRIVILEGIER
Pourquoi ?
Graisses
25-30%
Protéines
12-15%
Hydrates de carbone
55-60%
173
Recommandations pratiques :
manger un féculent à chaque repas principal
3 portions par jour (si possible 2 sous forme de produit
complet)
1 portion =
75 - 125g de pain
60 – 100 g de légumineuses (poids cru)
130 – 300 g de pommes de terre
45 – 75 g de pâtes, maïs ou riz (poids cru)
175
2. Les lipides :
très peu oxydés par l’organisme
consommés en excès ils sont stockés dans la graisse
ce stockage ne dépense pas d’énergie
apports recommandés : 30 % de la ration calorique totale.
176
Recommandations pratiques :
limiter les graisses saturées :
- charcuterie : 1 fois par semaine
- fromage : 1 part par jour (30 g = 1/8 de camembert)
- viennoiserie : 1 fois par semaine
équilibre idéal : 1/3 AGS, 1/3 AGM, 1/3 AGP
- graisses animales le matin (20-30 g/j)
- graisses végétales midi et soir en variant les huiles
(10 à 20 g/j)
se méfier des graisses cachées :
177
3. Les protéines :
indispensables au bon fonctionnement de l’organisme
matière première pour la masse musculaire
apports recommandés : 15 % de la ration calorique totale.
178
Recommandations pratiques :
une à 2 parts par jour
180
5. Les produits laitiers :
besoins en calcium de l’organisme 1000 à 1500 mg/jour
1 produit laitier à chaque repas
tous les produits laitiers ne sont pas équivalents
sources de calcium mais aussi de graisse
181
Recommandations pratiques :
3 produits laitiers par jour
182
• Produits sucrés
En quantité modérée
• Boissons
1 à 1,5 litre d’eau /jour
183
Au final :
184
L’allaitement maternel exclusif prolongé réduit le risque
* Niveau parental d’éducation, régime maternel pendant la grossesse, petit poids de naissance, chambre
personnelle, consommation de beurre
R. von Kries et al, BMJ 1999, 319,185
147
Réduire la sédentarité
186
ACTIVITE PHYSIQUE
L'activité physique
regroupe à la fois :
l’exercice physique de
la vie quotidienne
l'activité physique de
loisirs
la pratique sportive
DE PERSONNES ACTIVES,
NOUS SOMMES DEVENUES
SÉDENTAIRES.
188
AVOIR UNE ACTIVITE PHYSIQUE C’EST
BOUGER SON CORPS
189
QUE VEUT DIRE BOUGER ?
BOUGER, C’EST METTRE EN MOUVEMENT LES MUSCLES DE SON CORPS. BOUGER
PLUS, C’EST LE FAIRE PLUS SOUVENT
ET/OU DE FAÇON PLUS INTENSE
191
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
193
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
194
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
Oui, chez 264 sujets ayant une surcharge pondérale, chez 40 sujets âgés
et chez 110 femmes ménopausées mais la diminution est transitoire.
(American Journal of Geriatrics, 1996)
195
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
196
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
197
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
198
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
Une étude statistique sur plus de 20000 sujets a montré que les
sédentaires ont un risque de dépression multiplié par 4,2 en comparaison
des sujets sportifs.
199
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
J.A.M.A, 1996
200
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
201
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
202
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
203
Pourquoi pratiquer une activité physique ?
Revue de littérature
Le sport allonge la vie
204
Mise en place d’un programme structuré d’augmentation de l’activité
physique régulier et permanent.
205
Conseils pour lutter contre la sédentarité :
207
Comment prescrire l’activité physique ?
1. Argumenter la prescription :
- c’est bon pour votre état de santé en général
- ça va améliorer vos capacités physiques :
- ce sera de plus en plus facile,
- vous observerez une amélioration fonctionnelle dans la vie de
tous les jours,
- c’est aussi important que l’alimentation équilibrée
209
4. Recommandations sur l’Activité Physique Spécifique
Aérobie (marche, vélo, natation) :
≥ 30 min 7 × sem. En continu
Intensité modérée à dynamique « incapable d’aligner 3 mots en
marchant» marche à 5 km/h.
3-5 min d’échauffement préalable augmenter progressivement le
rythme jusqu’à l’intensité modérée.
3-5 min de récupération active diminuer progressivement le
rythme jusqu’à l’arrêt de l’activité.
210
211
L’activité physique et la santé
Elle peut être un moyen simple, efficace et peu coûteux pour agir
sur la santé
Complémentairement à un apport calorique régulier et dosé, une
dépense calorique de 1000 Kcal/ semaine supérieure à une vie de
sédentaire est nécessaire et suffisante. Pour une séance de 40
minutes, on dépense :
Marcher 250 Kcal
Jogging 700 Kcal
Natation 230 Kcal
Gymnastique 400 Kcal
Tennis 450 Kcal
Tondre le Gazon 230 Kcal
212
L’activité physique et la santé
Une dépense calorique de 2000 Kcal/ semaine est idéal pour entretenir et
préserver un bon état de santé
213
Dépense énergétique (cal/h) pour un poids de 70 kg 214
LES MEDICAMENTS
Ils sont utilisés en cas d’échec des thérapeutiques habituelles chez les patients avec un I.M.C. > à 30
et/ou = à 28 s’il existe des complications.
Le tube digestif
Le tissu adipeux
Le cerveau
Quelques exemples :
LES EQUIVALENCES
216
Un Big Mac = 500 calories
217
Un menu complet dans un fast-food (Sandwich +
grande frite + grand coca) est d'environ 1200 calories
soit l'équivalent de :
218
Une barre de chocolat équivaut à 8 morceaux de
sucre
219
Exemples pour une femme de 70 kg :
- Je descends 3 arrêts de bus avant mon arrêt habituel :
15′ de marche rapide = 80 Calories.
- J’évite l’ascenseur toute la journée et prends les
escaliers : 20 étages = 70 Calories.
- Je vais acheter mon pain et mon journal à pied plutôt
qu’en voiture : 10′ de marche rapide = 55 Cal.
- Je saute à la corde avec ma fille pendant 15′ = 150
Calories.
220
• Exemple :
1h00 de course à pied
500 calories éliminés
298,7 Kcal sandwich kebab
221
TAKE-HOME MESSAGES